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Biras

Biras (prononciation [bi.ʁɑ][1]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Biras
Biras
Le village de Biras.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Jean-Michel Nadal
2020-2026
Code postal 24310
Code commune 24042
DĂ©mographie
Gentilé Biracois
Population
municipale
681 hab. (2020 en augmentation de 4,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 17â€Č 15″ nord, 0° 38â€Č 19″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 237 m
Superficie 19,43 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Biras
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Biras
Liens
Site web www.biras-perigord.fr/

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Biras est située dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central.

    Dans un petit vallon à l'écart des routes principales, le bourg de Biras est situé, en distances orthodromiques, sept kilomÚtres à l'est de Lisle et neuf kilomÚtres au nord de Chancelade.

    Le territoire communal est desservi par les RD 106E1 et 939, cette derniĂšre Ă©tant, entre PĂ©rigueux et BrantĂŽme, le principal axe de la commune.

    En provenance au nord de la commune de BrantÎme en Périgord (commune déléguée de Valeuil), le GR 36 traverse le territoire communal sur plus de cinq kilomÚtres, passe à proximité du chùteau de la CÎte et continue vers l'ouest et la commune de Bussac.

    Communes limitrophes

    Carte de Biras et des communes avoisinantes en 2018.

    Biras est limitrophe de quatre autres communes. Au sud, le lieu-dit le Poteau des Quatre Communes pourrait laisser supposer que Biras est aussi limitrophe de La Chapelle-Gonaguet, mais il s'en faut d'environ quatre-vingts mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Biras est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c2c, date du Turonien moyen Ă  supĂ©rieur, composĂ©e de calcaires cryptocristallins, calcaires grĂ©seux Ă  rudistes et marnes Ă  huĂźtres et Ă  rhynchonelles. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 758 - PĂ©rigueux (ouest) » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Biras.

    Relief et paysages

    Vue prise en direction du nord-ouest depuis le bourg de Biras.

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 119 m[6] Ă  l'extrĂȘme ouest, au lieu-dit les Chaufours, lĂ  oĂč le ruisseau qui prend sa source au bourg de Biras quitte la commune et entre sur celle de Bussac, et 237 m[6] Ă  l'est, au lieu-dit le Grand Claud[7] - [8].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 19,43 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 19,78 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Valade et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[16] - [17].

    La Valade, affluent de rive droite de la Donzelle et sous-affluent de la Dronne, prend sa source dans le nord de la commune qu'elle arrose en direction de l'ouest sur plus de trois kilomĂštres.

    • Le lavoir de la Cloche sur un petit affluent de la Donzelle.
      Le lavoir de la Cloche sur un petit affluent de la Donzelle.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Biras.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 971 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  50 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Biras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    En 2006, au niveau communal, les sols se rĂ©partissaient de la façon suivante : 51,3 % de territoires agricoles et 48,3 % de forĂȘts ou de milieux semi-naturels[38].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Biras proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :

    • Banet
    • les BarriĂšres
    • Beaupied
    • le Bigas
    • Bois de la Vergne
    • Bourliou
    • les Bouyges
    • le Brouillaud
    • les Brugeauds
    • Bruneties
    • la Burnie
    • les Chaufours
    • la Cloche
    • le Cluzeau Bas
    • le Cluzeau Haut
    • la CĂŽte
    • la Courbille
    • la Courelie
    • Fontanaud
    • la Fouillarge
    • la Gare
    • le Grand Clos
    • les Granges
    • la Guibaudie
    • Jamaud
    • les Jartes
    • Lagerie
    • Lescure
    • la Loube
    • le Maine
    • le Maine[Note 9]
    • les Marouneaux
    • le Mas
    • le MeynassĂ©
    • les MiĂšdres
    • le Montet
    • les Moulineaux
    • la Pacalie
    • les Palissous
    • la Petite Burnie
    • le Poteau des Quatre Communes
    • PrĂ©cĂ©ger
    • Puyloriol
    • le Puy-Mas
    • Rama
    • le Roc
    • Rossignol
    • les Signettes
    • Termon
    • le Treuil
    • le Varachou
    • les Volves.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Biras est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].

    Biras est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[42]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[43] - [44].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biras.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. 76,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [47].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

    Toponymie

    Les formes anciennes de la localité sont : Beiras 1211[48] - [49], Biaras, Biras XIIIe siÚcle[48] - [49], Byras 1364[48], Biras 1757[50].

    Pour Ernest NÚgre, l'étymologie de ce toponyme est expliquable par un hydronyme préceltique *berr- + suffixe romain --aceum, qui désigne d'abord le ruisseau puis le village, puisque le village est à la naissance d'un sous-affluent de la Dronne par la Donzelle. Pour d'autres, le toponyme provient du nom gallo-romain Biracius[1]. Une autre hypothÚse pourrait le faire venir du gaulois birros « court » qui a donné le latin birrus « sorte de petite cape » et est à l'origine du français béret[51]. Le patronage de l'église à saint Cloud pourrait suggérer une possible origine mérovingienne avec la racine Ber, Per « ours », la forme Bero est attestée au VIe siÚcle[52]. L'absence de formes antérieures au XIIIe siÚcle ne permet pas d'aller plus loin et réclame une grand prudence.

