Vic-la-Gardiole
Vic-la-Gardiole (en occitan Vic de la GardiĂČla) est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie. Depuis le , elle fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂšte AgglopĂŽle MĂ©diterranĂ©e. Ses habitants sont appelĂ©s les Vicois.
Vic-la-Gardiole | |
Vue depuis la Gardiole. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | SÚte AgglopÎle Méditerranée |
Maire Mandat |
Magali Ferrier 2020-2026 |
Code postal | 34110 |
Code commune | 34333 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Vicois |
Population municipale |
3 429 hab. (2020 ) |
Densité | 185 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 29âČ 27âł nord, 3° 47âČ 51âł est |
Altitude | Min. 0 m Max. 216 m |
Superficie | 18,49 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Mireval (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Frontignan |
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le canal du RhĂŽne Ă SĂšte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « Ă©tangs palavasiens » et les « Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol »), cinq espaces protĂ©gĂ©s (le « bois des Aresquiers », l'« Ă©tang de Vic », les « salines de Villeneuve », le « Salins de Frontignan » et les « Ă©tangs Palavasiens ») et dix zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Vic-la-Gardiole est une commune urbaine et littorale qui compte 3 429 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Mireval et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vicois ou Vicoises.
GĂ©ographie
SituĂ©e entre Montpellier et Frontignan, Vic-la-Gardiole est un village de 3 000 habitants (environ 10 000 habitants en pĂ©riode estivale), Ă proximitĂ© immĂ©diate de la mer MĂ©diterranĂ©e. Le sud du territoire se compose d'Ă©tangs notamment l'Ă©tang de Vic et de zones humides alors que, plus au nord, le massif de la Gardiole prĂ©sente une grande diversitĂ© de la faune et de la flore mĂ©diterranĂ©enne. Auparavant petit village de pĂȘcheurs, la ville attire une population de plus en plus importante de par l'attractivitĂ© de Montpellier, situĂ©e seulement Ă 17 km. Curieusement, la zone des plages n'appartient pas Ă la commune mais est partagĂ©e entre Frontignan et Villeneuve-lĂšs-Maguelone.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifiée, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Villeneuve-les-Mag-Inra », sur la commune de Villeneuve-lĂšs-Maguelone, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 592,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 12 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].
Le Conservatoire du Littoral a acquis 1 561 ha en 1979 Ă lâĂ©tang de Vic, sur quatre communes : Frontignan, Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[15] ; en 1980, 279 ha aux salins de Frontignan, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole[16] ; et 85 ha toujours en 1980 au bois des Aresquiers, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole[17] ;
7 583 ha des « étangs palavasiens » sont par ailleurs classés comme « zone humide protégée par la convention de Ramsar » et concernent huit communes : Frontignan, Lattes, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lÚs-Maguelone[18].
Bois des Aresquiers. - Un chemin auprÚs du bois des Aresquiers, dans l'aire protégée par le conservatoire du littoral.
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4].
La commune inclut une zone de protection spĂ©ciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux : la ZPS des Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol, 6 600 ha rĂ©partis sur huit communes[20]. Sur cette surface, 50 % sont classĂ©s selon la loi de 1930 et 1 % inscrit de mĂȘme, 35 % ont Ă©tĂ© acquis par le Conservatoire du Littoral, 14 % sont une rĂ©serve de chasse et de faune sauvage d'ACCA (association communale de chasse agrĂ©Ă©e), 2 % sont protĂ©gĂ©s par un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, dâhabitat naturel ou de site dâintĂ©rĂȘt gĂ©ologique, 1 % est une rĂ©serve naturelle nationale (l'Ă©tang de l'Estagnol) et 1 % est la propriĂ©tĂ© du dĂ©partement. Cette ZPS comprend une sĂ©rie importante de grandes lagunes communiquant encore entre elles (Ă©tang de l'Ingril, Ă©tang de Vic, Ă©tang de Pierre-Blanche, Ă©tang de l'Arnel, Ă©tang du Prevost, Ă©tang du Grec, Ă©tang du MĂ©jean et Ă©tang de PĂ©rols), imbriquĂ©es entre terre et mer. On y trouve d'anciens marais salants non exploitĂ©s, gĂ©nĂ©rateurs d'une grande diversitĂ© d'habitats Ă forte valeur patrimoniale.
