Saint-Astier (Dordogne)
Saint-Astier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Astier | |||||
L'Isle Ă Saint-Astier. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord (siÚge) |
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Maire Mandat |
Ălisabeth Marty 2021-2026 |
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Code postal | 24110 | ||||
Code commune | 24372 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Astériens | ||||
Population municipale |
5 340 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 156 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
6 537 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 08âČ 47âł nord, 0° 31âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 222 m |
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Superficie | 34,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Astier (ville-centre) |
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Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Astier (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-astier.fr/ | ||||
De 1790 à 1801, puis de 1829 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Saint-Astier, puis à partir de 2015, son bureau centralisateur.
GĂ©ographie
Généralités
SituĂ©e Ă 100 km Ă lâest de Bordeaux et Ă 20 km Ă lâouest de PĂ©rigueux, Saint-Astier sâinscrit au cĆur de la vallĂ©e de lâIsle. La croissance de sa population prouve la vitalitĂ© de sa vie Ă©conomique et associative. La commune est desservie par la ligne de Coutras Ă Tulle avec la gare de Saint-Astier. La prĂ©sence de l'autoroute A89 reprĂ©sente un atout majeur.
La ville de Saint-Astier possĂšde un riche patrimoine historique. Certaines constructions insolites en tĂ©moignent aujourdâhui : mottes fĂ©odales, cluzeaux, chĂąteaux, Ă©glise fortifiĂ©e, etc. Parfaitement intĂ©grĂ©es au paysage, elles constituent autant de liens entre les lointains rĂ©sidents du pays et ceux qui y vivent aujourdâhui. La campagne est Ă©galement jalonnĂ©e de petites constructions : moulins Ă eau, pigeonniers, puits couverts, illustrent une Ă©conomie et un mode de vie dĂ©sormais disparus.
Communes limitrophes
Saint-Astier est limitrophe de huit autres communes dont Annesse-et-Beaulieu au nord-est sur environ 270 mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Astier est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchùtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 58 mĂštres et 222 mĂštres[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre de la « VallĂ©e de l'Isle », qui prĂ©sente un profil contrastĂ© : une vallĂ©e relativement encaissĂ©e, aux coteaux affirmĂ©s, dominant le fond de vallĂ©e de 60 Ă 80 m en amont de Mussidan, une vallĂ©e plus Ă©largie en aval avec un fond de vallĂ©e plat, large de 1,5 Ă 2 km. Ă la fois agricole et urbanisĂ©e, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 34,25 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,66 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle, le Salembre, la Civade, le Puyolem, le Jouis, le ruisseau de Loirat, le ruisseau de Pavie et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 41 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne â dont elle est le principal affluent â en rive droite face Ă Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[16] - [17]. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur plus de neuf kilomĂštres, lui servant de limite naturelle sur plus de trois kilomĂštres et demi, en deux tronçons, face Ă Montrem et Saint-LĂ©on-sur-l'Isle.
Son affluent de rive droite le Jouis sert de limite territoriale au nord-est sur plus d'un kilomĂštre et demi, face Ă LĂ©guillac-de-l'Auche et Annesse-et-Beaulieu.
Le Salembre, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aquilin et se jette dans l'Isle en rive droite à Neuvic, au sud de Neuvic Gare[18]. Il marque la limite communale à l'ouest sur plus de 800 mÚtres, face à Chantérac.
Trois autres affluents de l'Isle arrosent la commune : en rive droite, la Civade (cinq kilomĂštres et demi dont un kilomĂštre et demi en limite de Saint-LĂ©on-sur-l'Isle) et le Puyolem (plus de cinq kilomĂštres et demi) qui prennent tous deux leur source dans le nord-ouest du territoire communal, et en rive gauche le ruisseau de Pavie (trois kilomĂštres) ainsi que son affluent de rive droite le ruisseau de Loirat (plus de 700 mĂštres).
Coupant en rive droite un méandre de l'Isle entre Laborie et le Pontet, un canal s'étire sur 1,3 kilomÚtre.
