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Villetoureix

Villetoureix [viltuʁɛ] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Villetoureix
Villetoureix
Le bourg de Villetoureix et son église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Patrick Lachaud
2020-2026
Code postal 24600
Code commune 24586
Démographie
Gentilé Villetoureicois
Population
municipale
912 hab. (2020 en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 47″ nord, 0° 21′ 48″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 161 m
Superficie 16,40 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ribérac
(banlieue)
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villetoureix
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Villetoureix
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Villetoureix
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Villetoureix
Liens
Site web www.villetoureix.com

    Géographie

    Généralités

    Dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune de Villetoureix s'étend sur 16,40 km2. Elle est bordée par la Dronne qui limite le territoire communal au sud, ainsi que par ses affluents : au nord-ouest le Boulon, au sud-est le Tournevalude, et à l'est le Meyré, affluent du Tournevalude. Deux autres affluents de la Dronne, le ruy Bagner et le ruisseau de la Barde arrosent également le territoire communal.

    Au pied des coteaux nord de la Dronne, le bourg de Villetoureix est desservi par la route départementale (RD) 99. Il se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres au nord-est de Ribérac et dix kilomètres à l'ouest de Tocane-Saint-Apre.

    Le territoire communal est également desservi par les RD 708 et 709.

    Communes limitrophes

    Carte de Villetoureix et des communes avoisinantes.

    Villetoureix est limitrophe de cinq autres communes.

    Communes limitrophes de Villetoureix
    Bertric-Burée
    Allemans Villetoureix Celles
    Ribérac Saint-Méard-de-Drône

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villetoureix est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 757 - Ribérac » et « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Villetoureix.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 56 mètres[6] au sud-ouest, au lieu-dit la Rivière, là où la Dronne quitte la commune et sert de limite entre celles d'Allemans et de Ribérac, et 161 mètres[6] - [7] au nord-est, au puy de la Garde[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [10]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[11] - [12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,40 km2[6] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,21 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dronne, le Boulon, le Bournet, le Meyré, le Tournevalude, le Ruy Bagner et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[17] - [Carte 1].

    La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle dont elle est le principal affluent à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[18] - [19]. Elle borde la commune au sud sur plus de six kilomètres, face à Saint-Méard-de-Drône et Ribérac.

    Quatre de ses affluents de rive droite baignent le territoire communal :

    • le Boulon borde le nord-ouest de la commune sur près de deux kilomètres, face à Allemans ;
    • le Ruy Bagner prend sa source dans le nord du territoire communal qu'il arrose sur plus de deux kilomètres et demi ;
    • le Bournet, ou ruisseau de la Barde dans sa partie amont, traverse la commune du nord-est au sud-est sur plus de trois kilomètres et demi ;
    • le Tournevalude sert de limite naturelle au sud-est sur plus d'un kilomètre et demi, face à Celles. Son affluent de rive gauche le Meyré marque la limite territoriale à l'est, également face à Celles.
    • La Dronne au pont de la RD 708, marque la limite entre Ribérac (à gauche) et Villetoureix.
      La Dronne au pont de la RD 708, marque la limite entre Ribérac (à gauche) et Villetoureix.
    • L'attier (bras secondaire) de la Dronne au pont de la RD 708.
      L'attier (bras secondaire) de la Dronne au pont de la RD 708.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Villetoureix.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 870 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[28] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[29] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 47 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 13,1 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Villetoureix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ribérac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[38] et 4 767 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39] - [40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[41] - [42].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,1 %), prairies (21,6 %), forêts (13,4 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[43].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    La commune est constituée d'un bourg principal situé sur une colline au-dessus de la Dronne et de plusieurs villages ou hameaux épars, ainsi que de lieux-dits[44] :

