Annesse-et-Beaulieu
Annesse-et-Beaulieu est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Annesse-et-Beaulieu | |||||
Le canal d'Annesse. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Philippe Perperot 2020-2026 |
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Code postal | 24430 | ||||
Code commune | 24010 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Annessois | ||||
Population municipale |
1 412 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 117 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 10âČ 26âł nord, 0° 35âČ 27âł est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 169 m |
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Superficie | 12,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Razac-sur-l'Isle (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Astier | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.annesse-et-beaulieu.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune d'Annesse-et-Beaulieu se situe treize kilomÚtres à l'ouest de Périgueux, la préfecture de la Dordogne.
Deux grandes voies de communication la traversent : la route départementale 710, ancienne route nationale 710 dite « route de Ribérac », et la RD 3 qui relie Périgueux à Coutras.
Son bourg principal, Gravelle, est sis au centre de la commune. Dans leur « Histoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu », Raymonde Larue et François Labrue Ă©crivent Ă ce propos : « C'est notre particularitĂ© : gĂ©nĂ©ralement au cĆur de la commune, on trouve l'Ă©glise, le presbytĂšre, la mairie, les Ă©coles... Chez nous, c'est aux extrĂ©mitĂ©s de la commune que se trouvent les Ă©glises et leur cimetiĂšre, entre les deux sont la mairie, les Ă©coles et les commerces ».
Au nord, un tronçon commun des sentiers de grande randonnée GR 646 et GR 654 parcourt le territoire communal entre La Chapelle-Gonaguet et Léguillac-de-l'Auche.
Communes limitrophes
Annesse-et-Beaulieu est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Astier au sud-ouest sur environ 250 mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Annesse-et-Beaulieu est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à hußtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et leurs notices associées[5] - [6].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | ||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 65 m et 169 m[7] - [8].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre de la « VallĂ©e de l'Isle », qui prĂ©sente un profil contrastĂ© : une vallĂ©e relativement encaissĂ©e, aux coteaux affirmĂ©s, dominant le fond de vallĂ©e de 60 Ă 80 m en amont de Mussidan, une vallĂ©e plus Ă©largie en aval avec un fond de vallĂ©e plat, large de 1,5 Ă 2 km. Ă la fois agricole et urbanisĂ©e, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[11] - [12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,12 km2[7] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,93 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Isle, le Jouis, le canal d'Annesse, le ruisseau de Gravelle et par d'autres petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de plus de 18 km de longueur totale[17] - [Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne â dont elle est le principal affluent â en limite de Fronsac et de Libourne, face Ă Arveyres[18] - [19]. Elle borde la commune sur plus de neuf kilomĂštres et demi Ă l'est, au sud et au sud-ouest, servant de limite naturelle avec celles de Marsac-sur-l'Isle, Razac-sur-l'Isle et Montrem.
Le canal dâAnnesse, rĂ©alisĂ© en 1830, est long de 1,52 km[20]. Il a nĂ©cessitĂ© des travaux considĂ©rables pour lâĂ©poque, avec quelque 42 000 m3 de terre remuĂ©s. Au XXIe siĂšcle, le canal ne connaĂźt plus de navigation fluviale mais la digue qui le longe est devenue un lieu de promenade.
Le Jouis, affluent de rive droite de l'Isle, marque briĂšvement la limite territoriale au sud-ouest sur plus de 200 mĂštres face Ă Saint-Astier.
Autre affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau de Gravelle traverse la commune de l'ouest au sud-est sur plus de deux kilomĂštres.
- Réseaux hydrographique et routier d'Annesse-et-Beaulieu (en rive opposée).
- L'Isle au niveau de l'ancien pont ferroviaire, entre Marsac-sur-l'Isle (Ă gauche) et Annesse-et-Beaulieu.
- Le barrage sur l'Isle au moulin de Taillepetit.