- L'Isle au pont de Saint-Astier (en direction de l'aval).
- Le canal de Saint-Astier.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Astier.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[27] et qui se trouve Ă 16 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 33 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Milieux naturels et biodiversité
Plusieurs zones de protection liées aux cours d'eau sont délimitées sur le territoire communal.
Natura 2000
Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site Natura 2000 trÚs important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espÚces de poissons dont des lamproies et des aloses[34].
ZNIEFF
Trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sont constituĂ©es sur le territoire communal :
- au nord-est, la vallĂ©e du ruisseau le Jouis (ou le Jouy)[35] - [36], notamment bordĂ©e, cĂŽtĂ© LĂ©guillac-de-l'Auche, par des anciennes carriĂšres d'oĂč l'on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux ;
- également au nord-est et un peu plus au sud de cette premiÚre ZNIEFF, la zone de bocage et de prairies humides ou inondables que représente la vallée de l'Isle depuis son entrée sur la commune en limite d'Annesse-et-Beaulieu et jusqu'au nord du lieu-dit le Lac Bleu[37] - [38] ;
- la bordure sud-est de la haute vallée du Salembre limitrophe de Chantérac et Saint-Aquilin, au niveau du moulin de Landry[39] - [40].
Urbanisme
Typologie
Saint-Astier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [41] - [42] - [43]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Astier, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[44] et 6 742 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[45] - [46].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[47] - [48].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (58,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,7 %), forĂȘts (30,6 %), prairies (16 %), zones urbanisĂ©es (9,9 %), terres arables (4,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,6 %)[49].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
- Astier sur l'Isle
- aux Courroies
- Bellevue
- Blanquine
- Bonneval
- Brouillaud
- Brousset
- Cabane de CranillĂšre
- Chapelle des Bois
- Chassaing
- ChĂąteau de Puy Ferrat
- CheneviĂšre
- Crognac
- Davalant
- Excideuil
- Fareyroux
- FerriĂšre
- Fontaneau
- Fonvaleix
- Gouraud
- Jaffet
- Jevah-Haut
- Jevah-bas
- la Basse Vaure
- la Bassonie
- la Bellonie
- la Borie
- la Chanterie
- la Chapelle
- la Civade
- la Combette
- la Floque
- la Garmanie
- la Grange
- la Jarthe
- la Jaurie
- la Massoulie
- la Mouline
- la Passe
- la Serve
- la Turne
- la Vaure
- Labatut
- Lautonie
- le Fournet
- le Lac Bleu
- le Moulin de Puyolem
- le Moulin du Puy
- le Nicoulou
- le Perrier
- le Petit Puy
- le Pigat
- le Pontet
- le Port
- le Puy Saint-Astier
- le Puyolem
- le Roc
- le Roudier
- le Sausier
- le Sol
- le Verdier
- le Zalat
- l'Ăperon
- les Brandes
- les Brousses
- les Chapelles
- les Chaumes
- les Granges de Mangetout
- les Moreloux
- les Pichaux
- les Quatre Routes
- les Roches
- les VeyssiĂšres
- Leybardie
- Leybarterie
- LonguecĂŽte
- Merland
- Merland du Puy
- Monplaisir
- Nouaillac
- Puy de Merland
- Puychaussat
- Puyhonin
- Puyolem
- RebiĂšre
- Redondie
- Redondie Basse
- Reyterie
- Rigole
- Rougerie
- Surbeyrol
- Tamarelle
- Theveny
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Astier est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[50]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[51].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de PĂ©rigueux, regroupant 12 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[52]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m Ă l'Ă©chelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de rĂ©fĂ©rence). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[53]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1993, 1998, 1999 et 2018[54] - [50]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomĂ©ration de PĂ©rigueux » prescrit le et approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur lâIsle, avec un dĂ©bit estimĂ© de 630 m3/s Ă PĂ©rigueux, prĂ©sente une pĂ©riode de retour centennale et sert de crue de rĂ©fĂ©rence au PPRI[55].
