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Chalais (Dordogne)

Chalais, anciennement orthographiée Chaleix, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Chalais
Chalais (Dordogne)
L'Ă©glise Saint-Agnan de Chalais.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Jean-Louis Faye
2020-2026
Code postal 24800
Code commune 24095
DĂ©mographie
Gentilé Chalaisiens
Population
municipale
403 hab. (2020 en augmentation de 4,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 30â€Č 31″ nord, 0° 55â€Č 42″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 313 m
Superficie 18,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Thiviers
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Chalais
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Chalais
Liens
Site web mairie-chalais.fr

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Le nom de la commune a officiellement été changé en Chalais en 2009.

    GĂ©ographie

    Généralités

    Chalais est une commune située dans le quart nord-est de la Dordogne, en Nontronnais.

    Le bourg, établi en bordure du Touroulet, est situé, en distances orthodromiques, 11 kilomÚtres au nord de Thiviers et 14 kilomÚtres à l'est de Saint-Pardoux-la-RiviÚre, sur la route départementale 98.

    Dans sa partie est, la commune est traversée par la route nationale 21, axe qui relie Limoges aux Pyrénées centrales, et par la ligne ferroviaire Limoges - Périgueux.

    Communes limitrophes

    Carte de Chalais et des communes avoisinantes.

    Chalais est limitrophe de quatre autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Chalais est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es Ă  l'Ăšre primaire, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire, de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque, ainsi que de roches mĂ©tamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notĂ©e Ο1, se compose de micaschistes lamelleux Ă  deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, NĂ©oprotĂ©rozoĂŻque Ă  Cambrien). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 735 - Thiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Chalais.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 220 m et 313 m[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre du « PĂ©rigord limousin » qui correspond Ă  la rĂ©gion naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasĂ©s, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est Ă©galement celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonnĂ© et dominĂ© par les prairies aux horizons boisĂ©s. Il est entaillĂ© de vallĂ©es profondes aux versants forestiers[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 18,81 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 19,11 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Valouse, le Touroulet, le Mauroussie, le ruisseau de Jalinie et par un petit cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 26 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Valouse, d'une longueur totale de 23,82 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Frugie et se jette en rive droite de l'Isle, Ă  Saint-Paul-la-Roche, face Ă  Sarrazac[16] - [17]. Elle forme l'intĂ©gralitĂ© de la limite communale Ă  l'est sur six kilomĂštres, face Ă  Saint-Paul-la-Roche.

    Le Touroulet, ou ruisseau de la Pouyade dans sa partie amont, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de La Coquille et se jette dans la CĂŽle en rive gauche en limite de Saint-Jory-de-Chalais et de Thiviers, face Ă  Saint-Romain-et-Saint-ClĂ©ment[18] - [19]. Il traverse la commune du nord au sud-ouest sur plus de six kilomĂštres et demi, marquant la limite Ă  l'ouest sur trois kilomĂštres et demi, face Ă  Saint-Jory-de-Chalais.

    Son affluent de rive gauche le Mauroussie prend sa source 1,3 kilomĂštre au sud-ouest du bourg et arrose le territoire communal sur trois kilomĂštres dont un kilomĂštre en limite de Saint-Jory-de-Chalais.

    Le ruisseau de Jalinie, affluent de rive droite du Touroulet, prend sa source dans le nord-ouest, en limite de Mialet, et borde la commune au nord-ouest sur deux kilomĂštres et demi, face Ă  Mialet et Saint-Jory-de-Chalais.

    • L'Ă©tang en amont de Mavaleix, alimentĂ© par la Valouse et partagĂ© entre Chalais (Ă  gauche) et Saint-Paul-la-Roche.
      L'étang en amont de Mavaleix, alimenté par la Valouse et partagé entre Chalais (à gauche) et Saint-Paul-la-Roche.
    • Le Touroulet au pont de RD 98 en limite de Saint-Jory-de-Chalais (Ă  gauche) et Chalais.
      Le Touroulet au pont de RD 98 en limite de Saint-Jory-de-Chalais (Ă  gauche) et Chalais.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Chalais.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 1 093 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[28] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 199 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă  45 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  11,4 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Chalais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Sur la planÚte Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'aprÚs l'ancien nom de la commune, Chaleix[40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (63,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (33,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,6 %), prairies (31,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,4 %)[41].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Chalais est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Chalais est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chalais.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 6,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Chalais est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[50].

    Toponymie

    Panneau d'entrée au bourg de Chalais en français et occitan.

    Comme pour Calais, l'origine du nom pourrait provenir d'une racine « kal » d'origine pré-indo-européenne signifiant « pierre, rocher » dont est issu le mot « caillou »[51] - [52].

    En occitan, la commune porte le nom de Chalés[53].

    Sur la planÚte Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'aprÚs l'ancien nom de la commune, Chaleix[54].

    Histoire

    Le lieu est connu Ă  l'Ă©poque gallo-romaine pour ses forges[52].

    La premiÚre mention écrite connue du lieu remonte à l'an 1190 sous la forme Chalesium. En 1365, il est noté Calesium[52]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Chalaix[55].

    Le nom de la commune a officiellement été changé de Chaleix en Chalais le 25 juin 2009 (parution du décret au Journal officiel)[56].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Chalais a, dÚs 1790, été rattachée au canton de Jumilhac qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[5].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Chalais rejoint la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand. Celle-ci est renommée le en communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[57] puis en octobre 2017 en communauté de communes Périgord-Limousin[58].

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[59] - [60].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1989 Georges Fourier Agriculteur
    1989 2001 Henri Faye
    mars 2001 2005 Daniel Besson
    2005 mars 2014 GĂ©rard Taffu SE[61] Responsable d'agence d'assurances
    mars 2014
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Louis Faye DVD Industriel

    Jumelages

    Huit des neuf communes de l'ancienne communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand, dont Chalais, sont jumelées avec la municipalité allemande de Romrod depuis 2012, La Coquille l'étant depuis 1990[62].

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Chalais relĂšve[63] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[65].

    En 2020, la commune comptait 403 habitants[Note 9], en augmentation de 4,13 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    594992809863813783800774757
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746686673636716763812850868
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    882853749710696666648618549
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    562513456385425435442443393
    2017 2020 - - - - - - -
    404403-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 173 personnes, soit 44,1 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (dix-sept) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (treize) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  10,1 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-sept Ă©tablissements[68], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, six relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, cinq dans la construction, et trois dans l'industrie[69].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Mavaleix.
      Le chĂąteau de Mavaleix.
    • Le clocher de l'Ă©glise.
      Le clocher de l'Ă©glise.
    • Un des vitraux.
      Un des vitraux.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Chalais » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
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