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Celles (Dordogne)

Celles est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Celles
Celles (Dordogne)
L'Ă©glise de Celles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Jean-Didier Andrieux
2020-2026
Code postal 24600
Code commune 24090
DĂ©mographie
Gentilé Cellois
Population
municipale
594 hab. (2020 en augmentation de 5,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 17â€Č 51″ nord, 0° 24â€Č 47″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 213 m
Superficie 27,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Celles
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Celles
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Celles
Liens
Site web www.celles24.fr

    GĂ©ographie

    Généralités

    Localisée en Ribéracois, au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune de Celles est limitée au sud par la Dronne et arrosée par le Jalley, le Tournevalude et son affluent le Meyré, trois ruisseaux de son bassin versant.

    Établi dans le vallon du Tournevalude et desservi par les routes dĂ©partementales (RD) 93 et 99, le bourg de Celles est situĂ©, en distances orthodromiques, huit kilomĂštres au nord-est de RibĂ©rac et autant au nord-ouest de Tocane-Saint-Apre.

    La commune est Ă©galement desservie en limite nord par la RD 1 et au sud par les RD 104 et 104E.

    Communes limitrophes

    Carte de Celles et des communes avoisinantes.

    Celles est limitrophe de sept autres communes. Au sud-ouest, le territoire de RibĂ©rac est distant de 650 mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Celles est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c4b-c, date du Santonien moyen Ă  supĂ©rieur, composĂ©e de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux Ă  huĂźtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier Ă  silex et rudistes (formation de Saint-FĂ©lix-de-Reillac), faciĂšs pouvant Ă©voluer vers des sables fins et grĂšs carbonatĂ©s Ă  rudistes. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 758 - PĂ©rigueux (ouest) » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Celles.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 61 m[5] au sud-ouest, lĂ  ou la Dronne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-MĂ©ard-de-DrĂŽne et Villetoureix, et 213 m[5] au nord-ouest, au nord du lieu-dit Pauliac[6], en limite de la commune de Coutures.

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 27,83 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 27,93 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Dronne, le Bournet, le Jalley, le MeyrĂ©, le Tournevalude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 27 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de BussiĂšre-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — Ă  Coutras en Gironde, au lieu-dit la FourchĂ©e, face Ă  la commune de Sablons[16] - [17]. Elle borde la commune au sud sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi, face Ă  Saint-MĂ©ard-de-DrĂŽne.

    Affluent de rive droite de la Dronne, le Tournevalude traverse le territoire communal sur plus de huit kilomĂštres du nord-est au sud-ouest, en passant par le bourg, servant de limite naturelle au sud-ouest sur un kilomĂštre et demi face Ă  Villetoureix.

    Son affluent de rive droite le Meyré arrose l'ouest de la commune du nord au sud sur plus de six kilomÚtres dont deux kilomÚtres et demi, en trois tronçons, en limite de Coutures et de Villetoureix.

    Deux autres affluents de rive droit de la Dronne bordent le territoire communal : à l'est le Jalley sur 1,2 kilomÚtre face à Grand-Brassac et Saint-Victor, et à l'ouest le Bournet sur 900 mÚtres face à Bertric-Burée et Villetoureix.