    • les Baraques ( 45° 16′ 41″ N, 0° 20′ 49″ E )
    • les Boiges
    • Bonafon (ou Bonnafont) ( 45° 15′ 43″ N, 0° 21′ 03″ E )
    • la Borie ( 45° 15′ 48″ N, 0° 20′ 35″ E )
    • les Bourdalais Nord ( 45° 16′ 27″ N, 0° 20′ 39″ E )
    • les Bourdalais Sud ( 45° 16′ 07″ N, 0° 20′ 33″ E )
    • le Bourdaleix ( 45° 16′ 16″ N, 0° 20′ 36″ E )
    • le Bourg ( 45° 15′ 45″ N, 0° 21′ 52″ E )
    • les Brousses ( 45° 16′ 20″ N, 0° 21′ 45″ E )
    • le Caillou ( 45° 16′ 37″ N, 0° 21′ 07″ E )
    • Champagnou ( 45° 16′ 10″ N, 0° 19′ 49″ E )
    • Combe du Maine ( 45° 16′ 41″ N, 0° 21′ 36″ E )
    • la Courberie ( 45° 16′ 00″ N, 0° 23′ 12″ E )
    • à la Crouzille ( 45° 17′ 12″ N, 0° 21′ 31″ E )
    • la Dérame ( 45° 16′ 56″ N, 0° 22′ 18″ E )
    • Domaine de Fayolle ( 45° 16′ 48″ N, 0° 20′ 28″ E )
    • Gagnepot ( 45° 16′ 09″ N, 0° 20′ 54″ E )
    • la Gare
    • les Gémories
    • le Grand Pont
    • les Grands Bois
    • Grands Champs ( 45° 15′ 46″ N, 0° 22′ 09″ E )
    • Grands Prés ( 45° 15′ 42″ N, 0° 21′ 26″ E )
    • aux Grèzes ( 45° 16′ 13″ N, 0° 20′ 14″ E )
    • la Guionie ( 45° 16′ 23″ N, 0° 22′ 48″ E )
    • la Haute Rigale
    • l'Île d'Amour
    • chez Lafond ( 45° 16′ 36″ N, 0° 21′ 28″ E )
    • les Lattes
    • les Lieuges ( 45° 16′ 33″ N, 0° 22′ 27″ E )
    • à Madrix
    • le Maine du Bost ( 45° 17′ 06″ N, 0° 21′ 16″ E )
    • le Maine Pautard
    • Maison Blanche ( 45° 17′ 17″ N, 0° 21′ 01″ E )
    • Maison Neuve
    • chez Marty ( 45° 16′ 17″ N, 0° 21′ 02″ E )
    • Mayac ( 45° 17′ 21″ N, 0° 21′ 58″ E )
    • le Moulin de Larcy
    • le Moulin de Puyrousse
    • les Mourreix
    • les Perrières
    • la Petite Renaudie ( 45° 16′ 36″ N, 0° 22′ 10″ E )
    • aux Petites Fontaines
    • la Pinière
    • chez Pinquet
    • le Pont
    • la Pouyade ( 45° 16′ 01″ N, 0° 21′ 53″ E )
    • Prés des Faures
    • Prés des Joncs
    • Puy Barry ( 45° 16′ 57″ N, 0° 20′ 36″ E )
    • Puy de la Garde
    • Puyrousse ( 45° 15′ 50″ N, 0° 22′ 25″ E )
    • Puy Tutaud
    • chez Raynaud ( 45° 16′ 20″ N, 0° 19′ 57″ E )
    • les Rebeyrolles
    • la Renaudie
    • la Rigale ( 45° 15′ 42″ N, 0° 22′ 40″ E )
    • la Rivière
    • le Roc
    • la Rode
    • Rossignol ( 45° 16′ 56″ N, 0° 21′ 40″ E )
    • le Syndic ( 45° 16′ 26″ N, 0° 21′ 55″ E )
    • Thauriac ( 45° 16′ 08″ N, 0° 21′ 20″ E )
    • la Thonie ( 45° 16′ 25″ N, 0° 21′ 25″ E )
    • chez Tuilet ( 45° 15′ 55″ N, 0° 20′ 17″ E )
    • chez Tutaud ( 45° 16′ 00″ N, 0° 20′ 34″ E )
    • chez Varailhon ( 45° 15′ 48″ N, 0° 21′ 28″ E )
    • la Vigerie ( 45° 16′ 02″ N, 0° 21′ 06″ E ).

