Petit-Bersac
Petit-Bersac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Petit-Bersac | |||||
La mairie de Petit-Bersac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Gilles Mercier 2020-2026 |
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Code postal | 24600 | ||||
Code commune | 24323 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 17âČ 21âł nord, 0° 13âČ 58âł est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 117 ou 118 m |
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Superficie | 10,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ribérac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | petit-bersac.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Limitrophe du département de la Charente, la commune de Petit-Bersac est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois.
Traversé par la route départementale (RD) 20E4 à 250 mÚtres au sud de la Dronne, le bourg de Petit-Bersac est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomÚtres au nord-ouest du centre-ville de Ribérac.
La commune est Ă©galement desservie au sud par la RD 20.
Communes limitrophes
Petit-Bersac est limitrophe de six autres communes, dont trois dans le département de la Charente. Au nord-est, son territoire est distant de moins de 400 mÚtres de celui d'Allemans.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Petit-Bersac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunùtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 43 mĂštres[5] Ă l'extrĂȘme ouest, lĂ oĂč la Dronne quitte la commune et entre celle de Saint Privat en PĂ©rigord, et 117[6] ou 118 mĂštres[5] - [Note 1] dans le sud, prĂšs du lieu-dit la Garde[7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 2] - [9]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[10] - [11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,83 km2[5] - [12] - [Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,76 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dronne, le Pauly, le Vindou, le ruisseau de Muret et par divers petits cours d'eau[Note 4], qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de BussiĂšre-Galant et se jette en rive droite de l'Isle â dont elle est le principal affluent â Ă Coutras en Gironde, au lieu-dit la FourchĂ©e, face Ă la commune de Sablons[17] - [18]. Elle borde la commune sur sept kilomĂštres au nord et au nord-ouest.
Trois affluents de rive gauche de la Dronne arrosent le territoire communal :
- le Vindou de l'est au nord sur deux kilomĂštres et demi,
- le Pauly du sud-est Ă l'ouest sur prĂšs de trois kilomĂštres,
- le ruisseau de Muret dans le sud-est sur 650 mĂštres.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bors », sur la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette), mise en service en 1991[27] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 8], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 797,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 52 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Petit-Bersac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [34] - [35] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (85,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante[39]. :
- zones agricoles hétérogÚnes (39,1 %),
- terres arables (27,8 %),
- prairies (19,2 %),
- forĂȘts (13,9 %)
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Petit-Bersac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
- A Richard
- Fromenteau
- la Croix
- la Gare
- la Gravette
- le Chabout
- le Mas de Montet
- Lavergne
- Nougerol
- Palisse
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Petit-Bersac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993 et 1999[43] - [41].
Petit-Bersac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 73,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
Le nom de Bersac viendrait d'un nom de personnage gallo-roman Bercius et du suffixe -acum, indiquant le « domaine de Bercius »[50]. Les premiÚres mentions écrites du village remontent au XIVe siÚcle sous la forme Bersacum qui dérive vers « Brassac » au XVIIe siÚcle[50]. Sous le rÚgne de Louis XV, il prend le nom de « Petit Brassac » pour le différencier d'un autre village situé vingt kilomÚtres à l'est et également appelé « Brassac ». Ce dernier est transformé pour l'occasion en « Le Grand Brassac », avant de devenir Grand-Brassac[51].
Histoire
Petit-Bersac était située sur la ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac et y possédait une gare.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53] - [54].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Petit-Bersac relĂšve[56] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[58].
En 2020, la commune comptait 184 habitants[Note 13], en augmentation de 5,14 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2018[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 71 personnes, soit 39,0 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quatre) a diminué par rapport à 2013 (sept) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 5,7 %.
Ătablissements
Au , la commune compte vingt-six Ă©tablissements[61], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et deux dans l'industrie[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- BĂ©renger de Nattes (1829 - 1905)
M. Le Marquis de Nattes
Sources principales : Henri de Castellane dans le Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord (Année 1995 - 2e livraison - pages 481 à 494)
Registres des délibérations du conseil municipal de Petit-Bersac.
