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Annesse-et-Beaulieu

Annesse-et-Beaulieu est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Annesse-et-Beaulieu
Annesse-et-Beaulieu
Le canal d'Annesse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Philippe Perperot
2020-2026
Code postal 24430
Code commune 24010
DĂ©mographie
Gentilé Annessois
Population
municipale
1 412 hab. (2020 en diminution de 6,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 117 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 10â€Č 26″ nord, 0° 35â€Č 27″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 169 m
Superficie 12,12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Razac-sur-l'Isle (banlieue)
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Astier
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Annesse-et-Beaulieu
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Annesse-et-Beaulieu
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Annesse-et-Beaulieu
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Annesse-et-Beaulieu
Liens
Site web www.annesse-et-beaulieu.fr

    GĂ©ographie

    Généralités

    Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune d'Annesse-et-Beaulieu se situe treize kilomÚtres à l'ouest de Périgueux, la préfecture de la Dordogne.

    Deux grandes voies de communication la traversent : la route départementale 710, ancienne route nationale 710 dite « route de Ribérac », et la RD 3 qui relie Périgueux à Coutras.

    Son bourg principal, Gravelle, est sis au centre de la commune. Dans leur « Histoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu », Raymonde Larue et François Labrue Ă©crivent Ă  ce propos : « C'est notre particularitĂ© : gĂ©nĂ©ralement au cƓur de la commune, on trouve l'Ă©glise, le presbytĂšre, la mairie, les Ă©coles... Chez nous, c'est aux extrĂ©mitĂ©s de la commune que se trouvent les Ă©glises et leur cimetiĂšre, entre les deux sont la mairie, les Ă©coles et les commerces ».

    Au nord, un tronçon commun des sentiers de grande randonnée GR 646 et GR 654 parcourt le territoire communal entre La Chapelle-Gonaguet et Léguillac-de-l'Auche.

    Communes limitrophes

    Carte d'Annesse-et-Beaulieu et des communes avoisinantes.

    Annesse-et-Beaulieu est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Astier au sud-ouest sur environ 250 mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Annesse-et-Beaulieu est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c3(2), date du Coniacien indiffĂ©renciĂ©, composĂ©e de calcaires grĂ©seux, sables et marnes Ă  la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires Ă  huĂźtres au sommet. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites indiffĂ©renciĂ©es. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 758 - PĂ©rigueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et leurs notices associĂ©es[5] - [6].

    Carte géologique d'Annesse-et-Beaulieu.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 65 m et 169 m[7] - [8].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre de la « VallĂ©e de l'Isle », qui prĂ©sente un profil contrastĂ© : une vallĂ©e relativement encaissĂ©e, aux coteaux affirmĂ©s, dominant le fond de vallĂ©e de 60 Ă  80 m en amont de Mussidan, une vallĂ©e plus Ă©largie en aval avec un fond de vallĂ©e plat, large de 1,5 Ă  2 km. À la fois agricole et urbanisĂ©e, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[11] - [12].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 12,12 km2[7] - [13] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 12,93 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainĂ©e par l'Isle, le Jouis, le canal d'Annesse, le ruisseau de Gravelle et par d'autres petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de plus de 18 km de longueur totale[17] - [Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en limite de Fronsac et de Libourne, face Ă  Arveyres[18] - [19]. Elle borde la commune sur plus de neuf kilomĂštres et demi Ă  l'est, au sud et au sud-ouest, servant de limite naturelle avec celles de Marsac-sur-l'Isle, Razac-sur-l'Isle et Montrem.

    Le canal d’Annesse, rĂ©alisĂ© en 1830, est long de 1,52 km[20]. Il a nĂ©cessitĂ© des travaux considĂ©rables pour l’époque, avec quelque 42 000 m3 de terre remuĂ©s. Au XXIe siĂšcle, le canal ne connaĂźt plus de navigation fluviale mais la digue qui le longe est devenue un lieu de promenade.

    Le Jouis, affluent de rive droite de l'Isle, marque briĂšvement la limite territoriale au sud-ouest sur plus de 200 mĂštres face Ă  Saint-Astier.

    Autre affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau de Gravelle traverse la commune de l'ouest au sud-est sur plus de deux kilomĂštres.

