Allemans (Dordogne)
Allemans [almÉÌ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Allemans | |||||
L'Ă©glise d'Allemans. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Allain Tricoire 2020-2026 |
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Code postal | 24600 | ||||
Code commune | 24007 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Allemansois | ||||
Population municipale |
514 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 17âČ 16âł nord, 0° 18âČ 32âł est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 167 m |
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Superficie | 18,75 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ribérac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | allemans.fr | ||||
GĂ©ographie
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de huit autres communes, dont une en Charente. Ă l'ouest, son territoire est distant de moins de 400 mĂštres de celui de Petit-Bersac.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Allemans est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchùtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 47 m et 167 m[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,75 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,77 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Lizonne, la Sauvanie, le Boulon, la Ganne et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de BussiĂšre-Galant et se jette en rive droite de l'Isle â dont elle est le principal affluent â Ă Coutras en Gironde, au lieu-dit la FourchĂ©e, face Ă la commune de Sablons[16] - [17]. Elle marque la limite communale face Ă RibĂ©rac et Bourg-du-Bost, sur quatre kilomĂštres et demi, au sud et Ă l'ouest, en deux tronçons sĂ©parĂ©s par le territoire de la commune de Comberanche-et-Ăpeluche.
La Lizonne, appelée Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[18] - [19]. Elle borde le territoire communal à l'ouest sur prÚs de deux kilomÚtres, en limite de Saint-Séverin.
Autre affluent de rive droite de la Dronne, le Boulon arrose l'est de la commune sur prÚs de quatre kilomÚtres, marquant la limite sur deux kilomÚtres face à Bertric-Burée et Villetoureix.
La Sauvanie, d'une longueur totale de 14,58 km, prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en rive gauche en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face à la commune de Saint-Séverin[20] - [21]. Elle arrose le territoire communal au nord sur six kilomÚtres, formant plusieurs bras et servant presque intégralement de limite avec Lusignac et Saint-Paul-Lizonne.
Son affluent de rive droite la Ganne prend sa source dans le nord de la commune qu'elle baigne sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi.
- En aval du moulin de Papalis, la Dronne marque la limite entre Ribérac (à gauche) et Allemans.
- RĂ©seaux hydrographique et routier d'Allemans.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [23].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[24]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[28] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[29] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[30] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[31] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[32]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 50 km[33], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[34], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[35], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[36].
Milieux naturels et biodiversité
Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[37] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[38] :
- sept insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laßches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- dix mammifÚres : la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le MinioptÚre de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
Typologie
Allemans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [39] - [40] - [41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[42] - [43].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (88,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,5 %), terres arables (32,1 %), prairies (14,7 %), forĂȘts (11,7 %)[44].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg d'Allemans proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :
- le Bazat
- Bellevue
- Chez Bidou
- le Bonneval
- les Bordes
- Chez Bosviel
- la Boucherie
- les Bûches
- Chez Buret
- Chaufour
- Cheytout
- le Clapier
- le Claud
- les Combes
- la Cotte
- la Coutencie
- la Croix Blanche
- Croix de chez Chaloupy
- la Croix de la Chapelle
- Croix de Sainte-Valérie
- la Crousie
- le Durbet
- les Ăpinets
- la Font du Moulin
- le Galet
- la Ganne
- le GĂ©libert
- la Grande Borie
- les Jaures
- les Jouberties
- Larmalie
- Chez Lambrelin
- Lémérégie
- Leytérie
- la Lunerie
- le Maine du Bost
- le Mas
- Meynard
- le Meynieux
- les Michelies
- la Montagne
- Moulin du Pontet
- le Moutat
- Chez Naudy
- la Paquie
- le PĂ©ragu
- le Pigou
- les Plantes
- Plantivel
- le Poirier
- le Pontet
- le Porboutou les Brandes
- le Porboutou la Gabarre
- Chez le Prieur
- Puy de Beaumont
- Puycheyrou
- le Puylotte
- Chez Raynaud
- Chez Redon
- la Reyssie
- Chez Richard
- la Rigaudie
- la RiviĂšre
- Rodesol
- le Roulet
- Chez Rouchou
- Chez Rouzou
- Savignac
- le Siette
- Chez Vignaud
- les Vigneries.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Allemans est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[46]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[47].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dronne, la Lizonne et la Sauvanie. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1993, 1999 et 2009[48] - [46].
