AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bors (canton de Tude-et-Lavalette)

Bors est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Bors
Bors (canton de Tude-et-Lavalette)
La mairie-Ă©cole de Bors-de-Montmoreau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement AngoulĂȘme
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Jacky Renaudin
2020-2026
Code postal 16190
Code commune 16052
DĂ©mographie
Gentilé Borsois
Population
municipale
235 hab. (2020 en diminution de 8,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 20â€Č 35″ nord, 0° 10â€Č 02″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 165 m
Superficie 16,14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Tude-et-Lavalette
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bors
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bors
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Bors
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bors

    Elle est aussi appelée localement Bors-de-Montmoreau[1] pour la distinguer de la commune de Bors-de-Baignes.

    Ses habitants sont appelés les Borsois et les Borsoises[2].

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    La D 10 traverse le village.

    La commune de Bors est une commune du Sud-Charente, limitée par la Tude à l'ouest, qu'emprunte la ligne Paris - Bordeaux.

    Bors est Ă  km au sud-est de Montmoreau-Saint-Cybard, chef-lieu de son canton, km au nord d'Aubeterre-sur-Dronne et 34 km au sud d'AngoulĂȘme. Bors est aussi Ă  13 km de Chalais, 17 km de RibĂ©rac[3].

    Bors est traversĂ©e du nord au sud par la route dĂ©partementale 10, qui va de Montmoreau Ă  Aubeterre, et qui est une route de crĂȘte entre la Tude Ă  l'ouest et l'Auzonne Ă  l'est. La commune est aussi traversĂ©e par des routes dĂ©partementales de moindre importance, comme la D 89, est-ouest, qui coupe la D 10 au bourg, et la D 21 Ă  l'ouest. La D 709, route de Montmoreau Ă  RibĂ©rac, longe la commune au nord-est Ă  1,5 km du bourg[4].

    La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER Ă  destination d'AngoulĂȘme et de Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux sont nombreux dans la commune de Bors mais ils sont en général peu importants. On peut citer, d'ouest en est, Lérignac, le Montazeau, le Pignier, les Gauthiers, le Plasson au pied du bourg, le Grand Cadiot, etc. ainsi que des fermes[4]

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bors
    Montmoreau Juignac
    Montboyer Bors Pillac
    Bellon

    GĂ©ologie et relief

    Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.

    Le Campanien, calcaire crayeux, occupe une grande partie de la surface communale. Les hauteurs au centre de la commune et au sud du bourg sont recouvertes de dépÎts du Cénozoïque composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de chùtaigniers. On trouve une ancienne tuilerie au Maine Blanc.

    La vallée de la Tude, à l'ouest, est couverte par des alluvions récentes du Quaternaire[5] - [6] - [7].

    La commune fait partie des coteaux du MontmorĂ©lien. Elle s'Ă©tend entre les vallĂ©es de la Tude Ă  l'ouest et celle de l'Auzonne Ă  l'est. Son point culminant est Ă  une altitude de 165 m, situĂ© en limite sud-est au Pechbrie, mais des hauteurs dĂ©passant les 150 m occupent tout le centre de la commune. Le point le plus bas est Ă  56 m, situĂ© le long de la Tude en limite sud-ouest. Le bourg de Bors, situĂ© sur une crĂȘte, est Ă  145 m d'altitude[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainĂ©e par la Tude, l'Auzonne, un bras de la Tude le ruisseau du Levraud et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    La Tude arrose l'ouest de la commune. D'une longueur totale de 43,3 km, elle prend sa source dans la commune de BoisnĂ©-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, Ă  Parcoul-Chenaud, aprĂšs avoir traversĂ© 15 communes[10].

    L'Auzonne limite la commune Ă  l'est. D'une longueur totale de km, elleprend sa source dans la commune de Salles-Lavalette et se jette dans la Dronne Ă  Nabinaud, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[11].

