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Chalais (Charente)

Chalais est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu de canton, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Chalais
Chalais (Charente)
Le château de Chalais.
Blason de Chalais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Joël Boniface
2020-2026
Code postal 16210
Code commune 16073
Démographie
Gentilé Chalaisiens
Population
municipale
1 786 hab. (2020 en diminution de 0,11 % par rapport à 2014)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 26″ nord, 0° 02′ 24″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 130 m
Superficie 17,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chalais
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Chalais
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Chalais
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Chalais
Liens
Site web www.chalais.net

    Ses habitants sont les Chalaisiens et les Chalaisiennes[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Chalais est le chef-lieu de canton situé le plus au sud du département de la Charente, capitale du Sud Charente. Elle est proche des départements de la Charente-Maritime, de la Dordogne et de la Gironde.

    Chalais est à 42 km au sud d'Angoulême et 45 km au nord de Libourne.

    Elle est aussi à 10 km d'Aubeterre-sur-Dronne, 14 km de La Roche-Chalais, 19 km de Montguyon, 22 km de Blanzac, 23 km de Ribérac, 27 km de Barbezieux, 29 km de Coutras, 54 km de Périgueux, 68 km de Bordeaux[2].

    La route principale est la D 674, route d'Angoulême à Libourne, qui traverse la commune du nord au sud et longe la vallée de la Tude.

    Chalais est aussi un important carrefour de routes départementales. Au nord-ouest, la D 731 va à Cognac en passant par Brossac, Barbezieux et Archiac. La D 2 vers l'est se dirige vers Ribérac en passant par Aubeterre. La D 20 va à Blanzac au nord et vers Montguyon au sud-ouest[3].

    Elle est aussi traversée par la ligne Paris - Bordeaux dont elle possède une gare SNCF, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux à raison de 14 arrêts par jour en 2014[4] - [5].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comporte de nombreux hameaux, dont certains étaient des anciennes paroisses, comme Sainte-Marie au nord, Sérignac au sud, et Saint-Christophe à l'est. La ville de Chalais s'est principalement étendue le long de la route d'Angoulême à Libourne et à l'est de la voie ferrée, à Saint-Christophe. On y trouve aussi Bosseau, la Counillère (étymologiquement endroit à lapins), ainsi que l'Houme plus au sud, à l'ouest Tourtre, chez Touret, etc.[3].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente. Les vallées (Tude et Viveronne) sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire, parfois accumulées en basses terrasses (rive gauche de la Tude à Chalais et lieu-dit la Forêt)[6] - [7] - [8].

    Le relief de la commune est assez vallonné, principalement au nord et à l'est. Son point culminant est à une altitude de 130 m, situé sur la limite orientale (château d'eau). Le point le plus bas est à 35 m, situé au confluent de la Tude et de l'Argentonne, à l'extrémité sud. Le centre-ville de Chalais, construit sur un éperon entre les vallées de la Viveronne et de la Tude, s'étage entre 47 et 90 m d'altitude[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Chalais.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par la Tude, l'Argentonne, la Viveronne, le Neuillac, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Viveronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[10] - [Carte 1].

    La Tude traverse la commune du nord au sud. D'une longueur totale de 43,3 km, prend sa source dans la commune de Boisné-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, à Parcoul-Chenaud, après avoir traversé 15 communes[11]. Sur sa rive droite, la Tude reçoit successivement la Viveronne qui passe aussi au pied du château, et l'Argentonne, qui limite la commune au sud[3].

    L'Argentonne, d'une longueur totale de km, prend sa source dans la commune de Bardenac et se jette dans la Tude à Médillac, après avoir traversé 5 communes[12].

    La Viveronne, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Brossac et se jette dans la Tude sur la commune, après avoir traversé 5 communes[13].

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[14]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [15].

    Climat

    Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Tude à Chalais.

    Natura 2000

    Bordé à l'est par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[17] - [18].

    Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[17].

    Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.

    ZNIEFF

    À Chalais, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Tude fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[19] - [20].

    Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[19] :

    Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Chalais est une commune rurale[Note 1] - [21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (29,4 %), prairies (14,7 %), zones urbanisées (12 %), forêts (8,5 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chalais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chalais.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 138 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 132 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2012, 2014 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Chaleis en 1214, Chales, Chalesio en 1281, Chalezio en 1263[32], Calisio en 1075-1080, Calesium en 1109-1121, Chalisium en 1225[33].

    L'origine du nom de Chalais remonterait à un nom de personne gallo-roman Caletus, dérivé d'un thème de nom gaulois calet-, caleto-, auquel se rattache aussi le gentilice Caletius[34]. D'autres auteurs y voient dans la racine pré-latine cal la référence à une source minérale (souvent chaude), qui est maintenant sur le territoire d'Yviers[35]. Dauzat avoue que le nom est obscur, et y voit la racine pré-celtique *kal- signifiant "rocher" avec le suffixe pré-celtique -es(um) signifiant "comme", ce qui correspondrait à « comme un rocher »[36] - [Note 2].

    Histoire

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, Chalais était le siège d'une seigneurie qui avait initialement le titre de baronnie, presque aussi ancienne que celle de Barbezieux. Elle relevait féodalement de l'archevêché de Bordeaux, et comme une partie sud-ouest de la Charente elle appartenait à la Saintonge. Au point de vue religieux Chalais relevait des diocèses de Saintes (ville) et de Périgueux (Saint-Christophe), la Tude faisant limite[37].

    La famille des seigneurs princes de Chalais est étroitement apparentée aux vicomtes de Castillon[38]. Durant les premières années du XIIIe siècle, Olivier de Chalais, dont le suzerain est le roi d'Angleterre, attesté vers 1182-1214, avait épousé Guiberge de MontausierBaignes), et leur petite-fille Agnès, épousa Hélie Talleyrand (2e moitié du XIIIe siècle ; de la famille nommée plus tard Talleyrand de Grignols puis de Talleyrand-Périgord).

    C'est ainsi que les Talleyrand-Périgord (alors orthographié et prononcé Taillerand) furent seigneurs puis princes de Chalais depuis le XIIIe siècle jusqu'au XIXe siècle. Leurs autres titres étaient nombreux : duc de Périgord, Grand d'Espagne de 1re classe, marquis d'Excideuil, baron de Mareuil, comte de Grignols, etc.

    Lors de la guerre de Cent Ans qui a fait beaucoup de ravages dans la région, Chalais était en Guyenne[Note 3] et plus précisément en Saintonge. Elle fut une des dernières places fortes que les Anglais possédaient en France. C'est seulement le , un mois avant la bataille de Castillon que Charles VII (ou plus exactement Jacques de Chabannes) a pris la ville, et fera démolir le château[39].

    Le château, qui avait conservé une tour carrée du XIVe siècle, fut reconstruit au XVIe siècle.

    Chalais fut aussi un prieuré important qui comptait une douzaine de moines et relevait de l'abbaye bénédictine de Saint-Martial de Limoges. Le prieuré et l'église Saint-Martial furent endommagés lors des guerres anglo-françaises, puis plus tard par les protestants.

    Chalais possédait aussi une autre église, Saint-Georges, située au pied de la forteresse et au bord de la Tude. Elle a disparu vers la fin du XIVe siècle[40].

    Du XVIe au XVIIIe siècle

    Lorsque survinrent les guerres de Religion, les Talleyrand restèrent catholiques, le seigneur d'alors ayant épousé une fille de Blaise de Monluc, maréchal de France et lieutenant-général de Guyenne. En 1626, leur fils cadet, le comte de Chalais, osa conspirer contre le cardinal de Richelieu et fut décapité à l'âge de 27 ans.

    À la Révolution, le prince de Chalais n'émigra pas. Il fut simplement emprisonné comme suspect, et conserva ses propriétés territoriales. Le dernier prince de Chalais, mort en 1883, légua tous ses domaines de Chalais et du Périgord ainsi qu'une partie de sa fortune à ses neveux les princes d'Aremberg, et créa un asile de vieillards au château même, dépendant de l'hospice de Chalais. La vente des tapisseries du château en 1896 fut versée à cet hospice[40].

