Saint-Vincent-de-Connezac
Saint-Vincent-de-Connezac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Vincent-de-Connezac | |||||
L'Ă©glise Saint-Vincent de saint-Vincent-de-Connezac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Arnaud 2020-2026 |
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Code postal | 24190 | ||||
Code commune | 24509 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Vincenacois | ||||
Population municipale |
667 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 09âČ 53âł nord, 0° 23âČ 54âł est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 210 m |
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Superficie | 14,81 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
La commune de Saint-Vincent-de-Connezac, dans la forĂȘt de la Double, est arrosĂ©e par un affluent de l'Isle, la Beauronne, qui lui sert de limite naturelle, la sĂ©parant de ChantĂ©rac et de Saint-Jean-d'AtauxĂ l'est.
Son territoire, parsemé de nombreux étangs, est essentiellement forestier.
Au croisement des routes départementales 44 et 709, le village de Saint-Vincent-de-Connezac se trouve dix kilomÚtres au sud-est de Ribérac, autant à l'ouest-nord-ouest de Saint-Astier et quinze kilomÚtres au nord de Mussidan.
Communes limitrophes
Saint-Vincent-de-Connezac est limitrophe de six autres communes, dont Beauronne au sud-ouest sur environ 150 mĂštres. Au nord-est, son territoire est distant d'une dizaine de mĂštres de celui de Segonzac et d'environ 70 mĂštres de celui de Saint-Pardoux-de-DrĂŽne.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Vincent-de-Connezac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunùtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 757 - Ribérac » et « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | ||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocĂšne |
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MiocÚne | non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 90 mĂštres et 210 mĂštres[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unitĂ© de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulĂ©s, dont la pente gĂ©nĂ©rale descend de l'est vers l'ouest. Ă l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus Ă©levĂ©es (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief sâadoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mĂštres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limitĂ©s, avec peu de repĂšres, ponctuĂ©s de clairiĂšres agricoles habitĂ©es[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,81 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,89 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Rizonne, la Beauronne, le ruisseau de Rieu Quérieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
La Rizonne, d'une longueur totale de 26,73 km, prend sa source dans l'ouest de la commune, au sud-ouest du lieu-dit la Grande Borie, et se jette dans la Dronne en rive gauche en limite de Saint Aulaye-Puymangou et de Bonnes, un kilomÚtre et demi au nord du centre bourg de Saint-Aulaye[17] - [18]. Elle borde la commune à l'ouest sur un kilomÚtre face à Siorac-de-Ribérac.
La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans le nord-est de la commune, prÚs du lieu-dit la VerriÚre ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac[19] - [20]. Elle sert de limite naturelle à l'est sur plus de six kilomÚtres, face à Chantérac et Saint-Jean-d'Ataux.
Affluent de rive droite de la Beauronne, le ruisseau de Rieu Quérieu prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'elle arrose sur prÚs de 900 mÚtres.
- La Beauronne en limite de Chantérac (à gauche) et Saint-Vincent-de-Connezac, au pont de la RD 44.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Vincent-de-Connezac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 35 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Connezac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (65,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (67,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29,7 %), zones urbanisĂ©es (3,1 %)[41].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Vincent-de-Connezac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].
Saint-Vincent-de-Connezac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 96,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
Le nom de Saint-Vincent-de-Connezac fait référence à saint Vincent, diacre espagnol martyrisé au début du IVe siÚcle[50] alors que la seconde partie du nom de la commune correspond à un nom de personnage d'origine gauloise, Conatius, suivi du suffixe -acum[51], indiquant le « domaine de Conatius ».
En occitan, la commune porte le nom de Sent Vincenç de Conasac[52].
Histoire
La premiĂšre mention Ă©crite connue du village apparaĂźt au XIVe siĂšcle pour son Ă©glise sous la forme Sanctus Vencencius de Conezac[51].
Bien avant le duc WaĂŻfre d'Aquitaine (725 - 768), le village existait dĂ©jĂ . Ătant donnĂ© sa situation, il eut Ă souffrir, au temps des guerres de religion et de la Fronde, du passage des armĂ©es protestantes et catholiques : incendies, massacres et ruine des habitants.
Par la suite, tisserands, verriers, tanneurs, corroyeurs, négociants, cultivateurs font fructifier le pays qui vit pratiquement en autarcie. Des nobles, des bourgeois résident dans la bourgade, puis presque sans bruit, les vieux métiers disparaissent pour laisser place à la culture et à l'élevage, jusqu'à la Révolution.
à cette époque, sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Vincent de Conozat[53].
Créée en 1790, la commune est chef-lieu du canton de Saint Vincent jusqu'en 1801[6].
Politique et administration
Rattachements administratifs
DÚs 1790, la commune de Saint-Vincent-de-Connezac a été rattachée au canton de Saint-Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Neuvic dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac, dont le bureau centralisateur est fixé à Ribérac.
Intercommunalité
Fin 1998, Saint-Vincent-de-Connezac intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Vincent-de-Connezac relĂšve[59] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de PĂ©rigueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[61].
En 2020, la commune comptait 667 habitants[Note 9], en augmentation de 4,22 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
En 2019, la commune de Saint-Vincent-de-Connezac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-André-de-Double et Saint-Jean-d'Ataux[63] au niveau des classes de primaire[64].
Saint-Vincent-de-Connezac accueille les enfants en maternelle, en cours préparatoire et en CE1[63].
Manifestations culturelles et festivités
En termes de date, l'un des tout premiers vide-greniers-brocante du département se déroule chaque année dans le bourg au mois de janvier[65].
Ăconomie
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 285 personnes, soit 43,8 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (51) a plus que doublé par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 17,9 %.
Ătablissements
Au , la commune compte cinquante-deux Ă©tablissements[67], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, sept dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et sept dans l'industrie[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Vincent, rebĂątie vers 1900
- Ancien moulin Ă vent situĂ© chez un particulier, dans le bourg, le long de la route dĂ©partementale 44 en direction d'Ăchourgnac.
- Repaire (ou manoir) du Mas-Poitevin : attesté en 1543, il conserve des parties du XVIe siÚcle ainsi qu'une cheminée du XVIIe siÚcle[69].
Personnalités liées à la commune
- Paul Pourteyron (1846-1936) est un homme politique né à Saint-Vincent-de-Connezac, commune dont il est maire en 1878.
HĂ©raldique
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Vincent-de-Connezac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Vincent-de-Connezac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Vincent-de-Connezac », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 757 - Ribérac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « la Double et le Landais-repÚres géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Vincent-de-Connezac », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Vincent-de-Connezac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Rizonne-Dronne au nord-est du lieu-dit Labinaud » sur Géoportail (consulté le 19 octobre 2022)..
- Sandre, « la Rizonne ».
- « Confluence Beauronne-Isle au sud-est du chùteau de Beaufort » sur Géoportail (consulté le 19 octobre 2022)..
- Sandre, « la Beauronne »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
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- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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