L'étang de l'Estagnol est situé dans une ancienne doline d'alluvions récentes dans les calcaires de la Gardiole, au sud-ouest de Montpellier. L'alimentation en eau se fait par la nappe phréatique d'eau douce de la plaine de Mireval, par les alimentations karstiques des reliefs avoisinants et par la résurgence d'une perte de la Mosson. En conséquence, son eau est moins saumùtre que celle des autres étangs palavasiens. Les lagunes attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Des espÚces rares viennent s'y reposer, comme la sterne naine, le gravelot à collier interrompu et la talÚve sultane. Les flamants roses y sont nombreux. Une dizaine d'espÚces de l'annexe I se reproduisent à l'étang de l'Estagnol : busard des roseaux, blongios nain, héron pourpré, sterne pierregarin, parfois le butor étoilé⊠Il est une zone d'hivernage ou d'étape pour de nombreux migrateurs : anatidés, foulques, guifettes et sterne pierregarin[21].
La commune comprend aussi un site d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat : le SIC des Ă©tangs palavasiens, 6 600 ha d'Ă©tangs rĂ©partis sur plusieurs communes et sĂ©parĂ©s de la mer par un lido encore vierge d'urbanisation sur un grand linĂ©aire cĂŽtier, ce qui permet la coexistence de diffĂ©rents habitats naturels littoraux : systĂšmes dunaires, laisses de mer et sansouires. Ils sont composĂ©s Ă 60 % de lagunes cĂŽtiĂšres (habitat prioritaire), 7,1 % de fourrĂ©s halophiles mĂ©diterranĂ©ens et thermo-atlantiques (Sarcocornia fruticosi ou « corail de mer »), 4,9 % de prĂ©s-salĂ©s mĂ©diterranĂ©ens (communautĂ© de plantes appelĂ©e Juncetalia maritimi) et 16 autres types d'habitat pour le reste. Leur ouverture sur la mer grĂące Ă des graus permet la migration des poissons. En 2012, seul l'Ă©tang du Grec est protĂ©gĂ© par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection du biotope comprenant les zones humides situĂ©es entre la route dĂ©partementale Carnon-Palavas et les zones urbanisĂ©es du littoral. Le pĂ©rimĂštre du site intĂšgre ces zones humides en suivant prĂ©cisĂ©ment la limite de la zone couverte par l'arrĂȘtĂ© de biotope. L'Ă©tang de l'Estagnol, classĂ© en rĂ©serve naturelle nationale, est protĂ©gĂ© des atteintes directes mais son approvisionnement en eau est d'origine incertaine et rend les interventions difficiles[22].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Dix ZNIEFF sont recensées sur la commune :
- La ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains, 14 344 ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) répartis entre 14 communes[23] - [24] ;
- La ZNIEFF de l'étang de Vic, 1 339 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lÚs-Maguelone[25] ;
- La ZNIEFF des garrigues de la Gardiole, 450 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre les communes de FabrÚgues, Frontignan, Gigean et Vic-la-Gardiole[26] ;
- La ZNIEFF des ßlots de l'étang d'Ingril, 192 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre Frontignan et Vic-la-Gardiole[27] ;
- La ZNIEFF du lido et étang de Pierre-Blanche, 578 ha de dunes grises (habitat déterminant) partagés entre Frontignan, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lÚs-Maguelone[28] ;
- La ZNIEFF du marais de la Grande Maïre et Prés des Aresquiés, 142 ha de steppes à Lavande de mer catalano-provençales (habitat déterminant) partagés entre Frontignan et Vic-la-Gardiole[29] ;
- La ZNIEFF du marais de la Grande Palude, 245 ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) sur la commune[30] ;
- La ZNIEFF du marais du Boulas et salins de Villeneuve, 302 ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) partagés entre Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lÚs-Maguelone[31] ;
- La ZNIEFF de la montagne de la Gardiole, 5 289 ha de prairies humides méditerranéennes à grandes herbes (habitat déterminant) réparties sur 10 communes[32] - [33] ;
- La ZNIEFF de la pointe de la Robine, 59 ha couverts d'un tapis de Salicorne vivace (Arthrocnemum perennis) (habitat déterminant), sur la commune[34].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vic-la-Gardiole est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [35] - [I 1] - [36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mireval, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 6 544 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Vic-la-Gardiole est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[38] - [39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des surfaces en eau (39,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (39,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : eaux maritimes (39,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (13 %), cultures permanentes (12,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,7 %), prairies (6,1 %), forĂȘts (4,7 %), zones urbanisĂ©es (3,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,2 %)[40].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vic-la-Gardiole est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[43], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă 2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[44]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1999, 2003, 2018 et 2019[45] - [41].
Vic-la-Gardiole est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 27,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 139 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 075 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 50 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[48].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[49].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[54].
