Villefranche-du-Périgord
Villefranche-du-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Villefranche-du-Périgord | |||||
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-du-Périgord. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord | ||||
Maire Mandat |
Claude Brondel 2020-2026 |
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Code postal | 24550 | ||||
Code commune | 24585 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villefranchois | ||||
Population municipale |
671 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 52″ nord, 1° 04′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 301 m |
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Superficie | 24,50 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée Dordogne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | villefrancheduperigord.fr | ||||
Géographie
Généralités
En Périgord noir, à l'extrême sud-est du département de la Dordogne, la commune de Villefranche-du-Périgord est limitrophe de trois communes du Lot : Marminiac, Saint-Caprais et Frayssinet-le-Gélat. Elle est bordée par un affluent du Lot, la Lémance à l'ouest, et par deux de ses petits affluents : au nord le Caverieux et au sud le Tourtillou.
Le bourg de Villefranche, surplombant le ruisseau le Tourtillou, est situé, en distances orthodromiques, 17 kilomètres au nord-ouest de Fumel et autant au sud-sud-est de Belvès, au croisement des routes départementales 57 et 660 (l'ancienne route nationale 660).
La commune est également desservie vers l'est par la route départementale 59. À moins de trois kilomètres du bourg par la route, la gare de Villefranche-du-Périgord, sur la ligne de chemin de fer de Niversac (Périgueux) à Agen, est située sur la commune voisine de Loubejac.
Communes limitrophes
Villefranche-du-Périgord est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département du Lot.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villefranche-du-Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(1), date du Coniacien indiférencié, composée de marnes et calcaires argileux grisâtres à la base puis calcaires bioclastiques gréseux. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 831 - Belvès » et « no 832 - Gourdon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 155 mètres[6] à l'ouest, là où la Lémance quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Cernin-de-l'Herm et Loubejac, et 301 mètres[6] au nord-est, au lieu-dit l'Hôpital, proche de la commune de Marminiac[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,50 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,13 km2[3].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lémance, le Caverieux, le fossé de l'Abîme, le Tourtillou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Lémance, d'une longueur totale de 34,53 km, prend sa source dans la commune de Prats-du-Périgord et se jette en rive droite du Lot en Lot-et-Garonne, en limite de Fumel et Monsempron-Libos, face à Saint-Vite[16] - [17]. Elle arrose la commune du nord-ouest à l'ouest sur près de trois kilomètres, lui servant de limite naturelle sur deux kilomètres et demi face à Saint-Cernin-de-l'Herm.
Son affluent de rive gauche le Caverieux borde le territoire communal au nord sur plus de six kilomètres, face à Besse.
Le Tourtillou, autre affluent de rive gauche de la Lémance, marque la limite territoriale au sud-est sur plus de quatre kilomètres et demi. Son affluent de rive droite, le fossé de l'Abîme, prend sa source dans le sud de la commune qu'il baigne sur quatre kilomètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[24] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[25] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 27 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[28], à 12,7 °C pour 1981-2010[29], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[30].