Saint-Astier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[56]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[57] - [58].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[59]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[60]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[61]. 95,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [62].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1997, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[50].
Toponymie
Le nom de la commune fait référence à l'ermite Astérius qui s'est installé dans une grotte au début du VIe siÚcle[63].
Histoire
l'ermite saint Astier.
Le territoire communal est habité dÚs le Néolithique puis à l'époque gallo-romaine[63].
La ville et son nom sont liĂ©s Ă lâhistoire dâun homme, AstĂ©rius, fils dâune famille romaine, nĂ© au VIe siĂšcle Ă Puy-de-Pont, Ă lâembouchure de lâIsle et du Salembre, prĂšs de Neuvic sur l'Isle. La lĂ©gende veut que, devenu ermite, il rĂ©alise de nombreux miracles donnant au lieu une certaine renommĂ©e. AprĂšs sa mort, son tombeau attirant la dĂ©votion des fidĂšles, une abbaye est bĂątie au VIIIe siĂšcle, autour de laquelle s'Ă©tablit une citĂ©[63]. Sur les rives de lâIsle, la petite bourgade subit de plein fouet les invasions qui ravagent le PĂ©rigord, notamment par les Normands qui la dĂ©vastent en 849[63]. En 980, une Ă©glise est bĂątie. Les restes de saint Astier y sont transfĂ©rĂ©s.
LâĂ©glise elle-mĂȘme fera lâobjet de fortifications successives, lui donnant son aspect massif actuel. IncendiĂ©e, elle sera reconstruite au XIe siĂšcle et connaĂźtra plusieurs modifications jusquâĂ nos jours. En 1219, Saint-Astier devient lâune des trente-quatre villes fortifiĂ©es du PĂ©rigord, se protĂ©geant en particulier du cĂŽtĂ© de la riviĂšre.
La premiÚre mention écrite connue du lieu remonte au début du XIe siÚcle sous la forme latine Sanctus Astherius[63]. à la fin du XIVe siÚcle, ce nom se transforme en Chasterius, puis au XVIe siÚcle en Chastier et Chastey[63]. La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Astier-sur-l'Isle[5].
LâĂ©vĂšnement marquant du XIXe siĂšcle fut la construction dâun pont permanent sur lâIsle, en remplacement des fragiles passerelles en bois, auxquelles chaque crue Ă©tait fatale. DĂšs 1829, monsieur de Valbrune dĂ©cide de se consacrer Ă la rĂ©alisation de cet ouvrage. Un appel Ă souscription est lancĂ©. Les AstĂ©riens et les communes environnantes rĂ©pondent pour une somme de 56 000 francs. Le pont, commencĂ© en 1831, fut livrĂ© Ă la circulation le . Cette mĂ©thode de la souscription publique fut utilisĂ©e pour agrandir la place du marchĂ© aux bĆufs mais aussi pour remplacer lâhorloge du clocher.
Ă proximitĂ© de la riviĂšre, Saint-Astier fut concernĂ©e par le projet qui, en 1820, devait rendre lâIsle navigable de PĂ©rigueux Ă Libourne. Sur la commune, on Ă©tablit trois Ă©cluses et un canal de dĂ©rivation de 1 300 mĂštres. Le , un bateau gĂ©nois fit lâobjet de la curiositĂ© des AstĂ©riens.
à partir de l'armistice de juin 1940, le département est divisé en deux : la zone occupée à l'ouest et la zone libre à l'est, dans laquelle se situait Saint-Astier[65]. à la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le et s'installent à Saint-Astier[65].
De à , un détachement Jeunesse et Montagne, commandé par le futur général Méjean, travaille dans l'usine aéronautique souterraine de la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest (SNCASO)[66].
Le , des combats opposent les rĂ©sistants aux Allemands qui, en reprĂ©sailles, fusillent le soir mĂȘme vingt-et-un otages, dont le curĂ© de la paroisse, l'abbĂ© Petithomme-Lafaye[67] au lieu-dit Les Quatre Routes. Sur place, deux stĂšles ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©es pour rendre hommage Ă ces victimes ainsi qu'aux dix rĂ©sistants morts pour la France ce jour-lĂ [68].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[69].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Saint-Astier a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[5].
Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton dont elle devient le bureau centralisateur[70].
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Astier intÚgre dÚs sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern dont elle est le siÚge. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord dont elle est également le siÚge.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[71] - [72].
Liste des maires
Le rĂ©sultat des deux tours des Ă©lections municipales de 2020 est annulĂ© par le tribunal administratif de Bordeaux le pour un tract diffusĂ© en fin de campagne Ă©lectorale dans les boĂźtes aux lettres[79]. Ălisabeth Marty â dont la liste avait Ă©tĂ© Ă©lue avec 17 voix de plus par rapport Ă celle de Daniel Benoist â a fait appel de cette dĂ©cision auprĂšs du Conseil d'Ătat qui a confirmĂ© la dĂ©cision du tribunal administratif. De nouvelles Ă©lections seront organisĂ©es et, dans l'attente de celles-ci, la gestion municipale est confiĂ©e Ă une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale[80].
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Astier relĂšve[81] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de PĂ©rigueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[82].
Jumelages
- En 1969, Saint Astier s'est jumelé avec la ville de Keng-Kok (province de Savannakhet, dans le sud du Laos). En 1971, le collÚge de Saint-Astier a initié un jumelage avec le collÚge de Keng-Kok au Laos.
- Annone Veneto (Italie) depuis 2018[83].
Ăquipements et services publics
Enseignement
Pour les plus jeunes, Saint-Astier offre trois systĂšmes dâaccueil, la crĂšche familiale, le service multi-accueil et le centre de loisirs maternel, ainsi quâun centre de loisirs et une maison des jeunes.
Saint-Astier dispose de trois Ă©coles et un collĂšge : l'Ă©cole maternelle, situĂ©e en centre-ville, lâĂ©cole primaire Mounet-Sully et lâĂ©cole Gimel, situĂ©e Ă la pĂ©riphĂ©rie de la ville Ă proximitĂ© des stades et de la piscine.
Le collĂšge Arthur Rimbaud a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă la rentrĂ©e 2009 dans un nouveau bĂątiment, construit sur le site de Gimel. Plus vaste, aĂ©rĂ© et fonctionnel, il sâagit du premier collĂšge conçu selon la norme HQE (Haute qualitĂ© environnementale) en Dordogne.
Justice
Dans le domaine judiciaire, Saint-Astier relĂšve[85] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
Les habitants de Saint-Astier sont appelés les Astériens[86].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[87]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[88].
En 2020, la commune comptait 5 340 habitants[Note 11], en diminution de 3,28 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 27,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (27,1 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 37,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 36,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 553 hommes pour 2 869 femmes, soit un taux de 52,91 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Agglomération de Saint-Astier
L'unité urbaine (l'agglomération) de Saint-Astier regroupe deux communes : Montrem et Saint-Astier[92], et regroupe 6 742 habitants en 2017[93].
Culture
Lieu de vie et d'échanges, La Fabrique réunit toutes les activités qui font un centre culturel vivant et dynamique : salle de spectacles et de cinéma, hall d'exposition, espace de restauration avec cuisines équipées, salles de réunion, studio de danse, salles d'enseignement musical et d'arts plastiques, etc. Le bùtiment municipal abonde d'une vie associative ardente, pour tous les publics.
Cinéma
Un cinĂ©ma privĂ© Ă©tait dĂ©jĂ prĂ©sent Ă Saint-Astier mais il a fermĂ© ses portes en 1982. Rouvert comme cinĂ©ma municipal â ce qui en fit la premiĂšre salle d'Aquitaine de ce statut â sa gestion et sa programmation furent abordĂ©es dans un esprit de service public, bien loin des prĂ©occupations commerciales des rĂ©seaux de distribution.
Il ne faut cependant pas confondre associatif et désuet : la salle de cinéma, d'une capacité de cinq-cents places assises, n'a rien à envier aux multiplexes : elle dispose d'un écran panoramique de 45 m2, du son Dolby Digital et est classée « Art et Essai ».