    • La Dronne en limite de Celles (Ă  gauche) et Saint-MĂ©ard-de-DrĂŽne (en rive opposĂ©e).
      La Dronne en limite de Celles (à gauche) et Saint-Méard-de-DrÎne (en rive opposée).
    • Le Tournevalude dans le village de Celles.
      Le Tournevalude dans le village de Celles.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Celles.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 918 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  50 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Celles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de RibĂ©rac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (74,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (46,4 %), terres arables (26,2 %), forĂȘts (23,9 %), prairies (2,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[38].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en 2014 pour la Dronne — qui borde la commune au sud — Ă  Celles, impactant ses rives jusqu'Ă  une largeur pouvant dĂ©passer 700 mĂštres au sud du lieu-dit la Garenne, ainsi que la partie aval de son affluent le Tournevalude (les 1 200 derniers mĂštres)[39] - [40].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    • Bas Repaire
    • Bauby
    • BĂ©lair
    • Belord
    • Blanchardie
    • Bois de Lalande
    • Bois du Cluzeau
    • Bony
    • Bost du Pont
    • Cadran
    • Chapelle Saint-Jean
    • Chemisac
    • Chez Cheynaud
    • Chez Dufray
    • Chez Givry
    • Chez Jeannot
    • Chez Picot
    • Chez PoĂ«te
    • CĂŽte
    • Fieux Bas
    • Fieux Haut
    • Flayac
    • Gaudignac
    • Guillonnet
    • Haut Repaire
    • Jaures
    • Joubertias
    • Joumarias
    • la BarriĂšre du Cluzeau
    • la Borie
    • la Chauvelie
    • la Croix Courteaud
    • la Croix de Bauby
    • la Croix de Jaures
    • la Farge
    • la FĂ©ronie
    • la ForĂȘt
    • la Garderie
    • la Garenne
    • la Leyterie
    • la Ligerie
    • la Pauze
    • la PlanĂšze
    • la Prairie
    • la Valade Basse
    • la Valade Haute
    • la VeyssiĂšre
    • Lafaye
    • Lamon
    • Lapouge
    • Lasfayas
    • le Boisset
    • le Breuilh
    • le Cadeix
    • le Chatain
    • le Cluzeau
    • le Maine
    • le MeyrĂ©
    • le Moulin de Belord
    • le Moulin Gayou
    • le Petit Cluzeau
    • le Petit Lamon
    • le Plantou
    • le PrĂ© des Filles
    • le Tournevalude
    • le Vignoble
    • le Volveix
    • LĂ©parre
    • les BrĂ©geries
    • les Brousses
    • les Manufactures
    • les Martres
    • les Tubes
    • l'HĂŽpital
    • Margnac
    • Monaco
    • Monrepos
    • Pauliac
    • Payement
    • PĂ©niquet
    • Peynou
    • Peyrillault
    • Philippet
    • Plumentie
    • Puy des Garennes
    • PuyagĂ»t
    • Puyssonier
    • RĂ©jouy
    • Vaudou

    Toponymie

    La commune tire son nom du latin cella (cellule).

    En occitan, la commune porte le nom de Cela[41].

    Histoire

    En 1481, la paroisse de Celles dépend de la chùtellenie de Bourdeilles[42].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[43] - [44].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    prairial an VIII Jean Baptiste Dujarrie Notaire public
    prairial an VIII janvier 1813 Mathurin Labonne
    janvier 1813 mai 1815 Alexandre de Foucauld
    juin 1815 février 1821 Jacques Barthélémy Bardy Fourtou
    février 1821 avril 1848 Pierre Pradier
    avril 1848 avril 1892[45] Augustin Bellisle
    juin 1892 mai 1886 Paul Monceyron
    mai 1886 15 mars 1900[45] Antoine Constant
    15 mars 1900 mai 1900 Pierre Lacour Adjoint faisant fonctions de maire
    juin 1900 ? Durieu de Maisonneuve
    1947 1959 Louis Fourgeaud
    1959 1971 Yves Labeau
    1971 1983 Élie Placide
    1983 1995 Philippe André Doyen
    juin 1995[46]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Didier Andrieux SE[47] puis UMP Agriculteur

    Équipements et services publics

    Enseignement

    À la rentrĂ©e scolaire de , les communes de Grand-Brassac et Celles sont organisĂ©es en regroupement pĂ©dagogique intercommunal (RPI). Celles accueille les Ă©lĂšves de cours Ă©lĂ©mentaire (CE1 et CE2) et de cours moyen (CM1 et CM2) et Grand-Brassac, ceux de maternelle et de cours prĂ©paratoire (CP)[48].

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Celles relĂšve[49] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Celles se nomment les Cellois[50].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[52].

    En 2020, la commune comptait 594 habitants[Note 9], en augmentation de 5,32 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7981 5931 6241 6801 6511 5571 6781 6011 557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5621 5021 5441 4181 4861 4401 4651 3181 271
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1921 1831 1641 009961908929907853
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    761675582600597552555555563
    2017 2020 - - - - - - -
    587594-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[54], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 261 personnes, soit 45,6 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (dix-huit) a trĂšs fortement diminuĂ© par rapport Ă  2010 (trente-quatre) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  6,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-deux Ă©tablissements[55], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, sept dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et deux dans l'industrie[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tourelle du chĂąteau de Lascoux.
    • L'Ă©glise fortifiĂ©e.
      L'église fortifiée.
    • Croix au bord du Tournevalude.
      Croix au bord du Tournevalude.
    • Pigeonnier au bord du Tournevalude.
      Pigeonnier au bord du Tournevalude.

    Patrimoine naturel

    BordĂ©e par la Dronne, la commune reprĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc dĂ©limitĂ©es.

    Au sud de la commune, la Dronne et sa vallée représentent une zone Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de BrantÎme à sa confluence avec l'Isle ». La riviÚre s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espÚces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[62].

    Toujours en relation avec la Dronne, la commune prĂ©sente une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II. La vallĂ©e de la Dronne est une zone bocagĂšre protĂ©gĂ©e pour sa faune et sa flore spĂ©cifiques[63] - [64].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Celles » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
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