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Maison de Talleyrand-PĂ©rigord

La famille de Talleyrand-Périgord, olim de Grignols, est une famille éteinte de la noblesse française d'extraction chevaleresque, originaire du Périgord[1].

Maison de Talleyrand-PĂ©rigord
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Armes de la Maison de Talleyrand-PĂ©rigord

Blasonnement De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord)
Devise RE QUE DIOU
Période XIIIe siècle-1968
Pays ou province d’origine Périgord
Allégeance Comte du Périgord
Drapeau du royaume de FranceRoi de France
Drapeau de la FranceRoi des Francais
Drapeau de la FranceDirectoire
Drapeau de la FranceConsulat
Drapeau de l'Empire françaisPremier Empire
Drapeau du royaume de FranceRestauration
Drapeau de la FranceMonarchie de Juillet
Fiefs tenus Principauté de Bénévent
Duché de Sagan
Demeures Château de Grignols
Château de Beauséjour
Château de Chalais
Château de Valencay
Charges Menin du dauphin
Ministre des Relations Extérieures
Grand chambellan de France
Président du Conseil
Ambassadeur
Fonctions militaires Lieutenant général des armées du roi
Fonctions ecclésiastiques Evêque d'Autun
Archévêque-duc de Reims
Archévêque de Paris
Grand aumĂ´nier de France
Cardinal
Récompenses civiles Ordre du Saint-Esprit, Ordre de la Légion d'honneur, Ordre de l'Aigle noir, Ordre de l'Aigle rouge, Ordre de Saint-André etc...

Illustrée par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), évêque d'Autun, homme d'État et diplomate français. Elle s'est éteinte en 1968 en ligne masculine et en 2003 en ligne féminine. La famille de Pourtalès a relevé le nom par adjonction en 2005.

Histoire

La famille de Talleyrand-PĂ©rigord revendiquait ĂŞtre, par la famille de Grignols, une branche cadette de la famille des comtes de PĂ©rigord, descendants de Boson Ier, comte de la Marche et de PĂ©rigord.

D'après la généalogie revendiquée, Boson, seigneur de Grignols, est confirmé comme vassal du comte de Périgord en 1226. Les descendants de Boson utilisent des noms personnels fréquents dans la famille des comtes de Périgord, tels que Hélie et Boson. À partir du début du XIVe siècle, le surnom de Talleyrand est utilisé comme nom de lignage. C'est là aussi un surnom attribué à de nombreux comtes de Périgord depuis Guillaume III de Périgord au début du XIIe siècle[2].

Cette revendication des Talleyrand à descendre des comtes de Périgord est reconnue dans les lettres patentes accordées le à Daniel de Talleyrand, prince de Chalais, † 1618, 1er comte de Grignols et 1er marquis d'Excideuil [3] - [4]. Plus tard, Gabriel de Talleyrand (1726-1795), comte de Grignols, commence à utiliser le nom de Talleyrand-Périgord vers 1750[1].

Cette ascendance est toutefois contestée (principalement la parenté des Grignols avec les Périgord), notamment par Louis Pierre d'Hozier et Bernard Chérin, généalogistes des ordres du roi[5]. Cette contestation refait surface à la fin du XVIIIe et surtout au début du XIXe siècle, soulevée notamment par des pamphlétaires hostiles au prince de Talleyrand[6].

Raoul de Warren écrit quant à ce rattachement de la famille de Grignols aux anciens comtes de Périgord : « Toutefois, ce point de jonction n’est pas parfaitement établi et ce rattachement est indiqué de façon contradictoire dans les différents auteurs et dans les documents du Cabinet des titres. »[3].

Emmanuel de Waresquiel parle lui de « supercherie généalogique » pour qualifier cette prétention généalogique[5] et cite ce mot de Louis XVIII à propos de son ministre des Affaires étrangères : « M. de Talleyrand ne se trompe que d’une lettre dans ses prétentions ; il est du Périgord et non de Périgord. »

La filiation suivie de la famille de Talleyrand remonte à Boson seigneur de Grignols, trouvé en 1245 et qui fut le père de Hélie seigneur de Grignols, damoiseau, trouvé en 1280 et marié à Agnès, dame de Chalais[3].

