Urval
Urval est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Urval | |||||
Le village d'Urval. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord | ||||
Maire Mandat |
Ăloi Compoint 2020-2026 |
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Code postal | 24480 | ||||
Code commune | 24560 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Urvalais | ||||
Population municipale |
114 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,5 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 48âČ 46âł nord, 0° 56âČ 56âł est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 245 m |
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Superficie | 13,38 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lalinde | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Urval est limitrophe de cinq autres communes. Au nord, son territoire est distant d'environ 420 mĂštres de celui de Coux et Bigaroque-Mouzens.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Urval est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchùtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 807 - Le Bugue » et « no 831 - BelvÚs » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 55 mĂštres et 245 mĂštres[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,38 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,4 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de Brande et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 7,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
Affluent de rive gauche de la Dordogne, le ruisseau de la Brande prend sa source dans le sud-ouest de la commune et arrose son territoire sur cinq kilomĂštres et demi, en direction du nord.
- Bief asséché d'un moulin dans le bourg d'Urval.
- RĂ©seaux hydrographique et routier d'Urval.
- Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal d'Urval.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Dordogne Atlantique ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă la confluence de la VĂ©zĂšre Ă Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est Ă©galement l'EPIDOR[17]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].
Plus de 90 % du territoire communal dépend du SAGE Dordogne amont. Seule une mince bande au sud-ouest, en limite de Bouillac et du Buisson-de-Cadouin est rattachée au SAGE Dordogne Atlantique
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[25] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 35 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Urval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34]. La commune est en outre hors attraction des villes[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (78,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (66,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (14,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,7 %), prairies (6,8 %), terres arables (0,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,2 %)[37].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Urval est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2008[40] - [38].
Urval est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 80,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 9] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[47].
Toponymie
La premiĂšre mention Ă©crite connue du lieu est relevĂ©e dans un pouillĂ© du XIIIe siĂšcle sous la forme Urvals, avant d'ĂȘtre citĂ© en 1462 sous la forme Orval[48]. Ce toponyme dĂ©rive du nom d'un personnage germanique Uro suivi du nom latin vallis correspondant Ă la « vallĂ©e d'Uro »[49] - [50] ou au « vallon d'Uro »[51].
En français comme en occitan, la commune porte le mĂȘme nom[51].
Histoire
Le , les communes de Cadouin, Paleyrac et Urval entrent en fusion-association avec celle du Buisson-Cussac qui prend alors le nom du Buisson-de-Cadouin[52].
Le , Urval reprend son autonomie[52].
Politique et administration
Rattachements administratifs
DÚs 1790, la commune d'Urval est rattachée au canton de Cadouin qui dépend du district de BelvÚs jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. Il change de nom en 1974, devenant le canton du Buisson-de-Cadouin.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, lui aussi dépendant de l'arrondissement de Bergerac.
Intercommunalité
Début 2002, Urval intÚgre dÚs sa création la communauté de communes de Cadouin. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54] - [55].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Urval relĂšve[58] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[60].
En 2020, la commune comptait 114 habitants[Note 11], en augmentation de 2,7 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Remarque
Lors des recensements de 1975 et 1982, la commune d'Urval n'existait plus en tant que telle mais était associée à celle du Buisson-de-Cadouin.
Ăconomie
Emploi
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-deux personnes, soit 47,3 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (deux) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 17,0 %.
Ătablissements
Au , la commune compte vingt-deux Ă©tablissements[63], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, cinq dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale[64].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de la Bourlie, XVe siÚcle XVIIIe siÚcle XIXe siÚcle, classé ainsi que son domaine.
- Chùteau de la Poujade, XVIIIe siÚcle XIXe siÚcle, classé.
- Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© d'Urval[65] - [66] - [67]. L'Ă©glise est fortifiĂ©e. Le chĆur et la nef portent des chambres de dĂ©fense. Le chĆur carrĂ© du XIe siĂšcle est voĂ»tĂ© en berceau en plein cintre retombant sur des colonnes, dont deux en marbre noir sont des rĂ©emplois (d'une villa gallo-romaine ?). Le chĆur et la nef sont sĂ©parĂ©s par l'arc triomphal en plein cintre qui retombe sur des colonnes engagĂ©es avec des chapiteaux sculptĂ©s d'entrelacs et de rinceaux de feuillage. L'extrĂ©mitĂ© du chĆur supporte un mur dĂ©fensif. Au-dessus de l'arc triomphal, le clocher-mur a servi Ă complĂ©ter la dĂ©fense au-dessus de la nef.
- Four banal du XIVe siĂšcle. Au-dessus du four se trouvait le logement du fournier. En 1853, la toiture en tuile a remplacĂ© celle de pierre. Le four a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1862. Il a encore servi pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Il est encore utilisĂ© chaque annĂ©e pendant la fĂȘte du village.
Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©. Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©. Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© et four banal. Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© : portail. Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© : chĆur. Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© : nef. Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ© : chapiteau de l'arc triomphal. Four banal.
Personnalités liées à la commune
- L'abbĂ© Jean Bru (1761-1794), nĂ© Ă Urval, prĂȘtre rĂ©fractaire pendant la RĂ©volution et dĂ©portĂ© sur les tristement cĂ©lĂšbres Pontons de Rochefort. Il meurt d'Ă©puisement et de mauvais traitements sur Les-Deux-AssociĂ©s, le 19 septembre 1794. Il est inhumĂ© sur lâĂle Madame avec ses malheureux compagnons.
- Léon Poirier (1884-1968), mort à Urval, cinéaste, maire de la commune[68] de 1959 à 1968.
HĂ©raldique
Blason | Dâazur Ă lâours dâor passant sur une terrasse isolĂ©e et appointĂ©e de gueules, surmontĂ© dâun croissant dâargent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Les ConfinĂ©s dâUrval
Pendant le confinement dĂ©cidĂ© en 2020 en raison de la PandĂ©mie de Covid-19, sept cousins, qui sâĂ©taient rendus Ă Urval Ă lâoccasion des Ă©lections municipales 2020 auxquelles leur oncle Ă©tait candidat, entreprennent de filmer chaque jour un pastiche dâune Ćuvre cinĂ©matographique. Le contenu, publiĂ© sur une page Facebook ainsi quâune chaĂźne YouTube, connaĂźt rapidement du succĂšs[69] et attire lâattention de journalistes locaux[70] - [71] - [72] et nationaux[73].
Voir aussi
Bibliographie
- Albert Vigié, Histoire de la chùtellenie de BelvÚs - Urval, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome XXVIII, 1901, p. 775-776 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[46].
- De janvier 1974 à février 1989, la commune était associée à celle du Buisson-de-Cadouin et n'avait plus de maire, mais un maire délégué.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Urval » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique d'Urval » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Urval », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 831 - BelvÚs de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Urval », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Urval », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « SAGE Dordogne amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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