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Grignols (Dordogne)

Grignols [ÉĄÊiÉČɔl] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Grignols
Grignols (Dordogne)
Le chĂąteau de Grignols.
Blason de Grignols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Patrick Gueysset
2020-2026
Code postal 24110
Code commune 24205
DĂ©mographie
Gentilé Grignolais
Population
municipale
669 hab. (2020 en augmentation de 8,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 05â€Č 00″ nord, 0° 32â€Č 22″ est
Altitude Min. 68 ou 69 m
Max. 207 m
Superficie 20,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Astier
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Grignols
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Grignols
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Grignols
Liens
Site web mairiedegrignols.com

    De 1790 à 1829, la commune a été chef-lieu du canton de Grignols.

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Grignols est située dans la partie orientale du Landais.

    Arrosé par le Vern et traversé par la route départementale (RD) 107, le bourg de Grignols se situe, en distances orthodromiques, six kilomÚtres à l'est de Neuvic, sept kilomÚtres au sud de Saint-Astier et dix-huit kilomÚtres au sud-ouest de Périgueux.

    Le territoire communal est desservi par la RD 44 qui suit la vallée du Vern et la RD 107, axe nord-sud menant à Villamblard.

    Le sentier de grande randonnée GR361 traverse le territoire communal du nord au sud, longeant le chùteau de Grignols.

    Communes limitrophes

    Carte de Grignols et des communes avoisinantes.

    Grignols est limitrophe de neuf autres communes dont celle de Villamblard au sud sur environ 500 mĂštres. Au sud-ouest, le territoire de Saint-SĂ©verin-d'Estissac est Ă©loignĂ© d'environ 800 mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Grignols est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone Ă  wackstone crayo-marneux gris blanchĂątres Ă  subalvĂ©olines Ă  silex gris ou noirs. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Grignols.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 68[5] ou 69 m[Note 1], Ă  l'extrĂȘme ouest, au confluent du Jaures et du Vern, lĂ  oĂč ce dernier quitte la commune et sert ensuite de limite entre celles de Neuvic et de Vallereuil, et 207 m[5] en deux endroits : au nord-est, au lieu-dit la Combe, et Ă  l'extrĂȘme sud-ouest, prĂšs du lieu-dit les Assalets, en limite de Saint-Jean-d'Estissac[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 2] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 20,41 km2[11] - [Note 3]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 21,07 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le Vern, le JaurĂšs, le Bernou, le Loumagne, le ruisseau de Pavie et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 21 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche Ă  Neuvic[16]. Il traverse la commune d'est en ouest sur cinq kilomĂštres et demi.

    Son affluent le Jaures arrose le sud et l'ouest de la commune sur plus de cinq kilomÚtres, servant presque intégralement de limite territoriale face à Jaure et Vallereuil.

    Deux affluents de rive gauche du Jaures baignent le sud-ouest du territoire communal : le Bernou sur plus de deux kilomÚtres dont un kilomÚtre et demi en limite de Saint-Jean-d'Estissac et de Jaure en deux tronçons, et le Loumagne qui sert de limite naturelle sur un kilomÚtre et demi face à Saint-Jean-d'Estissac et Vallereuil.

    Dans le nord-est, le ruisseau de Pavie, autre affluent de rive gauche de l'Isle, marque la limite territoriale sur 500 mĂštres avec Montrem.

    • Le Vern au pont de Bruc.
      Le Vern au pont de Bruc.
    • Le mĂȘme endroit avec le Vern Ă  sec.
      Le mĂȘme endroit avec le Vern Ă  sec.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Grignols.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 6] : 883 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[25] et qui se trouve Ă  22 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  26 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[32] - [33].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[34].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 8].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[36].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Le Vern au pont de Bruc.

    L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensĂ©e sur la commune d’aprĂšs l'INPN[37].

    Cependant, il existe une ZNIEFF de type 1[Note 9] qui concerne certains coteaux du Vern[38] - [39], notamment trois petites zones distinctes totalisant prĂšs de 80 hectares, au nord de la route dĂ©partementale 44, prĂšs des lieux-dits la GenĂšbre, les Landes et le Vignaud. Celles-ci reprĂ©sentent environ 16 % de la superficie totale de cette ZNIEFF oĂč une espĂšce dĂ©terminante de plantes et quatre espĂšces d'oiseaux protĂ©gĂ©es au titre de la Directive oiseaux de l'Union europĂ©enne ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es[38].

