Siorac-en-PĂ©rigord
Siorac-en-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Siorac-en-PĂ©rigord | |||||
Vue aérienne de Siorac-en-Périgord. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes VallĂ©e de la Dordogne et ForĂȘt BessĂšde | ||||
Maire Mandat |
Didier Roques 2020-2026 |
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Code postal | 24170 | ||||
Code commune | 24538 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sioracois, Sioracoises | ||||
Population municipale |
1 062 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 49âČ 20âł nord, 0° 59âČ 15âł est | ||||
Altitude | Min. 46 m Max. 193 m |
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Superficie | 11,77 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée Dordogne | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.siorac-en-perigord.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune est implantée dans le Périgord noir sur les rives de la Dordogne. AccÚs SNCF par la gare de Siorac-en-Périgord et par la route départementale 710.
Communes limitrophes
Siorac-en-PĂ©rigord est limitrophe de sept autres communes. Au sud, son territoire est distant d'environ 250 mĂštres de celui de Saint-Pardoux-et-Vielvic.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Siorac-en-PĂ©rigord est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à hußtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciÚs pouvant évoluer vers des sables fins et grÚs carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 807 - Le Bugue » et « no 831 - BelvÚs » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 46 mĂštres et 193 mĂštres[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 11,77 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,72 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, la Nauze, la Vallée, le Raunel, le ruisseau de Brande, le ruisseau de Font Caude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16] - [17]. Elle borde la commune au nord sur six kilomÚtres et demi, face à Coux et Bigaroque-Mouzens et Le Buisson-de-Cadouin.
La Nauze, d'une longueur totale de 17,59 km, prend sa source dans la commune de Mazeyrolles et se jette dans la Dordogne en rive gauche Ă Siorac-en-PĂ©rigord, face Ă Coux et Bigaroque-Mouzens[18] - [19]. Elle traverse le territoire communal du sud-est au nord sur plus de quatre kilomĂštres.
La Vallée, d'une longueur totale de 11,33 km, prend sa source dans la commune de Saint-Laurent-la-Vallée et se jette dans la Nauze en rive droite à Siorac-en-Périgord[20]. Elle arrose l'est de la commune sur plus d'un kilomÚtre dont la moitié sert de limite naturelle face à Sagelat.
Le Raunel, affluent de rive gauche de la Nauze, marque la limite territoriale au sud-est sur prĂšs de 500 mĂštres, en limite de Monplaisant.
Le ruisseau de Brande, affluent de rive gauche de la Dordogne borde briĂšvement la commune au nord-ouest sur 400 mĂštres, face Ă Urval et Le Buisson-de-Cadouin.
Son affluent de rive droite le ruisseau de Font Caude baigne le nord-ouest du territoire communal sur prĂšs de deux kilomĂštres.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă la confluence de la VĂ©zĂšre Ă Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[29] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 33 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[35].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Siorac-en-Périgord[36] - [37]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[38].
ZNIEFF
Siorac-en-PĂ©rigord fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[39] - [40], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[41].
Urbanisme
Typologie
Siorac-en-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [42] - [43] - [44]. La commune est en outre hors attraction des villes[45] - [46].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (71,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (32,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24 %), forĂȘts (19,8 %), prairies (13,2 %), eaux continentales[Note 8] (6,1 %), zones urbanisĂ©es (4,5 %)[47].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Siorac-en-PĂ©rigord est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne, la Nauze et la VallĂ©e. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1990, 1993, 1996, 1999, 2008, 2011 et 2021[50] - [48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne amont » approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[51] - [52].
Siorac-en-PĂ©rigord est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[53]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[54] - [55].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[57]. 43,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Sieurac de PerigĂČrd[61].
Sur la planÚte Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'aprÚs la commune[62].
Histoire
Le , le conseil municipal de la commune de « Siorac-et-Fongauffier », dans le canton de BelvÚs, constate que la commune est également souvent nommée « Siorac-de-BelvÚs » et que cela provoque d'importants retards dans l'acheminement des correspondances du fait de confusions. Il demande que le nom de la commune soit changé en « Siorac-en-Périgord ». Dans sa séance du , le conseil général de la Dordogne adopte cette proposition à la suite de l'avis favorable du directeur des Postes et Télégraphes et du Préfet[63] - [64]. Le , la commune de « Siorac-et-Fongauffier » est autorisée par décret à modifier son nom pour prendre celui de « Siorac-en-Périgord »[65].
Politique et administration
Rattachements administratifs
DÚs 1790, la commune a été rattachée au canton de BelvÚs qui dépendait du district de BelvÚs jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Le canton de BelvÚs est ensuite rattaché en 1800 à l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Intercommunalité
Fin 1994, Siorac-en-PĂ©rigord intĂšgre dĂšs sa crĂ©ation la communautĂ© de communes de la VallĂ©e de la Dordogne. Celle-ci est dissoute au et remplacĂ©e au par la communautĂ© de communes VallĂ©e de la Dordogne et ForĂȘt BessĂšde.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[66] - [67].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Siorac-en-PĂ©rigord relĂšve[71] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[73].
