Montagrier
Montagrier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Montagrier | |||||
Dominant les alentours, l'Ă©glise de Montagrier. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Francis Lafaye 2020-2026 |
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Code postal | 24350 | ||||
Code commune | 24286 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Agrésiens | ||||
Population municipale |
503 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 16âČ 17âł nord, 0° 28âČ 39âł est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 207 m |
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Superficie | 14,04 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | montagrier.fr | ||||
De 1790 Ă 2015, la commune Ă©tait le chef-lieu du canton de Montagrier.
GĂ©ographie
Généralités
La commune de Montagrier, entiÚrement située en rive droite de la Dronne qui la sépare de Tocane-Saint-Apre, comprend également plusieurs ßles situées au milieu de la Dronne, notamment au niveau du Moulin du Pont.
Le bourg de Montagrier, en bordure sud de la départementale 104E, traversé par la route départementale 103, se situe, en distances orthodromiques, 11 kilomÚtres à l'est-nord-est de Ribérac et 17 kilomÚtres au sud-ouest de BrantÎme.
Communes limitrophes
Seules trois communes entourent Montagrier : Grand-Brassac au nord-ouest, au nord et Ă l'est, Tocane-Saint-Apre au sud et Saint-Victor Ă l'ouest. Au sud-ouest, le territoire communal de Montagrier est distant de moins de 150 mĂštres de celui de Douchapt.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Montagrier est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 68 mĂštres[5] au sud-ouest, lĂ oĂč la Dronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Saint-Victor et 207 mĂštres[5] Ă l'extrĂȘme nord, au nord-est du lieu-dit Montauffy, en limite de la commune de Grand-Brassac[6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,04 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,23 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le ruisseau des Vergnes et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de BussiĂšre-Galant et se jette en rive droite de l'Isle â dont elle est le principal affluent â Ă Coutras en Gironde, au lieu-dit la FourchĂ©e, face Ă la commune de Sablons[16] - [17]. Elle marque la limite communale au sud sur six kilomĂštres et demi, face Ă Tocane-Saint-Apre.
Affluent de rive gauche du Jallet et sous-affluent de la Dronne, le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord et au nord-ouest sur quatre kilomĂštres, face Ă Grand-Brassac.
- La Dronne prĂšs de Salles.
- La Dronne au pont de Montagrier.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Montagrier.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[26] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 47 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Montagrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (91,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,7 %), prairies (19,1 %), forĂȘts (8,2 %)[38].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Montagrier est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003 et 2006[41] - [39]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dronne[42] - [43].
Montagrier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 87,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1996, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Histoire
Déjà fortifiée à l'époque gallo-romaine[51], Montagrier fut un bastion anglais lors de la guerre de Cent Ans[52].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Montagrier est le chef-lieu du canton de Montagrier qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. à cette derniÚre date, il a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de BrantÎme renommé canton de BrantÎme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 2002, Montagrier intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54] - [55].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Montagrier relĂšve[58] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[60].
En 2020, la commune comptait 503 habitants[Note 11], en diminution de 3,64 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 217 personnes, soit 41,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (24) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 14,3 %.
Ătablissements
Au , la commune compte soixante-deux Ă©tablissements[64], dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, treize dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et deux dans l'industrie[65].
Entreprises
Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la sociĂ©tĂ© « Lafaye bĂątiment » (travaux de menuiserie bois et PVC) implantĂ©e Ă Montagrier se classe en 31e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 644 kâŹ[66].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil ou militaire
- La porte Wiridel, unique vestige du XIVe siĂšcle des fortifications du bourg[67]
- Le Moulin du Pont sur la Dronne, XVIIIe et XXe siĂšcles
- Le chĂąteau de Gouyas
La porte Wiridel. Le Moulin du Pont. - Le chĂąteau de Gouyas.
Les toits du bourg.