En 2020, la commune comptait 3 429 habitants[Note 8], en augmentation de 8,68 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Histoire
L'Ă©tymologie de Vic est le nom latin Vicum : village, division administrative romaine ne possĂ©dant pas de statuts. Avant 1790, on trouve le nom de Vic et Maureillan. Le [57], Vic prit le nom de « Vic-les-Ătangs » car il y avait beaucoup d'Ă©tangs. Le nom actuel date du [58]. Le nom de Gardiole vient de la colline toute proche oĂč se trouvait un poste de garde appartenant aux Ă©vĂȘques de Maguelone.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 528 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 3 283 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 250 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 51 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 10 % | 12,8 % | 9,7 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 2 118 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 9,7 % de chÎmeurs) et 19,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 658 emplois en 2018, contre 591 en 2013 et 523 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 528, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62 %[I 13].
Sur ces 1 528 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 296 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
433 établissements[Note 12] sont implantés à Vic-la-Gardiole au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 433 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 31 | 7,2 % | (6,7 %) |
Construction | 101 | 23,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 132 | 30,5 % | (28 %) |
Information et communication | 10 | 2,3 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 12 | 2,8 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 21 | 4,8 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 60 | 13,9 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 34 | 7,9 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 32 | 7,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,5 % du nombre total d'établissements de la commune (132 sur les 433 entreprises implantées à Vic-la-Gardiole), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :
- Mercerie Rascol, commerce de gros (commerce interentreprises) de textiles (12 258 kâŹ)
- SAS Tower Echaf'isolation, travaux de montage de structures mĂ©talliques (12 067 kâŹ)
- La Construction Metallique Artisanale - CMA, fabrication de structures mĂ©talliques et de parties de structures (3 870 kâŹ)
- TR Invest, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (768 kâŹ)
- Julien Giraud, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (326 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 47 en 2000 puis Ă 27 en 2010[62] et enfin Ă 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[63] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 453 ha en 1988 Ă 324 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 9 Ă 18 ha[62].
Viticulture
Le terroir de Vic-la-Gardiole n'a pas grand chose en commun avec celui de la Camargue. Il s'agit d'un terroir argilo-calcaire et non sablonneux. Le muscat petit grain est le principal cépage cultivé à Vic-la-Gardiole. Une partie de la commune est en appellation « Muscat de Mireval » et le reste en appellation « Muscat de Frontignan ».
Commerces
Vic-la-Gardiole est dotĂ© de services et commerces. Elle a, Ă disposition, une poste et un office du tourisme. Pour la santĂ©, elle dispose d'une pharmacie, un cabinet mĂ©dical, un cabinet dentaire et un kinĂ©sithĂ©rapeute. CĂŽtĂ© commerces, elle possĂšde des salons de coiffure, un dĂ©bit de tabac et presses, une supĂ©rette, une boucherie, une boulangerie et une cave Ă vin en culture biologique. La restauration est prĂ©sente avec un bar, un bar Ă tapas, une crĂȘperie, une pizzeria, un hĂŽtel restaurant, plusieurs campings et plusieurs restaurants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- LâĂ©glise Sainte-LĂ©ocadie de Vic-la-Gardiole est une Ă©glise romane fortifiĂ©e du XIIe siĂšcle classĂ©e monument historique. Elle servait de refuge Ă la population. Elle contient une citerne interne permettant l'approvisionnement en eau. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1921[64].
- Le chĂąteau des Aresquiers appartenait au chapitre cathĂ©dral de Maguelone depuis le XIIe siĂšcle, qui devient au XVIe siĂšcle le chapitre Saint-Pierre de Montpellier aprĂšs le transfert de l'Ă©vĂȘchĂ©. En 1568, il est infĂ©odĂ© Ă Pierre de la Coste, juge-mage en la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Montpellier. Les hĂ©ritiers de Pierre de la Coste vendent en 1589 le domaine Ă Jean Darles, notaire royal, secrĂ©taire du chapitre cathĂ©drale Saint-Pierre, dont les hĂ©ritiers le revendront en 1615 au chapitre Saint-Pierre ;
- Le chĂąteau de Maureilhan, Ă l'emplacement de l'ancienne villa gallo romaine proche du port antique du Vicus[65] ;
- Le bois des Aresquiers.
Personnalités
- Jean-Baptiste Fabre, curé de Vic-la-Gardiole en 1755 ;
- Julien Rouquette (1871-1927), curé de Vic-la-Gardiole en 1913, historien, archiviste ;
- Max Ferrier (1937-), footballeur, entraĂźneur ;
- Patric, chanteur occitan.
Galerie
- Vue générale de Vic-la-Gardiole.
- CĆur de village de Vic-la-Gardiole.
