La Chapelle-Gonaguet
La Chapelle-Gonaguet est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
La Chapelle-Gonaguet | |||||
Le bourg de La Chapelle-Gonaguet. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Franck-Moissat 2020-2026 |
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Code postal | 24350 | ||||
Code commune | 24108 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chapelois | ||||
Population municipale |
1 076 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 13âČ 53âł nord, 0° 36âČ 50âł est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 233 ou 235 m |
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Superficie | 19,07 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Astier | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | lachapellegonaguet.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Au centre du département de la Dordogne et incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de La Chapelle-Gonaguet, est située en Périgord central, sur les hauteurs en rive droite de l'Isle.
Le bourg de La Chapelle-Gonaguet, traversé par la route départementale 1, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomÚtres au nord-ouest de Périgueux et douze kilomÚtres au nord-est de Saint-Astier.
La commune est desservie par la route départementale 710 au sud-ouest et bordée au nord-est par la route départementale 2.
Des tronçons des sentiers de grande randonnée GR 36 GR 646 et GR 654 traversent le sud du territoire communal.
Communes limitrophes
La Chapelle-Gonaguet est limitrophe de cinq autres communes. Ă l'extrĂȘme nord, le lieu-dit le Poteau des Quatre Communes pourrait laisser supposer que La Chapelle-Gonaguet est aussi limitrophe de Biras, mais il s'en faut d'environ 80 mĂštres. Au nord-ouest, le territoire de Lisle est distant de 350 mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. La Chapelle-Gonaguet est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | |||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 95 m[6] Ă l'extrĂȘme sud du territoire communal, en limite des communes d'Annesse-et-Beaulieu et Chancelade, au lieu-dit les Sept Chevaux, et 233[6] ou 235 m[7] au nord du bourg, au niveau du cimetiĂšre[8].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,07 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,71 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Donzelle, le Got, et deux petits cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de 5,5 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
La Donzelle, d'une longueur totale de 10,29 km, prend sa source dans le nord de la commune et se jette dans la Dronne en rive gauche Ă Lisle[17]. Quelques dizaines de mĂštres aprĂšs sa source, elle entre sur Bussac.
Le Got, affluent de rive droite de l'Isle, prend sa source au prieuré de Merlande, dans le nord-est de la commune et l'arrose sur trois kilomÚtres et demi dont un kilomÚtre et demi sert de limite face à Chancelade.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve Ă 20 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 43 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Gonaguet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (61,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,6 %), terres arables (13,9 %), zones urbanisĂ©es (3,2 %), prairies (1,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,3 %)[38].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
- Abbaye de Merlande
- Blanchou
- Bricoulet
- Envaure
- Frateau
- Fuselier
- Kourlouze
- la Baucherie
- la Fromentie
- la Galoche
- la Jarthe
- Lansinade
- le Lac des Farges
- le Lac PĂ©zal
- le Pavillon
- le Puy de Merlande
- le SĂ©zalard
- le Verna
- les Basses VĂ©rinas
- les Boiges
- les Boigettes
- les Brunies
- les Cafourches
- les Cailloux
- les ChapeliĂšres
- les Chaumes
- les Cubelets
- les ForĂȘts
- les GenĂȘts
- les Granges
- les Granges de Merlande
- les Hautes VĂ©rinas
- les Jalajoux
- les Jarthes
- les Landes
- les Places
- les Plateries
- les Reyssoux
- les Rivailles
- les Servanties
- Maisonneuve
- Malledent
- Migaine
- Patraud
- Pelleport
- Pierredure
- PorchĂšre
- Puy Auriol
- Tevaine
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Chapelle-Gonaguet est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
La Chapelle-Gonaguet est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 93,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999, 2007 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Histoire
La premiÚre mention du nom de La Chapelle-Gonaguet remonte à la fin du XIIe siÚcle : avec en 1199, Capela d'Agonaguet qui signifie « Chapelle du Petit Agonac », puis Eculesia d'Agonaguet et Gonaguetam en 1380[48].
Au XVIIIe siÚcle, elle est identifiée comme La Chapelle Gounaguet sur la carte de Cassini[49] représentant la France entre 1756 et 1789.
En 1809, la partie Merlande de l'ancienne commune de Merlande-et-Andrivaux fusionne avec La Chapelle-Gonaguet.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de La Chapelle-Gonaguet a été rattachée, dÚs 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, la commune est alors rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. En 1829, à la suite du transfert de son chef-lieu, le canton prend le nom de canton de Saint-Astier[6].
Intercommunalité
Le , la commune adhÚre à la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50] - [51].