    Il existe également une ZNIEFF de type 2[Note 10] « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle[40]

    Urbanisme

    Typologie

    Grignols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 11] - [41] - [42] - [43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 12]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[44] - [45].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (51,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,5 %), prairies (20,9 %), terres arables (3,2 %)[46].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Grignols proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[47] :

    • les Assalets
    • Bellet
    • Bingue
    • la Brousse
    • Bruc
    • le Buguet
    • Burel
    • la Chapelle
    • le ChĂąteau de Chaulnes
    • Chatenudel
    • Chaumont
    • la Clotte
    • la Combe
    • Combens
    • Courbebaisse
    • les Eyssards
    • les Ferrandies
    • Fombelisse
    • Font de la Lande
    • Fourcaud
    • les Gateys
    • Gaussens
    • les Gauteries
    • la GenĂšbre
    • la Grange du Bost
    • Jaly
    • la Jembertie
    • la Lande
    • les Landes
    • Leymarie
    • Maison-Neuve
    • Martel
    • le Mas
    • Mayac
    • Mondy
    • la Mothe
    • Moulin d'Acquit
    • le Moulin de Burel
    • le Moulin Marty
    • le Moulin de la Mothe
    • les Paqueries
    • le Perrier
    • la Petite Jembertie
    • Peyretou
    • Peyrignolle
    • Polignac
    • le Pont de Bruc
    • Pontout
    • les Ponts Rouges
    • les Poulichoux
    • le Puy de Lagarde
    • PuychĂ©rifels
    • Puyloupat
    • le Rapt
    • la RebiĂšre
    • Reillac-Bas
    • Reillac-Haut
    • le Reyne
    • le Seyrat
    • le Soutenac
    • Toupy
    • Varenas
    • le Vignaud.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Grignols est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].

    Grignols est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[50]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[51] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grignols.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[54]. 89,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 13] - [55].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[48].

    Toponymie

    Les premiĂšres mentions Ă©crites connues du lieu datent du XIe siĂšcle sous les formes Granol en 1072 puis Grainol en 1099[56]. Du XIIe au XVIIe siĂšcle, de nombreuses variantes se succĂšdent : Granolium (1135) et Granolhium (1245) en latin, Granolh (fin du XIIe siĂšcle), Greniols (1310), Grignaux (1450), Grouignoulx (1503), Grignoulx (1675)[57]. Sur la carte de Cassini reprĂ©sentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifiĂ© sous le nom de Grignol[58]. La graphie actuelle, Grignols, ne date que du XIXe siĂšcle[57]. À cette Ă©poque, le vicomte Alexis de Gourgues propose une Ă©tymologie basĂ©e sur « Gri-Neuf », qui signifierait ChĂąteau-Neuf[59] - [57], mais dĂ©nuĂ©e de rĂ©alitĂ© historique[60]. Deux autres hypothĂšses paraissent plus plausibles : soit Ă  partir d'un nom de personnage gaulois, Grannus, avec suffixe °-ialo (signifiant alors « champ (ou clairiĂšre) de Grannus »), soit un dĂ©rivĂ© du latin granum (grain), en rapport avec un bĂątiment agricole[57].

    En occitan, la commune porte le nom de GranhĂČu[61].

    Histoire

    Plaque du monument aux morts de Grignols.

    Le territoire communal a connu une occupation humaine au Néolithique puis à l'époque gallo-romaine (trois restes de villas découverts à Pérignol, à la RebiÚre et face au bourg, en rive droite du Vern)[60].

    Un premier chĂąteau en bois[60], le ChĂąteau-Vieux (Chastel Vieilh attestĂ© en 1258)[62], est implantĂ© au Ve ou VIe siĂšcle Ă  l'emplacement oĂč subsistent trois mottes castrales[60] et les vestiges d'une tour du Xe siĂšcle)[62], entre le Soutenac et le Puy de Lagarde.

    À la suite des invasions normandes, un nouveau chĂąteau est bĂąti (Castrum novum de Granolhio, citĂ© en 1278)[60], Ă  partir du XIIe siĂšcle, Ă  proximitĂ© de la route Bordeaux-PĂ©rigueux qu'il pouvait surveiller[63].