En 2020, la commune comptait 1 062 habitants[Note 12], en augmentation de 3,81 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 37,0 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (63) a augmenté par rapport à 2010 (61) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 16,4 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 127 Ă©tablissements[76], dont 79 au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, treize relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, neuf dans l'industrie, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[77].
Entreprises
Dans le secteur du commerce, parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la sociĂ©tĂ© « Crilodis » (supermarchĂ©) implantĂ©e Ă Siorac-en-PĂ©rigord se classe en 48e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 13 021 kâŹ[78].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Le pont de Siorac[79] fut érigé sous le Second Empire. Il fut livré à la circulation en 1857. Au début ses usagers étaient des clients. Il fallait acquitter un péage. Fort heureusement, cet ouvrage est rapidement devenu accessible sans droit de passage. Il est implanté trÚs légÚrement en amont de l'ancien gué.
Il supplanta, en son temps, plusieurs ouvrages plus vulnĂ©rables emportĂ©s par le courroux du fleuve. PlacĂ© sous la protection de la Vierge, sa bienveillante surveillante, ou grĂące au gĂ©nie civil de ses constructeurs, ce pont n'a pas subi les caprices dĂ©vastateurs du cours d'eau qui, depuis plus d'un demi-siĂšcle, sont attĂ©nuĂ©s par les barrages, notamment ceux d'Argentat et de Bort-les-Orgues. - Le chĂąteau du Moyen Ăge a Ă©tĂ© construit Ă Siorac vers 1100. Le chĂąteau Ă©tant en ruines, il a Ă©tĂ© achetĂ© par les de Lavalle vers 1810 et reconstruit avec les mĂȘmes pierres mĂ©diĂ©vales, seule la tour n'a pas Ă©tĂ© refaite mais un toit a Ă©tĂ© installĂ© au-dessus de celle-ci. Le chĂąteau a Ă©tĂ© rachetĂ© ensuite par les Bargines vers 1885 qui sont devenus les Panek, vivant toujours Ă l'endroit oĂč Ă©tait le chĂąteau (le chĂąteau se trouvant juste en face de la mairie).
- Le chùteau de Siorac[80] date du XVIIIe siÚcle. C'est un logis à deux niveaux entre deux pavillons à trois niveaux. Les toits sont brisés et couverts de tuiles et ne comportent pas de lucarnes.
Le chùteau a été construit sur les ruines d'un ancien repaire noble détruit au cours des guerres de religion. Il a longtemps appartenu à la famille de la Verrie de Siorac, comte de Vivans. - Dolmen de Cayre Leva, au sud de Siorac, prÚs du hameau de Cayre Leva et de la route de Cayre Leva[81].
Le pont de Siorac. Le chĂąteau de Siorac.
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens[82] - [83]. La premiĂšre Ă©glise date de 1143. L'Ă©vĂȘque de PĂ©rigueux la donne en 1199 Ă l'abbaye de La Grande-Sauve. Elle est dĂ©truite pendant la guerre de Cent Ans en ne laissant que quelques moellons Ă la base de l'Ă©glise actuelle. Reconstruite dans le style gothique, elle est brĂ»lĂ©e par les troupes protestantes du vicomte de Turenne. Elle est rĂ©parĂ©e au dĂ©but du XVIIe siĂšcle. Les quatre co-seigneurs de Siorac ont fait rĂ©aliser les quatre chapelles qui devaient servir pour leurs sĂ©pultures.
Trois cloches ont été installées dans l'église : la plus grosse en 1764, les deux autres datent de 1839 et 1840.
Jusqu'en 1900, le cimetiĂšre entourait l'Ă©glise.
L'horloge et l'Ă©lectrification datent de 1954.
L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens. L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens. La nef de l'Ă©glise.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Sireuil, capitaine Sireuil, capitaine du régiment de Picardie, fils bùtard de François de Sireuil, frÚre de Jean II de Sireuil, co-seigneur de Siorac, légitimé par lettre du roi Henri III de . Du mariage de Jean de Sireuil avec Françoise d'Abzac de la Douze est née Marie de Sireuil, dame de Siorac, mariée en 1598 à Pons du Lion de Belcastel. Marie de Sireuil a donné le quart de la seigneurie de Siorac au capitaine Sireuil, son cousin bùtard, qui la lui a restituée par son testament du [84].
- Ălie Creyssensac, nĂ© le Ă Siorac-en-PĂ©rigord, armurier et fabricant de compresseurs d'air, il a fondĂ© la sociĂ©tĂ© Creyssensac en 1934[85].
- Robert Merle (1908-2004), a écrit Fortune de France, une fresque historique en 13 volumes qu'il a située à Siorac au début du récit (tome 1).
HĂ©raldique
Blason | Parti : au 1er d'azur aux chaines d'or passées en croix, sautoir et orle, au 2e de gueules au lion d'or surmonté de deux étoiles d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[59].
- DĂ©missionne de la fonction de maire et devient premier adjoint.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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- Worthington Creyssensac