La famille de Talleyrand a formé plusieurs branches et s'est éteinte :

  • En 1968 en ligne masculine, avec HĂ©lie de Talleyrand-PĂ©rigord (1882-1968), 7e et dernier duc de Talleyrand, 7e,duc de Dino, duc de Sagan (1952), sans postĂ©ritĂ© de son mariage en 1938 avec Lela Emery[1].Sa soeur Felicie de Talleyrand Perigord devient en 1968 au titre de parente la plus proche du dernier chef de famille de la Maison de Talleyrand Perigord duchesse de Dino ( titre italien ) et duchesse de Sagan ( titre Prussien ). Elle les transmettra a son fils aine Manuel Gonzalez de Andia,duc de Dino et Sagan jusqu a sa mort en 2005. Maria Luisa sa fille ainee devint Duchesse de Dino et Sagan jusqu a sa mort en 2015. Son fils aine Javier de Villegas y Gonzalez de Andia est en 2023 le Duc de Dino, Duc de Sagan.
  • En 2003 en ligne fĂ©minine, avec Violette de Talleyrand-PĂ©rigord, qui prit le titre de courtoisie de « duchesse de Sagan » après la mort du dernier duc de Sagan, cousin issu de germain de son père[7]. MariĂ©e en 1937 Ă  James de Pourtalès (divorcĂ©e en 1969) et en 1969 Ă  Gaston Palewski[8], elle meurt en 2003, dernière de la maison de Talleyrand-PĂ©rigord.

Le nom « de Talleyrand-Périgord » a été relevé en 2005 par Hélie de Pourtalès (fils de James de Pourtalès et de Violette de Talleyrand-Périgord), autorisé par décret du à ajouter à son nom patronymique celui de Talleyrand-Périgord, afin de s'appeler « de Pourtalès de Talleyrand-Périgord »[9] - [10].

Personnalités

  • HĂ©lie de Talleyrand (1301-1364), cardinal ;
  • Henri de Talleyrand-PĂ©rigord, comte de Chalais ;
  • Alexandre AngĂ©lique de Talleyrand-PĂ©rigord, cardinal ;
  • Charles-Maurice de Talleyrand-PĂ©rigord (1754-1838), Ă©vĂŞque, diplomate et homme politique;
  • Boson de Talleyrand-PĂ©rigord, qui inspira Marcel Proust dans Ă€ la recherche du temps perdu.
  • HĂ©lie de Talleyrand-PĂ©rigord (1859-1937), qui Ă©pousa Anna Gould, divorcĂ©e de Boni de Castellane. Son petit-fils, HĂ©lie de Pourtalès a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  relever le nom de Talleyrand par dĂ©cret du Conseil d'État de la RĂ©publique française.
  • HĂ©lie (qu'il transforma en Hely) de Talleyrand-PĂ©rigord, nĂ© Ă  Florence en 1882 et mort Ă  Rome en 1968. 7e et dernier duc de Talleyrand, 7e et dernier duc de Dino (1952), dernier duc de Sagan (1952). Sans postĂ©ritĂ© de son mariage en 1938 avec Lela Emery, il fut le dernier mâle de sa maison[1]. Ce dernier, arrière-arrière-petit neveu du diplomate, est un aristocrate cosmopolite et « curieux » comme son oncle le marquis de Biron, collectionneur de dessins français et vĂ©nitiens, Ă  qui il dut sa formation artistique et dont il hĂ©rita les Ĺ“uvres qui formèrent le noyau de sa collection de dessins comprenant entre autres des Tiepolo et des Guardi. Il rĂ©unit de rares et prĂ©cieux tableaux, meubles (de Migeon II, SenĂ©, Jacob) et cĂ©ramiques (faĂŻences de Castelli, porcelaines de Hochst, Meissen). Connaisseur renommĂ©, il devint le conseiller artistique des membres du Gotha et de grands financiers amĂ©ricains. En 2002, soit 34 ans après sa mort sans descendance, Christie's vendit aux enchères publiques certains de ses dessins italiens et de ses cĂ©ramiques europĂ©ennes, et le fut vendue le reste de sa collection, dĂ©tenue depuis 1968 par son neveu et lĂ©gataire universel, don Manuel Gonzalez de Andia y Talleyrand-PĂ©rigord, marquis de Villahermosa, comprenant entre autres objets une statuette du « prince immobile » (E. de Waresquiel) en plâtre - première moitiĂ© du XIXe siècle[11]. Le duc avait acquis de la romancière amĂ©ricaine Edith Wharton la Folie des demoiselles Colombe Ă  Saint-Brice-sous-ForĂŞt, près de Montmorency, ayant appartenu au dĂ©but du XIXe siècle Ă  Charles Maurice Prince de Talleyrand. Le duc Hely la restaura et y « disposa une magnifique collection de meubles, de portraits et de souvenirs de famille » dont une sĂ©rie d' objets rares et de curiositĂ©[12].