- Passerelle sur le canal d'Annesse.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve Ă 19 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 37 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Annesse-et-Beaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. Elle appartient à l'unité urbaine de Razac-sur-l'Isle, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[39] et 3 831 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[40] - [41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[42] - [43].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (45,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (47,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,5 %), terres arables (15,5 %), zones urbanisĂ©es (14,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,4 %), prairies (11,1 %)[44].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Gravelle oĂč est situĂ©e la mairie, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :
- Annesse
- les Basses VĂ©rinas
- Beaulieu
- CharbonniĂšre
- Chignac
- les Clausaux
- les ClĂšdes
- les Combes
- la Croix Charles
- l'Ăcluse de Siorac
- les Fieux
- la ForĂȘt de la Faye
- les Fosses
- la Gare de Beaulieu
- les Giroux
- les Granges
- la GrĂšzerie
- le Lac des Fieux
- Lachenal
- Lalande
- Langlade
- Leypalou
- les Mailloques
- les Menades
- les Plantes
- Au Point Noir
- Poperdu
- Pracoulier
- le Ruisseau de Gravelle
- Siorac
- Taillepetit
- les Terres Plates
- Aux TerriĂšres
- les Traverses.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[46]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[47].
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de PĂ©rigueux, regroupant 12 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[48]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m Ă l'Ă©chelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de rĂ©fĂ©rence). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[49]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2018[50] - [46]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomĂ©ration de PĂ©rigueux » prescrit le et approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur lâIsle, avec un dĂ©bit estimĂ© de 630 m3/s Ă PĂ©rigueux, prĂ©sente une pĂ©riode de retour centennale et sert de crue de rĂ©fĂ©rence au PPRI[51].
Annesse-et-Beaulieu est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[52]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[53] - [54].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[56]. 90,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[46].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté dans les écrits, dans une phrase latine Eclessia Sanctae Mariae quoe dicitur Anessa en 1076.
La légende
Les rĂ©cits ancestraux font traditionnellement remonter l'origine d'Annesse au passage de saint Hilaire, Ă©vĂȘque de Poitiers, qui se rendit Ă PĂ©rigueux vers 360 pour honorer saint Front, l'Ă©vangĂ©lisateur du PĂ©rigord. La lĂ©gende veut ainsi que lâĂąne du saint homme se soit enfui aprĂšs avoir Ă©tĂ© pris en chasse par un loup. DĂ©pitĂ©, lâhomme d'Ă©glise se mit Ă prier en ce lieu. Ses priĂšres furent entendues : Ă cet endroit jaillit une source, et l'Ăąne â qui Ă©tait une Ăąnesse â revint le lendemain. En souvenir de ces miracles, saint Hilaire proposa d'Ă©lever une chapelle Ă cet endroit, que nous connaissons maintenant sous le nom dâAnnesse. VoilĂ pour lâorigine « mythique ». Toujours est-il que l'Ă©glise d'Annesse est dĂ©diĂ©e Ă saint Blaise.
L'Ă©tymologie
Selon des spĂ©cialistes de la toponymie, une autre version parait plus plausible. Selon eux, la premiĂšre mention historique de la commune, Anessa, nâa rien Ă voir avec l'Ăąnesse Ă©voquĂ©e dans la lĂ©gende. Le nom, vraisemblablement d'origine gauloise, est construit Ă partir de « ana », signifiant marais ou marĂ©cage, suivi d'un suffixe gallo-roman de sens collectif : « -icia » ou « -itia »[58], correspondant Ă des « terres humides »[59]. De son cĂŽtĂ©, Beaulieu fait rĂ©fĂ©rence Ă sa situation bien exposĂ©e[59].
En occitan, la commune porte le nom d'Anessa e BeuluĂČc[59].
Histoire
La premiĂšre mention Ă©crite connue du lieu apparait en 1076 sous la forme, Anessa[58].
La commune d'Annesse-et-Beaulieu est née en 1794 à la Révolution de la réunion des deux communes issues des paroisses d'Anesse (selon la graphie ancienne que l'on retrouve sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789[60]) et de Beaulieu, auxquelles ont également été rattachés les hameaux de la Roche, Siorac et Langlade qui dépendaient de la commune de Razac.
