Bors (canton de Tude-et-Lavalette)
Bors est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Bors | |||||
La mairie-Ă©cole de Bors-de-Montmoreau. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente | ||||
Arrondissement | AngoulĂȘme | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Jacky Renaudin 2020-2026 |
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Code postal | 16190 | ||||
Code commune | 16052 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Borsois | ||||
Population municipale |
235 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 20âČ 35âł nord, 0° 10âČ 02âł est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 165 m |
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Superficie | 16,14 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Elle est aussi appelée localement Bors-de-Montmoreau[1] pour la distinguer de la commune de Bors-de-Baignes.
Ses habitants sont appelés les Borsois et les Borsoises[2].
GĂ©ographie
Localisation et accĂšs
La commune de Bors est une commune du Sud-Charente, limitée par la Tude à l'ouest, qu'emprunte la ligne Paris - Bordeaux.
Bors est Ă 7 km au sud-est de Montmoreau-Saint-Cybard, chef-lieu de son canton, 8 km au nord d'Aubeterre-sur-Dronne et 34 km au sud d'AngoulĂȘme. Bors est aussi Ă 13 km de Chalais, 17 km de RibĂ©rac[3].
Bors est traversĂ©e du nord au sud par la route dĂ©partementale 10, qui va de Montmoreau Ă Aubeterre, et qui est une route de crĂȘte entre la Tude Ă l'ouest et l'Auzonne Ă l'est. La commune est aussi traversĂ©e par des routes dĂ©partementales de moindre importance, comme la D 89, est-ouest, qui coupe la D 10 au bourg, et la D 21 Ă l'ouest. La D 709, route de Montmoreau Ă RibĂ©rac, longe la commune au nord-est Ă 1,5 km du bourg[4].
La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER Ă destination d'AngoulĂȘme et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux sont nombreux dans la commune de Bors mais ils sont en général peu importants. On peut citer, d'ouest en est, Lérignac, le Montazeau, le Pignier, les Gauthiers, le Plasson au pied du bourg, le Grand Cadiot, etc. ainsi que des fermes[4]
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.
Le Campanien, calcaire crayeux, occupe une grande partie de la surface communale. Les hauteurs au centre de la commune et au sud du bourg sont recouvertes de dépÎts du Cénozoïque composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de chùtaigniers. On trouve une ancienne tuilerie au Maine Blanc.
La vallée de la Tude, à l'ouest, est couverte par des alluvions récentes du Quaternaire[5] - [6] - [7].
La commune fait partie des coteaux du MontmorĂ©lien. Elle s'Ă©tend entre les vallĂ©es de la Tude Ă l'ouest et celle de l'Auzonne Ă l'est. Son point culminant est Ă une altitude de 165 m, situĂ© en limite sud-est au Pechbrie, mais des hauteurs dĂ©passant les 150 m occupent tout le centre de la commune. Le point le plus bas est Ă 56 m, situĂ© le long de la Tude en limite sud-ouest. Le bourg de Bors, situĂ© sur une crĂȘte, est Ă 145 m d'altitude[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Tude, l'Auzonne, un bras de la Tude le ruisseau du Levraud et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[9] - [Carte 1].
La Tude arrose l'ouest de la commune. D'une longueur totale de 43,3 km, elle prend sa source dans la commune de Boisné-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, à Parcoul-Chenaud, aprÚs avoir traversé 15 communes[10].
L'Auzonne limite la commune à l'est. D'une longueur totale de 4 km, elleprend sa source dans la commune de Salles-Lavalette et se jette dans la Dronne à Nabinaud, aprÚs avoir traversé 7 communes[11].
La commune compte aussi de nombreuses petites retenues d'eau et des sources, dû au relief vallonné et la nature imperméable du sol sur les sommets[4].
Gestion des cours d'eau
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [13].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Natura 2000
Bordé à l'ouest par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espÚces animales européennes menacées[14] - [15].
Seize espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[14].
- un amphibien : le Sonneur Ă ventre jaune (Bombina variegata) ;
- un crustacĂ©, l'Ăcrevisse Ă pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- six insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Cerf-volant (mùle) ou la Grande biche (femelle) (Lucanus cervus), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- cinq mammifÚres : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et trois chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-six autres espÚces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.
ZNIEFF
à Bors, sur un périmÚtre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Tude fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[16] - [17].
Vingt-deux espÚces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[16] :
- un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ;
- un crustacĂ©, l'Ăcrevisse Ă pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- cinq insectes dont trois lépidoptÚres : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laßches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
- sept mammifĂšres : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin Ă moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la SĂ©rotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pĂȘcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prĂ©s (Saxicola rubetra) ;
- trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-neuf autres espÚces animales (quatre mammifÚres et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[16].
