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Allemans (Dordogne)

Allemans [almɑ̃] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Allemans
Allemans (Dordogne)
L'Ă©glise d'Allemans.
Blason de Allemans
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Allain Tricoire
2020-2026
Code postal 24600
Code commune 24007
DĂ©mographie
Gentilé Allemansois
Population
municipale
514 hab. (2020 en diminution de 8,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 27 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 17â€Č 16″ nord, 0° 18â€Č 32″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 167 m
Superficie 18,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Allemans
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Allemans
Liens
Site web allemans.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Carte d'Allemans et des communes avoisinantes.

    La commune est limitrophe de huit autres communes, dont une en Charente. À l'ouest, son territoire est distant de moins de 400 mĂštres de celui de Petit-Bersac.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Allemans est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone Ă  wackstone crayo-marneux gris blanchĂątres Ă  subalvĂ©olines Ă  silex gris ou noirs. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 757 - RibĂ©rac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique d'Allemans.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 47 m et 167 m[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 18,75 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 18,77 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Dronne, la Lizonne, la Sauvanie, le Boulon, la Ganne et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 34 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de BussiĂšre-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — Ă  Coutras en Gironde, au lieu-dit la FourchĂ©e, face Ă  la commune de Sablons[16] - [17]. Elle marque la limite communale face Ă  RibĂ©rac et Bourg-du-Bost, sur quatre kilomĂštres et demi, au sud et Ă  l'ouest, en deux tronçons sĂ©parĂ©s par le territoire de la commune de Comberanche-et-Épeluche.

    La Lizonne, appelĂ©e Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite d'Allemans et de Saint-SĂ©verin, face Ă  la commune de Bourg-du-Bost[18] - [19]. Elle borde le territoire communal Ă  l'ouest sur prĂšs de deux kilomĂštres, en limite de Saint-SĂ©verin.

    Autre affluent de rive droite de la Dronne, le Boulon arrose l'est de la commune sur prÚs de quatre kilomÚtres, marquant la limite sur deux kilomÚtres face à Bertric-Burée et Villetoureix.

    La Sauvanie, d'une longueur totale de 14,58 km, prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en rive gauche en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face Ă  la commune de Saint-SĂ©verin[20] - [21]. Elle arrose le territoire communal au nord sur six kilomĂštres, formant plusieurs bras et servant presque intĂ©gralement de limite avec Lusignac et Saint-Paul-Lizonne.

    Son affluent de rive droite la Ganne prend sa source dans le nord de la commune qu'elle baigne sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi.

    • En aval du moulin de Papalis, la Dronne marque la limite entre RibĂ©rac (Ă  gauche) et Allemans.
      En aval du moulin de Papalis, la Dronne marque la limite entre Ribérac (à gauche) et Allemans.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier d'Allemans.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [23].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[24]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 6] : 919 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[28] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[29] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[30] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[31] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[32]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  50 km[33], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[34], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[35], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[36].

    Milieux naturels et biodiversité

    Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[37] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[38] :

    Urbanisme

    Typologie

    Allemans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [39] - [40] - [41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de RibĂ©rac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (88,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,5 %), terres arables (32,1 %), prairies (14,7 %), forĂȘts (11,7 %)[44].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg d'Allemans proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :

    • le Bazat
    • Bellevue
    • Chez Bidou
    • le Bonneval
    • les Bordes
    • Chez Bosviel
    • la Boucherie
    • les BĂ»ches
    • Chez Buret
    • Chaufour
    • Cheytout
    • le Clapier
    • le Claud
    • les Combes
    • la Cotte
    • la Coutencie
    • la Croix Blanche
    • Croix de chez Chaloupy
    • la Croix de la Chapelle
    • Croix de Sainte-ValĂ©rie
    • la Crousie
    • le Durbet
    • les Épinets
    • la Font du Moulin
    • le Galet
    • la Ganne
    • le GĂ©libert
    • la Grande Borie
    • les Jaures
    • les Jouberties
    • Larmalie
    • Chez Lambrelin
    • LĂ©mĂ©rĂ©gie
    • LeytĂ©rie
    • la Lunerie
    • le Maine du Bost
    • le Mas
    • Meynard
    • le Meynieux
    • les Michelies
    • la Montagne
    • Moulin du Pontet
    • le Moutat
    • Chez Naudy
    • la Paquie
    • le PĂ©ragu
    • le Pigou
    • les Plantes
    • Plantivel
    • le Poirier
    • le Pontet
    • le Porboutou les Brandes
    • le Porboutou la Gabarre
    • Chez le Prieur
    • Puy de Beaumont
    • Puycheyrou
    • le Puylotte
    • Chez Raynaud
    • Chez Redon
    • la Reyssie
    • Chez Richard
    • la Rigaudie
    • la RiviĂšre
    • Rodesol
    • le Roulet
    • Chez Rouchou
    • Chez Rouzou
    • Savignac
    • le Siette
    • Chez Vignaud
    • les Vigneries.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune d'Allemans est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[46]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[47].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dronne, la Lizonne et la Sauvanie. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1993, 1999 et 2009[48] - [46].

    Allemans est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[49]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[50] - [51].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Allemans.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[53]. 91,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [54].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[46].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous sa forme occitane Alamans en 1350[55] et en 1382[56], Allemani en 1360.

    Le nom d'Allemans se réfÚre au peuple germanique des Alamans[57].

    En occitan, la commune porte le nom d'Alamans[58].

    Histoire

    Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[57].

    La premiĂšre mention Ă©crite connue du lieu apparait au XIIIe siĂšcle sous la forme, Allamans, suivie au siĂšcle suivant de la forme latine Allemani, puis d'Alamans[57].