Le Commandant de Nattes s'illustra le lors de la bataille de Coulmiers oĂč, Ă la tĂȘte du 2e bataillon du 22e rĂ©giment des Mobiles (« les Mobiles de Coulmiers ») de la Dordogne, il remporta une des rares victoires françaises de la guerre de 1870. Au cours de cette bataille la ville d'OrlĂ©ans fut reprise aux bavarois qui l'occupaient, lors d'une charge menĂ©e avec beaucoup d'entrain par le commandant de Nattes.
Ce bataillon du commandant de Nattes comprenait en partie des jeunes gens de l'arrondissement de Ribérac.
Pierre Marie Béranger de Nattes, homme de bonne constitution (1,79 m) fut admis en 1848 à 19 ans, à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ou il choisit la cavalerie. Sa carriÚre le conduisit au 6e régiment de cuirassés de Versailles puis au 1er chasseur d'Afrique.
Le , Ă 35 ans, le capitaine de Nattes Ă la tĂȘte du 5e escadron du 1er rĂ©giment de chasseurs d'Afrique fit une cinquantaine de prisonniers, entraĂźnant la reddition de plusieurs tribus de la province d'Oran.
En 1866 la démission de Pierre-Marie-Béranger de Nattes fut acceptée et dÚs lors sa vie se partagea entre Paris et le chùteau du Mas de Montet, sur notre commune de Petit-Bersac (voir plus loin)
Mais, aprÚs la déclaration de guerre de la France à la Prusse, Pierre-Marie-Béranger de Nattes reprit du service et fut nommé chef de bataillon dans la garde mobile. Le le 22e de marche quitta Périgueux par le train. Il débarqua à Saint Maur (Indre-et-Loire) puis fut envoyé à Tours puis à Blois.
Le commandant de Nattes continua à se battre aprÚs Coulmiers. Un témoin le cita à propos de la bataille de Loigny le et loua « ... la contenance héroïque de M. de Chadois et du commandant de Nattes : toujours à cheval et particuliÚrement exposés à la vue et aux coups de l'ennemi : ils n'ont cessé de soutenir et d'encourager leur troupe et leur exemple a été suivi par leurs subordonnés qui ont tenu à honneur de les imiter... »
Enfin, aprÚs le et le premier armistice, celui qui est maintenant le lieutenant-colonel de Nattes ramena ses hommes en Dordogne. Il leur déclara alors : « Gardes mobiles du 22e - Vous voici rendus à vos foyers aprÚs une longue et pénible campagne dans laquelle vous avez su maintenir votre courage à la hauteur de votre devoir. Le régiment de Dordogne a su se faire une belle page dans cette malheureuse campagne. Son nom a toujours été associé avec éloges à tous les faits d'armes de l'armée de la Loire. Vous avez bien mérité du pays, le pays vous en sera reconnaissant... »
Licencié définitivement en 1872 à 43 ans il fut alors administrateur de la compagnie d'assurances de Seine et Oise. Il s'occupa de ses terres, 170 hectares bien groupées, dans les métairies du Montet de la Vergne, du Camp et de Richard, composées de terres à grains, prés, vignes friches et bois.
Conseiller municipal de Petit-Bersac à partir de fin 1874 il fut élu maire à la mort de Léonce de Vétat en 1879. Il le resta jusqu'en 1898. Réélu maire il refusa le mandat et resta simple conseiller municipal jusqu'à sa mort au Mas de Montet le à l'ùge de 76 ans. Il est enterré au cimetiÚre de Petit-Bersac avec son épouse la Marquise de Nattes (née du Lau d'Allemans).
Pierre-Marie-BĂ©ranger de Nattes fut fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1862 puis officier de la LĂ©gion d'honneur en 1870.