Filiation

Des origines à la séparation en deux branches (XIIIe – XVIIe siècle)

  • Boson, seigneur de Grignols, mort avant 1251, Ă©pouse Marguerite.
    • HĂ©lie Talleyrand, seigneur de Grignols, mort après 1321, Ă©pouse Agnès, dame de Chalais[13].
      • Raymond Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais, mort après 1326, Ă©pouse Marguerite de Beynac[13].
        • Boson Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais, mort après 1363[13].
          • HĂ©lie Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais, mort après 1400, Ă©pouse Assalide de Pomiers, vicomtesse de Fronsac[13].
            • François de Talleyrand, vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols et de Chalais, Ă©pouse Marie de BrĂ©bĂ©ant, fille de l'amiral Clinet de BrĂ©ban et Marie de Namur[13].
              • Charles de Talleyrand, prince de Chalais (titre assumĂ© sans confirmation royale), vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols, mort après 1468, Ă©pouse Marie de Tranchelyon-Palluau[13].
                • Jean de Talleyrand, prince de Chalais, vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols, mort après 1508, Ă©pouse Marguerite, fille des vicomtes de Turenne Agnet IV de La Tour et Jeanne de Beaufort[13].
                  • François de Talleyrand, prince de Chalais, vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols, Ă©pouse Gabrielle de Salignac[13].
                    • Julien de Talleyrand, prince de Chalais, seigneur de Grignols, mort après 1564, Ă©pouse Jacquette de La Touche[13].
                      • Catherine de Talleyrand Ă©pouse avant 1548 François de Carle.
                      • Daniel de Talleyrand, prince de Chalais, 1er marquis d'Excideuil et comte de Grignols en 1613, mort avant 1618, Ă©pouse Jeanne-Françoise, fille de Blaise de Monluc, dame d'Excideuil, de Mareuil, de Beauville[13] : souche de tous les tableaux gĂ©nĂ©alogiques qui suivent.
                      • Françoise de Talleyrand Ă©pouse Arnaud de la Barde.
                    • Anne de Talleyrand Ă©pouse HĂ©lie de La Touche.
                    • Catherine de Talleyrand Ă©pouse en 1538 HĂ©lie de Calvimont, frère puĂ®nĂ© de Jean III ci-dessous[13].
                  • Claire de Talleyrand Ă©pouse en 1501 Jean de Beaupoil de La Force.
                  • Louis de Talleyrand, seigneur de Pilhac (sans doute Pillac et St-SĂ©verin) et de Campagne, Ă©pouse en 1517 Antoinette de Beaupoil de La Force, puis en 1550 Jeanne d'Albret.
                    • Marguerite de Talleyrand, du premier mariage, Ă©pouse Louis Goulard.
                    • Claude de Talleyrand († 1613), du premier mariage, Ă©pouse en 1555 Alain de Ferrou († 1607)
                    • Anet de Talleyrand, du second mariage, Ă©pouse Charlotte de Boves
                      • Françoise de Talleyrand
                      • Geoffroi-Antoine de Talleyrand Ă©pouse Madeline de Bures.
                  • HĂ©lie de Talleyrand.
                  • Claude de Talleyrand' Ă©pouse en 1506 Jacques Foucauld de Saint-Germain-BeauprĂ©[13].
                  • Geoffroi de Talleyrand, dit le comte de Grignols, Ă©pouse en 1518 Marie de Tizon.
                  • Louis de Talleyrand.
                  • Marguerite de Talleyrand Ă©pouse en 1522 Jean III de Calvimont[13].
          • Boson de Grignols, mort après 1407[13].