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise Sainte Madeleine, romane[68], est un ancien prieurĂ© des XIe et XIIe siĂšcles dĂ©pendant de l'abbaye de BrantĂŽme, profondĂ©ment remaniĂ©e Ă la fin du XIXe siĂšcle, classĂ©e monument historique depuis 1912[69] - [70]. Les bĂątiments conventuels qui se trouvaient au nord de l'Ă©glise ont disparu. Le prieurĂ© devint l'Ă©glise paroissiale quand cette derniĂšre qui se trouvait dans le bourg fut dĂ©truite. La nef, jugĂ©e trop petite, fut dĂ©molie pour ĂȘtre agrandie et remplacĂ©e par une copie de l'ancienne. De l'ouvrage primitif il ne subsiste que le carrĂ© du transept, surmontĂ© d'une coupole sur pendentifs, et les absides rayonnantes d'un plan subtrilobĂ© trĂšs rare.
- La chapelle Saint Sicaire, XIXe siÚcle ; les deux sculptures en façade qui proviennent de l'ancienne chapelle Saint-Georges[71] dateraient du XIIIe siÚcle[72]
- La chapelle Saint Georges, transformée en salle d'expositions. Cette chapelle Saint-Georges succÚde à deux autres chapelles connues sous ce nom. Une premiÚre chapelle située au milieu du bourg fortifié a été ruinée pendant la guerre de Cent Ans. Marie de Foix-Candale, fille de Gaston III de Foix-Candale et de Marthe d'Astarac, entreprend de la reconstruire aprÚs son mariage avec Guy d'Aydie, vicomte de Ribérac et de Montagrier, en 1551. Elle y a fondé la chapellenie de Notre-Dame. Cette chapelle était en ruines à la Révolution. Elle a disparu au moment de la construction de la route qui traverse Montagrier. Une croix de jubilé a été élevée à son emplacement en 1856[73].
- La croix hosanniĂšre de Montagrier.
L'Ă©glise Sainte Madeleine. La chapelle Saint-Sicaire. L'ancienne chapelle Saint-Georges.
Patrimoine naturel
BordĂ©e par la Dronne, la commune reprĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc dĂ©limitĂ©es. Par ailleurs, l'intĂ©rĂȘt architectural du bourg de Montagrier en fait un site protĂ©gĂ©.
Natura 2000
Deux sites Natura 2000 sont délimités sur le territoire communal.
Au sud, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de BrantÎme à sa confluence avec l'Isle ». La riviÚre s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espÚces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[74].
Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sÚches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espÚces d'orchidées terrestres[75].
ZNIEFF
Toujours en relation avec la Dronne, la commune prĂ©sente une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, bocagĂšre[76] - [77], protĂ©gĂ©e pour sa faune et sa flore spĂ©cifiques.
Site remarquable
L'ensemble formé par le bourg de Montagrier et ses abords immédiats est, sur plus de 23 hectares, un site inscrit depuis 1974[78] - [79].
HĂ©raldique
Blason | Parti, au 1er, de gueules Ă la muraille crĂšnelĂ©e et donjonnĂ©e d'argent maçonnĂ©e de sable, ouverte et ajourĂ©e du champ, la herse baissĂ©e, sur une terrasse de sinople au chemin aussi d'argent menant de la porte au canton dextre de la pointe, le tout surmontĂ© d'une colombe de mĂȘme portant dans son bec une branche d'olivier de sinople, au 2nd, de sable au bouquet de trois Ă©pis de blĂ© feuillĂ© d'or sur une terrasse de sinople et surmontĂ© d'une Ă©toile d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Anatole de Rouméjoux, « Montagrier, Marouate, Saint-Vivien, Paussac, etc », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1890, tome 17, p. 387-392 (lire en ligne)
- Albert Dujarric-Descombes, « La chapellenie de Notre-Dame Ă Montagrier », Bulletin de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique du PĂ©rigord, t. 52,â , p. 152-160 (lire en ligne)
- Jean Secret, « Sur quelques objets mobiliers conservés à Montagrier », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1974, tome 101, 4e livraison, p. 322-327 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- DĂ©missionnaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Montagrier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Montagrier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Montagrier », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
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