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Thalictrum flavum

Thalictrum flavum est connu sous le nom vernaculaire de Pigamon jaune ou Pigamon noircissant[1] ou autrefois sous les noms de Pigamon commun, Rue des prés, Rhubarbe des pauvres[2].

C'est une plante à fleurs de la famille des Ranunculaceae, originaire des montagnes à forte hygrométrie du Caucase et de Sibérie.

Sa taille peut atteindre 100 cm de hauteur pour 45 cm de largeur. C'est une plante vivace Ă  la tige haute Ă©rigĂ©e et robuste, dont les fleurs mousseuses jaunes odorifĂ©rantes s'Ă©panouissent en Ă©tĂ©.

Description

La fleur a un périanthe à quatre ou cinq segments, blanc-verdâtre, membraneux. Nombreuses étamines, environ deux fois la longueur des segments du périanthe. Filaments érigés, 3–5 mm de long, jaunes. Six à neuf carpelles, libres et non pédonculés, même pendant la fructification. Inflorescence : corymbe multiple[3].

La tige souterraine a de nombreuses racines adventives ; les feuilles sont alternes, engainantes, bi à tri-pennées, à limbe plus long que large.

Habitat

Prairies alluviales régulièrement fauchées, les fossés.

Distribution

Elle est présente dans presque toute l'Europe et sur le territoire français à part les montagnes, le sud-ouest, la Bretagne et la Corse.
C'est une plante en régression, principalement dans le sud de la France : elle est menacée par la dégradation des bords de cours d'eau ou des milieux marécageux.

Le pigamon jaune est sur la liste des espèces végétales protégées du Nord-Pas-de-Calais et au sud en Midi-Pyrénées, Aquitaine et dans le Centre.

Il est signalé dans plusieurs réserves naturelles :

Étymologie

Du grec thalleïn verdir et ictar vite, par allusion à sa rapidité de végétation[4].

Pharmacopée

C'est une espèce végétale à berbérine dont l'effet anti-inflammatoire est utilisé par la pharmacopée asiatique.

Références

  1. Inventaire National du Patrimoine Naturel, « Thalictrum flavum L., 1753 », sur INPN (consulté le ).
  2. Henri Jean Antoine Rodet et Casimir Célestin Baillet, Botanique agricole et médicale: ou Etude des plantes qui intéressent principalement les médecins, les vétérinaires et les agriculteurs, P. Asselin, (lire en ligne)
  3. A. Lombard, « Pigamon jaune, Pigamon noircissant », sur Conservatoire botanique national du bassin parisien, (consulté le ).
  4. Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion et Gérard Dumé, Flore forestière française : guide écologique illustré, t. 2 : Montagnes, Paris, Institut pour le développement forestier, , 2434 p. (ISBN 2 904740 41 4), p. 2108-2109

Voir aussi

Liens externes

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