La première branche aînée (princes de Chalais)

La première branche cadette (comtes de Grignols)

La deuxième branche aînée (comtes et ducs de Périgord)

  • Gabriel-Marie de Talleyrand-PĂ©rigord (-1795), l'oncle du ministre Charles-Maurice, comte de Grignols et baron de Mareuil, Grand d'Espagne, dernier gouverneur de Picardie, fut autorisĂ© par le roi Louis XV Ă  porter le titre de comte de PĂ©rigord Ă  partir de 1768, après qu'a Ă©tĂ© reconnue la filiation de sa maison avec celle des anciens comtes de PĂ©rigord de la maison de Charroux/Talleyrand. En Ă©pousant le sa cousine Marie Françoise Marguerite de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ?), seule hĂ©ritière de son père le prince de Chalais, grand d'Espagne, il reçoit la grandesse d'Espagne de première classe de son beau-père et porte alors aussi le titre de prince de Chalais, nom d'une de ses terres sur laquelle avait Ă©tĂ© reconnue par le roi de France cette grandesse d'Espagne.
    • Marie-Jeanne de Talleyrand-PĂ©rigord (, Versailles - ), Ă©pouse en 1762 Louis-Marie de Mailly, duc de Mailly ( - ).
    • HĂ©lie-Charles de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), comte de Grignols, marquis d'Excideuil et prince de Chalais, grand d'Espagne, fut Ă©levĂ© au titre de 1er duc de PĂ©rigord en 1816, pair de France Ă  vie en 1814 puis pair de France hĂ©rĂ©ditaire en 1815. Il Ă©pouse le Elisabeth Marie Charlotte de Poyanne de Baylens (? - )
      • Louise de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ).
      • Augustin Marie HĂ©lie Charles de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), 2e duc de PĂ©rigord, comte de Grignols, marquis d'Excideuil, prince de Chalais, pair de France et grand d'Espagne Ă  partir de 1829. Il Ă©pouse le Apolline Marie Nicolette fille de CĂ©sar-Hippolyte de Choiseul-Praslin ( - )
        • Alix de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), Ă©pouse le ) Pierre d'Arenberg ( - ) 1er duc français d'Arenberg.
        • HĂ©lie Louis Roger de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), 3e et dernier duc de PĂ©rigord, comte de Grignols, marquis d'Excideuil, prince de Chalais et grand d'Espagne Ă  partir de 1879, Ă©pouse Elodie Pauline Victorine de Beauvilliers de Saint-Aignan (1811 - ), fille du dernier duc de Saint-Aignan
          • Emma Virginie de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), Ă©pouse Marie-Gabriel de Choiseul-d'Aillecourt (sans postĂ©ritĂ©)
        • Paul Adalbert RenĂ© de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), Ă©pouse en 1853 CĂ©cile-Amicie Rousseau de Saint-Aignan (? - )
          • CĂ©cile Charlotte Marie de Talleyrand-PĂ©rigord ( - , Pau), hĂ©ritière de la grandesse d'Espagne, Ă©pouse le Laure Henri Gaston de Galard de BĂ©arn[15] ( - ), dit le comte de BĂ©arn, prince de BĂ©arn et Viana, marquis de Brassac.
            • Henri, François, Bernard, Pierre et Odon[16]
      • Alexandre de Talleyrand-PĂ©rigord ().
    • Adalbert Charles de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), dit le comte de PĂ©rigord, Ă©pouse en 1775 Mary Saint Leger (1755 - , Paris).
    • Augustin Louis de Talleyrand-PĂ©rigord.

