Biras
Biras (prononciation [bi.ÊÉ][1]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Biras | |||||
Le village de Biras. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Nadal 2020-2026 |
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Code postal | 24310 | ||||
Code commune | 24042 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Biracois | ||||
Population municipale |
681 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 17âČ 15âł nord, 0° 38âČ 19âł est | ||||
Altitude | Min. 119 m Max. 237 m |
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Superficie | 19,43 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.biras-perigord.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune de Biras est située dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central.
Dans un petit vallon à l'écart des routes principales, le bourg de Biras est situé, en distances orthodromiques, sept kilomÚtres à l'est de Lisle et neuf kilomÚtres au nord de Chancelade.
Le territoire communal est desservi par les RD 106E1 et 939, cette derniĂšre Ă©tant, entre PĂ©rigueux et BrantĂŽme, le principal axe de la commune.
En provenance au nord de la commune de BrantÎme en Périgord (commune déléguée de Valeuil), le GR 36 traverse le territoire communal sur plus de cinq kilomÚtres, passe à proximité du chùteau de la CÎte et continue vers l'ouest et la commune de Bussac.
Communes limitrophes
Biras est limitrophe de quatre autres communes. Au sud, le lieu-dit le Poteau des Quatre Communes pourrait laisser supposer que Biras est aussi limitrophe de La Chapelle-Gonaguet, mais il s'en faut d'environ quatre-vingts mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Biras est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2c, date du Turonien moyen à supérieur, composée de calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à hußtres et à rhynchonelles. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 119 m[6] Ă l'extrĂȘme ouest, au lieu-dit les Chaufours, lĂ oĂč le ruisseau qui prend sa source au bourg de Biras quitte la commune et entre sur celle de Bussac, et 237 m[6] Ă l'est, au lieu-dit le Grand Claud[7] - [8].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,43 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,78 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Valade et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[16] - [17].
La Valade, affluent de rive droite de la Donzelle et sous-affluent de la Dronne, prend sa source dans le nord de la commune qu'elle arrose en direction de l'ouest sur plus de trois kilomĂštres.
- Le lavoir de la Cloche sur un petit affluent de la Donzelle.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Biras.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve Ă 17 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 50 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Biras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
En 2006, au niveau communal, les sols se rĂ©partissaient de la façon suivante : 51,3 % de territoires agricoles et 48,3 % de forĂȘts ou de milieux semi-naturels[38].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Biras proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :
- Banet
- les BarriĂšres
- Beaupied
- le Bigas
- Bois de la Vergne
- Bourliou
- les Bouyges
- le Brouillaud
- les Brugeauds
- Bruneties
- la Burnie
- les Chaufours
- la Cloche
- le Cluzeau Bas
- le Cluzeau Haut
- la CĂŽte
- la Courbille
- la Courelie
- Fontanaud
- la Fouillarge
- la Gare
- le Grand Clos
- les Granges
- la Guibaudie
- Jamaud
- les Jartes
- Lagerie
- Lescure
- la Loube
- le Maine
- le Maine[Note 9]
- les Marouneaux
- le Mas
- le Meynassé
- les MiĂšdres
- le Montet
- les Moulineaux
- la Pacalie
- les Palissous
- la Petite Burnie
- le Poteau des Quatre Communes
- Précéger
- Puyloriol
- le Puy-Mas
- Rama
- le Roc
- Rossignol
- les Signettes
- Termon
- le Treuil
- le Varachou
- les Volves.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Biras est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Biras est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[42]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[43] - [44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. 76,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
Les formes anciennes de la localité sont : Beiras 1211[48] - [49], Biaras, Biras XIIIe siÚcle[48] - [49], Byras 1364[48], Biras 1757[50].
