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Chantérac

Chantérac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Chantérac
Chantérac
L'église fortifiée de Chantérac.
Blason de Chantérac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Michel Magne
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24104
DĂ©mographie
Gentilé Chanteracois
Population
municipale
619 hab. (2020 en augmentation de 1,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 10â€Č 25″ nord, 0° 26â€Č 50″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 217 m
Superficie 18,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Chantérac
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Chantérac
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Chantérac
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Chantérac

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Chantérac est située à six kilomÚtres au nord-ouest de Saint-Astier.

    LocalisĂ© dans la partie orientale de la forĂȘt de la Double, son territoire est essentiellement forestier et parsemĂ© de nombreux Ă©tangs.

    Communes limitrophes

    Carte de Chantérac et des communes avoisinantes.

    ChantĂ©rac est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Sulpice-de-Roumagnac au nord-ouest sur seulement 30 mĂštres, au lieu-dit les Quatre FrĂšres. Au mĂȘme endroit, son territoire est distant d'environ 100 mĂštres de celui de Saint-Pardoux-de-DrĂŽne.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. ChantĂ©rac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchĂątres Ă  grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux Ă  glauconie. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 758 - PĂ©rigueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].

    Carte géologique de Chantérac.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 81 m et 217 m[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unitĂ© de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulĂ©s, dont la pente gĂ©nĂ©rale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus Ă©levĂ©es (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mĂštres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limitĂ©s, avec peu de repĂšres, ponctuĂ©s de clairiĂšres agricoles habitĂ©es[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 18,94 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 19,09 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainĂ©e par la Beauronne, le Salembre, le Rieutord (la Nauve dans sa partie amont), le Roueix, le Bardot, le ruisseau de la Bataille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 28 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face Ă  Sourzac[17] - [18]. Elle arrose la commune Ă  l'ouest sur plus de cinq kilomĂštres et demi, essentiellement en limite de Saint-Vincent-de-Connezac.

    Son affluent de rive gauche le Bardot prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il arrose sur prĂšs de trois kilomĂštres dont un kilomĂštre et demi sert de limite naturelle face Ă  Saint-Jean-d'Ataux.

    Autre affluent de rive gauche de la Beauronne, la Nauve, ou le Rieutord dans sa partie aval, prend sa source dans le sud et quitte la commune aprĂšs une trentaine de mĂštres.

    Le Salembre, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aquilin et se jette dans l'Isle en rive droite Ă  Neuvic, au sud de Neuvic Gare[19]. Il sert de limite territoriale Ă  l'est sur cinq kilomĂštres face Ă  Saint-Aquilin, Saint-Astier et Saint-Germain-du-Salembre.

    Principal affluent du Salembre, le Roueix prend sa source dans le nord du territoire communal qu'il traverse en direction du sud sur plus de cinq kilomĂštres dont prĂšs de 500 mĂštres en limite de Saint-Germain-du-Salembre.

    Son affluent de rive droite le ruisseau de la Bataille marque la limite communale sur 1,7 kilomĂštre face Ă  Saint-Germain-du Salembre.

    • La Beauronne en limite de ChantĂ©rac et Saint-Vincent-de-Connezac au pont de la RD 44.
      La Beauronne en limite de Chantérac et Saint-Vincent-de-Connezac au pont de la RD 44.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Chantérac.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 964 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[28] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  36 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Chantérac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (53,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (52,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (39,8 %), prairies (5,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,5 %)[40].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    (Liste non exhaustive)

    Outre le bourg de Chantérac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :

    • l'Auge
    • les Baisses
    • la Bareaudie
    • Beauterie
    • Bois de la Bareaudie
    • la BoussĂ©nelie
    • Boutard
    • Bouyssou
    • les Caux
    • la Chabane
    • Chaniveau
    • CharriĂšras
    • la ChĂątignoulĂ©
    • au ChĂȘne Mensongeais
    • chez Pradoux
    • les Cinq Routes
    • le Clos Barra
    • les Coirands
    • les Combes
    • Faureille
    • les Fayets
    • les FĂȘtes Rompues
    • Font Moreau
    • la ForĂȘt des Cailloux
    • les Fy Vieilles
    • Gorcet
    • le Grand Boucara
    • GranillĂšre
    • l'HĂŽpital
    • Jean Filet
    • JoussonniĂšres
    • Landry
    • LĂ©drier
    • aux LĂ©gitimes
    • les Longayes
    • LongecĂŽte
    • la MartiniĂšre (deux hameaux du mĂȘme nom, un Ă  l'extrĂȘme nord, l'autre Ă  l'est)
    • Marty
    • Maury
    • le Moulin de Faucheyroux
    • le Moulin de la Grave
    • le Moulin de Landry
    • le Moulin de Parentie
    • Parentie
    • les Passadoux
    • les Pelades
    • le Petit Moulin
    • la Petite Tournerie
    • Pey de Chaumet
    • la Pointe de la Grave
    • les Pradeaux
    • Puybeaudeau
    • Puy CrolĂ©
    • Puyembert
    • les PyrĂ©nĂ©es
    • les Quatre FrĂšres
    • le Repaire
    • la Senzille
    • les Tortes
    • les Vieilles TuiliĂšres
    • Villaret
    • les Virades

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de ChantĂ©rac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    ChantĂ©rac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chantérac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 98 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Chantairac[50].

    Histoire

    Le village est identifié sous le nom de Chantairac sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    DÚs 1790, la commune de Chantérac a été rattachée au canton de Saint Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Neuvic dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[51]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle, dont le bureau centralisateur est fixé à Neuvic.

    Intercommunalité

    Fin 2003, Chantérac intÚgre dÚs sa création la communauté de communes de la Vallée du Salembre. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[52] - [53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 mars 2001 Christian Défarge PS Député (1984-1986),
    conseiller général du canton de Neuvic (1976-2001),
    conseiller régional (1986-2004).
    mars 2001[54]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Michel Magne PS[55] Chef d'entreprise
    Conseiller départemental du canton de la Vallée de l'Isle (depuis 2015)

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Chantérac relÚve[56] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[58].

    En 2020, la commune comptait 619 habitants[Note 9], en augmentation de 1,14 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0809179078411 051981981997921
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9601 022964975905903902820765
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    743720698609577536541541499
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    518515414418461456486499544
    2014 2019 2020 - - - - - -
    612617619------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles ou sportives

    Depuis 2003, en juin, le Ride On Festival présente « des courses de motocross, des spectacles de freestyle ou encore des concerts enflammés »[60].

    Économie

    Emploi

    En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 273 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (28) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (21) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  10,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-six Ă©tablissements[62], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, dix dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, six dans l'industrie, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[63].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les deux nefs de l'Ă©glise.
      Les deux nefs de l'Ă©glise.
    • Armoiries sur un vitrail.
      Armoiries sur un vitrail.
    • DĂ©tail du maĂźtre autel.
      DĂ©tail du maĂźtre autel.
    • Porche attenant Ă  l'Ă©glise.
      Porche attenant Ă  l'Ă©glise.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Chantérac Blason
    D'azur Ă  la bande d'or accompagnĂ©e de deux fleurs de lys du mĂȘme ; au chef cousu* de gueules chargĂ© de deux chaĂźnes d'or, passĂ©es en sautoir, alĂ©sĂ©es avec les maillons des extrĂ©mitĂ©s brisĂ©s[64].
    DĂ©tails
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la rÚgle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.

    Adopté en 2003.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • ChantĂ©rac sur le site des Offices de Tourisme de la VallĂ©e de l'Isle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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