Centre culturel
Depuis 2015, le centre culturel n'est plus géré par l'association CRAC mais par un directeur culturel employé par la mairie.
La Vallée
Chaque annĂ©e, au mois de mai, le festival La VallĂ©e est le tĂ©moignage de la vitalitĂ© de ce territoire avec l'accueil de plus de vingt artistes sur treize communes. Depuis 1994[94], ce projet culturel mĂȘle crĂ©ation thĂ©Ăątrale, spectacles de rues, concerts de musiques amplifiĂ©es, spectacles pour enfants durant le temps scolaire, rencontres conviviales autour dâune Ă©quipe artistique dans les villages et projets en direction des familles.
MĂ©diathĂšque
La mĂ©diathĂšque permet dâemprunter gratuitement de nombreux documents Ă©crits, audiovisuels et multimĂ©dia et propose un poste dâaccĂšs Ă Internet. Elle dispose dâun fonds de 24 000 livres, 960 pĂ©riodiques, 1 700 enregistrements sonores, 600 vidĂ©os et 50 cĂ©dĂ©roms. Une partie de ces documents provient de la bibliothĂšque dĂ©partementale de prĂȘt et est rĂ©guliĂšrement renouvelĂ©e.
ParallÚlement, la médiathÚque organise réguliÚrement des expositions, conférences, lectures.
Ăcole de danse
LâĂ©cole de danse Art & Mouvement accueille les enfants Ă partir de quatre ans. Plusieurs disciplines et niveaux sont proposĂ©s, ainsi que des cours pour adultes, des stages et des soirĂ©es.
La ville de Saint-Astier accueille Ă©galement prĂšs dâune vingtaine dâassociations et structures Ă vocation culturelle dont certaines Ă vocation dĂ©partementale : CinĂ©-Passion en PĂ©rigord et le Conservatoire de musique.
Festivités et manifestations culturelles ou sportives
- JSA dâOr, janvier.
- Festival La Vallée, mai / juin.
- Prix du muguet (cyclisme), mai (37e Ă©dition en 2019)[95].
- Le mois du Théùtre, en été.
- Nuit des bandas, fin juillet (23e Ă©dition en 2022[96]).
- Itinéraire baroque, juillet.
- Académie de la Couleur, juillet.
- FĂȘte du Cheval, aoĂ»t.
- Comice agricole, septembre.
- Journées du patrimoine, septembre.
- FĂȘte votive, octobre.
- La Valentin Huot (course cycliste), octobre.
- FĂȘte de la lumiĂšre, dĂ©but dĂ©cembre (7e Ă©dition en 2021)[97].
- La 98e fĂ©librĂ©e du PĂ©rigord a eu lieu en 2017 Ă Saint-Astier[98], qui avait dĂ©jĂ accueilli cette fĂȘte de l'Occitanie en 1939[99].
Sports
Saint-Astier, par la richesse de ses infrastructures et le nombre important de ses associations sportives, encourage les pratiques sportives par le biais dâun service des sports qui coordonne les activitĂ©s et gĂšre les installations : deux stades, deux gymnases, quatre courts de tennis (dont un couvert), une salle de musculation, une piscine couverte.
Des Ă©ducateurs interviennent dans les Ă©coles et auprĂšs des clubs. Ils encadrent Ă©galement les jeunes Ă travers le centre de loisirs et le club ados.
En rugby à XV, l'« Union Saint-Astier Neuvic » est engagée en championnat de France de Fédérale 3 pour la saison 2021-2022.
Ăconomie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Saint-Astier ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
Emploi des habitants
En 2018[100], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 2 115 personnes, soit 39,0 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (267) a fortement diminué par rapport à 2013 (376) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 12,6 %.