Urbanisme
Typologie
Villefranche-du-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,1 %)[36].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Villefranche-du-Périgord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Villefranche-du-Périgord est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40] - [41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Histoire
Villefranche est une bastide française fondée en 1261[46] par Alphonse de Poitiers[47], frère de saint Louis, comte de Toulouse du fait de sa femme, Jeanne de Toulouse. Dans l'acte de fondation établi à Tournon le jeudi après la fête de la Purification de la Vierge, soit le , le comte demande à Pons Maynard, notaire du sénéchal d'Agenais et de Quercy, Guillaume de Baniolz, d'établir la bastide de Villefranche près de l'église de Viel-Scieurac du diocèse de Périgord dont la patronne était Notre-Dame et le titulaire saint Martin, sur un site désigné et donné par le donzel Bertrand de Pestilhac. La bastide est implantée sur un site étroit dominant les vallons du Tourtillou, au sud, et du Touron, au nord. L'église Notre-Dame du Vieil-Scieurac était établie au milieu du cimetière dont l'emplacement n'a pas été déplacé mais cette église a disparu. Par le traité d'Amiens, en 1279, les seigneuries reçues en dot au mariage de Jeanne d'Angleterre et de Raymond VI de Toulouse sont rendus au roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine. Villefranche devient alors possession du roi d'Angleterre. Dans les Rôles gascons elle est nommée Villafranca Petragoricesis diocesis. La baillie est confiée au chevalier Hugo de Montmaynard, mais des plaintes amènent le roi à confier une enquête sur lui à Jean de Greylly[48]. La bastide de Villefranche n'est pas encore terminée. Les remparts autour de la bastide sont construits dans les années 1290. Une église dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption est construite sur la place de la bastide. Au XIVe siècle, Villefranche se compose de trois parties : le village d'origine de Viel-Scieurac autour de son église, la bastide à l'intérieur de ses remparts, et, entre les deux, le château permettant le contrôle de la route de Cahors et la protection du lieu.
En 1463, par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirma les anciens privilèges octroyés par ses prédécesseurs, de sorte que soit bien restaurée la ville détruite et affaiblie à cause de la guerre de Cent Ans[49].
En 1577, durant la sixième guerre de Religion, la ville est assiégée par les huguenots. Sully est renversé dans un fossé au cours de l'assaut des remparts où il a failli périr[50]. L'église Notre-Dame de Viel-Scieurac et le château ont probablement disparu au cours des guerres de Religion.
Les remparts de la bastide sont détruits au XVIIIe siècle.
En 1893, la commune de Villefranche-de-Belvès prend le nom de Villefranche-du-Périgord.
À partir de l'armistice de juin 1940, le département est divisé en deux et Villefranche-du-Périgord est en zone libre[51]. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le , s'installent à Périgueux et Saint-Astier, et de nombreuses troupes traversent Villefranche-du-Périgord pour s'installer à Cahors[51].
En 1960, l'ancienne commune de Saint-Étienne-des-Landes est rattachée à Villefranche-du-Périgord.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Villefranche est le chef-lieu du canton de Villefranche qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée Dordogne dont le bureau centralisateur est fixé à Saint-Cyprien.
Intercommunalité
Fin 1999, Villefranche-du-Périgord intègre la communauté de communes du Pays du Châtaignier dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord dont le siège est à Saint-Cyprien.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53] - [54].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Villefranche-du-Périgord relève[57] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[58].
Population et société
Démographie
En 1960, la commune de Saint-Étienne-des-Landes fusionne avec Villefranche-du-Périgord.
Démographie de Villefranche-du-Périgord
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2020, la commune comptait 671 habitants[Note 10], en diminution de 5,63 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Santé
La commune est dotée d'une maison de santé où sont installés en 2020 deux médecins généralistes, un cabinet d'infirmiers, un chirurgien-dentiste, une diététicienne, un masseur-kinésithérapeute, une naturopathe, une ostéopathe, une podologue-pédicure, une psychologue clinicienne, un rhumatologue et une sage-femme[62].
Économie
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 268 personnes, soit 37,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-sept) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,5 %.
Établissements
Au , la commune compte 93 établissements[66], dont cinquante-sept au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, et six dans l'industrie[67].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La bastide a conservé de belles constructions d'époque :
- Maisons des XIIIe et XIVe siècles bâties sur arcades.
- Demeures des XVe et XVIe siècles.
- La halle, reconstruite en 1818, garde ses colonnes toscanes et ses mesures à grain.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption construite en 1864 par Paul Abadie, l'architecte du Sacré-Cœur de Montmartre ; elle renferme une Vierge dorée et une croix de procession. Les vitraux de l'église ont été réalisés par le peintre-verrier Gustave Pierre Dagrant de Bordeaux, en 1902.