Liste des maires
Politique environnementale
Au lieu-dit Lansinade, une décharge a recueilli les ordures de Périgueux de 1971 à 1996, entassées sur une épaisseur d'une quinzaine de mÚtres[57]. Fermée aprÚs saturation, puis recouverte d'une couche d'argile et replantée d'arbres, elle est devenue une friche naturelle[57], propriété de la ville de Périgueux, sur laquelle ont été implantés 34 500 panneaux solaires. Mise en service en , cette centrale solaire photovoltaïque devrait permettre une production annuelle de 14 700 MWh, correspondant à la consommation hors chauffage de 3 900 foyers[58].
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, La Chapelle-Gonaguet relĂšve[59] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de La Chapelle-Gonaguet se nomment les Chapelois[60].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[62].
En 2020, la commune comptait 1 076 habitants[Note 12], en augmentation de 0,28 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Remarque
Les recensements de 1793, 1800 et 1806 n'intĂšgrent pas la partie Merlande de l'ancienne commune de Merlande-et-Andrivaux qui fusionnera avec la Chapelle-Gonaguet en 1809.
Ăconomie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 503 personnes, soit 50,8 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quarante-sept) a diminué par rapport à 2010 (cinquante-neuf) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 9,3 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 72 Ă©tablissements[65], dont trente-cinq au niveau des commerces, transports ou services, seize dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, six dans l'industrie, et cinq relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise paroissiale Saint-Michel du XIIe siĂšcle, remaniĂ©e aux XIVe et XVIe siĂšcles. L'Ă©glise est inscrite aux monuments historiques en 2020[67], mais une partie du mobilier ecclĂ©siastique Ă©tait protĂ©gĂ© auparavant : porte de sacristie du XVIIe siĂšcle[68], meuble de sacristie du XVIIIe siĂšcle[69], gradin, tabernacle, retable du XVIIe siĂšcle[70], accompagnant un maĂźtre-autel du XIXe siĂšcle. Le retable est illustrĂ© de quatre tableaux du XVIIe siĂšcle classĂ©s au titre des monuments historiques[71]. La cloche qui date de 1807, a Ă©tĂ© fondue avec le bronze des canons enlevĂ©s aux Autrichiens par NapolĂ©on Ier lors de la victoire d'Austerlitz, le .
- L'Ă©glise.
- La nef.
- L'Ă©glise.
- Prieuré de Merlande (1143), classé monument historique depuis 1892, son domaine étant inscrit en 2008[72]
- Prieuré de Merlande : l'arriÚre fortifié.
- Prieuré de Merlande : le cÎté.
- La tour et le logis du prieur.
- L'entrée.
- La nef, le chĆur et, au fond, le sanctuaire.
- Le sanctuaire.
- Travée de chapiteaux.
- Chùteau des Brunies, XVIIe siÚcle, XVIIIe siÚcle, propriété privée
- Chartreuse des Landes, XVIIe siÚcle, propriété privée
Patrimoine naturel
Le territoire communal présente quatre zones protégées.
PartagĂ©e avec les communes de Chancelade et ChĂąteau-l'ĂvĂȘque, la forĂȘt de chĂȘnes de Feytaud, occupe environ 270 hectares dans le nord-est du territoire communal. Elle est protĂ©gĂ©e en tant que zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[73] - [74].
Elle héberge deux espÚces de rapaces protégées sur le territoire national[75] : la Buse variable (Buteo buteo) et la Bondrée apivore (Pernis apivorus). Au niveau de sa flore, deux espÚces de plantes y sont considérées comme déterminantes : l'Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata), et le Groseillier à grappes (Ribes rubrum).
Au sud-ouest, sur une mince bande de 200 Ă 300 mĂštres de large pour deux kilomĂštres de long comprise entre la commune de LĂ©guillac-de-l'Auche et la route dĂ©partementale 710, la forĂȘt de la Faye est une autre ZNIEFF de type II qui prĂ©sente un massif composĂ© principalement de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s[76] - [77].
Deux autres correspondent Ă des sites de superficies restreintes :
- le site classé de Merlande s'étend sur 100 hectares autour du Prieuré de Merlande[78] - [79] ;
- sur trois hectares, le site du bourg est inscrit[80] - [81].
Personnalités liées à la commune
- Victor Hugo, dans son roman Les Misérables, fait passer son héros Jean Valjean au chùteau des Brunies[82].
- Raoul Rousseau, (1915-1993), médecin et homme politique, fut maire de La Chapelle-Gonaguet de 1971 à 1993.
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Le Grand PĂ©rigueux
- Liste des chĂąteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Voie romaine de Saintes Ă PĂ©rigueux
- Sentier de grande randonnée 36
- Sentier de grande randonnée 646
- Sentier de grande randonnée 654
- Dordogne (département)
- PĂ©rigord
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Décédé en fonctions.
- AprÚs cinq démissions de conseillers municipaux, des élections sont organisées en février 2019. AprÚs celles-ci, Alain Le Pape démissionne. Source : Hervé Chassain, « Le maire reste en place jusqu'aux élections », Sud Ouest édition Périgueux, 8 décembre 2018, p. 22.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Chapelle-Gonaguet » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
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