Marminiac
Marminiac est une commune française, situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Lot en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers.
Marminiac | |
Mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Cazals-Salviac |
Maire Mandat |
Rachel French 2020-2026 |
Code postal | 46250 |
Code commune | 46184 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
348 hab. (2020 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 40âČ 00âł nord, 1° 11âČ 41âł est |
Altitude | Min. 177 m Max. 343 m |
Superficie | 22,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gourdon |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.marminiac.fr |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le ruisseau de la Masse, le Caverieux et par un autre cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Marminiac est une commune rurale qui compte 348 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 171 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Marminicois ou Marminicoises.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Marminiac est limitrophe de sept autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne. Au nord-est, le territoire communal est distant de 200 mÚtres de celui de Florimont-Gaumier, et au nord-ouest, de 400 mÚtres de celui de Saint-Pompont.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 940,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă 17 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : « le Moulin du Touron » (210 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] : les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » (661 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[20].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Marminiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (57,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (59,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,2 %), terres arables (2,3 %), prairies (2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Marminiac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Masse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[27] - [24].
Marminiac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire 0. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 331 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 324 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Toponymie
Le toponyme Marminiac, d'origine gallo-romaine, est basĂ© sur un anthroponyme Marminius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[32].
Histoire
Marminiac Ă©tait jadis une des stations sur la voie romaine reliant Cahors Ă PĂ©rigueux.
Les Vielcastel sont mentionnés comme seigneurs de Marminiac dÚs le milieu du XIIIe siÚcle.
On peut voir sur le territoire de la commune une tour, dite "tour des Anglais", vestige d'un chùteau-fort. La ville fut prise plusieurs fois par les Anglais. Philippe le Bel l'hypothéqua en 1287.
Les Vielcastel sont les cousins des Bonafous (ou Bonafos). En 1425, Marc de Bonafous, cadet d'une famille descendant des seigneurs de Pestilhac récupÚre la tour, seule vestige de son chùteau de Bonafous. Le chùteau a été vendu en 1659 à Jean-Marc de Gauléjac, fils bùtard légitimé en 1625 de Gabriel de Gauléjac, seigneur de Puycalvel.
Au dĂ©nombrement de 1504, Bernard de Vieuxchasteau, ou de Vielcastel, seigneur de Marminiac, possĂšde Ă Marminiac une maison noble, avec jardin et colombier[33]. Une branche de la famille de Vielcastel, les Salviac de Vielcastel, s'est installĂ©e Ă Cazals oĂč ils ont reconstruit le chĂąteau des Guerre aprĂšs la guerre de Cent Ans.
Jean de Vielcastel, marié à HélÚne de Bonafos de Presque en 1614, a construit le chùteau de Roquecave.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[36].
En 2020, la commune comptait 348 habitants[Note 7], en diminution de 7,45 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 163 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 359 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 990 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6 % | 6,6 % | 5,6 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 180 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 5,6 % de chÎmeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 60 emplois en 2018, contre 73 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,3 %[I 10].
Sur ces 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
32 établissements[Note 10] sont implantés à Marminiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Construction | 9 | 28,1 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 21,9 % | (29,9 %) |
Information et communication | 1 | 3,1 % | (1,8 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 6,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 21,9 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 6,3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 12,5 % | (8,7 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Marminiac), contre 13,9 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
- Etablissements Fradin, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (277 kâŹ)
- Aux Airs De Fanny, services des traiteurs (174 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 42 en 2000 puis Ă 23 en 2010[42] et enfin Ă 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[43] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 765 ha en 1988 Ă 614 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 19 Ă 32 ha[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Vincent de Marminiac date du XIIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© agrandie par adjonction de bas-cĂŽtĂ©s en 1895[44]. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral de la rĂ©gion Occitanie[45].
- Eglise Saint-Pierre de BoissiĂšrette. La premiĂšre rĂ©fĂ©rence connue dâune Ă©glise Ă BoissiĂšrette date de 1455. Ce bĂątiment a totalement disparu. LâĂ©glise actuelle a Ă©tĂ© construite en 1834 grĂące aux donations des paroissiens â ils Ă©taient une centaine en 1900. AprĂšs le dĂ©cĂšs vers 1905 du dernier prĂȘtre attachĂ© Ă lâĂ©glise, la paroisse est rattachĂ©e Ă celle de Marminiac. LâĂ©glise est de moins en moins frĂ©quentĂ©e, le bĂątiment se dĂ©grade progressivement. En 1965, lâartiste Louttre.B dĂ©cide de rĂ©parer lâĂ©glise. Il commence par le gros Ćuvre puis entreprend sa dĂ©coration intĂ©rieure. Il la conçoit dâemblĂ©e dans sa globalitĂ©, ce qui donne aujourdâhui au visiteur ce sentiment dâharmonie et de paix. Louttre.B conçoit et rĂ©alise le plafond peint, le sol en mosaĂŻque de galets et de pierre de Crayssac, lâautel et le chemin de croix en bĂ©ton colorĂ© de sable de Marminiac, les chandeliers et la grille du confessionnal en fer forgĂ© ainsi que la broderie et la fresque qui orne le mur derriĂšre lâautel. La broderie en fil de laine laisse apparaĂźtre par les espaces laissĂ©s libres le mur dĂ©corĂ© de motifs de fleurs peints en ocre et gris. Les cinq vitraux de lâĂ©glise ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par lâatelier du verrier Paul Viriglio. Les deux de gauche en entrant, Ă partir de cartons de Roger BissiĂšre, les deux de droite en entrant et lâoculus au-dessus du porche, Ă partir de cartons de Louttre.B. Le Christ en croix est un fac-similĂ© de celui de Roger BissiĂšre, datĂ© de 1938. Les quatre tentures faites de tissus de jeans assemblĂ©s sont des Ćuvres de Laure Louttre-BissiