Douchapt
Douchapt est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Douchapt | |||||
La mairie de Douchapt en 2021. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Yves Mahaud 2020-2026 |
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Code postal | 24350 | ||||
Code commune | 24154 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Douchaptois | ||||
Population municipale |
350 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 14âČ 32âł nord, 0° 26âČ 32âł est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 204 m |
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Superficie | 8,68 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ribérac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
à l'ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune de Douchapt est entiÚrement située en rive gauche de la Dronne et comprend également une ßle au milieu de cette riviÚre.
Le bourg de Douchapt est situé, en distances orthodromiques, huit kilomÚtres à l'est de Ribérac, treize kilomÚtres au nord-ouest de Saint-Astier, et 500 mÚtres au sud de la route départementale 710 (l'ancienne route nationale 710).
La commune est également bordée au sud-ouest par la route départementale 104.
Communes limitrophes
Douchapt est limitrophe de cinq autres communes. Au sud-est le territoire de Saint-Aquilin est distant d'environ 120 mÚtres et au nord-est, celui de Montagrier est éloigné d'environ 130 mÚtres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Douchapt est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchùtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 66 m[5] au nord-ouest de la commune, Ă la pointe occidentale de l'Ăźle, lĂ oĂč la Dronne quitte le territoire communal pour servir de limite entre Saint-MĂ©ard-de-DrĂŽne et Saint-Victor, et 204 m[5] au sud, au lieu-dit l'Abbaye, en limite de la commune et du bourg de Segonzac[6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,68 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,5 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le Pinquet, le Sauvagnac et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de BussiĂšre-Galant et se jette en rive droite de l'Isle â dont elle est le principal affluent â Ă Coutras en Gironde, au lieu-dit la FourchĂ©e, face Ă la commune de Sablons[16] - [17]. Elle borde la commune au nord sur deux kilomĂštres, face Ă Saint-Victor.
Deux de ses affluents de rive gauche baignent la commune : le Pinquet Ă l'ouest sur plus d'un kilomĂštre, et le Sauvagnac qui sert de limite naturelle Ă l'est sur plus de deux kilomĂštres et demi, face Ă Tocane-Saint-Apre.
- Au lieu-dit Beauclair, la Dronne sert de limite entre Douchapt (au premier plan) et Saint-Victor (vue prise en direction de l'amont).
- Idem (vue prise en direction de l'aval).
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Douchapt.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[26] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 44 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Douchapt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (79,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (54,8 %), forĂȘts (20,2 %), terres arables (16,8 %), zones urbanisĂ©es (5,3 %), prairies (2,9 %)[38].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Douchapt proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :
- l'Abbaye
- Beauclair
- les Bernichoux
- Bois du Bollet
- le Bollet
- Bressol
- les Burelles
- Chabretaire
- Claud de Fayoulette
- les Combes
- les Farges
- Fayoulette
- les Glories
- la Grange
- Lagrava
- Chez Lebost
- le Maine
- Maison Neuve
- Majoly
- Margot
- Papey
- le Payssé
- le Pinquet
- Plaisance
- Puy du Maine
- Puygaren
- la Roche
- Sauvagnac
- Subrenat
- la Sylandie
- le Treuil
- les Vignauds
- les Vignes.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Douchapt est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[42] - [40]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dronne[43] - [44].
Douchapt est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[45]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[46] - [47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. 98,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
La premiÚre mention écrite connue du lieu date de 1178 sous la forme latine Sanctus Petrus de Dupchac, dans une bulle du pape Alexandre III[51], suivie de Dopchac en 1365[52] (paroisse qui dépendait de la chùtellenie de Saint-Astier[53]), puis Dopchacum[54].
Le nom de la commune correspond à un personnage d'origine gauloise, Duppius, auquel a été ajouté le suffixe -acum indiquant la propriété, le tout pouvant se traduire par « domaine de Duppius »[54].
Histoire
Au XIVe siÚcle, la paroisse de Dopchac dépendait de la chùtellenie de Saint-Astier[53].
La commune a été créée lors de la Révolution française[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Douchapt est rattachée au canton de Montagrier qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date à laquelle ce dernier est supprimé et ses communes rattachées à l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014, le canton de Montagrier disparaĂźt aux Ă©lections dĂ©partementales de mars 2015[56]. La commune est alors rattachĂ©e au canton de BrantĂŽme â renommĂ© en 2020 canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord â et reste attachĂ© Ă l'arrondissement de PĂ©rigueux lors de la rĂ©organisation des limites d'arrondissement de janvier 2017[57].
Intercommunalité
En 1993, Douchapt intÚgre dÚs sa création la communauté de communes des Hauts de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 en communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58] - [59].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Douchapt relĂšve[64] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de Douchapt se nomment les Douchaptois[65].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[67].
En 2020, la commune comptait 350 habitants[Note 11], en diminution de 0,28 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
En août 2013, Douchapt accueille pour la troisiÚme fois, aprÚs 1934 et 1994, le comice agricole du canton de Montagrier, dont c'est la 135e édition[69].
Ăconomie
Emploi
En 2015[70], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 164 personnes, soit 45,4 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quatorze) a légÚrement augmenté par rapport à 2010 (treize) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 8,3 %.
Ătablissements
Au , la commune compte trente Ă©tablissements[71], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans l'industrie, deux relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et un dans la construction[72].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre-Ăšs-Liens du XIIe siĂšcle, remaniĂ©e au XIXe siĂšcle[73]. Ă l'extĂ©rieur, cĂŽtĂ© sud, une dalle du XIe siĂšcle reprĂ©sentant deux fauves a Ă©tĂ© utilisĂ©e en remploi[74].
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié édifiée en 1892, à la place d'une chapelle (Notre-Dame-de-Douchapt) du XVIIe siÚcle[75].
- En contrebas et à l'ouest de cette chapelle se trouve la fontaine Saint-Pierre ou Saint-Pé[51]. La fontaine comme la chapelle faisaient jadis l'objet d'un pÚlerinage[51] deux fois par an, le pour sdemander protection contre les intempéries et le plus important les 14 et pour vénérer la Vierge Marie[76].
- Les locaux de la mairie ont été installés dans l'ancien presbytÚre du XVIIIe siÚcle ; une tour renfermant un escalier à vis lui est attenante à son angle sud-est[77].
- Pigeonnier de Sauvagnac[78].
- L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens.
- Son portail.
- La chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
- La fontaine Saint-Pierre.
- La tour d'angle à cÎté de la mairie.
- La RD 710 au nord du bourg.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Douchapt » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Douchapt » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Douchapt », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Douchapt », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Douchapt », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
- Sandre, « la Dronne »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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