- Église Saint-Étienne des Landes, XIIe et XVe siècles, avec des peintures murales, inscrite aux monuments historiques depuis 2002[68]
- Tour des consuls du XVIe siècle.
- Maison de la Châtaigne : espace muséographique consacré à la forêt de châtaigniers, ses fruits, ses hommes et son exploitation, à côté de l'office de tourisme[69].
- Château des Fournels (château ruiné).
La halle. Maison sur arcades. Maison du XVIe siècle. Maison du XVIe siècle. Fontaine et lavoir. L'église Saint-Étienne à Saint-Étienne-des-Landes.
Patrimoine urbain
Dans un premier temps, à l'intérieur de la bastide, la place du marché devient en 1971 un site inscrit sur un demi-hectare[70] - [71]. Ensuite, en 1986, c'est l'ensemble de la bastide qui, sur huit hectares et demi, devient inscrite[72] - [73].
Personnalités liées à la commune
Remarque : On trouve dans certaines biographies d'Aimoin de Fleury qu'il était né à Villefranche-du-Périgord. L'historien du Périgord, Pierre Lespine (1757-1831), a écrit qu'il était né à Villefranche en Périgord. Il y a deux Villefranche dans le Périgord. Il s'agit plus probablement de Villefranche-de-Lonchat, proche des origines de sa famille, mais ces deux Villefranche n'existaient pas à la date de sa naissance. De son côté, l'historien Guy Penaud, né en 1943, indique qu'Aimoin est né dans un lieu appelé Ad Francos correspondant soit à la commune de Francs, actuellement en Gironde mais faisant partie antérieurement du Périgord, soit à celle de Villefranche-de-Lonchat[74].
Héraldique
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Les armes de Villefranche-du-Périgord se blasonnent ainsi : « De gueules au lion léopardé d'or escaladant un talus de sinople sommé un bosquet du même mouvant du flanc dextre ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. » |
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Voir aussi
Bibliographie
- Chanoine Brugière, Villefranche-du-Périgord, Notices de l'abbé Brugière, Société historique et archéologique du Périgord (lire en ligne)
- Hippolyte Brugière, Les cantons de Belvès et de Villefranche-du-Périgord à la fin du XIXe siècle d'après le manuscrit “L'ancien et le nouveau Périgord”, Art et Histoire en Périgord Noir, Hors-série no 10, (ISBN 978-2-9520117-9-2), p. 259-281
- Françoise Auricoste - La bastide de Villefranche du Périgord, capitale de la Chataigneraie (1261-1800). Tome I : 1261-1500 - Éditions du Roc de Bourzac - 1992 - (ISBN 2-87624-048-3)
- Françoise Auricoste - La bastide de Villefranche du Périgord, capitale de la Chataigneraie (1261-1800). Tome II : 1500-1800 - Éditions du Roc de Bourzac - 1992 - (ISBN 2-87624-058-0)
- Pierre Garrigou Grandchamp, « L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles », dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 47-71
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Villefranche-du-Périgord sur l'Office de tourisme du Pays du Châtaignier
- Maison de la Châtaigne de Villefranche du Périgord
- Société archéologique du Midi, Pierre Garrigou Grandchamp, Inventaire des édifices domestiques romans et gothiques des XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans le Périgord, août 2000
- Villefranche-du-Périgord sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Guyenne. Archives du Périgord : Villefranche-du-Périgord
- Groupement archéologique Mons-Paciarus (ou de Monpazier), GAM : Petite rétrospective historique sur le passé d'une bastide française : Villefranche du Périgord
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Démissionne de la fonction de maire tout en restant conseiller municipal. Source : Journal Sud Ouest édition Périgueux du 17 décembre 2009.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Villefranche-du-Périgord » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Villefranche-du-Périgord » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Villefranche-du-Périgord », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 831 - Belvès de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 832 - Gourdon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Villefranche-du-Périgord », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Villefranche-du-Périgord », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Lémance-Lot au nord de Liboussou » sur Géoportail (consulté le 12 novembre 2022)..
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