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Saint-Saud-Lacoussière

Saint-Saud-Lacoussière est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Saud-Lacoussière
Saint-Saud-Lacoussière
Le village de Saint-Saud-Lacoussière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Pierre Duval
2020-2026
Code postal 24470
Code commune 24498
Démographie
Population
municipale
825 hab. (2020 en diminution de 3,17 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 39″ nord, 0° 49′ 11″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 370 m
Superficie 58,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Saud-Lacoussière
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Saint-Saud-Lacoussière
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Saint-Saud-Lacoussière
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Saint-Saud-Lacoussière

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Généralités

    Au nord du département de la Dordogne, en Périgord vert, la commune de Saint-Saud-Lacoussière se trouve dans le parc naturel régional Périgord-Limousin. Son territoire est arrosé par la Dronne, principal affluent de l'Isle. Elle est également bordée par un affluent de la Côle, la Queue d'âne. Avec un peu plus de 58 km2 de superficie[1], c'est la dixième commune la plus étendue du département.

    Le bourg de Saint-Saud-Lacoussière, implanté à moins d'un kilomètre de la Dronne et traversé par la route départementale 79, se situe, en distances orthodromiques, douze kilomètres à l'est de Nontron et seize kilomètres au nord-nord-ouest de Thiviers.

    La commune est également desservie par les routes départementales 82 et 85.

    Entre la Valade au sud-est et la Chapelle Verlaine au nord-ouest, le sentier de grande randonnée GR 654 parcourt le territoire communal sur une douzaine de kilomètres en passant par le bourg.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Saud-Lacoussière et des communes avoisinantes.

    Saint-Saud-Lacoussière est limitrophe de huit autres communes dont une dans le département de la Haute-Vienne.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Saud-Lacoussière est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée λ, se compose de quartzo-leptynites à biotite et muscovite, en intercalations dans les métaschistes (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 711 - Châlus » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et leurs notices associées[5] - [6].

    Carte géologique de Saint-Saud-Lacoussière.

    Relief et paysages

    Paysage entre La Peyrouse et Bonnefond.

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 189 mètres[7] à l'ouest, près du lieu-dit Larret, là où la Dronne, en aval du saut du Chalard, quitte la commune pour servir de limite entre celles de Champs-Romain et Saint-Pardoux-la-Rivière, et 370 mètres[7] à l'extrême nord, sur la route départementale 6b, en limite des communes de Mialet et Pensol[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [10]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[11] - [12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 58,04 km2[13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 59,89 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dronne, la Queue d'Âne, le ruisseau de la Malincourie, le ruisseau de la Bucherie, le ruisseau de Larret, le ruisseau de Rébière, le ruisseau de Vergne-Nègre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique d'environ 80 km de longueur totale[17] - [Carte 1].

    La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle dont elle est le principal affluent à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[18] - [19]. Elle traverse la commune du nord-est à l'ouest sur dix-sept kilomètres dont six et demi lui servent de limite naturelle en deux tronçons face à Mialet et à Champs-Romain.

    Affluent de rive droite de la Dronne, le ruisseau de la Malincourie arrose la commune sur près de cinq kilomètres et demi dont près de deux et demi en limite de Champs-Romain.

    Autre affluent de rive droite de la Dronne, le ruisseau de la Bucherie prend sa source au nord du lieu-dit Maberout, dans le nord-est de la commune qu'elle arrose sur près de quatre kilomètres et demi.

    Affluent de rive droite de la Dronne, le ruisseau de Vergne Nègre marque brièvement la limite communale au nord-est sur environ 700 mètres, face à Mialet.

    Affluent de rive gauche de la Dronne, le ruisseau de Larret borde la commune à l'ouest sur deux kilomètres, face à Saint-Pardoux-la-Rivière.

    La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de 18,61 km, prend sa source dans la commune de Mialet et se jette dans la Côle en rive droite à Saint-Jean-de-Côle au pont de Lavaud[20]. Elle arrose le territoire communal à l'est sur neuf kilomètres dont six et demi bordent la commune en deux tronçons, face à Mialet et Saint-Jory-de-Chalais.

    Affluent de rive droite de la Queue d'Âne, le ruisseau de Rébière, ou ruisseau de la Rebière, baigne le sud-est de la commune sur plus de quatre kilomètres et demi.