    En occitan, la commune porte le nom de BirĂ s, prononcĂ© localement [biːˈrɒ] ou [biˈra][1].

    Histoire

    L'Ă©glise de Biras a Ă©tĂ© bĂątie au XIIe siĂšcle et profondĂ©ment modifiĂ©e aprĂšs la guerre de Cent Ans[53]. Au Moyen Âge, Biras Ă©tait une paroisse dĂ©pendant de la chĂątellenie de Bourdeilles[54].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune de Biras a été rattachée, dÚs 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton de Lisle en 1801. La commune est alors rattachée au canton de BrantÎme dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6].

    En 2017, Biras est rattachée à l'arrondissement de Nontron[55] - [56] et en 2020 le canton de BrantÎme est renommé canton de BrantÎme en Périgord.

    Intercommunalité

    Le , la commune adhÚre à la communauté de communes du BrantÎmois. Celle-ci disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : la communauté de communes Dronne et Belle.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[57] - [58].

    Liste des maires

    L'agence postale et la mairie en 2020.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    31 octobre 1790 20 novembre 1791 Urbain François Feytaud Curé-maire
    20 novembre 1791 1796 Pierre Mazeaud Tisserand
    1796 1819 Jean Baptiste Boussarie du Chatenet
    1819 1821 Manem de la Plansonnie Administrateur provisoire
    1821 1826 Jean Jacques Rousseau Lafarge Agriculteur
    1826 1833 Jean Baptiste Faucher Sous-lieutenant
    1833 1836 Guillaume Bourgoint Lagrange Agriculteur
    1836 1844 Jean Chaumel du Planchat[Note 11]
    1844 1846 Guillaume Bourgoint Lagrange Agriculteur
    1846 1848 Chaumel du Planchat
    1848 1859 Jean Dauriac Marchand de bestiaux
    1859 1870 Jean LĂ©on Blois Marchand de vins
    1871 1881 Front Faye Agriculteur
    1881 mai 1888 Antoine Fargeot Marchand de bestiaux
    mai 1888 1942 (Charles) Georges Dethan Ingénieur agricole
    1942 novembre 1944 Maurice Aymard
    novembre 1944 octobre 1947 Louis RebiĂšre
    octobre 1947 mars 1959 Noé (Geoffroy) Nadal Agriculteur
    mars 1959 Joseph Lançon Médecin
    mars 1989 LĂ©once (Pierre) SĂ©chĂšre Marchand de bestiaux
    mars 1989 mars 2001 René (Pierre) Nadal Agriculteur
    mars 2001 mai 2020 Claude SéchÚre SE[59] Marchand de bestiaux retraité
    mai 2020 En cours Jean-Michel Nadal

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Biras relĂšve[60] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Biras se nomment les Biracois[61].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].

    En 2020, la commune comptait 681 habitants[Note 12], en augmentation de 4,29 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    771769824871890842809773768
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    764747770746753746715680659
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    642647643572552539510473424
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    370344343354372362493531626
    2018 2020 - - - - - - -
    664681-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La fĂȘte patronale du village se tient chaque annĂ©e lors d'un week-end dĂ©but septembre, pour la Saint-Cloud[65].

    Économie

    Emploi

    En 2016[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 347 personnes, soit 52,3 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (31) a augmentĂ© par rapport Ă  2011 (20) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  8,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-huit Ă©tablissements[67], dont seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, treize dans la construction, douze au niveau des commerces, transports ou services, quatre relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et trois dans l'industrie[68].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • La façade.
      La façade.
    • L'arriĂšre.
      L'arriĂšre.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le lavoir de la Cloche.
      Le lavoir de la Cloche.

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Saint-Cloud.
      L'Ă©glise Saint-Cloud.
    • La nef.
      La nef.
    • Le chƓur.
      Le chƓur.
    • Statues et chemin de croix.
      Statues et chemin de croix.
    • La chaire.
      La chaire.
    • Les fonts baptismaux.
      Les fonts baptismaux.
    • Vitrail reprĂ©sentant saint Charles BorromĂ©e (Ă  gauche) et saint Étienne.
      Vitrail reprĂ©sentant saint Charles BorromĂ©e (Ă  gauche) et saint Étienne.
    • Vitrail reprĂ©sentant saint Front (Ă  gauche) et saint Cloud.
      Vitrail représentant saint Front (à gauche) et saint Cloud.
    • Croix monumentale Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise.
      Croix monumentale à cÎté de l'église.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Deux lieux-dits du mĂȘme nom, situĂ©s, l'un au nord-est du bourg, l'autre Ă  l'extrĂȘme sud, entre la Burnie et la Loube.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. En 1842-1843, Jean Chaumel du Planchat est administrateur provisoire de la commune voisine de Sencenac-Puy-de-Fourches
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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