Emploi sur la commune
En 2018, la commune offre 2 326 emplois pour une population de 5 422 habitants[101]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 47,1 % des emplois mais le secteur tertiaire est également trÚs présent avec 33,4 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pĂȘche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 25 | 230 | 198 | 776 | 1 096 | |
Pourcentage | 1,1 % | 9,9 % | 8,5 % | 33,4 % | 47,1 % | |
Source des données[101]. |
Ătablissements
Fin 2018, la commune compte 166 Ă©tablissements actifs employeurs[102], dont 104 au niveau des commerces, transports ou services, 21 relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, 21 dans la construction, 18 dans l'industrie, et 2 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[103].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, deux situées à Saint-Astier se classent parmi les cinquante premiÚres quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[104] :
- Beauty Success (commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé) 4e avec 113 004 k⏠;
- Saint-Astier distribution (hypermarchĂ©) : 40e avec 26 334 kâŹ.
Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, cinq sociétés implantées à Saint-Astier se classent parmi les cinquante premiÚres de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :
- dans le commerce[105] :
- Beauty Success est 2e ;
- Saint-Astier distribution est 19e ;
- BCB Business coiffure beauté (commerce de gros interentreprises de parfumerie et de produits de beauté) est 46e avec 13 484 k⏠;
- dans le secteur agroalimentaire[106] :
- Picandine SAS (fabrication de fromage) se classe 7e avec 15 811 k⏠;
- BĂ©tail viande astĂ©rienne DebrĂ©geas (transformation et conservation de la viande de boucherie) est 32e avec 2 255 kâŹ.
En 2016, Beauty Success, entreprise de distribution de parfumerie et de produits de beautĂ©, implante dans la zone d'activitĂ©s communautaire de Saint-Astier son siĂšge social et sa logistique, auxquels s'ajouteront un centre de formation et un centre de recherche et de dĂ©veloppement[107]. Sa logistique emploie 90 personnes sur le site[107]. L'entreprise, crĂ©Ă©e en 1995 Ă PĂ©rigueux et dont le prĂ©cĂ©dent siĂšge Ă©tait Ă Marsac-sur-l'Isle, est Ă la tĂȘte de 345 parfumeries en France et en Afrique[107].
« Dernier chaufournier français producteur de chaux naturelle hydraulique », l'entreprise Chaux et enduits de Saint-Astier a obtenu le label Entreprise du patrimoine vivant en 2022[108].
Zones d'activité
La commune possĂšde sur son territoire trois zones dâactivitĂ©s : Mallebay, la Serve et le Roudier. Celles-ci comportent plusieurs entreprises dâimportance : fromagerie Picandine (groupe Rians), Chausson matĂ©riaux, Point P, Signature F (fauteuils de spectacle), Colas, etc. Le dĂ©veloppement Ă©conomique de la commune n'est pas pour autant terminĂ©, puisqu'une ZAC intercommunale est actuellement en dĂ©veloppement, avec lâimplantation de la sociĂ©tĂ© ISOA.
Chaux blanche
Ă lâheure oĂč la chaux retrouve ses lettres de noblesse dans le bĂątiment, la chaux de Saint-Astier a su prendre une place essentielle et incontournable sur le marchĂ© national et europĂ©en de la restauration.
En 1850, Louis Vicat, ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es, prospectait les ressources du pays en pierre Ă chaux. Il mit en Ă©vidence les propriĂ©tĂ©s du calcaire du bassin de Saint-Astier. Ses recherches gĂ©ologiques lui permirent dâassurer que le calcaire de Saint-Astier pouvait convenir Ă la fabrication dâune chaux naturelle pure[109], dont la faible hydraulicitĂ© permettait son emploi en milieu humide.
Le banc calcaire de dix kilomĂštres de long appartient Ă lâĂšre secondaire, groupe crĂ©tacĂ© supĂ©rieur, Ă©tage Campanien (75 millions dâannĂ©es). Ce calcaire provient de dĂ©pĂŽts marins constituĂ©s de coquillages, coraux, marnes et autres animaux infiniment petits et nombreux. La mer ayant Ă©tĂ© trĂšs calme, cela forme des couches dâune grande rĂ©gularitĂ© sur plusieurs centaines de mĂštres dâĂ©paisseur et une composition chimique et minĂ©ralogique du calcaire constante. La carriĂšre, souterraine, sâĂ©tend sur plus de trente hectares[110].
