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Saint-Pardoux-de-Drône

Saint-Pardoux-de-Drône (nom officiel), souvent orthographiée Saint-Pardoux-de-Dronne, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Pardoux-de-Drône
Saint-Pardoux-de-Drône
Le village de Saint-Pardoux-de-Drône.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Fabrice Boniface
2020-2026
Code postal 24600
Code commune 24477
Démographie
Gentilé Parfuldiens
Population
municipale
192 hab. (2020 en diminution de 7,25 % par rapport à 2014)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 36″ nord, 0° 25′ 20″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 207 m
Superficie 8,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pardoux-de-Drône
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Saint-Pardoux-de-Drône

    Géographie

    Généralités

    Dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune rurale de Saint-Pardoux-de-Drône se trouve sur les hauteurs en rive gauche de la Dronne, dont elle est éloignée de près de deux kilomètres. Son territoire est traversé au sud par la Peychay affluent de la Dronne qui forme ensuite la limite communale au nord-ouest.

    Le bourg de Saint-Pardoux-de-Drône, à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-est de Ribérac et douze kilomètres au nord-ouest de Saint-Astier.

    Le territoire communal est desservi, dans sa partie nord-est, par la route départementale 104, qui passe à environ 600 mètres à l'est du bourg.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Pardoux-de-Drône et des communes avoisinantes.

    Saint-Pardoux-de-Drône est limitrophe de cinq autres communes. Au sud, au lieu-dit les Quatre Frères, son territoire est distant d'environ 70 mètres de celui de Saint-Vincent-de-Connezac et de 110 mètres de celui de Chantérac.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Pardoux-de-Drône est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Saint-Pardoux-de-Drône.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 79 mètres[5] à l'extrême-nord-ouest, là où la Peychay quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Martin-de-Ribérac et Saint-Méard-de-Drône, et 207 mètres[5] au sud, près du lieu-dit les Quatre Frères, en limite de la commune de Saint-Sulpice-de-Roumagnac[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,69 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est également de 8,69 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Peychay et le Pinquet et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Peychay, d'une longueur totale de 10,55 km, prend sa source dans la commune de Segonzac et rejoint la Dronne en rive gauche à 60 mètres d'altitude, au sud-est du bourg de Villetoureix, en limite de Ribérac et Saint-Méard-de-Drône[16]. Elle traverse la commune du sud au nord-ouest sur quatre kilomètres et demi, dont près de deux lui servent de limite naturelle, en trois tronçons, face aux communes de Segonzac, Saint-Sulpice-de-Roumagnac et Saint-Martin-de-Ribérac.

    Autre affluent de la Dronne, le Pinquet prend sa source dans le nord-est du territoire communal qu'il arrose sur plus d'un kilomètre.

    • La Peychay au lieu-dit le Grand Champ, en limite de Saint-Pardoux-de-Drône (à gauche) et de Saint-Martin-de-Ribérac. Vue vers l'amont.
      La Peychay au lieu-dit le Grand Champ, en limite de Saint-Pardoux-de-Drône (à gauche) et de Saint-Martin-de-Ribérac. Vue vers l'amont.
    • Au même endroit, en limite de Saint-Martin-de-Ribérac (à gauche) et de Saint-Pardoux-de-Drône. Vue vers l'aval.
      Au même endroit, en limite de Saint-Martin-de-Ribérac (à gauche) et de Saint-Pardoux-de-Drône. Vue vers l'aval.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Pardoux-de-Drône.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 951 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[25] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[26] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 42 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[29], à 13,1 °C pour 1981-2010[30], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pardoux-de-Drône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,5 %), forêts (22,2 %), terres arables (16,2 %), prairies (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %)[37].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Saint-Pardoux-de-Drône proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[38] :

    • Argensac
    • Beaumont
    • Bellevue
    • Bois Fouilloux
    • Bois de Puythier
    • le Château de la Tuillière
    • Chautard
    • Chazarie
    • chez Besse
    • chez Louis
    • chez Mounet
    • la Côte Vieille
    • Farrachat
    • la Font
    • les Fontenelles
    • les Fouilloux
    • le Gabaré
    • le Galifer
    • les Graves
    • la Grenie
    • le Maine
    • les Marchés
    • le Mas
    • le Moulin
    • les Places
    • Pradaux
    • Puythier
    • les Rochettes
    • Tonillou
    • la Valade.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Pardoux-de-Drône est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

    Saint-Pardoux-de-Drône est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pardoux-de-Drône.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Toponymie

    Le nom officiel de la commune est « Saint-Pardoux-de-Drône »[47], mais elle est souvent orthographiée « Saint-Pardoux-de-Dronne ».