    Pendant la Révolution, la commune de Saint-Christophe-de-Chalais s'est appelée provisoirement La Rivière, tandis que celle de Sainte-Marie-de-Chalais s'est appelée Mère-la-Patrie, ou La Mère-de-Dieu[41].

    L'église de Chalais était le siège d'un archiprêtré qui comprenait 64 paroisses. En 1648, ce nombre fut réduit à 36, de par la création des archiprêtrés de Barbezieux et de Montguyon. Au XVIIIe siècle, les archiprêtres étaient presque toujours les curés de Montboyer.

    L'hôpital de Chalais fut fondé en 1690 par Mathieu Pascaud, chirurgien, et sa femme Geneviève Choquer. En 1726, des lettres patentes du roi, à la demande du prince de Chalais, du curé et des habitants, en réglèrent le fonctionnement. Des religieuses dominicaines de Magnac en Limousin furent chargées de soigner les malades et d'instruire les filles pauvres du pays, avec l'accord de l'évêque de Saintes. En 1853, elles furent remplacées par les sœurs de Sainte-Marthe[40].

    Après la Révolution, un arbre de la liberté est planté place de la Fontaine, mais il sera abattu par une tempête en 1932[42].

    Du XIXe au XXe siècle

    En 1852, la ligne de Paris à Bordeaux a été inaugurée entre Angoulême et Bordeaux, ce qui a permis à Chalais un nouvel essor économique, avec l'ouverture d'une gare, et de communiquer plus rapidement avec ces deux villes.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, Chalais était aussi reliée à Barbezieux par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, qui passait par Brossac[40].

    En 1897, Chalais bénéficie d'un éclairage public au gaz d'acétylène, l'usine produisant le gaz était située route de Barbezieux.

    En 1946, Chalais absorbe Saint-Christophe-de-Chalais, et en 1972, Sainte-Marie-de-Chalais et Sérignac[43].

    Administration

    Liste des maires

    Entrée de la mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1892 Pierre Rateau de Chateauvert Huissier à Brossac, Négociant, Adjoint au Maire puis Maire de Saint-Christophe-de-Chalais ancienne commune intégrée à Chalais
    1977 1983 Jean Lacamoire PS Médecin, député suppléant
    1983 1989
    1989 2001 Jean Lacamoire PS puis DVD Conseiller général
    2001 2008 Jean-Claude Delannoy PS Vétérinaire retraité
    2008 2020 Jean-Claude Maury Centre droit Ingénieur retraité
    2020 En cours Joël Boniface

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[44].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

    En 2020, la commune comptait 1 786 habitants[Note 4], en diminution de 0,11 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    456382468476549616613654703
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    714740775831907912850888895
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    9669328458568389001 7461 6431 703
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1 8342 5382 2042 1722 0271 9911 9741 8581 788
    2019 2020 - - - - - - -
    1 7761 786-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 802 hommes pour 966 femmes, soit un taux de 54,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    3,1
    90 ou +
    6,5
    15,2
    75-89 ans
    19,4
    22,9
    60-74 ans
    21,3
    18,3
    45-59 ans
    18,1
    12,4
    30-44 ans
    11,3
    13,0
    15-29 ans
    11,4
    15,0
    0-14 ans
    12,1
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Remarques

    Chalais absorbe Saint-Christophe en 1946, et Sainte-Marie et Sérignac en 1972[43].

    Économie

    Le pont sur la Tude un jour de marché.

    Agriculture

    La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[50] et de l'AOP Noix du Périgord[51].

    Commerces

    Chalais est économiquement une ville essentiellement commerçante, comme elle l'a été au fil de son histoire, avec 60 commerces et entreprises, et un important marché hebdomadaire.

    Une entreprise de fabrication de meubles métalliques, Clairburo, a été délocalisée en 1997 vers un autre site. Depuis les murs ont été repris par une poignée d'anciens salariés pour continuer une activité similaire sous de le nom de ICT.

    Un centre d'abattage existe depuis 1967 et se spécialise dans l'abattage du veau de Chalais, un produit du terroir de qualité, qui vise l'appellation d'origine contrôlée en 2013[52].

    Équipements, services et vie locale

    Un aérodrome se trouve sur le territoire de Chalais ouvert à la circulation aérienne civile de l'Europe.