    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier d'Annesse-et-Beaulieu (en rive opposée).
    • L'Isle au niveau de l'ancien pont ferroviaire, entre Marsac-sur-l'Isle (Ă  gauche) et Annesse-et-Beaulieu.
      L'Isle au niveau de l'ancien pont ferroviaire, entre Marsac-sur-l'Isle (Ă  gauche) et Annesse-et-Beaulieu.
    • Le barrage sur l'Isle au moulin de Taillepetit.
      Le barrage sur l'Isle au moulin de Taillepetit.
    • Passerelle sur le canal d'Annesse.
      Passerelle sur le canal d'Annesse.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 875 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve Ă  19 km Ă  vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  37 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Annesse-et-Beaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Razac-sur-l'Isle, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[39] et 3 831 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[40] - [41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (45,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (47,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,5 %), terres arables (15,5 %), zones urbanisĂ©es (14,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,4 %), prairies (11,1 %)[44].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Gravelle oĂč est situĂ©e la mairie, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :

    • Annesse
    • les Basses VĂ©rinas
    • Beaulieu
    • CharbonniĂšre
    • Chignac
    • les Clausaux
    • les ClĂšdes
    • les Combes
    • la Croix Charles
    • l'Écluse de Siorac
    • les Fieux
    • la ForĂȘt de la Faye
    • les Fosses
    • la Gare de Beaulieu
    • les Giroux
    • les Granges
    • la GrĂšzerie
    • le Lac des Fieux
    • Lachenal
    • Lalande
    • Langlade
    • Leypalou
    • les Mailloques
    • les Menades
    • les Plantes
    • Au Point Noir
    • Poperdu
    • Pracoulier
    • le Ruisseau de Gravelle
    • Siorac
    • Taillepetit
    • les Terres Plates
    • Aux TerriĂšres
    • les Traverses.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[46]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[47].

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de PĂ©rigueux, regroupant 12 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[48]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m Ă  l'Ă©chelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de rĂ©fĂ©rence). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[49]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2018[50] - [46]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomĂ©ration de PĂ©rigueux » prescrit le et approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur l’Isle, avec un dĂ©bit estimĂ© de 630 m3/s Ă  PĂ©rigueux, prĂ©sente une pĂ©riode de retour centennale et sert de crue de rĂ©fĂ©rence au PPRI[51].

    Annesse-et-Beaulieu est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[52]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[53] - [54].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Annesse-et-Beaulieu.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[56]. 90,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [57].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[46].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté dans les écrits, dans une phrase latine Eclessia Sanctae Mariae quoe dicitur Anessa en 1076.

    La légende

    Les rĂ©cits ancestraux font traditionnellement remonter l'origine d'Annesse au passage de saint Hilaire, Ă©vĂȘque de Poitiers, qui se rendit Ă  PĂ©rigueux vers 360 pour honorer saint Front, l'Ă©vangĂ©lisateur du PĂ©rigord. La lĂ©gende veut ainsi que l’ñne du saint homme se soit enfui aprĂšs avoir Ă©tĂ© pris en chasse par un loup. DĂ©pitĂ©, l’homme d'Ă©glise se mit Ă  prier en ce lieu. Ses priĂšres furent entendues : Ă  cet endroit jaillit une source, et l'Ăąne — qui Ă©tait une Ăąnesse — revint le lendemain. En souvenir de ces miracles, saint Hilaire proposa d'Ă©lever une chapelle Ă  cet endroit, que nous connaissons maintenant sous le nom d’Annesse. VoilĂ  pour l’origine « mythique ». Toujours est-il que l'Ă©glise d'Annesse est dĂ©diĂ©e Ă  saint Blaise.

    L'Ă©tymologie

    Selon des spĂ©cialistes de la toponymie, une autre version parait plus plausible. Selon eux, la premiĂšre mention historique de la commune, Anessa, n’a rien Ă  voir avec l'Ăąnesse Ă©voquĂ©e dans la lĂ©gende. Le nom, vraisemblablement d'origine gauloise, est construit Ă  partir de « ana », signifiant marais ou marĂ©cage, suivi d'un suffixe gallo-roman de sens collectif : « -icia » ou « -itia »[58], correspondant Ă  des « terres humides »[59]. De son cĂŽtĂ©, Beaulieu fait rĂ©fĂ©rence Ă  sa situation bien exposĂ©e[59].

    En occitan, la commune porte le nom d'Anessa e BeuluĂČc[59].

    Histoire

    La premiĂšre mention Ă©crite connue du lieu apparait en 1076 sous la forme, Anessa[58].

    La commune d'Annesse-et-Beaulieu est née en 1794 à la Révolution de la réunion des deux communes issues des paroisses d'Anesse (selon la graphie ancienne que l'on retrouve sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789[60]) et de Beaulieu, auxquelles ont également été rattachés les hameaux de la Roche, Siorac et Langlade qui dépendaient de la commune de Razac.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    DÚs 1790, la commune d'Annesse a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Elle fusionne presque aussitÎt avec celle de Beaulieu et prend le nom d'Annesse-et-Beaulieu. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[7].

    Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[61].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Annesse-et-Beaulieu intÚgre dÚs sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern qu'elle quitte au , pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[62].

    La communauté d'agglomération périgourdine disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[63] - [64].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    An 4 Reymond
    An 6 Rainaud
    An 11 De Vaugay
    1803 Pachot
    1804 Debord (fils)
    1808 Dominique Desveaux
    1813 François Gintrac
    1816 Devaux
    1820 Gintrac
    1830 Antoine Rapnouil
    1831 Pierre Rapnouil (fils)
    1834 Brachet
    1836 Lacoste
    1839 Sollier
    1840 Élie Mathieu
    1843 Augusthin Raynau(d)
    1852 François Joseph Gallay
    1854 Linard
    1865 Sicaire Poumeyrol
    1870 Sicaire Moillard
    1872 Baron de Montesquiou
    1873 Sicaire Moillard
    1892 Gaston Lafont-Rapnouil
    1902 Gaston Moillard
    1923 Jean Raymond
    1936 1942 Joseph Lacrousille[Note 10]
    1942 1944 Louis Savart
    1944 mai 1945 Lucien BĂ©roud
    mai 1945 mars 1989 François Labrue SE Directeur de société retraité
    mars 1989 mars 1995 René Coudenne Employé de l'armée de l'air
    mars 1995 mars 2001 Philippe Broquart Chef d'entreprise
    mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Simon PS[65] Directeur d'école retraité
    mars 2014[66] mai 2020 Michel Buisson PS Cadre EDF retraité
    mai 2020 En cours Philippe Perperot GĂ©nĂ©ration.s[67] Fonctionnaire d'État[67]

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Annesse-et-Beaulieu relĂšve[68] :

    DĂ©mographie

    Les habitants d'Annesse-et-Beaulieu se nomment les Annessois[69].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[71].

    En 2020, la commune comptait 1 412 habitants[Note 11], en diminution de 6,05 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    716344364697666712634647711
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746710687642641679675662661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    593577532523537501494526547
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5315536318261 0991 2461 4181 4421 488
    2017 2020 - - - - - - -
    1 4361 412-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 644 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (63) a lĂ©gĂšrement augmentĂ© par rapport Ă  2010 (62) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  9,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 103 Ă©tablissements[74], dont 51 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-deux dans la construction, dix-neuf relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, huit dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[75].

    Entreprises

    Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, trois sociétés situées à Annesse-et-Beaulieu se classent parmi les cinquante premiÚres de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

    • dans les services[76] :
      • PĂ©rigord rĂ©Ă©ducation - Centre la Lande (activitĂ©s hospitaliĂšres) : 8e, avec 9 345 k€ ;
      • Le verger des Balans (hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es) : 27e, avec 4 856 k€;
    • dans le BTP, la SociĂ©tĂ© d'Ă©lectro-mĂ©canique et d'Ă©lectro-technique SEMET (travaux d'installation Ă©lectrique) : 48e, avec 2 473 k€[77].

    DĂ©but 2017, le centre de la Lande, ouvert en 1977, emploie 120 personnes en CDI[78].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Trois chĂąteaux :

