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Oriolles

Oriolles est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Oriolles
Oriolles
Mairie d'Oriolles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes des 4B Sud-Charente
Maire
Mandat
Isabelle Lagarde
2020-2026
Code postal 16480
Code commune 16251
DĂ©mographie
Gentilé Oriollais
Population
municipale
250 hab. (2020 en diminution de 12,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 21â€Č 42″ nord, 0° 07â€Č 34″ ouest
Altitude Min. 84 m
Max. 161 m
Superficie 18,30 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Barbezieux-Saint-Hilaire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la Charente-Sud
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Oriolles
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Oriolles
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Oriolles
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Oriolles

    Ses habitants sont les Oriollais et les Oriollaises[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Oriolles est une commune du canton de Brossac, situĂ©e Ă  39 km au sud-ouest d'AngoulĂȘme et Ă  12 km au sud de Barbezieux.

    Oriolles est Ă  peu prĂšs au milieu des 3-B, que sont les chefs-lieux de canton Brossac, Barbezieux et Baignes. Le bourg d'Oriolles est Ă  km au nord-ouest de Brossac, km au sud-est de Baignes, 17 km de Chalais, 26 km de Jonzac, 40 km de Cognac, 68 km de Bordeaux[2].

    Les voies importantes de communication que sont la N 10 AngoulĂȘme-Bordeaux qui passe Ă  l'ouest et la D 731 Barbezieux-Chalais qui passe Ă  l'est Ă©vitent la commune. Mais les routes dĂ©partementales D 2, D 27, D 131 et D 452 la traversent[3].

    La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER Ă  destination d'AngoulĂȘme et de Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat est dispersé, et le bourg d'Oriolles n'est pas plus important que les nombreux hameaux qui sont dans la commune : Chez Baudut, les Poteries, Chez Boutillet...

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Oriolles
    Condéon
    Touvérac Oriolles Chillac
    Boisbreteau Guizengeard

    GĂ©ologie et relief

    Le sol de la commune se compose d'argile blanche, de sable et de galets, dépÎts du Tertiaire, sol pauvre propice au boisement[4] - [5] - [6] - [7].

    La commune offre un relief vallonnĂ© propre Ă  la forĂȘt de la Double. Le point culminant est Ă  une altitude de 161 m, situĂ© au sud, chez Baudut (chĂąteau d'eau), mais un autre sommet prĂšs de la limite nord atteint 160 m (borne IGN). Le point le plus bas est Ă  84 m, situĂ© en limite sud avec Guizengeard. Le bourg, situĂ© sur une hauteur, est Ă  145 m d'altitude[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Oriolles.

    La commune est situĂ©e dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainĂ©e par le Lary, le ruisseau Gourdine, le Petit Lary et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 23 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    Le Lary, qui descend vers le sud et se jette dans l'Isle, prend sa source dans la forĂȘt, prĂšs de la limite de commune avec CondĂ©on, et forme la limite ouest de la commune avec TouvĂ©rac. Il est orthographiĂ© Larit dans sa partie amont.

    Le Petit Lary qui fait la limite sud-ouest de la commune avec Boisbreteau est son principal affluent. Il prend sa source Ă  l'ouest du bourg, au Groleau.

    Au sud-est de la commune, naissent de petits affluents du Palais qui prend sa source prĂšs de Brossac, et lui-mĂȘme affluent du Lary.

    À l'est du bourg naĂźt la Gourdine, qui coule vers le nord et fait la limite nord-est de la commune. Elle s'appelle dans sa partie aval le Gabout avant de se jeter dans le Beau, affluent du NĂ© qui passe Ă  l'est de Barbezieux. La commune est donc traversĂ©e par la ligne de partage des eaux entre Garonne ou plus exactement Dordogne, et le bassin versant de la Charente.

    La commune comporte de nombreux ruisseaux et Ă©tangs, dont certains sont d'anciennes carriĂšres[3].

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[10]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[11]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [12].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Végétation

    La commune est sur la bordure nord-est de la forĂȘt de la Double saintongeaise, grande forĂȘt de pins maritimes, ou landes, qui s'Ă©tend de la Dordogne Ă  la Charente-Maritime, appelĂ©e aussi localement forĂȘt de Chaux ou Petit Angoumois, et dans laquelle se trouve une grande partie du canton.

    Urbanisme

    Typologie

    Oriolles est une commune rurale[Note 1] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (51,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (43,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (37,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,4 %), terres arables (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Oriolles est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Oriolles est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026, faisant suite Ă  un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂšglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [21] - [22] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Oriolles.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 89,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 143 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 99 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 69 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Toponymie

    Une forme ancienne est Auriola en 1100[26].

    L'origine du nom d'Oriolles pourrait remonter à un nom de personne gallo-romain Auriola, féminin d'Auriol provenant du latin aureolus qui signifie loriot, mais aussi à Aureolam [terram], « la terre d'or », qui peut provenir des pierres précieuses, calcédoines pseudomorphiques, de couleur blonde, qu'on y a trouvées[27] - [28].

    Histoire

    Sous l'Ancien RĂ©gime, une partie de la paroisse dĂ©pendait, avec Boisbreteau, de la seigneurie puis marquisat de TouvĂ©rac, terre elle-mĂȘme dĂ©pendant de la baronnie puis duchĂ© de Montausier Ă  partir de la fin du XVIIe siĂšcle. Ce dernier faisait partie du Petit Angoumois, enclave de l'Angoumois en Saintonge dont Baignes Ă©tait le centre[29].