    La commune compte aussi de nombreuses petites retenues d'eau et des sources, dû au relief vallonné et la nature imperméable du sol sur les sommets[4].

    Gestion des cours d'eau

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [13].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Natura 2000

    Bordé à l'ouest par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espÚces animales européennes menacées[14] - [15].

    Seize espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[14].

    Vingt-six autres espÚces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.

    ZNIEFF

    À Bors, sur un pĂ©rimĂštre quasi identique Ă  celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallĂ©e de la Tude fait partie de la ZNIEFF de type II nommĂ©e « VallĂ©es de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[16] - [17].

    Vingt-deux espÚces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[16] :

    Vingt-neuf autres espÚces animales (quatre mammifÚres et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est une commune rurale[Note 1] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (69,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (55,4 %), forĂȘts (31,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,1 %), cultures permanentes (1,7 %), prairies (1,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de Bors – Pillac – Saint-Romain. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026, faisant suite Ă  un plan 2007-2016[26]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂšglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 2] - [26] - [27] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bors (canton de Tude-et-Lavalette).

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 175 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 140 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 80 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999, 2000 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Borno en 1110[31], Borno en 1004, Borno Agulherii en 1299[32], Borno Laguleyr en 1330, Bors-LĂ©gulier (non datĂ©, peut-ĂȘtre XVe siĂšcle)[33].

    D'aprÚs Dauzat, l'origine du nom de Bors (aussi bien pour Bors-de-Baignes) remonterait au pré-latin borna (bornae au pluriel), qui signifierait « les sources »[34].

    Agulherius pourrait ĂȘtre la dĂ©formation d'un nom germanique, Agulthar (?)[35], ou plus vraisemblablement occitan Agulher (aiguillier).

    Histoire

    À l'ouest de la commune, une voie romaine prĂ©sumĂ©e Pons-RibĂ©rac traversait la Tude au moulin ChĂątaignier et passait non loin du Pignier[36].

    Le logis des Plassons Ă©tait au Moyen Âge le siĂšge d'un fief noble dĂ©pendant de la chĂątellenie d'Aubeterre et tenu Ă  foi et hommage du seigneur d'Aubeterre, au devoir de 20 sols.

    Dans les premiĂšres annĂ©es du XVIe siĂšcle, le fief des Plassons appartenait Ă  Nicolas Raymond, Ă©cuyer, seigneur de RibĂ©rolles et de Mazotte. Il passa ensuite, par ventes successives jusqu'en 1557, aux mains de Guy Bouchard d'Aubeterre, Ă©vĂȘque de PĂ©rigueux et abbĂ© de l'Ă©glise collĂ©giale d'Aubeterre.

    Les Plassons passÚrent ensuite par héritage entre les mains de Pierre Bouchard d'Aubeterre et restÚrent jusqu'à la Révolution entre les mains de cette famille qui était représentée, à la fin du XVIIIe siÚcle par Madame de Lageard, veuve de Bouchard des Plassons.

    Au début du XXe siÚcle, les Plassons appartenaient à Jean Hennessy, qui en avait fait le centre d'une importante exploitation vinicole et distillerie produisant du cognac. Le moulin Chùtaignier, sur la Tude, tournait quelques semaines par an pour fournir de l'huile de noix[37].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    depuis 2001 En cours Christian Maussion SE MĂ©canicien

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[39].

    En 2020, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en diminution de 8,56 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    649589636703660677686702682
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    692637569577553557541480478
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    488504434431386417434410407
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    404344346283270271270245264
    2020 - - - - - - - -
    235--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  18,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 46,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 135 hommes pour 122 femmes, soit un taux de 52,53 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    2,7
    14,6
    75-89 ans
    18,7
    30,1
    60-74 ans
    27,7
    20,3
    45-59 ans
    23,2
    15,4
    30-44 ans
    10,7
    9,8
    15-29 ans
    8,9
    9,8
    0-14 ans
    8,0
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Enseignement

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Bors et Juignac. Juignac accueille l'école primaire, et Bors l'école élémentaire[44].

