AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Vic-la-Gardiole

Vic-la-Gardiole (en occitan Vic de la GardiĂČla) est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie. Depuis le , elle fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂšte AgglopĂŽle MĂ©diterranĂ©e. Ses habitants sont appelĂ©s les Vicois.

Vic-la-Gardiole
Vic-la-Gardiole
Vue depuis la Gardiole.
Blason de Vic-la-Gardiole
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité SÚte AgglopÎle Méditerranée
Maire
Mandat
Magali Ferrier
2020-2026
Code postal 34110
Code commune 34333
DĂ©mographie
Gentilé Vicois
Population
municipale
3 429 hab. (2020 en augmentation de 8,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 185 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 29â€Č 27″ nord, 3° 47â€Č 51″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 216 m
Superficie 18,49 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Mireval
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Frontignan
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vic-la-Gardiole
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vic-la-Gardiole
GĂ©olocalisation sur la carte : HĂ©rault
Voir sur la carte topographique de l'HĂ©rault
Vic-la-Gardiole
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Vic-la-Gardiole

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le canal du RhĂŽne Ă  SĂšte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « Ă©tangs palavasiens » et les « Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol »), cinq espaces protĂ©gĂ©s (le « bois des Aresquiers », l'« Ă©tang de Vic », les « salines de Villeneuve », le « Salins de Frontignan » et les « Ă©tangs Palavasiens ») et dix zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Vic-la-Gardiole est une commune urbaine et littorale qui compte 3 429 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Mireval et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Vicois ou Vicoises.

    GĂ©ographie

    Carte
    Vue générale.

    SituĂ©e entre Montpellier et Frontignan, Vic-la-Gardiole est un village de 3 000 habitants (environ 10 000 habitants en pĂ©riode estivale), Ă  proximitĂ© immĂ©diate de la mer MĂ©diterranĂ©e. Le sud du territoire se compose d'Ă©tangs notamment l'Ă©tang de Vic et de zones humides alors que, plus au nord, le massif de la Gardiole prĂ©sente une grande diversitĂ© de la faune et de la flore mĂ©diterranĂ©enne. Auparavant petit village de pĂȘcheurs, la ville attire une population de plus en plus importante de par l'attractivitĂ© de Montpellier, situĂ©e seulement Ă  17 km. Curieusement, la zone des plages n'appartient pas Ă  la commune mais est partagĂ©e entre Frontignan et Villeneuve-lĂšs-Maguelone.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifiée, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 14,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 584 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Villeneuve-les-Mag-Inra », sur la commune de Villeneuve-lĂšs-Maguelone, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 592,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  12 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    Le Conservatoire du Littoral a acquis 1 561 ha en 1979 Ă  l’étang de Vic, sur quatre communes : Frontignan, Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[15] ; en 1980, 279 ha aux salins de Frontignan, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole[16] ; et 85 ha toujours en 1980 au bois des Aresquiers, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole[17] ;

    7 583 ha des « Ă©tangs palavasiens » sont par ailleurs classĂ©s comme « zone humide protĂ©gĂ©e par la convention de Ramsar Â» et concernent huit communes : Frontignan, Lattes, Mireval, Palavas-les-Flots, PĂ©rols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[18].

    • Bois des Aresquiers.
      Bois des Aresquiers.
    • Un chemin auprĂšs du bois des Aresquiers, dans l'aire protĂ©gĂ©e par le conservatoire du littoral.
      Un chemin auprÚs du bois des Aresquiers, dans l'aire protégée par le conservatoire du littoral.

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4].

    La commune inclut une zone de protection spĂ©ciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux : la ZPS des Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol, 6 600 ha rĂ©partis sur huit communes[20]. Sur cette surface, 50 % sont classĂ©s selon la loi de 1930 et % inscrit de mĂȘme, 35 % ont Ă©tĂ© acquis par le Conservatoire du Littoral, 14 % sont une rĂ©serve de chasse et de faune sauvage d'ACCA (association communale de chasse agrĂ©Ă©e), % sont protĂ©gĂ©s par un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intĂ©rĂȘt gĂ©ologique, % est une rĂ©serve naturelle nationale (l'Ă©tang de l'Estagnol) et % est la propriĂ©tĂ© du dĂ©partement. Cette ZPS comprend une sĂ©rie importante de grandes lagunes communiquant encore entre elles (Ă©tang de l'Ingril, Ă©tang de Vic, Ă©tang de Pierre-Blanche, Ă©tang de l'Arnel, Ă©tang du Prevost, Ă©tang du Grec, Ă©tang du MĂ©jean et Ă©tang de PĂ©rols), imbriquĂ©es entre terre et mer. On y trouve d'anciens marais salants non exploitĂ©s, gĂ©nĂ©rateurs d'une grande diversitĂ© d'habitats Ă  forte valeur patrimoniale.