Allemans est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[49]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[50] - [51].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[53]. 91,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [54].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[46].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous sa forme occitane Alamans en 1350[55] et en 1382[56], Allemani en 1360.
Le nom d'Allemans se réfÚre au peuple germanique des Alamans[57].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[57].
La premiĂšre mention Ă©crite connue du lieu apparait au XIIIe siĂšcle sous la forme, Allamans, suivie au siĂšcle suivant de la forme latine Allemani, puis d'Alamans[57].
Le , des soldats allemands de la division Brehmer arrĂȘtent Ă RibĂ©rac un luthier, le conduisent Ă Allemans, au lieu-dit la Boucherie, chez un couple de mĂ©tayers qui exploitent une ferme dont il est le propriĂ©taire[59]. Celle-ci ayant abritĂ© des rĂ©fractaires au STO, les Allemands la fouillent de fond en comble avant de fusiller dans la cave le propriĂ©taire et son mĂ©tayer, puis d'incendier la ferme, laissant en vie la femme du mĂ©tayer[59].
Le , une météorite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments pour un total de 271 kg, répartis entre Villetoureix et Saint-Séverin, dont cinq à Allemans, prÚs de Chaufour (57,6 kg), le Porboutou-la Gabarre (45 kg), les Plantes (27,2 kg), le Durbet (19,9 kg) et Leytérie (2,7 kg)[60].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61] - [62].
Liste des maires
Jumelages
La commune d'Allemans est jumelĂ©e avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988, de mĂȘme que l'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac[66].
Depuis 1998, l'équipe de football d'Allemans est jumelée avec celle du Victoria Tus de Rietberg en Allemagne[67].
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Allemans relĂšve[68] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants d'Allemans se nomment les Allemansois[69].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[71].
En 2020, la commune comptait 514 habitants[Note 12], en diminution de 8,05 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 226 personnes, soit 41,8 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (vingt-six) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 11,4 %.
Ătablissements
Au , la commune compte cinquante-huit Ă©tablissements[74], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, huit dans la construction, six relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et cinq dans l'industrie[75].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- ChĂąteau du Meynard, XIXe siĂšcle
- ChĂąteau de la Rigaudie, XIXe siĂšcle
- Panorama de la croix de la Chapelle (calvaire indiquant l'emplacement de l'ancienne chapelle Saint-Roch)
- L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens, avec son clocher caractĂ©ristique style Paul Abadie, architecte des cathĂ©drales de PĂ©rigueux et d'AngoulĂȘme, date des XIIe et XVe siĂšcles. Elle est inscrite monument historique depuis 1926[76]
- Le manoir du Lau, dit le PresbytÚre, est situé au bourg au pied de l'église. Il a été érigé au XVIe siÚcle par la famille du Lau d'Allemans et possÚde une tour octogonale[77]. AprÚs avoir servi de presbytÚre, il devient propriété de la commune en 1905 et sert successivement de logement pour l'institutrice, de cantine scolaire, puis est transformé en logements sociaux jusqu'en 2002[78] - [79]. Créée en 2015, une association pour sa sauvegarde en prévoit la restauration, aidée par la Fondation du patrimoine[78] - [79]. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il a été réquisitionné par les Allemands pour leur servir de cantonnement[78] - [79].
L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens et son clocher-porche. Le manoir du Lau. Le chĂąteau du Meynard : tour-logis.
Personnalités liées à la commune
- Maxence Bibié (1891-1950), homme politique, né à Allemans.
- Ălie Dupeyrat (1840-1930), nĂ© le Ă Savignac d'Allemans. « Musicien, professeur, compositeur, vendeur et rĂ©parateur d'instruments de musique », « il ouvre en 1873 [âŠ] sa propre maison d'Ă©dition de musique » et devient, « autour des annĂ©es 1900, l'un des plus importants Ă©diteurs de musique populaire en France »[80] - [81].
- Joseph Morand (1757-1813), général de la Révolution et du Ier Empire, né à Allemans, mort au champ d'honneur à Boizenburg.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le canal d'Alliger, entiÚrement en rive droite de la Lizonne et de la Dronne, n'arrose pas la commune d'Allemans située en rive gauche de ces cours d'eau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[27].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Allemans » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
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