    Économie

    Agriculture

    La commune fait partie de l'aire d'origine contrÎlée du Cognac « Bons Bois »[45] et de l'AOP Noix du Périgord[46].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Paul-et-Saint-Pierre[47], ou Notre-Dame[48] de Bors Ă©tait aux XIIe et XIIIe siĂšcles une cure du diocĂšse de PĂ©rigueux.

    Elle fut reconstruite presque totalement au XVIe siÚcle et subit une restauration radicale à la fin du XIXe siÚcle : nef revoûtée, clocher remonté, façade. Seuls restent du XIIe siÚcle des chapiteaux et un sarcophage devant la façade.

    Elle comporte deux scÚnes sculptées en bois, polychromie du XVIIe siÚcle, sur les cÎtés du tabernacle et une dalle funéraire du XIVe siÚcle. Ces objets sont classés MH au titre d'objet[49].

    ChĂąteau des Plassons

    Ce chùteau date des XVe et XVIIe siÚcles. Entre 1633 et 1905, il contenait une chapelle dédiée à Notre-Dame[47].

    Moulin de Perdrigeau

    Le moulin de (ou du) Perdrigeau, qui date de la fin du XVIIIe siĂšcle, est situĂ© au sud-ouest de la commune, au lieu-dit Sous les moulins Ă  vent Ă  163 m d'altitude. Il a cessĂ© de fonctionner Ă  la fin du XIXe siĂšcle. UtilisĂ© comme poste d'observation par les Allemands en 1940-41, il devient propriĂ©tĂ© de la commune depuis 1973, et sert aujourd'hui pour la prĂ©vention des incendies, en liaison avec Montlieu-la-Garde. Au sommet de la tour, une table d'orientation permet de dĂ©couvrir le paysage environnant[50].

    • Église de Bors.
      Église de Bors.
    • L'autel.
      L'autel.
    • AllĂ©e du domaine des Plassons.
      Allée du domaine des Plassons.
    • Le moulin de Perdrigeau.
      Le moulin de Perdrigeau.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Journal Charente libre, « Volet Bors-de-Montmoreau », (consulté le )
    2. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    6. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
    8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    10. Sandre, « la Tude »
    11. Sandre, « l'Auzonne »
    12. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    13. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    14. [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    15. Carte du site « VallĂ©e de la Tude », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    16. [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    17. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    18. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    26. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consultĂ© le )
    27. « ArrĂȘtĂ© portant classement de massifs forestiers et obligation de dĂ©broussaillement. », sur www.charente.gouv.fr, (consultĂ© le )
    28. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    31. Jean Nanglard, Cartulaire de l'Ă©glise d'AngoulĂȘme, t. IX, Bulletins et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re Ă©d. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 126
    32. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, Ă©vĂȘque d'AngoulĂȘme [« Liber feodorum »], t. 5, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Charente, (1re Ă©d. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 63,221
    33. Jean Nanglard, PouillĂ© historique du diocĂšse d'AngoulĂȘme, t. III, AngoulĂȘme, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 117
    34. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 98.
    35. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    36. Joseph Piveteau in Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 154
    37. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Chùteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 88-89
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bors (Canton de Tude-et-Lavalette) (16052) », (consultĂ© le ).
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Charente (16) », (consultĂ© le ).
    44. Site de l'inspection académique de la Charente
    45. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    46. « Délimitation géographique de l'AOP Noix du Périgord », sur www.noixduperigord.com, (consulté le )
    47. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimĂ© Ă  Rioux-Martin, Le vent se lĂšve, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 80
    48. « Églises de la Charente - Bors », sur clochers.org (consultĂ© le )
    49. « Objets mobiliers de l'église Saint-Pierre », base Palissy, ministÚre français de la Culture
    50. « Patrimoine du Sud Charente », sur eklablog.com (consulté le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.