    En 1786, Oriolles Ă©tait le chef-lieu de la paroisse; la cure d'Oriolles avec ses annexes rapportait 2 000 livres, puis l'Ă©glise a Ă©tĂ© annexĂ©e Ă  Boisbreteau.

    Au bourg, le logis appartenait Ă  la famille de Sainte-Maure, de Chaux. En 1747, le comte Louis Marie de Sainte-Maure, premier Ă©cuyer commandant la grande Ă©curie du roi, en fit don Ă  son fidĂšle serviteur et intendant Jean-Joseph LĂ©onard, qui s'y Ă©tablit avec sa famille.

    Le domaine de Coiffard appartint pendant prĂšs de trois siĂšcles aux du Busson. Cette famille, originaire des environs de Mantoue (Italie), vient en France au XVIe siĂšcle et se fixa Ă  Coiffard sous Louis XIV. Le dernier descendant de cette famille, qui fut longtemps juge de paix Ă  Brossac, mourut Ă  Coiffard en 1886[30].

    Entre 1975 et 1996, l'argile blanche kaolinique a été exploitée par la société AGS, comme à Guizengeard, Condéon, Touvérac et Clérac. En 1999, le site de l'ancienne carriÚre a été repris par une société de traitement des déchets, mais AGS était toujours implanté à Oriolles en 2014, succursale de Clérac, avec production de chamotte[31].

    Administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    depuis 2001 2020 Alain Bize SE Agriculteur retraité
    2020 En cours Isabelle Lagarde

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[33].

    En 2020, la commune comptait 250 habitants[Note 4], en diminution de 12,89 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    385285311383475460481507512
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    465450442446461444394375379
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    384398356349358353290311283
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    264218222223218238241283255
    2020 - - - - - - - -
    250--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, Oriolles comptait 247 habitants (soit une augmentation de 12,8 % par rapport Ă  1999). La commune occupait le 24 581e rang au niveau national, alors qu'elle Ă©tait au 24 943e en 1999, et le 279e au niveau dĂ©partemental sur 404 communes.

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  29,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 129 hommes pour 125 femmes, soit un taux de 50,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    0,0
    9,2
    75-89 ans
    7,2
    20,0
    60-74 ans
    18,4
    25,4
    45-59 ans
    28,8
    15,4
    30-44 ans
    16,0
    15,4
    15-29 ans
    11,2
    13,8
    0-14 ans
    18,4
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Économie

    Agriculture

    Territoire principalement boisé de pins maritimes, la commune comporte de l'élevage (ovins, bovins, porcins, gibier).

    La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée du cognac[38].

    Industrie

    L'usine de chamotte, situĂ©e au lieu-dit Chez Boutillet, utilise l'argile blanche kaolinique locale pour en faire de la chamotte, utilisĂ© pour faire des briques rĂ©fractaires ou comme isolant en construction. Construite en 1976 sur une ancienne usine de 1960 qui possĂ©dait deux fours, elle possĂšde un grand four rotatif de cimenterie chauffĂ© au gaz de Lacq, complĂ©tĂ© plus rĂ©cemment par de la biomasse. Sa production s'est Ă©levĂ©e Ă  2 800 t par jour dans les annĂ©es 2000[39], et elle a produit environ 300 Ă  380 t par jour en 2011[40], soit une production annuelle de 150 000 tonnes pour la chamotte rĂ©fractaire, calcinĂ©e jusqu'Ă  1 550°, et 100 000 tonnes pour l'argile rĂ©fractaire, avec en 2013 trois fours et un four flash d'une capacitĂ© totale de 200 000 tonnes. L'usine fournit aussi de l'argile broyĂ©e et sĂ©chĂ©e[41]. Elle est rĂ©fĂ©rencĂ©e comme patrimoine industriel[39]. SituĂ©e sur une basse colline, c'est un point de repĂšre dans la forĂȘt qu'on voit de loin.

    Tourisme

    • Ferme-auberge.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'école est un RPI entre Brossac, Oriolles et Passirac. Brossac accueille l'école maternelle et l'école élémentaire. Les écoles d'Oriolles et de Passirac sont aussi des écoles élémentaires. L'école d'Oriolles comporte une classe unique. Le secteur du collÚge est Baignes[42].

    Vie locale

    La fĂȘte communale est le deuxiĂšme dimanche d'aoĂ»t.

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise d'Oriolles.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre date des XIe et XIIe siĂšcles, mais a Ă©tĂ© remaniĂ©e aux XVe et XIXe siĂšcles. Seule une partie du mur nord de la nef date encore du XIIe siĂšcle. C'Ă©tait un ancien prieurĂ©-cure rattachĂ© au prieurĂ© Saint-Vivien de Saintes[43]. Elle est entourĂ©e du cimetiĂšre.
    • Le domaine de Coiffard, ancien domaine, est au sud de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Oriolles » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous GĂ©oportail
    4. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montguyon », sur Infoterre, (consulté le )
    7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Barbezieux », sur Infoterre, (consulté le )
    8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale d'Oriolles », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    10. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    11. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    12. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    19. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Oriolles », sur Géorisques (consulté le )
    20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    21. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consultĂ© le )
    22. « ArrĂȘtĂ© portant classement de massifs forestiers et obligation de dĂ©broussaillement. », sur www.charente.gouv.fr, (consultĂ© le )
    23. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Oriolles », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    26. Paul-François-Étienne Cholet (prĂ©f. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 108
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 38,510-511.
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