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Curac

Curac est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Curac
Curac
Curac vue de Sainte-Marie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement AngoulĂȘme
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Monique SĂ©billaud
2020-2026
Code postal 16210
Code commune 16117
DĂ©mographie
Population
municipale
120 hab. (2020 en diminution de 1,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 17â€Č 43″ nord, 0° 01â€Č 36″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 126 m
Superficie 4,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Tude-et-Lavalette
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Curac
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Curac
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Curac
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Curac

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Curac est un village du Sud-Charente situĂ© Ă  2,5 km au nord de Chalais et 41 km au sud d'AngoulĂȘme, sur une petite hauteur surplombant la vallĂ©e de la Viveronne.

    Le bourg est aussi Ă  km de Brossac, 14 km de Montmoreau, 20 km de Blanzac et 24 km de Barbezieux[1].

    La D 461 relie le bourg Ă  la D 20, route de Chalais Ă  Blanzac et Barbezieux qui est dans la vallĂ©e et fait limite communale avec Chalais-Sainte-Marie. La D 674, route d'AngoulĂȘme Ă  Libourne, passe Ă  km Ă  l'est du bourg[2].

    La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER Ă  destination d'AngoulĂȘme et de Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat est dispersé et la commune compte de nombreux hameaux. Le bourg est minuscule et regroupe l'église et la mairie[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Curac
    Brie-sous-Chalais
    Bardenac Curac Chalais
    Yviers

    GĂ©ologie et relief

    La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente[3] - [4] - [5].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 90 m, traversĂ© du nord au sud par une vallĂ©e. Le point culminant de la commune est Ă  une altitude de 126 m, situĂ© en limite nord-est (canton de la Porte). Le point le plus bas est Ă  48 m, situĂ© le long de la Viveronne en limite sud-est. Le bourg, dominant la vallĂ©e, est Ă  environ 80 m d'altitude[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Curac.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Viveronne, l'Auzance, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    La Viveronne, affluent de la Tude Ă  Chalais et sous-affluent de la Dronne, traverse la commune du nord au sud. Elle borde aussi la limite nord oĂč la rejoint sur sa rive gauche l'Auzance, ruisseau descendant de Saint-Laurent-des-Combes[8].

    Au pied du bourg, un ruisseau intermittent alimenté par la Font Marceau rejoint la Viveronne sur sa rive gauche[2].

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[9]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [10].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Curac est une commune rurale[Note 1] - [11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (91,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,3 %), forĂȘts (8,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Curac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[17]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Curac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 97,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 75 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 73 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[20].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999 et 2012. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

    Toponymie

    Une forme ancienne est Curaco (non datée)[21].

    L'origine du nom de Curac remonterait à un nom de personne gallo-roman Curius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Curius »[22] - [23].

    Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Lauzance[24].

    Histoire

    Quelques vestiges de briques et dallage romains ont été trouvés sur la commune (Champ de Roux, chez Tournaud)[25].

    Les plus anciens registres paroissiaux ne remontent pas avant 1711[26].

    Administration

    Mairie de Curac.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2014 André Thomas PS Retraité
    2014 En cours Monique Sebillaud
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026 [27]
    Chef d'entreprise agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[29].

    En 2020, la commune comptait 120 habitants[Note 2], en diminution de 1,64 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    358331301365367366350358364
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    348322308293282251225218234
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    225221190178158181191189185
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    159135118112110117119124122
    2019 2020 - - - - - - -
    120120-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  22,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 40,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 62 hommes pour 62 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,7
    90 ou +
    0,0
    5,0
    75-89 ans
    8,3
    31,7
    60-74 ans
    35,0
    25,0
    45-59 ans
    26,7
    11,7
    30-44 ans
    10,0
    10,0
    15-29 ans
    6,7
    15,0
    0-14 ans
    13,3
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée du cognac[34].

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise de Curac.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Vincent, le chƓur date du XIIe siĂšcle. La nef et le clocher ont Ă©tĂ© refaits au XIXe siĂšcle. L'Ă©difice est inscrit partiellement aux monuments historiques depuis 1993[35].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Curac » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
    6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    7. « Fiche communale de Curac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    8. Sandre, « la Viveronne »
    9. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Curac », sur Géorisques (consulté le )
    18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Curac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    21. Jean Nanglard, PouillĂ© historique du diocĂšse d'AngoulĂȘme, t. III, AngoulĂȘme, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 406
    22. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 233.
    24. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie rĂ©volutionnaire en Charente », Bulletins et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Charente,‎ 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consultĂ© en )
    25. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 104
    26. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Chùteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 150
    27. https://reader.cafeyn.co/fr/1980733/21598706
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Curac (16117) », (consultĂ© le ).
    33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Charente (16) », (consultĂ© le ).
    34. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    35. « Église Saint-Vincent », notice no PA00125674, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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