MĂȘme au plus fort de la conquĂȘte du ciment, vers 1900, alors que la plupart des chaufourniers disparaissaient, les chaux de Saint-Astier ont rĂ©sistĂ© grĂące Ă la qualitĂ© de ce calcaire et Ă la modernisation des sites de production[109].
Le bassin de Saint-Astier, unique en Europe par lâhomogĂ©nĂ©itĂ© de son gisement calcaire, regroupe trois usines de production qui distribuent les chaux naturelles de Saint-Astier et des enduits prĂȘts Ă lâemploi : Safa (crĂ©Ă©e en 1923), Cimchaux (crĂ©Ă©e en 1930[111]) et la Dordognaise.
SchĂ©matiquement, les chaux pures rĂ©sultent de la calcination dâune pierre calcaire Ă environ 900 °C suivie dâune extinction (hydratation) sans aucun additif.
Les trois usines dépendent d'une entreprise unique « Chaux et enduits de Saint-Astier » (CESA), premier producteur français de chaux indépendant[109], qui emploie 130 personnes pour un chiffre d'affaires annuel de 28 millions d'euros[112].
Centre national d'entraĂźnement des forces de gendarmerie (CNEFG)
Parmi les institutions astériennes, le Centre national d'entraßnement des forces de gendarmerie (CNEFG) tient une place notable. Créé à la suite des évÚnements de mai 68, sur un ancien site de l'Armée de l'air, il fut Centre de perfectionnement de la gendarmerie mobile, Centre d'Instruction de la Gendarmerie puis Centre d'Instruction des Gendarmes Auxiliaires.
Le CNEFG fournit les moyens et les infrastructures adaptĂ©s Ă la formation et au perfectionnement des gendarmes mobiles et gardes rĂ©publicains qui viennent acquĂ©rir Ă Saint-Astier les techniques Ă©lĂ©mentaires au maintien de l'ordre. Le Centre permet aussi la formation et le perfectionnement du Groupement de sĂ©curitĂ© et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN), des gendarmes moniteurs d'interventions professionnelles (MIP et MIPFO), les diplĂŽmes d'armes (DA), des Ăquipes rĂ©gionales d'intervention et de sĂ©curitĂ© (ERIS) de l'administration pĂ©nitentiaire, des personnels des douanes aux techniques d'intervention professionnelle (IP) qui sont en perpĂ©tuelles Ă©volutions.
Le centre accueille également les unités similaires de nombreux pays (Espagne, Italie, Maroc, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suisse ou Turquie...). Cette dimension internationale permet les échanges de compétences dans les domaines du maintien de l'ordre et de l'intervention professionnelle. Le CNEFG est le plus grand centre de ce type en Europe.
Marchés
Le rendez-vous privilégié pour rencontrer les producteurs, goûter les produits du terroir, écouter les anciens discuter en patois, découvrir la ville autrement, chaque jeudi matin :
- marché au gras de novembre à mars ;
- marché aux truffes ;
- marché de produits régionaux sous la halle de la ville durant tout l'été.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil ou militaire
- Chùteau de Bruneval, propriété privée
- Manoir de Brouillaud, propriété privée, sur un site inscrit depuis 1979[113].
- Chùteau de Crognac, XIXe siÚcle, propriété privée
- Manoir d'Excideuil, propriété privée
- Repaire de Fareyrou ou Chartreuse de Fareyrou[Note 12], XVIe siÚcle, inscrite aux monuments historiques en 2008[114], propriété privée
- Manoir des FerriÚres, propriété privée
- Chùteau de la Batud (ou de Labatut), XVe siÚcle et plus récent, propriété privée
- Manoir de Petit-Puy, propriété privée
- Chùteau de Puyferrat[115], classé monument historique en 1862[116], propriété privée, visitable
Le chĂąteau de Bruneval. La chartreuse de Fareyrou. Les tours du
chĂąteau de Labatut.Le ChĂąteau de Puyferrat.