Pour Ernest NÚgre, l'étymologie de ce toponyme est expliquable par un hydronyme préceltique *berr- + suffixe romain --aceum, qui désigne d'abord le ruisseau puis le village, puisque le village est à la naissance d'un sous-affluent de la Dronne par la Donzelle. Pour d'autres, le toponyme provient du nom gallo-romain Biracius[1]. Une autre hypothÚse pourrait le faire venir du gaulois birros « court » qui a donné le latin birrus « sorte de petite cape » et est à l'origine du français béret[51]. Le patronage de l'église à saint Cloud pourrait suggérer une possible origine mérovingienne avec la racine Ber, Per « ours », la forme Bero est attestée au VIe siÚcle[52]. L'absence de formes antérieures au XIIIe siÚcle ne permet pas d'aller plus loin et réclame une grand prudence.
En occitan, la commune porte le nom de BirĂ s, prononcĂ© localement [biËËrÉ] ou [biËra][1].
Histoire
L'Ă©glise de Biras a Ă©tĂ© bĂątie au XIIe siĂšcle et profondĂ©ment modifiĂ©e aprĂšs la guerre de Cent Ans[53]. Au Moyen Ăge, Biras Ă©tait une paroisse dĂ©pendant de la chĂątellenie de Bourdeilles[54].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune de Biras a été rattachée, dÚs 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton de Lisle en 1801. La commune est alors rattachée au canton de BrantÎme dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6].
En 2017, Biras est rattachée à l'arrondissement de Nontron[55] - [56] et en 2020 le canton de BrantÎme est renommé canton de BrantÎme en Périgord.
Intercommunalité
Le , la commune adhÚre à la communauté de communes du BrantÎmois. Celle-ci disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : la communauté de communes Dronne et Belle.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[57] - [58].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Biras relĂšve[60] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de Biras se nomment les Biracois[61].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].
En 2020, la commune comptait 681 habitants[Note 12], en augmentation de 4,29 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
La fĂȘte patronale du village se tient chaque annĂ©e lors d'un week-end dĂ©but septembre, pour la Saint-Cloud[65].
Ăconomie
Emploi
En 2016[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 347 personnes, soit 52,3 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (31) a augmenté par rapport à 2011 (20) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 8,9 %.
Ătablissements
Au , la commune compte quarante-huit Ă©tablissements[67], dont seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, treize dans la construction, douze au niveau des commerces, transports ou services, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et trois dans l'industrie[68].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Le chùteau de la CÎte, initialement édifié aux XVe et XVIe siÚcles, a été profondément modifié au XIXe siÚcle[69]. Transformé en hÎtel-restaurant.
- La façade.
- L'arriĂšre.
- Le monument aux morts.
- Le lavoir de la Cloche.
Patrimoine religieux
- L'église paroissiale Saint-Cloud du XIIe siÚcle fortement retouchée au XIXe siÚcle[53].
- L'Ă©glise Saint-Cloud.
- La nef.
- Le chĆur.
- Statues et chemin de croix.
- La chaire.
- Les fonts baptismaux.
- Vitrail reprĂ©sentant saint Charles BorromĂ©e (Ă gauche) et saint Ătienne.
- Vitrail représentant saint Front (à gauche) et saint Cloud.
- Croix monumentale à cÎté de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Jean Marie du Lau d'Allemans, nĂ© le au chĂąteau de la CĂŽte, archevĂȘque d'Arles massacrĂ© le dans la prison des Carmes de Paris. Il est considĂ©rĂ© comme bienheureux et martyr par l'Ăglise catholique.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Deux lieux-dits du mĂȘme nom, situĂ©s, l'un au nord-est du bourg, l'autre Ă l'extrĂȘme sud, entre la Burnie et la Loube.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- En 1842-1843, Jean Chaumel du Planchat est administrateur provisoire de la commune voisine de Sencenac-Puy-de-Fourches
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Le nom occitan des communes du Périgord - Biràs » sur le site du conseil général de la Dordogne, consulté le 28 septembre 2021.
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Biras » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Biras », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « 237 » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Biras », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Biras », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Réseau hydrographique de Biras » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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