    Le , des soldats allemands de la division Brehmer arrĂȘtent Ă  RibĂ©rac un luthier, le conduisent Ă  Allemans, au lieu-dit la Boucherie, chez un couple de mĂ©tayers qui exploitent une ferme dont il est le propriĂ©taire[59]. Celle-ci ayant abritĂ© des rĂ©fractaires au STO, les Allemands la fouillent de fond en comble avant de fusiller dans la cave le propriĂ©taire et son mĂ©tayer, puis d'incendier la ferme, laissant en vie la femme du mĂ©tayer[59].

    Le , une mĂ©tĂ©orite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments pour un total de 271 kg, rĂ©partis entre Villetoureix et Saint-SĂ©verin, dont cinq Ă  Allemans, prĂšs de Chaufour (57,6 kg), le Porboutou-la Gabarre (45 kg), les Plantes (27,2 kg), le Durbet (19,9 kg) et LeytĂ©rie (2,7 kg)[60].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[61] - [62].

    Liste des maires

    La mairie d'Allemans
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    François Vergnaud officier public
    brumaire an X (1802) mai 1808 Jean Batailh
    juin 1808 Raymond Étourneau Ducluzeaud
    1837 Jean-Baptiste Desvergnes Docteur en médecine
    octobre 1850 1852 du Burguet
    1853 P. Rochon Duvigneaud
    janvier 1880 Jean François Albert Rochon Duvigneaud[63]
    avril 1890 Raymond Poumeyrol
    1976 Georges Trijoulet[Note 11] - [64] Agriculteur
    décembre 1976 mars 1977 Olivier Grandchamps[64]
    mars 1977 juin 1995 Roland Laprade PCF
    juin 1995 mars 2008 Alain Dieuaide PS
    mars 2008[65]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Allain Tricoire SE[65] Retraité

    Jumelages

    La commune d'Allemans est jumelĂ©e avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988, de mĂȘme que l'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac[66].

    Depuis 1998, l'équipe de football d'Allemans est jumelée avec celle du Victoria Tus de Rietberg en Allemagne[67].

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Allemans relĂšve[68] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants d'Allemans se nomment les Allemansois[69].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[71].

    En 2020, la commune comptait 514 habitants[Note 12], en diminution de 8,05 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4581 3621 3411 4041 4231 3251 2621 2581 222
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2081 2051 2321 1561 1261 1121 0911 038966
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    910942860762746701693653631
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    553519511506489540558574523
    2020 - - - - - - - -
    514--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 226 personnes, soit 41,8 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (vingt-six) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (vingt-quatre) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  11,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-huit Ă©tablissements[74], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, huit dans la construction, six relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et cinq dans l'industrie[75].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau du Meynard, XIXe siĂšcle
    • ChĂąteau de la Rigaudie, XIXe siĂšcle
    • Panorama de la croix de la Chapelle (calvaire indiquant l'emplacement de l'ancienne chapelle Saint-Roch)
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens, avec son clocher caractĂ©ristique style Paul Abadie, architecte des cathĂ©drales de PĂ©rigueux et d'AngoulĂȘme, date des XIIe et XVe siĂšcles. Elle est inscrite monument historique depuis 1926[76]
    • Le manoir du Lau, dit le PresbytĂšre, est situĂ© au bourg au pied de l'Ă©glise. Il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© au XVIe siĂšcle par la famille du Lau d'Allemans et possĂšde une tour octogonale[77]. AprĂšs avoir servi de presbytĂšre, il devient propriĂ©tĂ© de la commune en 1905 et sert successivement de logement pour l'institutrice, de cantine scolaire, puis est transformĂ© en logements sociaux jusqu'en 2002[78] - [79]. CrĂ©Ă©e en 2015, une association pour sa sauvegarde en prĂ©voit la restauration, aidĂ©e par la Fondation du patrimoine[78] - [79]. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il a Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ© par les Allemands pour leur servir de cantonnement[78] - [79].
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens et son clocher-porche.
      L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens et son clocher-porche.
    • Le manoir du Lau.
      Le manoir du Lau.
    • Le chĂąteau du Meynard : tour-logis.
      Le chĂąteau du Meynard : tour-logis.

    Personnalités liées à la commune

    • Maxence BibiĂ© (1891-1950), homme politique, nĂ© Ă  Allemans.
    • Élie Dupeyrat (1840-1930), nĂ© le Ă  Savignac d'Allemans. « Musicien, professeur, compositeur, vendeur et rĂ©parateur d'instruments de musique », « il ouvre en 1873 [
] sa propre maison d'Ă©dition de musique » et devient, « autour des annĂ©es 1900, l'un des plus importants Ă©diteurs de musique populaire en France »[80] - [81].
    • Joseph Morand (1757-1813), gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution et du Ier Empire, nĂ© Ă  Allemans, mort au champ d'honneur Ă  Boizenburg.

    HĂ©raldique

    Blason de Allemans Blason
    D'azur à deux chaßnes d'argent passées en sautoir ; à la fasce d'or chargée d'un lion léopardé de gueules, brochante[82].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le canal d'Alliger, entiÚrement en rive droite de la Lizonne et de la Dronne, n'arrose pas la commune d'Allemans située en rive gauche de ces cours d'eau.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[26].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[27].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Décédé en fonctions.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Allemans » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    2. « Carte géologique d'Allemans » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Allemans », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 757 - RibĂ©rac de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
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    10. « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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      décédé le 2 octobre 1894 (archives départementales de la Dordogne, décÚs à Allemans en 1894, p. 6, acte no 21).
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    73. Dossier complet - Commune d’Allemans (24007) - ActivitĂ©s, emploi et chĂŽmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 4 aoĂ»t 2018.
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    82. Site officiel de la commune d'Allemans et Armorial de France
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