    Un hippodrome accueille un jumping international en août[53].

    Nombreux services et professions existent à Chalais : en 2013, deux cabinets d'architectes, deux cabinets comptables, un centre socio-culturel, un centre médico-social.

    Enseignement

    Le collège d'enseignement secondaire Théodore-Rancy regroupe 250 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 11 classes[54].

    Chalais possède une école élémentaire comprenant cinq classes, l'école des Six Arbres, située près de Saint-Christophe, ainsi qu'une école maternelle[55], ainsi qu'une école élémentaire privée, Castel-Marie, située 2 rue d'Arenberg.

    Marché

    Chaque lundi se tient un important marché séculaire qui était déjà très fréquenté au début du XIXe siècle. Il accueille une centaine de commerçants non-sédentaires.

    La vie associative est très présente, avec 46 associations en 2014[56].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Le château vu depuis l'avenue de la Gare.

    Le château de Chalais, attesté dès le XIe siècle, est l'ancien château des Talleyrand-Périgord. Il a été classé MH le [57].

    Patrimoine religieux

    Chalais comporte quatre églises et une chapelle.

    Église Saint-Martial et cloître

    L'église paroissiale Saint-Martial, située en haut de la ville près du château, possède une belle façade romane et portail sculpté. Construite au XIIe siècle, elle était le siège commun d'une vicairie perpétuelle et d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Martial de Limoges.

    L'église fut dévastée lors des guerres de Religion, seule sa façade et son rez-de-chaussée furent conservés. Le cloître fut alors construit en 1629 par le comte de Chalais et sa mère Jeanne Françoise de Montluc, qui y installèrent une communauté de chanoines de Saint-Augustin.

    L'abside fut rebâtie en 1869, et le clocher reconstruit[58].

    L'église est classée monument historique depuis 1902[59]. Le cloître, partie de la maison de retraite adjacente à l'église, est inscrit aux monuments historiques depuis 1991[60].

    Église Sainte-Marie

    Cette église est située encore plus loin que Saint-Martial sur la crête séparant les vallées de la Tude et de la Viveronne.

    Siège d'une cure, cette église date initialement du XIIe siècle, et seule son abside en cul-de-four date de cette époque. Sa cloche date de 1766 et eut pour parrain Gabriel Talleyrand prince de Chalais et son épouse Marie-Marguerite. La façade a été reconstruite à la fin du XIXe siècle. L'église a été restaurée récemment dans les années 2000 par une association, et une messe inaugurale eut lieu de avec l'évêque d'Angoulême Claude Dagens[58].

    Église Saint-Christophe

    Cette église de style néo-roman est située à l'est de la Tude.

    Il y avait à son emplacement une première église datant du XIIIe siècle. À chevet plat, elle fut peut-être transformée temporairement en temple protestant si l'on en juge la découverte d'une dalle gravée « 17 mai 1603 nostre temple a esté levé ». Elle fut restaurée en 1863 avant d'être démolie en 1890, pour reconstruire une église plus grande[58].

    Église Saint-Pierre de Sérignac

    L'église de Sérignac, située au bourg de Sérignac, est celle de l'ancienne commune de Sérignac maintenant rattachée à Chalais.

    Son origine remonte au XIIe siècle mais elle a été reconstruite au cours de son histoire, et elle est aujourd'hui quasiment à l'abandon. Seul le rez-de-chaussée de la façade révèle son passé roman. L'ancien presbytère, avec quelques fenêtres du XVIIIe siècle, lui fait face à l'ouest[58].

    Chapelle Notre-Dame

    La chapelle Notre-Dame, de l'ancien hôpital construit en 1870 par l'architecte Édouard Warin, est située rue de Barbezieux, en centre-ville.

    De style néo-roman, bénite en 1872, la commune la céda à l'hôpital (hospice et internat pour jeunes filles) fondé en 1882 par Hélie de Talleyrand-Périgord. En 1905, la loi de séparation des Églises et de l'État obligea l'école à fermer, et la chapelle devint plus ou moins désaffectée.

    Elle fut acquise par la commune en 2010 et restaurée par une association[58].

