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Saint-Paul-Lizonne

Saint-Paul-Lizonne est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Paul-Lizonne
Saint-Paul-Lizonne
L'Ă©glise de Saint-Paul-Lizonne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Brigitte Pourtier
2020-2026
Code postal 24320
Code commune 24482
DĂ©mographie
Population
municipale
277 hab. (2020 en augmentation de 3,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 19â€Č 14″ nord, 0° 16â€Č 56″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 152 m
Superficie 9,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Paul-Lizonne

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Saint-Paul-Lizonne est une commune du nord-ouest de la Dordogne limitrophe avec la Charente. Elle fait partie du canton de Verteillac. Elle est situĂ©e sept kilomĂštres au sud-ouest de Verteillac, et treize kilomĂštres au nord-ouest de RibĂ©rac. Elle est aussi Ă  43 km de PĂ©rigueux et 36 km d'AngoulĂȘme. Elle touche aussi la commune charentaise de Saint-SĂ©verin.

    La commune est desservie par des routes départementales, dont une importante, la D.709, ancienne nationale qui relie Ribérac à Montmoreau. La D.97E traverse aussi la commune (Saint-Séverin à Verteillac par Lusignac), et la D.100 qui longe la Lizonne. D'autres routes vicinales parcourent la commune, chahutées par le relief.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Paul-Lizonne et des communes avoisinantes.

    Saint-Paul-Lizonne est limitrophe de quatre autres communes dont une dans le dĂ©partement de la Charente. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ 25 mĂštres de celui de Palluaud, en Charente.

    Communes limitrophes de Saint-Paul-Lizonne
    Bouteilles-Saint-SĂ©bastien
    Saint-SĂ©verin
    (Charente)
    Saint-Paul-Lizonne Lusignac
    Allemans

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Paul-Lizonne est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque, de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone Ă  wackstone crayo-marneux gris blanchĂątres Ă  subalvĂ©olines Ă  silex gris ou noirs. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 757 - RibĂ©rac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Saint-Paul-Lizonne.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). Le bourg est situĂ© sur un Ă©peron surplombant la Lizonne et un petit affluent, la Cendronne, ruisseau temporaire qui descend de Bouteilles-Saint-SĂ©bastien. Il se trouve Ă  92 mĂštres d'altitude[5] . Le point le plus bas de la commune est Ă  50 mĂštres[6] d'altitude, Ă  l'extrĂȘme sud-ouest, au sud-ouest du lieu-dit Pisseloube. Le point culminant de la commune, Ă  152 mĂštres[6], est au nord, sur la crĂȘte qui va vers Bouteilles-Saint-SĂ©bastien.

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 9,28 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 9,39 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Paul-Lizonne.

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Lizonne et plusieurs de ses bras, la Sauvanie, la Cendronne, le canal de la Pude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 22 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Lizonne, appelĂ©e Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-SĂ©verin, face Ă  la commune de Bourg-du-Bost[16] - [17]. Elle marque les limites communale et dĂ©partementale Ă  l'ouest sur quatre kilomĂštres et demi, face Ă  Saint-SĂ©verin, en Charente.

    La Sauvanie, d'une longueur totale de 14,58 km, prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en rive gauche, en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face Ă  la commune de Saint-SĂ©verin[18] - [19]. Elle borde la commune au sud sur prĂšs de trois kilomĂštres, face Ă  Allemans.

    Autre affluent de la Lizonne en rive gauche, la Cendronne traverse le territoire communal du nord-est au centre-ouest

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 857 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martial Viveyrols », sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988[28] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 859,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  54 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[34].

    ZNIEFF

    La vallĂ©e de la Lizonne est protĂ©gĂ©e dans sa traversĂ©e de la commune au titre de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « VallĂ©e de la Nizonne »[35] - [36].

    Sa faune est constituĂ©e d'environ 250 espĂšces dont trente sont considĂ©rĂ©es comme dĂ©terminantes :

    Sa flore est également riche de plus de deux cents espÚces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'HélianthÚme blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lùches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

    Riveraine de la Lizonne et atteignant de 350 Ă  500 mĂštres de large au nord du lieu-dit Moulin de VigĂ©reau, une bande de moins d'un kilomĂštre de long et s'Ă©tendant sur environ 35 hectares fait partie d'une ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[37] - [38] dans laquelle ont Ă©tĂ© recensĂ©es douze espĂšces dĂ©terminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'AzurĂ© de la croisette (Phengaris rebeli), l'AzurĂ© de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie Ă  corps fin (Oxygastra curtisii), le CuivrĂ© des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laĂźches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbrĂ© (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espĂšces dĂ©terminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire Ă  feuilles en flĂšche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espĂšces animales et 156 autres espĂšces vĂ©gĂ©tales y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es.

    Natura 2000

    Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[39] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[40] :

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paul-Lizonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [41] - [42] - [43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de RibĂ©rac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[44] - [45].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (54,9 %), terres arables (29,8 %), forĂȘts (7,1 %), prairies (5,5 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %)[46].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Paul-Lizonne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[47]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[48].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Lizonne et la Sauvanie. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999[49] - [47].

    Saint-Paul-Lizonne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[50]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[51] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Paul-Lizonne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[54]. 90,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [55].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2010 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[47].

    Toponymie

    Panneau d'entrée à Saint-Paul-Lizonne en français et occitan.

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Pau de Lisona[56].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[57] - [58].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mars 2008 Raymond Tugal
    mars 2008 avril 2014 Jean-Paul Gady SE[59] Enseignant
    avril 2014[60] mai 2020 Philippe Jeanneteau
    mai 2020 En cours Brigitte Pourtier

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Paul-Lizonne relĂšve[61] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[62].

    Jumelages

    Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

    L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Saint-Paul-Lizonne, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[63].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[65].

    En 2020, la commune comptait 277 habitants[Note 10], en augmentation de 3,36 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    757753714779812776816894760
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    823755771707706738709654678
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    671649641507509456499452453
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    474411337361347332320317267
    2018 2020 - - - - - - -
    277277-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • MarchĂ© de l'art en aoĂ»t (25e Ă©dition en 2019)[67].

    Économie

    Emploi

    En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 115 personnes, soit 43,2 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (treize) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (neuf) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  11,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-six Ă©tablissements[69], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, sept dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale[70].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est une Ă©glise romane du XIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement fortifiĂ©e pendant la guerre de Cent Ans au-dessus de son abside. Au XVIIe siĂšcle, le clocher a Ă©tĂ© surĂ©levĂ©, et la nef refaite, en particulier son plafond en lambris qui a Ă©tĂ© peint, peinture de 188 m2 reprĂ©sentant le « Ravissement » de saint Paul[71], classĂ©e en 1951[72]. Elle a aussi Ă©tĂ© restaurĂ©e au XIXe siĂšcle. L'Ă©difice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1948[73] - [74].
    • Le chĂąteau de la Gauterie
    • L'entrĂ©e.
      L'entrée.
    • Abside et clocher face sud.
      Abside et clocher face sud.
    • Abside et clocher face nord.
      Abside et clocher face nord.
    • Rue et clocher, cĂŽtĂ© est.
      Rue et clocher, cÎté est.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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