La deuxième branche cadette (comtes et ducs de Talleyrand)

La descendance illégitime du prince de Talleyrand

« Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations. Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d’évêque, fils de reine et frère d’empereur, et tout cela est naturel. »

— Charles de Morny, petit-fils de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord[17].

La parenté supposée de Talleyrand du peintre Eugène Delacroix à la suite d'une liaison imaginée avec Victoire Œben (Madame Charles Delacroix) est très contestée.

La deuxième branche cadette (ducs de Talleyrand)[18]

La troisième branche cadette (barons et comtes de Talleyrand-Périgord)

  • Louis-Marie de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), oncle du ministre Charles-Maurice, frère puĂ®nĂ© de Gabriel-Marie et Charles-Daniel de Talleyrand-PĂ©rigord, Ă©poux de Louise Fidèle Durand de Saint Eugène-Montigny (1751).
    • Louis Augustin de Talleyrand-PĂ©rigord, comte de Talleyrand-PĂ©rigord (, Paris - , Milan), pair de France, membre de la maison du Roi, chevalier de Saint-Louis[25], Ă©pouse le Caroline Jeanne Julienne d'Argy (1791, Auray - , Breuilpont)
      • Ernest de Talleyrand-PĂ©rigord, comte de Talleyrand-PĂ©rigord (, OrlĂ©ans - , Bruxelles), Ă©pouse le Ă  Paris Marie Louise AglaĂ© Suzanne Le Peletier de Mortefontaine ( - )
        • Marie Louise Marguerite de Talleyrand-PĂ©rigord (, Paris - , Paris), Ă©pouse le Ă  Paris le prince Henri Charles Louis Maximilien Joseph Lamoral de Ligne (, Paris - , Beloeil), d'oĂą le prince Ernest de Ligne
      • Adalbert RĂ©nĂ© de Talleyrand-PĂ©rigord (, OrlĂ©ans - mort en bas âge)
      • Louis Marie de Talleyrand-PĂ©rigord, comte de Talleyrand-PĂ©rigord (, OrlĂ©ans - ) Ă©pouse le StĂ©phanie Marie Louise Agnès Alexandrine de Pomereu (-, Breuilpont), puis le Marie-ThĂ©rèse Lucie de Brossin de MĂ©rĂ© (1838)
        • Eugène de Talleyrand-PĂ©rigord ( - )
      • Eugène de Talleyrand-PĂ©rigord (, Berne)
      • Augustin de Talleyrand-PĂ©rigord (, Berne - mort en bas âge)
      • Caroline de Talleyrand-PĂ©rigord (, Berne - morte en bas âge)
    • Anatole Marie Jacques de Talleyrand PĂ©rigord ( - après 1815), membre de la maison du Roi, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis[25]
    • Alexandre-Daniel de Talleyrand-PĂ©rigord, baron de Talleyrand-PĂ©rigord (, Paris - ), pair de France (1838) Ă©pouse Charlotte (nĂ©e Elisa Alix Sara, de parents inconnus) (1799-1873), pupille de Charles-Maurice de Talleyrand-PĂ©rigord et sa fille putative.
      • Alix de Talleyrand-PĂ©rigord (1815 - , Nevers)
      • Charles AngĂ©lique de Talleyrand-PĂ©rigord, baron de Talleyrand-PĂ©rigord ( - ), sĂ©nateur, Ă©pouse le VĂ©ra de BĂ©nardaky († )
        • Marie Marguerite de Talleyrand-PĂ©rigord (1863), Ă©pouse Marie Ferdinand François AdhĂ©mar de Brotty d'Antioche (, Berlin - )
        • Na de Talleyrand-PĂ©rigord (1867 -)
      • Archambaud de Talleyrand-PĂ©rigord (1824 - mort en bas âge), jumeau de la suivante :
      • Marie-ThĂ©rèse de Talleyrand-PĂ©rigord (2 fĂ©vrier 1824 - 1907), Ă©pouse en 1842 sir John Stanley-Massey-Stanley, puis Errington, 12th baronet, of Hooton (en) (avril 1810 - 19 mars 1893)
      • Louis Alexis Adalbert de Talleyrand-PĂ©rigord (le , Paris - , Castres), lieutenant-colonel au 7e RĂ©giment de Hussards, officier de la LĂ©gion d'Honneur (), Ă©pouse le Ă  Paris Marguerite Françoise Charlotte Yvelin de BĂ©ville ( - ).
        • Charlotte Louise Marie-Thèrèse de Talleyrand-PĂ©rigord (, Paris - , Paris), Ă©pouse le Ă  Paris Armand Charles Marie Vallet de Villeneuve-Guibert (, Châlons sur Marne - , Paris), arrière-petit-fils de RenĂ© Vallet de Villeneuve et arrière-arrière-petit-fils de Jacques Antoine Hippolyte de Guibert.
        • Charlotte Louise Marie Adalberte de Talleyrand-PĂ©rigord (, Paris - , Paris)