Politique et administration
Rattachements administratifs
DÚs 1790, la commune d'Annesse a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Elle fusionne presque aussitÎt avec celle de Beaulieu et prend le nom d'Annesse-et-Beaulieu. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[7].
Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[61].
Intercommunalité
Fin 2002, Annesse-et-Beaulieu intÚgre dÚs sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern qu'elle quitte au , pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[62].
La communauté d'agglomération périgourdine disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[63] - [64].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Annesse-et-Beaulieu relĂšve[68] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
Les habitants d'Annesse-et-Beaulieu se nomment les Annessois[69].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[71].
En 2020, la commune comptait 1 412 habitants[Note 11], en diminution de 6,05 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 644 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (63) a légÚrement augmenté par rapport à 2010 (62) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 9,8 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 103 Ă©tablissements[74], dont 51 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-deux dans la construction, dix-neuf relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, huit dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[75].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, trois sociétés situées à Annesse-et-Beaulieu se classent parmi les cinquante premiÚres de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :
- dans les services[76] :
- Périgord rééducation - Centre la Lande (activités hospitaliÚres) : 8e, avec 9 345 k⏠;
- Le verger des Balans (hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es) : 27e, avec 4 856 kâŹ;
- dans le BTP, la SociĂ©tĂ© d'Ă©lectro-mĂ©canique et d'Ă©lectro-technique SEMET (travaux d'installation Ă©lectrique) : 48e, avec 2 473 kâŹ[77].
DĂ©but 2017, le centre de la Lande, ouvert en 1977, emploie 120 personnes en CDI[78].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Trois chĂąteaux :
- Chùteau de Lalande, XVIIIe siÚcle, aujourd'hui hÎtel-restaurant[79]. En 1915, il fut réquisitionné pour héberger des prisonniers allemands[80].
- Chùteau de la Roche, XIXe siÚcle. Admirablement situé, le chùteau domine l'Isle et contemple au loin Chancelade, Marsac et Périgueux. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le chùteau a accueilli un hospice de vieillards juifs réfugiés[81]. De 1943 à 1975, il servit de centre de fabrication de vaccins pour l'Institut Pasteur, d'abord contre le typhus, puis contre la grippe à partir de 1950[82].
- Chùteau de Siorac, XVIe siÚcle. Juché sur un tertre, le chùteau domine la plaine de Siorac qui s'étend jusqu'à la riviÚre. Sa partie la plus ancienne a été édifiée en 1550 sur une ancienne cave. Le chùteau a été restauré et surélevé en 1857. Il possédait alors, de l'autre cÎté de la route, une chapelle familiale, dédiée à Sainte-Anne, dont seule témoigne une croix (prÚs de la fontaine). Le chùteau est désormais reconverti en chambres d'hÎtes[83].
ChĂąteau de Lalande. ChĂąteau de la Roche. ChĂąteau de Siorac. Face au chĂąteau de Siorac, la croix de l'ancienne chapelle.
- Ăglise Saint-Blaise dâAnnesse : Ă©glise romane du XIIe siĂšcle, typique de la rĂ©gion, construite en pierre avec portail Renaissance du XVIe siĂšcle. Des blasons extĂ©rieurs sont encore visibles sur ses murs. L'Ă©difice est construit prĂšs de la source de Beaulieu, non loin de la riviĂšre et du canal. Ă l'intĂ©rieur, l'autel, datant du XVIIe siĂšcle, comprend deux panneaux reprĂ©sentant la NativitĂ© et la RĂ©surrection. Tous deux sont inscrits Ă l'Inventaire des monuments historiques.
- PrieurĂ© / ancien presbytĂšre : accolĂ© Ă l'Ă©glise, on peut voir, en arrivant du canal et de la digue, un prieurĂ©. Ce dernier daterait du IXe siĂšcle. Les documents dâarchives attestent qu'il a abritĂ© deux prieurs au XIIIe siĂšcle. Par la suite, nous disent Mme Larue et M. Labrue (opus citĂ©), « le prieurĂ© servit de presbytĂšre jusqu'Ă la RĂ©volution avant d'ĂȘtre vendu comme biens nationaux, le , pour la somme de 550 livres ».