    • Église Saint-Martial.
      Église Saint-Martial.
    • Son ancien cloître.
    • Église Sainte-Marie.
      Église Sainte-Marie.
    • Église Saint-Christophe.
      Église Saint-Christophe.
    • Chapelle Notre-Dame.
      Chapelle Notre-Dame.

    Patrimoine environnemental

    Le jardin vivant sur les bords de la Tude.

    Jumelages

    • Drapeau de l'Allemagne Bad Saulgau (Allemagne) depuis 1981, en raison d'échanges fréquents de collégiens puis d'autres groupes de la population
    • Drapeau de la Suisse Chalais (Suisse) depuis 1986, en raison de l'homonymie des deux communes
    • Drapeau de la France Stiring-Wendel (France), en raison d'une déportation d'une partie de la population de Stiring à Chalais en 1939

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules à trois lions d'or couronnés, armés et lampassés d'azur.

    La devise des Talleyrand-Périgord est « Ré que Diou » (Rien que Dieu, en ancien occitan)[40] - [Note 5].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. D'après Dauzat, les localités françaises suivantes auraient la étymologie que Chalais : Calais (Pas-de-Calais), Chalais (Dordogne), Challex (Ain).
    3. La Guyenne était l'Aquitaine occupée par les Anglais avant le traité de Brétigny, qui leur a rétrocédé des territoires, comme l'Angoumois. La Saintonge au sud de la Charente était restée anglaise, comme une partie du Périgord.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Avant les repeuplements du XVe siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans en Aquitaine, Angoumois et Saintonge étaient en langue d'oc.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Chalais » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. horairetrain.net, « Horaires Chalais - Angoulême », (consulté le )
    5. horairetrain.net, « Horaires Chalais - Bordeaux-Saint-Jean », (consulté le )
    6. Carte du BRGM sous Géoportail
    7. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    8. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
    9. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    10. « Fiche communale de Chalais », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    11. Sandre, « la Tude »
    12. Sandre, « l'Argentonne »
    13. Sandre, « la Viveronne »
    14. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    15. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    16. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    17. [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    18. Carte du site « Vallée de la Tude », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    19. [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    20. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    21. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. « Les risques près de chez moi - commune de Chalais », sur Géorisques (consulté le )
    28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chalais », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    31. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    32. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne), p. 217,224,248,282
    33. Paul-François-Étienne Cholet (préf. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 164,176,543
    34. Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne), p. 356
    35. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    36. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 131.
    37. Ville de Chalais, « Saint-Christophe » (consulté le )
    38. « Vicomtes de Castillon (et sires de Chalais), par Frédéric Boutoulle, notamment p. 105-108 et 112 », sur Vicomtes et vicomtés dans l'Occident médiéval, Hélène Débax dir., (table à la fin de l'ouvrage), Presses universitaires du Mirail, 2008
    39. Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi, Histoire des Français, vol. XIII (1422-1456), Paris, Treuttel et Würtz, 1821-1844, 675 p. (lire en ligne), p. 550
    40. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 108-109
    41. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
    42. Catillus Carol
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chalais (16073) », (consulté le ).
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
    50. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    51. « Délimitation géographique de l'AOP Noix du Périgord », sur www.noixduperigord.com, (consulté le )
    52. Charente libre, « Les éleveurs de veau de Chalais visent l'AOC », (consulté le )
    53. Charente Développement, « Jumping international du Sud-Charente », (consulté le )
    54. Site de l'inspection académique de la Charente, « Collèges » (consulté le )
    55. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    56. Site communal
    57. « Château de Chalais », notice no PA00104272, base Mérimée, ministère français de la Culture
    58. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 97-99
    59. « Église », notice no PA00104273, base Mérimée, ministère français de la Culture
    60. « Cloître », notice no PA00104564, base Mérimée, ministère français de la Culture
    61. Pascal Huord, « Ils aiment écrire et se font publier grâce à Internet », Charente libre, (lire en ligne, consulté le )
    62. Site d'Erwan-David Shane

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jean Lacamoire, Cercle historique de Chalais, Chalais, son canton, ses princes : les Talleyrand-Périgord, Angoulême, Imprimerie de la Charente, , 223 p.

    Liens externes

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