- Le boulevard central de Vic-la-Gardiole.
- Rue de Vic-la-Gardiole avec vue sur l'Ă©glise Ste LĂ©ocadie, du XIIe siĂšcle.
- La mairie de Vic-la-Gardiole sur le boulevard des Aresquiers.
- La plage des Aresquiers Ă Vic-la-Gardiole.
- La gare : carte postale (1re moitié du XXe siÚcle).
HĂ©raldique
|
Les armoiries de Vic-la-Gardiole se blasonnent ainsi : d'azur Ă Sainte LĂ©ocadie martyre d'or tenant en sa dextre une palme du mĂȘme. |
---|
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mireval » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villeneuve-les-Mag-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lÚs-Maguelone », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villeneuve-les-Mag-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vic-la-Gardiole et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- FR1100274 - « Ătang de Vic » - Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, fiche INPN.
- FR1100278 - « Salins de Frontignan » - Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, fiche INPN.
- FR1100277 - « Bois des Aresquiers » - Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, fiche INPN.
- FR7200028 - « Ătangs palavasiens », fiche INPN.
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- Les huit communes de la ZPS des Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol sont : Frontignan, Lattes, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, PĂ©rols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone.
- NATURA 2000 - FR9110042 â ZPS des Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol.
- NATURA 2000 - FR9101410 - Ătangs palavasiens.
- Les 14 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains sont : Aigues-Mortes, Candillargues, Frontignan, Lansargues, Lattes, Marsillargues, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Nazaire-de-Pézan, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lÚs-Maguelone et La Grande-Motte.
- ZNIEFF 910010743 - Complexe paludo-laguno-dunaire des Ă©tangs montpelliĂ©rains sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910030165 - Ătang de Vic sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910014049 - Garrigues de la Gardiole sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910006422 - Ălots de l'Ă©tang d'Ingril sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910006422 - Lido et Ă©tang de Pierre-Blanche sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910006987 - Marais de la Grande MaĂŻre et PrĂ©s des AresquiĂ©s sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910006979 - Marais de la Grande Palude sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910006420 - Marais du Boulas et salins de Villeneuve sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- Les 10 communes de la ZNIEFF de la montagne de la Gardiole sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, FabrĂšgues, Frontignan, Gigean, Lattes, Mireval, Saint-Jean-de-VĂ©das, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone.
- ZNIEFF 910010764 - Montagne de la Gardiole sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 910006421 - Pointe de la Robine sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Vic-la-Gardiole », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
- « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vic-la-Gardiole », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article125392
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?page=demande_autorise&id_article=184048&id_mot=
- « Résultats municipales 2020 à Vic-la-Gardiole », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Bulletin des lois, 1885, XXXI-131
- Bulletin des lois, 1914, VI-603
- « Entreprises à Vic-la-Gardiole », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Vic-la-Gardiole - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- « Eglise Sainte-Léocadie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Julien Vial, Le Montpelliérais 34/3, Cartes archéologiques de la Gaule, Paris, Accadémie des Inscriptions et Belles Lettres, , 479 p. (ISBN 2-87754-083-9), Notice 333, Vic la Gardiole.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Mattei, « Le sous-sol de Vic-la-Gardiole », Bulletin de la SociĂ©tĂ© Languedocienne de GĂ©ographie, 2e sĂ©rie, t. XXVI,â , p. 127-130
- Joseph Meffre, Notre-Dame de la Gardiole : inauguration du sanctuaire et discours de monseigneur Joseph Meffre, Montpellier, Manufacture de la Charité, s.d., 31 p.
- Laurence Serra, L'Amphitrite, une Ă©pave aux Aresquiers, Montpellier, ADM, , 142 p.
- Pierre Serre et Jean Joubert, « Les Aresquiers : bataille pour un cul de sac », Sud, l'hebdomadaire du Languedoc,â
- Marcel Soulier, « La prĂ©histoire dans la commune de Vic-la-Gardiole (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Ă©tudes scientifiques de SĂšte et de sa rĂ©gion, t. II,â , p. 58-72
- Jean Vallery-Radot, « L'Ă©glise de Vic-la-Gardiole », CongrĂšs ArchĂ©ologique de France, t. CVIII,â , p. 186-190
- Stéphane Xiberras et Daniel Kuentz, Vic-la-Gardiole, Gap, Impr. Louis-Jean, , 64 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Vic-la-Gardiole (1633-1790) [1 ml]. Cote : 333 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la municipalité de Vic-la-Gardiole
- Site de l'office du tourisme de Vic-la-Gardiole
- Vic-la-Gardiole sur le site de l'Insee