L'Ă©glise Saint Blaise Ă Annesse. Vitrail latĂ©ral du chĆur. Le chĆur.
- Chapelle Saint-MandĂ© de Beaulieu : ancienne Ă©glise romane datant du XIIe siĂšcle dĂ©diĂ©e Ă lâorigine Ă Sainte Ălisabeth puis, Ă partir de 1791, Ă Saint Louis. LâĂ©difice a pour particularitĂ© de comporter un clocher-mur : la façade ouest est ainsi surmontĂ©e dâun clocher[84].
La chapelle Saint-Mandé à Beaulieu. La nef. Détail du clocher. Détail du monument aux morts érigé à Gravelle.
Enfin, le patrimoine bĂąti de la commune est riche de :
- Deux maisons fortes (Belle-Isle, Beaulieu),
- Trois moulins (moulins de La Roche, Siorac, Taillepetit)
- Fontaines et lavoirs.
Patrimoine naturel
Plusieurs zones de protection sont délimitées sur le territoire communal.
Natura 2000
La zone située entre le canal d'Annesse et l'Isle, ainsi que d'une maniÚre générale, toute la vallée de l'Isle en aval de Gravelle, sont parties intégrantes d'un site Natura 2000 : la vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne. Ce site, composé d'un ensemble de prairies et de cultures, est trÚs important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espÚces de poissons dont des lamproies et des aloses[85].
ZNIEFF
PrĂšs de la moitiĂ© du territoire communal correspond Ă deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 :
Site inscrit
Aux deux extrémités de la commune, les bourgs d'Annesse et de Beaulieu sont, sur 34 hectares, deux sites inscrits[90] - [91].
Personnalités liées à la commune
- Henri LĂ©onard Jean Baptiste Bertin (1720-1792), homme d'Ătat français, contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des finances de Louis XV, habitait Ă Bellisle, le manoir situĂ© Ă proximitĂ© de l'Ă©glise d'Annesse. c'est lui qui offrit la cloche de l'Ă©glise en 1780.
- LĂ©on Bloy (1846-1917), auteur dâorigine pĂ©rigourdine, nĂ© dans la proche commune de Notre-Dame-de-Sanilhac, sĂ©journa durant les Ă©tĂ©s 1910 et 1911 Ă Taillepetit chez les propriĂ©taires des lieux.
- Roland Mazoin (1929-2007), homme politique, est mort Ă Annesse-et-Beaulieu.
- Michel Rousseau (cyclisme) (1936-2016) coureur cycliste ayant vécu à Annesse-et-Beaulieu[92].
Pour approfondir
Bibliographie
- Raymonde Larue et François Labrue, Annesse et Beaulieu au fil des siÚcles - Deux paroisses, une commune, Imprimerie mussidanaise, Mussidan, 2005
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[14] - [15]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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Références
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- Site du chĂąteau de Lalande
- Journal Sud Ouest, Ă©dition PĂ©rigueux du 30 octobre 2008
- Les juifs en Dordogne, 1939-1944, de Bernard Reviriego, prĂ©face de Serge Klarsfeld, Ă©ditĂ© par le Conseil gĂ©nĂ©ral de la Dordogne et les Ăditions Fanlac Ătre juif en Dordogne
- Journal Sud Ouest, Ă©dition PĂ©rigueux, article d'Alain Bernard du 18 octobre 2008
- Site du chĂąteau de Siorac
- « Clocher d'une église de France : 24010 - Annesse-et-Beaulieu », sur clochers.org (consulté le ).
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- [PDF] DIREN Aquitaine - ForĂȘt de la Faye. ConsultĂ© le 9 avril 2010.
- Carte de la ZNIEFF 27000000 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 9 avril 2010.
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