Urbanisme
Typologie
Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est une commune rurale[Note 1] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (69,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (55,4 %), forĂȘts (31,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,1 %), cultures permanentes (1,7 %), prairies (1,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de Bors â Pillac â Saint-Romain. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026, faisant suite Ă un plan 2007-2016[26]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂšglemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 2] - [26] - [27] - [28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 175 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 140 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 80 %, Ă comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999, 2000 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Toponymie
Les formes anciennes sont Borno en 1110[31], Borno en 1004, Borno Agulherii en 1299[32], Borno Laguleyr en 1330, Bors-LĂ©gulier (non datĂ©, peut-ĂȘtre XVe siĂšcle)[33].
D'aprÚs Dauzat, l'origine du nom de Bors (aussi bien pour Bors-de-Baignes) remonterait au pré-latin borna (bornae au pluriel), qui signifierait « les sources »[34].
Agulherius pourrait ĂȘtre la dĂ©formation d'un nom germanique, Agulthar (?)[35], ou plus vraisemblablement occitan Agulher (aiguillier).
Histoire
à l'ouest de la commune, une voie romaine présumée Pons-Ribérac traversait la Tude au moulin Chùtaignier et passait non loin du Pignier[36].
Le logis des Plassons Ă©tait au Moyen Ăge le siĂšge d'un fief noble dĂ©pendant de la chĂątellenie d'Aubeterre et tenu Ă foi et hommage du seigneur d'Aubeterre, au devoir de 20 sols.
Dans les premiĂšres annĂ©es du XVIe siĂšcle, le fief des Plassons appartenait Ă Nicolas Raymond, Ă©cuyer, seigneur de RibĂ©rolles et de Mazotte. Il passa ensuite, par ventes successives jusqu'en 1557, aux mains de Guy Bouchard d'Aubeterre, Ă©vĂȘque de PĂ©rigueux et abbĂ© de l'Ă©glise collĂ©giale d'Aubeterre.
Les Plassons passÚrent ensuite par héritage entre les mains de Pierre Bouchard d'Aubeterre et restÚrent jusqu'à la Révolution entre les mains de cette famille qui était représentée, à la fin du XVIIIe siÚcle par Madame de Lageard, veuve de Bouchard des Plassons.
Au début du XXe siÚcle, les Plassons appartenaient à Jean Hennessy, qui en avait fait le centre d'une importante exploitation vinicole et distillerie produisant du cognac. Le moulin Chùtaignier, sur la Tude, tournait quelques semaines par an pour fournir de l'huile de noix[37].
Administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[39].
En 2020, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en diminution de 8,56 % par rapport Ă 2014 (Charente : â0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 18,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 46,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 135 hommes pour 122 femmes, soit un taux de 52,53 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Bors et Juignac. Juignac accueille l'école primaire, et Bors l'école élémentaire[44].
Ăconomie
Agriculture
La commune fait partie de l'aire d'origine contrÎlée du Cognac « Bons Bois »[45] et de l'AOP Noix du Périgord[46].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
L'Ă©glise paroissiale Saint-Paul-et-Saint-Pierre[47], ou Notre-Dame[48] de Bors Ă©tait aux XIIe et XIIIe siĂšcles une cure du diocĂšse de PĂ©rigueux.
Elle fut reconstruite presque totalement au XVIe siÚcle et subit une restauration radicale à la fin du XIXe siÚcle : nef revoûtée, clocher remonté, façade. Seuls restent du XIIe siÚcle des chapiteaux et un sarcophage devant la façade.
Elle comporte deux scÚnes sculptées en bois, polychromie du XVIIe siÚcle, sur les cÎtés du tabernacle et une dalle funéraire du XIVe siÚcle. Ces objets sont classés MH au titre d'objet[49].
ChĂąteau des Plassons
Ce chùteau date des XVe et XVIIe siÚcles. Entre 1633 et 1905, il contenait une chapelle dédiée à Notre-Dame[47].
Moulin de Perdrigeau
Le moulin de (ou du) Perdrigeau, qui date de la fin du XVIIIe siÚcle, est situé au sud-ouest de la commune, au lieu-dit Sous les moulins à vent à 163 m d'altitude. Il a cessé de fonctionner à la fin du XIXe siÚcle. Utilisé comme poste d'observation par les Allemands en 1940-41, il devient propriété de la commune depuis 1973, et sert aujourd'hui pour la prévention des incendies, en liaison avec Montlieu-la-Garde. Au sommet de la tour, une table d'orientation permet de découvrir le paysage environnant[50].
- Ăglise de Bors.
- L'autel.
- Allée du domaine des Plassons.
- Le moulin de Perdrigeau.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Bors-de-Montmoreau », (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Journal Charente libre, « Volet Bors-de-Montmoreau », (consulté le )
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous GĂ©oportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- Sandre, « la Tude »
- Sandre, « l'Auzonne »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « VallĂ©e de la Tude », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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- Jean Nanglard, PouillĂ© historique du diocĂšse d'AngoulĂȘme, t. III, AngoulĂȘme, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 117
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 98.
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