    Depuis le début des années 1990, la commune voit, par ailleurs, se construire des habitations le long des routes qui la traversent.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Villetoureix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993 et 1999[47] - [45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[48] - [49].

    Villetoureix est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[50]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[51] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villetoureix.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[54]. 89,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [55].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].

    Toponymie

    La première mention écrite connue du lieu date du XIIIe siècle sous la forme Villatores[56]. Ce nom correspond à un village (vila en occitan) et un bâtiment défensif (torre)[56].

    En occitan, la commune porte le nom de Vila Torrés[57].

    Histoire

    Les premières traces d'occupation humaine sur la commune remontent au Magdalénien, entre 16200 et 16100 BP[58]. Le Néolithique et les âges des métaux y sont également documentés par des fouilles au lieu-dit Chez Tuilet, où un important habitat du Néolithique final a été retrouvé[59].

    La période gallo-romaine[56] livre en bord de Dronne les vestiges d'un temple du IIe siècle[60] : la tour de la Rigale[61]. Cependant le bourg de Villetoureix ne se développa vraiment qu'à la suite du XVIIe siècle et la construction du château de la Rigale.

    Le , une météorite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments, répartis d'est en ouest depuis Villetoureix jusqu'à Saint-Séverin (Charente) pour un total de 271 kg, dont deux à Villetoureix : un de 5,2 kg trouvé dans l'ouest, au Puy Barry, et un autre de 350 grammes trouvé au nord-est à la Dérame[62].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Villetoureix est rattachée au canton de Ribérac qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date à laquelle cet arrondissement disparaît, ses cantons étant alors rattachés à l'arrondissement de Périgueux[6].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu[63].

    Intercommunalité

    Fin 1998, Villetoureix intègre dès sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64] - [65].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1981 juin 1995 Gabriel Chauvet Retraité du secteur bancaire
    juin 1995 mars 2008 Claude Laprade PCF
    mars 2008 avril 2014 Rolland Torres DVG[66] Retraité de l'enseignement
    avril 2014[67]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Patrick Lachaud

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Villetoureix relève[68] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[69].

    Démographie

    Les habitants de Villetoureix se nomment les Villetoureicois[70].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[72].

    En 2020, la commune comptait 912 habitants[Note 10], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2008798099751 0001 0481 1061 0731 092
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0291 0701 0861 0381 0569891 036958965
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    863870844724729741765745701
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    705677728750779762823872911
    2020 - - - - - - - -
    912--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Analyse

    La commune a connu une forte baisse de population au cours des années 1890 à 1960, lors de l'exode rural. Elle est alors passée du millier d'habitants à moins de 700 en 1968. Mais depuis, la population est repartie à la hausse.

    Économie

    Ancien moulin à eau sur l'attier (bras secondaire) de la Dronne.

    Emploi

    En 2015[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 368 personnes, soit 40,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (quarante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 90 établissements[75], dont cinquante au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept dans la construction, douze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et cinq dans l'industrie[76].

    Entreprises

    Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lachaud transports » (transports routiers de fret interurbains) implantée à Villetoureix se classe en 28e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 4 798 k€[77].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tour romaine du château de la Rigale.
      Tour romaine du château de la Rigale.
    • Le pigeonnier de la Rigale.
      Le pigeonnier de la Rigale.
    • La chapelle et le château de Fayolle.
      La chapelle et le château de Fayolle.
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • La façade nord de la mairie (ancien presbytère).
      La façade nord de la mairie (ancien presbytère).
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Natura 2000 et ZNIEFF

    L'attier (bras secondaire) de la Dronne à Villetoureix.

    À Villetoureix, la vallée de la Dronne fait partie à la fois du réseau Natura 2000[86] - [87] et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[88].

    Sites remarquables

    Deux sites de la commune sont inscrits : l'allée de platanes que forme la route départementale 708 entre les deux bras de la Dronne (lieux-dits le Pont et le Grand Pont)[89], et le site de la Rivière, partagé avec les communes d'Allemans et de Ribérac[90].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Claude Daunat (1945-1999), coureur cycliste français des années 1960-1970, et industriel, né dans la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14] - [15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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