    La seigneurie de Grignols est acquise par les comtes de Périgord, par le mariage vers 1060 d'Aldebert II de Périgord avec Asceline de Salignac de Grignols, fille de Boson de Grignols (seigneur de Grignols et de Neuvic).. Au XIIIe siÚcle, Archambaud II, comte de Périgord, fait don de la seigneurie à « Boson de Grignols, également dit Boson Talleyrand »[64]. C'est cette famille de Talleyrand qui conservera alors le titre de seigneur, puis comte, de Grignols jusqu'à la fin du XIXe siÚcle.

    Au XIVe siÚcle, Grignols est le siÚge d'une chùtellenie composée de dix paroisses : Bourrou, Bruc, Grun, Jaure, Manzac, Neuvic, Saint-Léon, Saint Paul de Serre, Vallereuil et Villamblard[59]. Sous tutelle anglaise en 1303, le chùteau est assiégé pendant la guerre de Cent Ans, et pris par le maréchal Louis de Sancerre en 1376[64]. Il fait encore l'objet d'un siÚge en 1594, lors de la jacquerie des croquants[63]. En 1613, la seigneurie de Grignols est érigée en comté. En 1652, durant la Fronde, les éléments défensifs du chùteau sont démolis par les troupes du Grand Condé[63].

    Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, la paroisse de Bruc (Bruc était le siÚge de la paroisse, à quelques centaines de mÚtres de Grignols) dépend encore de la chùtellenie de Grignols[65].

    Dans les premiÚres années de la Révolution française, la commune de Bruc de Grignol(s) prend le nom de Grignol(s)[Note 14].

    Liste des seigneurs puis comtes de Grignols

    • 1225-v.1238 HĂ©lie Ier de Talleyrand (+v.1238), fils cadet du comte HĂ©lie V de PĂ©rigord ;
    • 1238-v.1255 Boson Ier de Talleyrand (+v.1255), son fils ;
    • v.1255-1328 HĂ©lie II de Talleyrand (+1328), son fils ;
    • 1328-v.1341 Raymond de Talleyrand (+v.1341), son fils ;
    • v.1341-ap.1375 Boson II de Talleyrand (+ap.1375), son fils ;
    • ap.1375-ap.1401 HĂ©lie III de Talleyrand (+ap.1401), son fils ;
    • ap.1401-1452 François Ier de Talleyrand (+1452), son fils ;
    • 1452-v.1468 Charles Ier de Talleyrand (+v.1468), son fils ;
    • v.1468-1474 Pierre de Talleyrand (+1474), son fils ;
    • 1474-1535 Jean Ier de Talleyrand (+1535), son frĂšre ;
    • 1535-1556 François II de Talleyrand (+1556), son fils ;
    • 1556-ap.1574 Julien de Talleyrand (+ap.1574), son fils ;
    • 1564-1618 Daniel Ier de Talleyrand (+1618), 1er comte de Grignols, 1er marquis d'Excideuil, son fils ;
    • 1618-1636 Charles II de Talleyrand (v.1596-1644), 2e comte de Grignols, son fils ;
    • 1636-1663 AndrĂ© de Talleyrand (1620-1663), 3e comte de Grignols, son frĂšre ;
    • 1663-1736 Adrien de Talleyrand (1649-1736), comte de Grignols, son fils ;
    • 1736-1737 Gabriel Ier de Talleyrand (1676-1737), comte de Grignols, son fils ;
    • 1737-1745 Daniel II de Talleyrand (1706-1745), comte de Grignols, son fils ;
    • 1745-1795 Gabriel II de Talleyrand-PĂ©rigord (1726-1795), comte de Grignols, comte de PĂ©rigord en 1768, son fils ;
    • 1795-1829 HĂ©lie-Charles Ier de Talleyrand-PĂ©rigord (1754-1829), comte de Grignols, 1er duc de PĂ©rigord en 1816, son fils ;
    • 1829-1879 HĂ©lie-Charles II de Talleyrand-PĂ©rigord (1788-1879), comte de Grignols, 2e duc de PĂ©rigord, son fils ;
    • 1879-1883 HĂ©lie-Roger de Talleyrand-PĂ©rigord (1809-1883), comte de Grignols, 3e et dernier duc de PĂ©rigord, son fils ;
    • 1883-1890 CĂ©cile de Talleyrand-PĂ©rigord (1854-1890), dame de Grignols et d'Excideuil, sa niĂšce.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    DÚs 1790, la commune de Grignols est le chef-lieu du canton de Grignols qui dépend du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[5], dont la population lors du recensement précédent de 1821 était prÚs du double de celle de Grignols.

    Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[66].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Grignols intÚgre dÚs sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[67] - [68].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[69]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1er messidor an II 21 brumaire an IV Lavergne
    an VIII Courtois Desgranges
    10 floréal an XI Antoine Desvignes Lajambertie
    1814 Pierre Lespinasse
    1815 Georges de la Bastide
    Pierre Cherifel
    1826 Georges de la Bastide
    Urgel Lavergne
    octobre 1830 1837 Pierre Lespinasse
    1837 1840 Féréol Delesme
    novembre 1840 décembre 1856 Barthelemy (Louis) Lespinasse (Dubarail)[Note 15]
    février 1857 août 1860 Pierre Guichard
    août 1860 1863 Léonard BarriÚre
    1863 mai 1866 Lavergne[Note 16]
    mai 1866 1868 ou 1869 Paul Émile Bosredon Notaire
    janvier 1869 1874 Georges Labat Notaire
    juillet 1874 1876 Pierre Gauchou
    octobre 1876 mai 1884 Georges Labat Notaire
    mai 1884 mai 1888 François Eyssalet
    mai 1888 janvier 1898 Jean Urgel
    janvier 1898 août 1901 EugÚne Bisson[Note 15] Officier en retraite
    septembre 1901 1904 Ludovic LĂ©ger
    mai 1904 1906 Paul Faure POF
    novembre 1906 mai 1925 EugĂšne Lagorce
    mai 1925 mars 1965 Charles Mirabel SFIO
    mars 1965 juin 1995 Camille Guy Mirabel PS Boulanger
    juin 1995 mars 2008 GĂ©rard Ribaud
    mars 2008 mars 2014 Jean-Jacques Murat PS[70] Retraité de la SNCF
    mars 2014[71]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Patrick Gueysset DVG Agent Enedis

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Grignols relĂšve[72] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Grignols se nomment les Grignolais[73].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[75].

    En 2020, la commune comptait 669 habitants[Note 17], en augmentation de 8,43 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1351 0141 0231 3121 0151 2521 2131 2631 200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2741 1771 1501 0801 078977966907914
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    820808741662655657636590569
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    484485487456526543633642584
    2015 2020 - - - - - - -
    648669-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2016, la commune de Grignols est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Jaure et Manzac-sur-Vern[77] au niveau des classes de primaire[78].

    Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)[79].

    Économie

    Emploi

    En 2015[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 309 personnes, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (51) a trĂšs fortement augmentĂ© par rapport Ă  2010 (20) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  16,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-sept Ă©tablissements[81], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, huit dans la construction, sept dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale[82].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Grignols.
      Le chĂąteau de Grignols.
    • Le domaine des Chaulnes.
      Le domaine des Chaulnes.
    • L'Ă©glise Saint-Front de Bruc.
      L'Ă©glise Saint-Front de Bruc.
    • La chartreuse de la Mothe.
      La chartreuse de la Mothe.
    • Le pigeonnier de la Mothe.
      Le pigeonnier de la Mothe.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Grignols Blason
    De gueules à trois lions d'or, couronnés, armés et lampassés d'azur ; à la bordure écartelée d'or et d'azur.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux donnĂ©es contradictoires selon le GĂ©oportail : 69 mĂštres sur la carte et 68 pour la boĂźte « Communes ».
    2. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    3. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[35].
    9. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    10. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    11. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    12. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    13. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    14. Au niveau de l'Ă©tat civil de la commune, le nom de Bruc de Grignol(s) disparaĂźt des registres en 1793-1794, au profit de Grignol(s).
    15. Décédé en fonctions.
    16. DĂ©missionnaire.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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    84. Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN 2-912347-11-4), p. 96-97.
    85. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocÚse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 55.
    86. « Église de Bruc », notice no PA00082572, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture, consultĂ©e le 4 mars 2016.
    87. Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN 2-912347-11-4), p. 103.
    88. « Le chùteau de Grignols » Bulletin de la société historique et archéologique du Périgord, 1933, p. 212-215.
    89. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 377.
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