    L'Ă©tang de l'Estagnol est situĂ© dans une ancienne doline d'alluvions rĂ©centes dans les calcaires de la Gardiole, au sud-ouest de Montpellier. L'alimentation en eau se fait par la nappe phrĂ©atique d'eau douce de la plaine de Mireval, par les alimentations karstiques des reliefs avoisinants et par la rĂ©surgence d'une perte de la Mosson. En consĂ©quence, son eau est moins saumĂątre que celle des autres Ă©tangs palavasiens. Les lagunes attirent une avifaune Ă  la fois abondante et variĂ©e qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Des espĂšces rares viennent s'y reposer, comme la sterne naine, le gravelot Ă  collier interrompu et la talĂšve sultane. Les flamants roses y sont nombreux. Une dizaine d'espĂšces de l'annexe I se reproduisent Ă  l'Ă©tang de l'Estagnol : busard des roseaux, blongios nain, hĂ©ron pourprĂ©, sterne pierregarin, parfois le butor Ă©toilé  Il est une zone d'hivernage ou d'Ă©tape pour de nombreux migrateurs : anatidĂ©s, foulques, guifettes et sterne pierregarin[21].

    La commune comprend aussi un site d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat : le SIC des Ă©tangs palavasiens, 6 600 ha d'Ă©tangs rĂ©partis sur plusieurs communes et sĂ©parĂ©s de la mer par un lido encore vierge d'urbanisation sur un grand linĂ©aire cĂŽtier, ce qui permet la coexistence de diffĂ©rents habitats naturels littoraux : systĂšmes dunaires, laisses de mer et sansouires. Ils sont composĂ©s Ă  60 % de lagunes cĂŽtiĂšres (habitat prioritaire), 7,1 % de fourrĂ©s halophiles mĂ©diterranĂ©ens et thermo-atlantiques (Sarcocornia fruticosi ou « corail de mer »), 4,9 % de prĂ©s-salĂ©s mĂ©diterranĂ©ens (communautĂ© de plantes appelĂ©e Juncetalia maritimi) et 16 autres types d'habitat pour le reste. Leur ouverture sur la mer grĂące Ă  des graus permet la migration des poissons. En 2012, seul l'Ă©tang du Grec est protĂ©gĂ© par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection du biotope comprenant les zones humides situĂ©es entre la route dĂ©partementale Carnon-Palavas et les zones urbanisĂ©es du littoral. Le pĂ©rimĂštre du site intĂšgre ces zones humides en suivant prĂ©cisĂ©ment la limite de la zone couverte par l'arrĂȘtĂ© de biotope. L'Ă©tang de l'Estagnol, classĂ© en rĂ©serve naturelle nationale, est protĂ©gĂ© des atteintes directes mais son approvisionnement en eau est d'origine incertaine et rend les interventions difficiles[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L'Ă©tang de Vic-la-Gardiole.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Dix ZNIEFF sont recensées sur la commune :