Titres et distinctions

Première branche aînée

  • Comte (1613) de Grignols (lettres patentes du )[1] - [3] ;
  • marquis d'Excideuil (lettres patentes du )[1] - [3] ;
  • Prince de Chalais : Charles Talleyrand, seigneur de Grignols (†vers 1468) fut le premier Ă  prendre le titre de prince de Chalais par hĂ©ritage de la famille de Chalais. La branche titrĂ©e prince de Chalais (titre espagnol) et grand d'Espagne de première classe par cĂ©dule royale de 1714 (reconnue en France en I722) s'Ă©teignit en 1890. Le titre et la grandesse passèrent dans la famille de Galard-BĂ©arn[1] - [3] ;
  • Baron de Mareuil, par hĂ©ritage de la maison de Montluc.

Deuxième branche aînée (1726-1883)

Rameau aîné (1734-1952)

    • FĂ©licie, sĹ“ur du dernier duc de Talleyrand, de Dino et de Sagan, revendiqua les titres de « duchesse de Dino ».
      • Son fils Manuel Gonzalez de Andia y Talleyrand-PĂ©rigord, marquis de Villahermosa, mort en 2005, aurait obtenu de l'ancien roi Humbert II d'Italie une "confirmation" du titre de « duc de Dino ».
        • La fille aĂ®nĂ©e du prĂ©cĂ©dent, Maria Luisa Gonzalez de Andia y de Elio Ă  la mort de son père se dĂ©clare « duchesse de Dino ». Elle Ă©pouse Luis de Villegas y de Urzaiz, ambassadeur d'Espagne, fils du gĂ©nĂ©ral gouverneur de Navarre. Son fils ainĂ© Javier de Villegas y Gonzalez de Andia, Ă  la mort de sa mère en 2016 se dĂ©clare « duc de Dino ».; Il a Ă©pousĂ© Alicia Rico y Perez del Pulgar, ministre plĂ©nipotentiaire d'Espagne.
[réf. nécessaire]
  • Duc de Sagan, par investiture du et par ordonnance du de FrĂ©dĂ©ric-Guillaume III de Prusse en tant que duc de SilĂ©sie qui confirma le titre de duchesse de Sagan Ă  DorothĂ©e von Biron avec dĂ©volution Ă  ses descendants mâles par ordre de primogĂ©niture. De son mariage en 1809 avec Edmond de Talleyrand-PĂ©rigord (2e duc de Talleyrand, ), elle eut :
    • NapolĂ©on-Louis de Talleyrand-PĂ©rigord qui Ă  la mort de sa mère la duchesse de Sagan en 1862, obtint l'autorisation de porter en France ce titre Ă©tranger par dĂ©cret impĂ©rial du . Il s'agissait d'une confirmation Ă  titre personnel comme pour tout titre Ă©tranger[26], mais le titre de duc de Sagan continua nĂ©anmoins d'ĂŞtre portĂ© en France comme titre Ă©tranger par son fils :
      • Boson de Talleyrand-PĂ©rigord (4e duc de Talleyrand, 1832-1910) et ses petits-fils :
        • HĂ©lie de Talleyrand-PĂ©rigord (5e duc de Talleyrand, 1859-1937) et Boson de Talleyrand-PĂ©rigord (6e duc de Talleyrand, 1867-1952)
        • puis par Helie de Talleyrand-PĂ©rigord (1882-1968, 7e et dernier duc de Talleyrand), cousin des prĂ©cĂ©dents, avec lequel le titre de duc de Sagan s'Ă©teignit dĂ©finitivement en 1968[1]. NĂ©anmoins, Violette de Talleyrand-PĂ©rigord, fille d'HĂ©lie (5e duc de Talleyrand et 7e duc de Sagan et de Dino) et sĹ“ur d'Howard (8e duc de Sagan) continua Ă  porter le titre de duchesse de Sagan jusqu'Ă  sa mort en 2003.
  • Prince de Sagan : titre Ă©tranger (prussien) concĂ©dĂ© par les diplĂ´mes de 1845 et 1846 aux fils aĂ®nĂ©s des ducs de Sagan et autorisĂ© en France le par NapolĂ©on III Ă  titre personnel en faveur de Boson de Talleyrand-PĂ©rigord[27].

