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Saint-Laurent-la-Vallée

Saint-Laurent-la-Vallée est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Laurent-la-Vallée
Saint-Laurent-la-Vallée
La mairie de Saint-Laurent-la-Vallée.
Blason de Saint-Laurent-la-Vallée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
Maire
Mandat
Lilian Gilet
2020-2026
Code postal 24170
Code commune 24438
DĂ©mographie
Population
municipale
236 hab. (2020 en diminution de 10,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 44â€Č 59″ nord, 1° 06â€Č 37″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 310 m
Superficie 15,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée Dordogne
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Laurent-la-Vallée
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Saint-Laurent-la-Vallée

    GĂ©ographie

    Généralités

    Saint-Laurent-la-VallĂ©e se situe dans le PĂ©rigord noir. À proximitĂ© du bourg se trouve la Font d'Henri, source de la VallĂ©e, affluent de la Nauze. Les bois, essentiellement du chĂątaignier, reprĂ©sentent un tiers de la surface communale[1].

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Laurent-la-Vallée et des communes avoisinantes.

    Saint-Laurent-la-Vallée est limitrophe de six autres communes.

    Communes limitrophes de Saint-Laurent-la-Vallée
    Castelnaud-la-Chapelle Saint-Cybranet
    Grives Saint-Laurent-la-Vallée Daglan
    Doissat Saint-Pompont

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Laurent-la-VallĂ©e est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[2]. Elle est dans le causse de Daglan, au sud-ouest autour de Daglan, entre Saint-Cyprien, Domme et Villefranche-du-PĂ©rigord, vaste ensemble Ă©clatĂ© prĂ©sentant de nombreux faciĂšs calcaires, constituĂ©s principalement de pelouses sĂšches, de steppes, et de forĂȘts perdant leurs feuilles en hiver.

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. Le sous-sol est constitué d'une couverture tertiaire (plateau éocÚne au sud-ouest du centre du village) qui recouvre en discordance stratigraphique les formations du Mésozoïque (Jurassique et Crétacé à l'est, Crétacé à l'ouest), faillées et plissées.

    La formation la plus ancienne, notĂ©e j6-7, date du KimmĂ©ridgien terminal au Tithonien, composĂ©e de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux Ă  lumachelles. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă  actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 832 - Gourdon » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Saint-Laurent-la-Vallée.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 128 mĂštres et 310 mĂštres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 15,07 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 15,54 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Laurent-la-Vallée.

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la VallĂ©e, le ruisseau de Mandalou, le Fonbounou, le Merdalou, le LĂ©cadou et par un petit cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 13 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La VallĂ©e, d'une longueur totale de 11,33 km, prend sa source dans le nord-ouest de la commune et se jette dans la Nauze en rive droite Ă  Siorac-en-PĂ©rigord[16]. Elle baigne le territoire communal sur un kilomĂštre et demi en deux tronçons, dont 700 mĂštres en limite de Grives.

    Son affluent de rive droite le Fonbounou borde la commune au nord-ouest sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi face Ă  Castelnaud-la-Chapelle et Grives.

    Le ruisseau de Mandalou, affluent de rive gauche de la Lousse et sous-affluent du CĂ©ou, arrose le sud de la commune sur deux kilomĂštres.

    Son affluent de rive droite le Merdalou borde le sud du territoire communal sur 250 mĂštres, face Ă  Saint-Pompont.

    Son affluent de rive gauche le LĂ©cadou baigne le sud de la commune sur prĂšs de deux kilomĂštres, dont un kilomĂštre et demi sert de limite naturelle, face Ă  Doissat et Saint-Pompont.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă  la confluence de la VĂ©zĂšre Ă  Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 902 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[25] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  22 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-la-Vallée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34]. La commune est en outre hors attraction des villes[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (55,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (48,9 %), forĂȘts (47,4 %), prairies (3,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,2 %)[37].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Laurent-la-VallĂ©e est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Saint-Laurent-la-VallĂ©e est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[40]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[41] - [42].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-la-Vallée.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 68,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [45].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

    Toponymie

    La premiÚre mention écrite connue du lieu, Ecclesia Sancti Laurentii, remonte au début du XIVe siÚcle et concerne son église[46].

    Jusqu'au XIXe siÚcle, Saint-Laurent-la-Vallée avait pour nom « Saint Laurent (de) Castelnau », nom remontant à l'époque féodale relative à la seigneurie de Castelnaud[46] - [47].

    Par décret du , la commune de Saint-Laurent-de-Castelnaud prend le nom de Saint-Laurent-la-Vallée[6].

    Le nom du lieu se réfÚre à saint Laurent, martyr chrétien du IIIe siÚcle[47]. La seconde partie du nom correspond au ruisseau, la Vallée[46], qui prend sa source au nord-ouest du village.

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Laurenç de Valech[48].

    Histoire

    Outre un dolmen indiquant une présence humaine au Néolithique, le territoire communal présente plusieurs sites (Boissac, LaumÚde, Mitou) fréquentés à l'époque préhistorique[46].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Saint-Laurent-la-Vallée a, dÚs 1790, été rattachée au canton de Daglan qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Domme dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].

    Intercommunalité

    Fin 1997, Saint-Laurent-la-Vallée intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Canton de Domme. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[49] - [50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 1989 Xavier Entraygues
    1989 mars 2008 Alfred Dufour
    mars 2008 mai 2020 Nadine Friconnet SE[51] Adjointe technique
    mai 2020 En cours Lilian Gilet

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Laurent-la-Vallée relÚve[52] :

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[54].

    En 2020, la commune comptait 236 habitants[Note 9], en diminution de 10,61 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    862829806789850861861934864
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    864821835886885846781653686
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    601584529463455420405411363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    344316280238258270258255265
    2018 2020 - - - - - - -
    238236-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 118 personnes, soit 44,5 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (21) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (six) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  17,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 31 Ă©tablissements[57], dont quinze au niveau des commerces, transports ou services, six relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans la construction, et deux dans l'industrie[58].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Laurent situĂ©e au centre du village comprend un portail du XIIe siĂšcle inscrit en 1970 au titre des monuments historiques[59]. Le chƓur est ancien, mais la nef a Ă©tĂ© construite en 1870. Une des deux voĂ»tes de la nef s'est effondrĂ©e en et l'Ă©difice est fermĂ© depuis[60]. La nef possĂšde plusieurs vitraux, dont deux reprĂ©sentant saint Laurent et une sainte bergĂšre sont de Jean Besseyrias, et un vitrail reprĂ©sentant un saint avec lis et hache est de Louis-Victor Gesta.
    • La Tour des Anglais au village de la Gardelle.
    • MĂ©galithe appelĂ© la Peyre-Longue, au bord de la route de Doissat.
    • L'Ă©glise Saint-Laurent.
      L'Ă©glise Saint-Laurent.
    • Son portail roman.
      Son portail roman.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Laurent-la-Vallée Blason
    D'azur au chevron parti d'argent et d'or, accompagné, en chef, de deux étoiles d'or et, en pointe, d'un croissant d'argent[61].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Laurent-la-Vallée » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. CPRF Interbois, 2003, Étude prĂ©alable Ă  la mise en Ɠuvre de la rĂ©daction d'une charte forestiĂšre de territoire au sud du PĂ©rigord.
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Saint-Laurent-la-Vallée » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
    4. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Laurent-la-VallĂ©e », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    5. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 832 - Gourdon de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
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