Si le marquis de Nattes est une des figures essentielles de Petit-Bersac tant par la gloire qu'il acquit avec ses mobiles de Coulmiers, alors qu'il était déjà citoyen de notre village, que par son engagement comme conseiller puis maire et de nouveau conseiller de 1874 à 1905, ses attaches avec notre village étaient récentes et avant lui sa famille, authentiquement noble sous l'ancien régime et originaire du Rouergue, n'avait semble-t-il rien à voir avec Petit-Bersac.
Pierre-Marie-Béranger, lui, naquit le à Montpellier (Hérault). Il s'attacha à Petit-Bersac par son mariage le , à Paris, avec Louise Mathilde Marie du Lau d'Allemans (1840 - 1912) dont la famille était propriétaire du chùteau du Mas de Montet à Petit-Bersac lequel fut attribué à Mathilde en 1861 à la mort de son pÚre le comte du Lau d'Allemans.
- Paul Pichardie (1926 - 2006)
Sources principales : Bulletin Municipal no 12 de
Paul Pichardie né le à Petit-Bersac. Fils de Louis Pichardie, maréchal et forgeron du village et de Louise Dugaleix..
Instituteur à Ghardaïa en Algérie de 1946 à 1955.
Puis instituteur Ă Bonnes (16) de 1955 Ă 1960.
Instituteur Ă AngoulĂȘme au collĂšge Michelet de 1960 Ă 1965.
Il enseignera Ă mi-temps Ă la prison d'AngoulĂȘme de 1960 Ă 1982.
Il deviendra en 1968 secrĂ©taire de la FEN (FĂ©dĂ©ration de l'Ăducation nationale)
Il prendra sa retraite en 1982.
TrĂšs tĂŽt, Paul devient un militant actif pour la dĂ©fense du service public. Son engagement dans la FEN lui permettra de soutenir l'Ă©cole de la RĂ©publique. MĂȘme Ă la retraite il ne manquait pas d'aller manifester.
Retraité en 1982, il s'installe définitivement à Petit-Bersac et ne tarde pas à s'investir pour sa commune.
1983 : Il se prĂ©sente aux Ă©lections municipales avec 2 membres de sa liste (Surpas et Favard). Ălu il devient conseiller municipal. Il s'Ă©tait prĂ©sentĂ© une premiĂšre fois seul en 1979, sans succĂšs. Les 3 conseillers d'opposition crĂ©ent un bulletin "las novelas de Brassac"
1989 : Il se prĂ©sente en tĂȘte de liste aux municipales. 7 candidats de la liste Pichardie sont Ă©lus contre 4 candidats de la liste Dudignac. Paul Pichardie est Ă©lu maire de Petit-Bersac. CrĂ©ation du bulletin municipal.
1995 - 2001 : En 1995 Paul Pichardie sera réélu maire avec la totalité de sa liste..
2000 - 2006 : 1er vice-président de la communauté de communes.
2001 au : En 2001 la liste Pichardie est seule Ă se prĂ©senter. Les onze candidats sont Ă©lus, Paul Pichardie est rĂ©Ă©lu maire. Paul assurera sa fonction jusqu'au moment oĂč la maladie l'emportera. Presque 23 ans au service de sa commune.
HĂ©raldique
Blason | De gueules flanquĂ© en pal Ă dextre dâargent, Ă la riviĂšre dâazur mouvant de la pointe brochant sur laquelle est posĂ© un pont de trois arches mouvant du flanc dextre, ne laissant ainsi apparaĂźtre que les deux arches senestres, prolongĂ© jusquâau flanc senestre dâun empierrement, le tout dâor maçonnĂ© de sable, sommĂ© dâune colonne aussi dâargent, la base et le chapiteau aussi dâor, le pont surmontĂ©, sur le champ de gueules, de trois lionceaux dâor armĂ©s, lampassĂ©s et couronnĂ©s dâazur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean Pichardie, « Les monuments funéraires médiévaux de Saint-Saturnin, à Petit-Bersac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1976, tome 103, p. 196-221 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 117 mÚtres sur la carte et 118 sur son ancien site.
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le canal d'Alliger, en rive droite de la Dronne, n'arrose pas la commune de Petit-Bersac située en rive gauche.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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