    La commune tire son nom de Pardulphe, abbé de Guéret aux VIIe et VIIIe siècles[48]. La seconde partie du nom fait référence à la proche Dronne[48] qui, avec une longueur de 200 km et un bassin versant d'environ 2 800 km2, est le sous-affluent le plus important de la Dordogne.

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Pardol de Drona[49].

    Histoire

    Le château de Saint-Pardoux dont il ne subsiste que des caves date probablement du XIe siècle[48].

    La première mention écrite connue du lieu remonte à l'an 1276 sous la forme Sanctus Pardulphus prope Vernodium (« Saint Pardoux près de Vernode »[48]. Son église gothique a été construite au XIIIe siècle[50].

    Saint Pardoux de Dronne est une paroisse[51], avant que soit créée en 1790 la commune de Saint Pardoux, qui prendra au XIXe siècle le nom de Saint-Pardoux-de-Drône[5].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Pardoux-de-Drône initialement appelée Saint Pardoux a été rattachée au canton de Saint Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Ribérac dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , la commune reste rattachée à ce canton qui s'élargit, passant de 13 à 35 communes lors des élections départementales de mars 2015[52].

    Intercommunalité

    En 1993, Saint-Pardoux-de-Drône intègre dès sa création la communauté de communes des Hauts de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791[Note 10] 1792 Léonard Mazière
    1793 octobre 1795[Note 11] Puygerolle
    novembre 1795[Note 12] mai 1819 Léonard Mazière
    juin 1819 1821 François Grampré-Dujarrie
    1821 février 1837 Jean Raveau-Lajaunie
    mars 1837 mai 1842 François Grampré-Dujarrie[Note 13]
    1842 septembre 1843 Phénelon Adjoint remplaçant le maire décédé
    octobre 1843 1848 Émery Danias
    1848 1870 Pierre Ambroise Puygerolle
    1870 1874 Léonard Rouchaud
    1874 juillet 1875 Pierre Ambroise Puygerolle[Note 14]
    1875 1919 Raymond Vergnaud
    1920 1935 Paul Vergnaud
    1935 1978 Roger Boniface MRG
    1979 1995 Angel Mignon Retraité de l'Armée de l'air
    juin 1995[55]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Fabrice Boniface SE[56] puis PS[57] Fonctionnaire territorial

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Pardoux-de-Drône relève[58] :

    Démographie

    Les habitants de la commune se nomment les Parfuldiens[59].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[61].

    En 2020, la commune comptait 192 habitants[Note 15], en diminution de 7,25 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    483484477521537528563499503
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    534518468441446442447402366
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    384398385324315296295331247
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    245246232221218215215209201
    2020 - - - - - - - -
    192--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 88 personnes, soit 43,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a légèrement diminué par rapport à 2010 (huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quinze établissements[64], dont six au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[65].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Saint-Pardoux-de-Drône : datant probablement du XIe siècle, il dépendait au XVIe siècle de la seigneurie de Neuvic et avait justice sur la paroisse au milieu de XVIIIe siècle[66]. Il n'en reste que des caves médiévales[66].
    • Château de la Tuilière (ou de la Tuillière) du Moyen Âge, dont il subsiste une tour[67] - [68].
    • Manoir du Maine, bâti au XVIe siècle et modifié aux XVIIIe et XIXe siècles[69].
    • Église Saint-Pardoux du XIIIe siècle dont la nef est postérieure (XVe ou XVIe siècle), ainsi que le clocher qui date de 1841[50].
    • L'église Saint-Pardoux.
      L'église Saint-Pardoux.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Premier acte (déchéance du prêtre réfractaire) signé le 11 août 1792.
    11. Dernier acte d'état civil signé le 3 brumaire an IV.
    12. Premier acte d'état civil signé le 17 brumaire an IV.
    13. Décédé en cours de mandat le 17 mai 1842 à l'âge de 57 ans. Source : Archives départementales, Saint-Pardoux-de-Drône, décès en 1842, page 4, acte 8.
    14. Décédé en cours de mandat le 7 juillet 1875 à l'âge de 58 ans. Source : Archives départementales, Saint-Pardoux-de-Drône, décès en 1875, page 3, acte 8.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Pardoux-de-Drône » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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