    • Le Saut du Chalard sur la Dronne, en limite de Champs-Romain (à gauche) et Saint-Saud-Lacoussière.
      Le Saut du Chalard sur la Dronne, en limite de Champs-Romain (à gauche) et Saint-Saud-Lacoussière.
    • La Dronne au Saut du Chalard, entre Champs-Romain (au premier plan) et Saint-Saud-Lacoussière.
      La Dronne au Saut du Chalard, entre Champs-Romain (au premier plan) et Saint-Saud-Lacoussière.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Saud-Lacoussière.
    • Carte en couleur présentant le(s) SAGE couvrant le territoire communal
      Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Saud-Lacoussière.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

    La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seules deux zones minimes situées au nord en limite d'Abjat-sur-Bandiat et de Pensol concernent le bassin versant du Bandiat et sont donc rattachées au SAGE Charente.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[25].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 042 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[30] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[31] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 48 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[34], à 11,4 °C pour 1981-2010[35], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Saud-Lacoussière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (41,5 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (0,9 %), terres arables (0,6 %)[42].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Saud-Lacoussière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et la Queue d'âne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[45] - [43].

    Saint-Saud-Lacoussière est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47] - [48].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Saud-Lacoussière.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 77,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [51].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[43].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Saud-Lacoussière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[52].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Sensaut e la Cossiera[53].

    Histoire

    Au XIIIe siècle, Saint-Saud (appelée Sensaut) était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[54].

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de La Coussière-sur-Dronne[7].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin 1995, Saint-Saud-Lacoussière intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].

    Liste des maires

    La mairie de Saint-Saud-Lacoussière.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1971 Edmond Mariaud
    mars 1971 mars 1977 Edmond Mariaud Retraité
    1977 1995 Jules Couvidat DVG Instituteur puis directeur d'école
    1995 2001 Gilbert Barrateau
    mars 2001 mars 2014 Sylvie Seegers SE[57] Agricultrice
    mars 2014[58]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Pierre Duval

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Saud-Lacoussière relève[59] :

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].

    En 2020, la commune comptait 825 habitants[Note 9], en diminution de 3,17 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8701 8311 8051 9272 2972 2712 5522 6872 703
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5622 4172 5042 1712 3322 4172 5692 7082 690
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6852 7982 6892 6652 2842 1742 1131 6631 602
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 4681 2841 1481 045951868861859868
    2015 2020 - - - - - - -
    844825-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Chaque année, début octobre, Fête du cèpe et du veau sous la mère[63]. En 1996 est d'abord organisée la première Fête du cèpe, avec dégustation de produits locaux, et en 2000, le veau sous la mère de race limousine est associé au cèpe[64].

    Économie

    Emploi

    En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 294 personnes, soit 34,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-six) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 103 établissements[66], dont 46 au niveau des commerces, transports ou services, 31 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, seize dans la construction, six dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[67].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Étienne.
      L'église Saint-Étienne.
    • L'étang de Saint-Saud.
      L'étang de Saint-Saud.
    • Ancienne carte postale montrant le château de Beynac dont la galerie provient de l'abbaye de la Peyrouse.
      Ancienne carte postale montrant le château de Beynac dont la galerie provient de l'abbaye de la Peyrouse.
    • Bâtiment à Peyrouse.
      Bâtiment à Peyrouse.
    • L'arboretum de Montagnac.
      L'arboretum de Montagnac.
    • Le trou de Philippou (Dronne).
      Le trou de Philippou (Dronne).

    Personnalités liées à la commune

    • Georges Rocal (1881-1967), historien du Périgord, fut curé du village pendant près de 50 ans. Il a publié différents ouvrages décrivant les us et coutumes de la région (Les Vieilles Coutumes dévotieuses et magiques du Périgord, Croquants du Périgord...).
    • Marie-Justin-Maurice Coste dit Maurice Talmeyr (1850-1931), journaliste et écrivain, habita la commune et y décéda.
    • Le comte Joseph de Beynac (1863-1951), maître d’équipage et dandy, propriétaire du château de Beynac.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14] - [15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Saud-Lacoussière » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Saint-Saud-Lacoussière sur le site de l'IGN, consulté le 23 mars 2011.
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Saint-Saud-Lacoussière » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Saud-Lacoussière », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
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