    • ChĂąteau de Lalande, XVIIIe siĂšcle, aujourd'hui hĂŽtel-restaurant[79]. En 1915, il fut rĂ©quisitionnĂ© pour hĂ©berger des prisonniers allemands[80].
    • ChĂąteau de la Roche, XIXe siĂšcle. Admirablement situĂ©, le chĂąteau domine l'Isle et contemple au loin Chancelade, Marsac et PĂ©rigueux. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le chĂąteau a accueilli un hospice de vieillards juifs rĂ©fugiĂ©s[81]. De 1943 Ă  1975, il servit de centre de fabrication de vaccins pour l'Institut Pasteur, d'abord contre le typhus, puis contre la grippe Ă  partir de 1950[82].
    • ChĂąteau de Siorac, XVIe siĂšcle. JuchĂ© sur un tertre, le chĂąteau domine la plaine de Siorac qui s'Ă©tend jusqu'Ă  la riviĂšre. Sa partie la plus ancienne a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1550 sur une ancienne cave. Le chĂąteau a Ă©tĂ© restaurĂ© et surĂ©levĂ© en 1857. Il possĂ©dait alors, de l'autre cĂŽtĂ© de la route, une chapelle familiale, dĂ©diĂ©e Ă  Sainte-Anne, dont seule tĂ©moigne une croix (prĂšs de la fontaine). Le chĂąteau est dĂ©sormais reconverti en chambres d'hĂŽtes[83].
    • ChĂąteau de Lalande.
      ChĂąteau de Lalande.
    • ChĂąteau de la Roche.
      ChĂąteau de la Roche.
    • ChĂąteau de Siorac.
      ChĂąteau de Siorac.
    • Face au chĂąteau de Siorac, la croix de l'ancienne chapelle.
      Face au chĂąteau de Siorac, la croix de l'ancienne chapelle.
    • Église Saint-Blaise d’Annesse : Ă©glise romane du XIIe siĂšcle, typique de la rĂ©gion, construite en pierre avec portail Renaissance du XVIe siĂšcle. Des blasons extĂ©rieurs sont encore visibles sur ses murs. L'Ă©difice est construit prĂšs de la source de Beaulieu, non loin de la riviĂšre et du canal. À l'intĂ©rieur, l'autel, datant du XVIIe siĂšcle, comprend deux panneaux reprĂ©sentant la NativitĂ© et la RĂ©surrection. Tous deux sont inscrits Ă  l'Inventaire des monuments historiques.
    • PrieurĂ© / ancien presbytĂšre : accolĂ© Ă  l'Ă©glise, on peut voir, en arrivant du canal et de la digue, un prieurĂ©. Ce dernier daterait du IXe siĂšcle. Les documents d’archives attestent qu'il a abritĂ© deux prieurs au XIIIe siĂšcle. Par la suite, nous disent Mme Larue et M. Labrue (opus citĂ©), « le prieurĂ© servit de presbytĂšre jusqu'Ă  la RĂ©volution avant d'ĂȘtre vendu comme biens nationaux, le , pour la somme de 550 livres ».
    • L'Ă©glise Saint Blaise Ă  Annesse.
      L'Ă©glise Saint Blaise Ă  Annesse.
    • Vitrail latĂ©ral du chƓur.
      Vitrail latĂ©ral du chƓur.
    • Le chƓur.
      Le chƓur.
    • Chapelle Saint-MandĂ© de Beaulieu : ancienne Ă©glise romane datant du XIIe siĂšcle dĂ©diĂ©e Ă  l’origine Ă  Sainte Élisabeth puis, Ă  partir de 1791, Ă  Saint Louis. L’édifice a pour particularitĂ© de comporter un clocher-mur : la façade ouest est ainsi surmontĂ©e d’un clocher[84].
    • La chapelle Saint-MandĂ© Ă  Beaulieu.
      La chapelle Saint-Mandé à Beaulieu.
    • La nef.
      La nef.
    • DĂ©tail du clocher.
      DĂ©tail du clocher.
    • DĂ©tail du monument aux morts Ă©rigĂ© Ă  Gravelle.
      Détail du monument aux morts érigé à Gravelle.
    L'Isle au barrage du moulin de Taillepetit.

    Enfin, le patrimoine bĂąti de la commune est riche de :

    • Deux maisons fortes (Belle-Isle, Beaulieu),
    • Trois moulins (moulins de La Roche, Siorac, Taillepetit)
    • Fontaines et lavoirs.

    Patrimoine naturel

    Plusieurs zones de protection sont délimitées sur le territoire communal.

    Natura 2000

    La zone située entre le canal d'Annesse et l'Isle, ainsi que d'une maniÚre générale, toute la vallée de l'Isle en aval de Gravelle, sont parties intégrantes d'un site Natura 2000 : la vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne. Ce site, composé d'un ensemble de prairies et de cultures, est trÚs important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espÚces de poissons dont des lamproies et des aloses[85].

    ZNIEFF

    PrĂšs de la moitiĂ© du territoire communal correspond Ă  deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 :

    • la zone de bocage et de prairies humides ou inondables de la vallĂ©e de l'Isle, correspondant Ă  la zone Natura 2000 prĂ©cĂ©demment dĂ©crite[86] - [87].
    • tout un secteur au nord-est de la commune se situe en forĂȘt de la Faye[88] - [89], massif composĂ© principalement de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s.

    Site inscrit

    Aux deux extrémités de la commune, les bourgs d'Annesse et de Beaulieu sont, sur 34 hectares, deux sites inscrits[90] - [91].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Raymonde Larue et François Labrue, Annesse et Beaulieu au fil des siĂšcles - Deux paroisses, une commune, Imprimerie mussidanaise, Mussidan, 2005

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[14] - [15]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. démissionnaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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