- Chùteau du Puy-Saint-Astier, XVe siÚcle, XVIIe siÚcle, XVIIIe siÚcle, inscrit aux monuments historiques en 1988[117], propriété privée
- Deux maisons avec tourelles du XVIe siĂšcle sont Ă©galement inscrites depuis 1948[118] - [119]
- Maisons anciennes Ă pans de bois
Le chĂąteau du Puy-Saint-Astier. Maison Ă tourelle,
passage du Marché.Maison à tourelle,
angle rue du Lieutenant Dupuy.Maison Ă pans de bois,
rue La Fontaine.
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Astier, fortifiĂ©e[120], XIe et XVe siĂšcles, classĂ©e monument historique en 1910[121]
- Chapelle des Bois, XVIIe et XIXe siĂšcles, inscrite aux monuments historiques en 2007[122]. Elle abrite la grotte oĂč vĂ©cut l'ermite AstĂ©rius qui deviendra saint Astier.
L'Ă©glise Saint-Astier. Les vitraux du chĆur. Le portail de l'Ă©glise. La chapelle des bois.
En bas, l'entrée de la grotte.
Personnalités liées à la commune
- Jacqueline Robin (1917-2007), née à Saint-Astier, pianiste
- Roger Ranoux (1921-2015), résistant et homme politique, est mort à Saint-Astier.
- Pierre Besson, né à Saint-Astier en 1940, rugbyman
- Claude Besson, né à Saint-Astier en 1942, rugbyman, frÚre du précédent
- Alain Besson, né à Saint-Astier en 1943, rugbyman, cousin des deux précédents
- Kendji Girac (1996-), chanteur, vainqueur de la saison 3 de The Voice, a vécu plusieurs années à Saint-Astier.
- Astier Nicolas, cavalier, médailles d'or et d'argent aux JO de Rio en 2016[123]
Blason
Blason | De gueules Ă une cloche d'or |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Devises
La devise de la ville traditionnellement utilisĂ©e est Pito vilo, grand cluchiĂ©, signifiant en occitan « Petite ville, grand clocher ». Cette devise fut popularisĂ©e par le livre Ă©ponyme de 1933 de l'abbĂ© Ădouard NoguĂ©[124].
On peut aussi retrouver la devise latine Ex virtute nobilitas, signifiant « La noblesse est dans le courage »[124].
Pour approfondir
Bibliographie
- La prise de la ville de Saint-Astier par les Frondeurs en 1652, dans Le Chroniqueur du PĂ©rigord et du Limousin 1856, p. 50-54
- Ădouard NoguĂ©, Saint-Astier : pito vilo, grand cluchiĂ© [contient aussi : « Les Allemands Ă Saint-Astier, 1940-1945 »], Saint-Astier, Syndicat d'initiative de Saint-Astier, , 220-20 p. (ISBN 2-9509496-0-6, BNF 35784290). Consultable Ă la bibliothĂšque de PĂ©rigueux.
- Anne-Josette et Serge Avrilleau, Saint-Astier : mille ans d'histoire, 2014, Ăd. Les Livres de l'Ăźlot, Neuvic (ISBN 979-10-92474-05-3).
Articles connexes
- Gare de Saint-Astier
- Dordogne (département)
- PĂ©rigord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des chĂąteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 646
- Sentier de grande randonnée 654
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Les Ă©lections de juillet 2020 ont Ă©tĂ© annulĂ©es par le tribunal administratif de Bordeaux, dĂ©cision confirmĂ©e par le Conseil d'Ătat.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Contrairement Ă ce qui est notĂ© dans le Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord de Guy Penaud (Ăditions Sud Ouest, 1996 (ISBN 2-87901-221-X)), la Chartreuse de Fareyrou (qui est le cĂŽtĂ© ouest du repaire de Fareyrou) n'est pas situĂ©e sur la commune de LĂ©guillac-de-l'Auche mais sur Saint-Astier.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Astier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- « Carte géologique de Saint-Astier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
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- « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
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