    • La ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des Ă©tangs montpelliĂ©rains, 14 344 ha de cladiaies riveraines (habitat dĂ©terminant) rĂ©partis entre 14 communes[23] - [24] ;
    • La ZNIEFF de l'Ă©tang de Vic, 1 339 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat dĂ©terminant) partagĂ©s entre Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[25] ;
    • La ZNIEFF des garrigues de la Gardiole, 450 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat dĂ©terminant) partagĂ©s entre les communes de FabrĂšgues, Frontignan, Gigean et Vic-la-Gardiole[26] ;
    • La ZNIEFF des Ăźlots de l'Ă©tang d'Ingril, 192 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat dĂ©terminant) partagĂ©s entre Frontignan et Vic-la-Gardiole[27] ;
    • La ZNIEFF du lido et Ă©tang de Pierre-Blanche, 578 ha de dunes grises (habitat dĂ©terminant) partagĂ©s entre Frontignan, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[28] ;
    • La ZNIEFF du marais de la Grande MaĂŻre et PrĂ©s des AresquiĂ©s, 142 ha de steppes Ă  Lavande de mer catalano-provençales (habitat dĂ©terminant) partagĂ©s entre Frontignan et Vic-la-Gardiole[29] ;
    • La ZNIEFF du marais de la Grande Palude, 245 ha de cladiaies riveraines (habitat dĂ©terminant) sur la commune[30] ;
    • La ZNIEFF du marais du Boulas et salins de Villeneuve, 302 ha de cladiaies riveraines (habitat dĂ©terminant) partagĂ©s entre Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[31] ;
    • La ZNIEFF de la montagne de la Gardiole, 5 289 ha de prairies humides mĂ©diterranĂ©ennes Ă  grandes herbes (habitat dĂ©terminant) rĂ©parties sur 10 communes[32] - [33] ;
    • La ZNIEFF de la pointe de la Robine, 59 ha couverts d'un tapis de Salicorne vivace (Arthrocnemum perennis) (habitat dĂ©terminant), sur la commune[34].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Vic-la-Gardiole.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Vic-la-Gardiole est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [35] - [I 1] - [36]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Mireval, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 6 544 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Vic-la-Gardiole est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des surfaces en eau (39,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (39,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : eaux maritimes (39,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (13 %), cultures permanentes (12,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,7 %), prairies (6,1 %), forĂȘts (4,7 %), zones urbanisĂ©es (3,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,2 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Vic-la-Gardiole est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[43], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă  2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[44]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1999, 2003, 2018 et 2019[45] - [41].

    Vic-la-Gardiole est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vic-la-Gardiole.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 27,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 139 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 075 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 50 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[48].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[49].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1808 Antonin Lacombe
    1808 1816 Jean Dorte
    1816 1834 Jean Artignan
    1834 1845 EugĂšne Barnier
    1845 1848 Paturel Général
    1848 1848 Louis Mouton
    1848 1850 Jean Pons
    1850 1850 Paulin Causse
    1850 1861 Jean Mayran
    1861 1870 EugĂšne Barnier
    1870 1874 Auguste Gevin
    1874 1876 Mayran
    1876 1878 Claude Debaille
    1878 1884 Paulin Causse
    1884 1888 Nicolas Pellet
    1888 1892 Paturel Général
    1892 1908 Louis Maignon
    1908 1911 Achille Pons
    1911 1919 Claude Debaille
    1919 1935 Albert Pellet[50] SFIO
    1935 1962 Arthur Jeanjean[51] SFIO Viticulteur
    1962 1995 Georges Debaille
    juin 1995 mars 2014 Jean-Pierre Deneu SE Professeur
    Conseiller communautaire Thau Agglo
    mars 2014 En cours Magali Ferrier SE[52]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[54].

    En 2020, la commune comptait 3 429 habitants[Note 8], en augmentation de 8,68 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    89133161241240285330302296
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    318396385352377317354416411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    423483440500465486466452526
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5415286028271 6072 4642 8832 8452 855
    2015 2020 - - - - - - -
    3 2443 429-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Histoire

    Ancienne maison.
    Église Sainte-LĂ©ocadie.

    L'Ă©tymologie de Vic est le nom latin Vicum : village, division administrative romaine ne possĂ©dant pas de statuts. Avant 1790, on trouve le nom de Vic et Maureillan. Le [57], Vic prit le nom de « Vic-les-Étangs » car il y avait beaucoup d'Ă©tangs. Le nom actuel date du [58]. Le nom de Gardiole vient de la colline toute proche oĂč se trouvait un poste de garde appartenant aux Ă©vĂȘques de Maguelone.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 528 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 3 283 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 250 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 51 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]10 %12,8 %9,7 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  2 118 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 9,7 % de chĂŽmeurs) et 19,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 658 emplois en 2018, contre 591 en 2013 et 523 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 528, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62 %[I 13].