Second rameau cadet (1837-1951)

Rameau aîné (1738-1881)

  • Comte de l'Empire (1810)[1] - [3] ;
  • Pair de France (1815) (1838) (1847)[1] - [3] ;
  • Comte-Pair hĂ©rĂ©ditaire (1818)[1] - [3].

Rameau cadet (1776-1896)

  • Barons de Talleyrand-PĂ©rigord (1806)[1] - [3].

Armes

Figure Blasonnement
Armes

De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord)[28].

Devise
RE QUE DIOU[28].
Armes (sous l'Empire)

Parti : au I de gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord) ; au II d'or au sanglier sanglier passant de sable chargé sur le dos d'une housse d'argent (qui est Bénévent) ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant sur la partition.[29] - [28] - [30] - [31]

Armes (sous la Restauration)

De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord)[28].

Notes et références

  1. E de Séréville, F de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, pages 936-938
  2. Nicolas Viton de Saint-Allais, Précis historique sur les comtes de Périgord et les branches qui en descendent. sur Google Livres, 1836, p. 17-20.
  3. Raoul de Warren, Grand Armorial de France, tome VI, 1948, page 260.
  4. Jacques Vivent, La vie privée de Talleyrand, Hachette, 1940, page 13.
  5. Emmanuel de Waresquiel, Talleyrand ou le prince immobile, p. 26.
  6. Flassan, Gaétan de Raxis de, La famille des Grignols-Talleyrand descend-elle des anciens comtes de Périgord ? : son origine, discussion historique et généalogique, Paris, 1836.
  7. Joseph Valynseele, Les princes et ducs du Premier Empire, non maréchaux, 1959, p. 40, note 73.
  8. Joseph Valynseele, Les princes et ducs du Premier Empire, non maréchaux, 1959, p. 40, extrait 2.
  9. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, numéros 618 à 628, 2004, p. 1280.
  10. Le Sceau de France, titre nobiliaire et changement de nom, Académie des sciences morales et politiques, séance du lundi 3 juillet 2006.
  11. Céline Lefranc, « Souvenirs du duc de Talleyrand », Connaissance des Arts no 633, novembre 2005, p. 68-73, témoignage de sa petite-nièce et filleule Béatrice Gonzalez de Andia y Elio.
  12. Voir Connaissance des Arts, numéro de Noël 1958, et Claude Frégnac, L'Île-de-France des châteaux, Hachette Réalités, 1977, p. 12-15.
  13. L'Art de VĂ©rifier les dates, vol. 10, p. 214-219
  14. Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Recueil de tous les membres, par Jean-François-Louis d'Hozier, Paris, 1817, vol. II p. 358-359.
  15. Il est le petit-fils d'Alexandre LĂ©on Luce de Galard de Brassac de BĂ©arn
  16. les quatre derniers fils de Laure Henri Gaston de Galard de Béarn, prince de Chalais, sont décédés sans postérité. Henri, l'aîné, a une descendance, dont un fils Gaston, marié et divorcé plusieurs fois, qui a 4 enfants issus de ces différents lits. Le titre de Prince de Chalais et sa grandesse d'Espagne de première classe semblent éteints, Gaston de Galard de Béarn, décédé en 1978, ni ses enfants ne pouvant prétendre à être investis du titre par le roi d'Espagne.
  17. Talleyrand eut avec une bâtarde putative du roi Louis XV, une liaison dont est issu celui des œuvres duquel la reine Hortense mis au monde Morny, demi frère illégitime de l'empereur Napoléon III.
