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Saint-Priest-les-Fougères

Saint-Priest-les-Fougères est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Priest-les-Fougères
Saint-Priest-les-Fougères
Le château d'Oche à Saint-Priest-les-Fougères.
Blason de Saint-Priest-les-Fougères
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Jean Patrick Chaussadas
2020-2026
Code postal 24450
Code commune 24489
Démographie
Gentilé Saint Priestois
Population
municipale
375 hab. (2020 en diminution de 0,27 % par rapport à 2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 38″ nord, 1° 00′ 42″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 411 m
Superficie 20,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Thiviers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Priest-les-Fougères
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Saint-Priest-les-Fougères

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Généralités

    Partie intégrante du parc naturel régional Périgord-Limousin et localisée à l'extrême nord-est de la Dordogne, la commune de Saint-Priest-les-Fougères est limitrophe du département de la Haute-Vienne (commune de Bussière-Galant). Elle est arrosée par deux affluents de l'Isle, la Valouse à l'ouest et le Périgord à l'est, qui lui servent en partie de limites naturelles.

    Le bourg de Saint-Priest-les-Fougères est situé, en distances orthodromiques, trois kilomètres à l'est de La Coquille et seize kilomètres au nord-nord-est de Thiviers. Il est traversé par la route départementale 79. Trois kilomètres à l'ouest, les accès principaux à la commune s'effectuent au niveau de La Coquille qui se trouve sur la route nationale 21 et dispose d'une gare sur la ligne de chemin de fer Limoges-Périgueux.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Priest-les-Fougères et des communes avoisinantes.

    Saint-Priest-les-Fougères est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Vienne. Au nord-est, son territoire est distant d'une soixantaine de mètres de celui de Ladignac-le-Long, en Haute-Vienne.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Priest-les-Fougères est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 711 - Châlus » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Saint-Priest-les-Fougères.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 257 mètres[6] au sud-est, là où le Périgord quitte la commune pour entrer sur celle de Jumilhac-le-Grand, et 411 mètres[6] au nord, en forêt de Vieillecour, à une centaine de mètres de la limite avec la commune de Saint-Pierre-de-Frugie[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,86 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,38 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par lle Périgord, la Valouse, la Rochille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 33 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    Le Périgord, d'une longueur totale de 11,13 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette dans l'Isle en rive gauche dans la commune de Jumilhac-le-Grand[17]. Il traverse la commune du nord-est au sud-est sur plus de six kilomètres et demi, dont plus d'un kilomètre et demi lui sert de limite naturelle au nord-est face à Bussière-Galant.

    La Valouse, d'une longueur totale de 23,82 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Frugie et se jette en rive droite de l'Isle, à Saint-Paul-la-Roche, face à Sarrazac[18] - [19]. Elle borde la commune au nord-ouest sur près de quatre kilomètres, face à La Coquille.

    La Rochille, d'une longueur totale de 10,47 km, prend sa source sans la commune, au sud du bourg, et se jette dans la Valouse en rive gauche à Saint-Paul-la-Roche, 550 mètres en amont de la confluence Valouse-Isle[20].

    • Le Périgord au pont de la RD 79.
      Le Périgord au pont de la RD 79.
    • La Valouse marque la limite entre La Coquille et Saint-Priest-les-Fougères au pont de la RD 79.
      La Valouse marque la limite entre La Coquille et Saint-Priest-les-Fougères au pont de la RD 79.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Priest-les-Fougères.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 173 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[29] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[30] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 39 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[33], à 11,4 °C pour 1981-2010[34], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Priest-les-Fougères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,3 %), forêts (29,6 %), prairies (17,6 %), cultures permanentes (3,2 %), terres arables (3 %), zones urbanisées (1,3 %)[41].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Priest-les-Fougères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Saint-Priest-les-Fougères est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Priest-les-Fougères.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 36,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest-les-Fougères est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[50].

    Toponymie

    Panneau d'entrée à Saint-Priest-les-Fougères, en français et en occitan.

    La première mention écrite connue du village apparaît au XIIe siècle sous la forme Sanctus Prieth, transformé au siècle suivant en Sanctus Projectus[51].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Prié[52].

    Le nom de Saint-Priest-les-Fougères fait référence à saint Priest (Projectus en latin), évêque de Clermont et martyr au VIIe siècle[53] et aux plantes, les fougères[51].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Prich las Faugieras[54].

    Histoire

    Au Ve siècle av. J.-C., les Gaulois Lémovices commencèrent à exploiter une mine d'or sur le territoire de la commune actuelle. Une nécropole du Premier Âge du Fer a aussi été retrouvée dans la commune[55].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Saint-Priest-les-Fougères a, dès 1790, été rattachée au canton de Jumilhac qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[6].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Saint-Priest-les-Fougères rejoint la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand. Celle-ci est renommée le en communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[56] puis en en communauté de communes Périgord-Limousin[57].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58] - [59].

    Liste des maires

    La mairie en 2018.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1980 1995 Jean Goursat Commerçant
    1995 1999 Édouard Marcelaud
    1999 mars 2008 Marcel Forestier Retraité de la gendarmerie
    mars 2008 mars 2014 Roger Brégéras SE[60] Retraité
    mars 2014[61]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean Patrick Chaussadas

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Priest-les-Fougères relève[62] :

    Jumelages

    Huit des neuf communes de l'ancienne communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand, dont Saint-Priest-les-Fougères, sont jumelées avec la municipalité allemande de Romrod depuis 2012, La Coquille l'étant depuis 1990[63].

    Démographie

    Les habitants de Saint-Priest-les-Fougères se nomment les Saint Priestois[64].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].

    En 2020, la commune comptait 375 habitants[Note 9], en diminution de 0,27 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    808703759838984947948921933
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9869369217898699459411 0711 081
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0721 0761 064910843816802738680
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    592538508485443412394389377
    2018 2020 - - - - - - -
    381375-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 138 personnes, soit 36,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-neuf) a augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-six établissements[69], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, trois dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[70].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château d'Oche, XVe et XIXe siècles et sa chapelle.
    • Château (ou manoir) de Ribeyreix, en bordure de la forêt de Vieillecour[71], avec des logis du XVe et XVIe siècles[72]
    • Manoir de la Bastide.
    • Église Saint-Projet avec clocher octogonal.
    • Motte féodale de la tour de Bel-Air[73], dont l'élévation est toujours visible au milieu d'un champ.
    • La chapelle du château d'Oche.
      La chapelle du château d'Oche.
    • L'église Saint-Projet.
      L'église Saint-Projet.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Jauberts de Poicibot (ou Gausbert de Puycibot), XIIIe siècle, né au lieu-dit Puycibot sur l'actuelle commune de Saint-Priest-les-Fougères, moine puis troubadour, auteur d'une quinzaine de pièces[74].
    • Léon Sireyjol (1861-1942) est un homme politique né à Saint-Priest-les-Fougères.
    • Édouard Valéry (1924-2010) est un chef de la Résistance intérieure française il vécut au Boucheron, métairie de Saint-Priest-les-Fougères de 1931 à 1933.

    Héraldique

    Blason de Saint-Priest-les-Fougères Blason
    D'azur à deux lions couronnés d'or, armés et lampassés de gueules en chef et à un lion léopardé couronné d'or, armé et lampassé de gueules en pointe[75].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Priest-les-Fougères » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Priest-les-Fougères » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Priest-les-Fougères », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Priest-les-Fougères », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
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