    Sur ces 1 528 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 296 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    433 établissements[Note 12] sont implantés à Vic-la-Gardiole au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble433100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    317,2 %(6,7 %)
    Construction10123,3 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    13230,5 %(28 %)
    Information et communication102,3 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance122,8 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres214,8 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    6013,9 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    347,9 %(14,2 %)
    Autres activités de services327,4 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (132 sur les 433 entreprises implantĂ©es Ă  Vic-la-Gardiole), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :

    • Mercerie Rascol, commerce de gros (commerce interentreprises) de textiles (12 258 k€)
    • SAS Tower Echaf'isolation, travaux de montage de structures mĂ©talliques (12 067 k€)
    • La Construction Metallique Artisanale - CMA, fabrication de structures mĂ©talliques et de parties de structures (3 870 k€)
    • TR Invest, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (768 k€)
    • Julien Giraud, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (326 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations50472718
    SAU[Note 15] (ha)4534781 113324

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  47 en 2000 puis Ă  27 en 2010[62] et enfin Ă  18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[63] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 453 ha en 1988 Ă  324 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 9 Ă  18 ha[62].

    Viticulture

    Le terroir de Vic-la-Gardiole n'a pas grand chose en commun avec celui de la Camargue. Il s'agit d'un terroir argilo-calcaire et non sablonneux. Le muscat petit grain est le principal cĂ©page cultivĂ© Ă  Vic-la-Gardiole. Une partie de la commune est en appellation « Muscat de Mireval Â» et le reste en appellation « Muscat de Frontignan Â».

    Commerces

    Vic-la-Gardiole est dotĂ© de services et commerces. Elle a, Ă  disposition, une poste et un office du tourisme. Pour la santĂ©, elle dispose d'une pharmacie, un cabinet mĂ©dical, un cabinet dentaire et un kinĂ©sithĂ©rapeute. CĂŽtĂ© commerces, elle possĂšde des salons de coiffure, un dĂ©bit de tabac et presses, une supĂ©rette, une boucherie, une boulangerie et une cave Ă  vin en culture biologique. La restauration est prĂ©sente avec un bar, un bar Ă  tapas, une crĂȘperie, une pizzeria, un hĂŽtel restaurant, plusieurs campings et plusieurs restaurants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue sur SĂšte.
    • Le chĂąteau des Aresquiers appartenait au chapitre cathĂ©dral de Maguelone depuis le XIIe siĂšcle, qui devient au XVIe siĂšcle le chapitre Saint-Pierre de Montpellier aprĂšs le transfert de l'Ă©vĂȘchĂ©. En 1568, il est infĂ©odĂ© Ă  Pierre de la Coste, juge-mage en la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Montpellier. Les hĂ©ritiers de Pierre de la Coste vendent en 1589 le domaine Ă  Jean Darles, notaire royal, secrĂ©taire du chapitre cathĂ©drale Saint-Pierre, dont les hĂ©ritiers le revendront en 1615 au chapitre Saint-Pierre ;
    • Le chĂąteau de Maureilhan, Ă  l'emplacement de l'ancienne villa gallo romaine proche du port antique du Vicus[65] ;
    • Le bois des Aresquiers.

    Personnalités

    Galerie

    • Vue gĂ©nĂ©rale de Vic-la-Gardiole.
      Vue générale de Vic-la-Gardiole.
    • CƓur de village de Vic-la-Gardiole.
      CƓur de village de Vic-la-Gardiole.
    • Le boulevard central de Vic-la-Gardiole.
      Le boulevard central de Vic-la-Gardiole.
    • Rue de Vic-la-Gardiole avec vue sur l'Ă©glise Ste LĂ©ocadie, du XIIe siĂšcle.
      Rue de Vic-la-Gardiole avec vue sur l'Ă©glise Ste LĂ©ocadie, du XIIe siĂšcle.
    • La mairie de Vic-la-Gardiole sur le boulevard des Aresquiers.
      La mairie de Vic-la-Gardiole sur le boulevard des Aresquiers.
    • La plage des Aresquiers Ă  Vic-la-Gardiole.
      La plage des Aresquiers Ă  Vic-la-Gardiole.
    • La gare : carte postale (1re moitiĂ© du XXe siĂšcle).
      La gare : carte postale (1re moitié du XXe siÚcle).