  18. Généalogie
  19. nomination en date du 13 août 1814.
  20. nomination en date du 10 juin 1823.
  21. Almanach de Gotha, 1933, page 621.
  22. Joseph Valynseele, Les Maréchaux de Napoléon III: leur famille et leur descendance1980, page 283.
  23. Joseph Valynseele, Les Maréchaux de Napoléon III: leur famille et leur descendance1980, page 286.
  24. Boson duc de Talleyrand passe un acte notarié le 10 mai 1947, par lequel il déclare reconnaître comme fils, Jean Gustave, né le 29 septembre 1929, fils de père inconnu et de Antoinette Morel, qui devient la troisième épouse du duc en 1950. À l'occasion de ce mariage, Boson duc de Talleyrand légitime Jean Gustave, né Morel, comme son fils et le fait légataire universel de ses biens. Cette légitimation est contestée par Hélie, duc de Dino, marquis (puis 7e et dernier duc) de Talleyrand, par assignation en justice car mademoiselle Morel et le duc Boson ne se connaissaient pas à la date de la conception de Jean Gustave. La 1re chambre du Tribunal de la Seine, le 24 Nov 1950, déclare recevable la demande en raison du droit moral à la défense du nom de famille et le 26 mars 1953, ce tribunal constate le caractère frauduleux de la reconnaissance et annule les effets de la légitimation par mariage, ordonnant que Jean Gustave Morel cesse d'user du nom de Talleyrand-Périgord. Le tribunal relève dans les motifs de sa décision qu'à l'époque de la naissance de cet enfant, mademoiselle Morel vivait en concubinage avec un certain monsieur F..., avec lequel elle continue de vivre ensuite et signe de son nom. Des témoins établissaient que mademoiselle Morel avait rencontré le duc pour la première fois en 1941, lors d'un dîner chez un industriel lyonnais. Ce jugement est confirmé par la Cour d'appel de Paris en janvier 1955. Toutefois, ces actions en justice ne pouvaient faire obstacle à ce que Jean Gustave Morel restât le légataire universel des biens de Boson duc de Talleyrand, mort sans postérité en 1952. Le titre de duc de Talleyrand échut alors à Hélie de Talleyrand-Périgord, 6e duc de Dino, il devient le 7e et dernier duc de Talleyrand et de Sagan et meurt veuf et sans enfant en 1968, éteignant la race des ducs de Talleyrand. (source : journal L'Aurore du 21 février 1953)
  25. nomination en date du 1er février 1815.
  26. Joseph Valynseele, Les princes et ducs du Premier Empire, non maréchaux, Centrale de l'Ouest, 1959, page 302.
  27. Joseph Valynseele, Les princes et ducs du Premier Empire, non maréchaux, 1959, page 304, note 37.
  28. Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  29. Source : www.heraldique-europeenne.org
  30. Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques, (lire en ligne)
  31. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc…, Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Maurice Bret, « Ă€ La Roche-Chalais, un procès pour foi et hommage au XVIIe siècle », dans MĂ©moire de la Dordogne, dĂ©cembre 2018, no 30, p. 18-33, (ISSN 1241-2228)

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