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Vic-la-Gardiole se blasonnent ainsi : d'azur Ă  Sainte LĂ©ocadie martyre d'or tenant en sa dextre une palme du mĂȘme.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Mireval » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vic-la-Gardiole » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Villeneuve-les-Mag-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lÚs-Maguelone », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Villeneuve-les-Mag-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Vic-la-Gardiole et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. FR1100274 - « Étang de Vic » - Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, fiche INPN.
    16. FR1100278 - « Salins de Frontignan » - Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, fiche INPN.
    17. FR1100277 - « Bois des Aresquiers » - Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, fiche INPN.
    18. FR7200028 - « Étangs palavasiens », fiche INPN.
    19. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    20. Les huit communes de la ZPS des Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol sont : Frontignan, Lattes, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, PĂ©rols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone.
    21. NATURA 2000 - FR9110042 – ZPS des Ă©tangs palavasiens et Ă©tang de l'Estagnol.
    22. NATURA 2000 - FR9101410 - Étangs palavasiens.
    23. Les 14 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des Ă©tangs montpelliĂ©rains sont : Aigues-Mortes, Candillargues, Frontignan, Lansargues, Lattes, Marsillargues, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, PĂ©rols, Saint-Nazaire-de-PĂ©zan, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lĂšs-Maguelone et La Grande-Motte.
    24. ZNIEFF 910010743 - Complexe paludo-laguno-dunaire des Ă©tangs montpelliĂ©rains sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    25. ZNIEFF 910030165 - Étang de Vic sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    26. ZNIEFF 910014049 - Garrigues de la Gardiole sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    27. ZNIEFF 910006422 - Îlots de l'Ă©tang d'Ingril sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    28. ZNIEFF 910006422 - Lido et Ă©tang de Pierre-Blanche sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    29. ZNIEFF 910006987 - Marais de la Grande MaĂŻre et PrĂ©s des AresquiĂ©s sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    30. ZNIEFF 910006979 - Marais de la Grande Palude sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    31. ZNIEFF 910006420 - Marais du Boulas et salins de Villeneuve sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    32. Les 10 communes de la ZNIEFF de la montagne de la Gardiole sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, FabrĂšgues, Frontignan, Gigean, Lattes, Mireval, Saint-Jean-de-VĂ©das, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lĂšs-Maguelone.
    33. ZNIEFF 910010764 - Montagne de la Gardiole sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    34. ZNIEFF 910006421 - Pointe de la Robine sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    35. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    37. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    38. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    41. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Vic-la-Gardiole », sur Géorisques (consulté le )
    42. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    43. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
    44. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
    45. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    46. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    47. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    48. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vic-la-Gardiole », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    49. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    50. http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article125392
    51. http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?page=demande_autorise&id_article=184048&id_mot=
    52. « Résultats municipales 2020 à Vic-la-Gardiole », sur lemonde.fr (consulté le ).
    53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    57. Bulletin des lois, 1885, XXXI-131
    58. Bulletin des lois, 1914, VI-603
    59. « Entreprises à Vic-la-Gardiole », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    60. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    61. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    62. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Vic-la-Gardiole - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    63. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    64. « Eglise Sainte-Léocadie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    65. Julien Vial, Le Montpelliérais 34/3, Cartes archéologiques de la Gaule, Paris, Accadémie des Inscriptions et Belles Lettres, , 479 p. (ISBN 2-87754-083-9), Notice 333, Vic la Gardiole.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Mattei, « Le sous-sol de Vic-la-Gardiole », Bulletin de la SociĂ©tĂ© Languedocienne de GĂ©ographie, 2e sĂ©rie, t. XXVI,‎ , p. 127-130
    • Joseph Meffre, Notre-Dame de la Gardiole : inauguration du sanctuaire et discours de monseigneur Joseph Meffre, Montpellier, Manufacture de la CharitĂ©, s.d., 31 p.
    • Laurence Serra, L'Amphitrite, une Ă©pave aux Aresquiers, Montpellier, ADM, , 142 p.
    • Pierre Serre et Jean Joubert, « Les Aresquiers : bataille pour un cul de sac », Sud, l'hebdomadaire du Languedoc,‎
    • Marcel Soulier, « La prĂ©histoire dans la commune de Vic-la-Gardiole (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Ă©tudes scientifiques de SĂšte et de sa rĂ©gion, t. II,‎ , p. 58-72
    • Jean Vallery-Radot, « L'Ă©glise de Vic-la-Gardiole », CongrĂšs ArchĂ©ologique de France, t. CVIII,‎ , p. 186-190
    • StĂ©phane Xiberras et Daniel Kuentz, Vic-la-Gardiole, Gap, Impr. Louis-Jean, , 64 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.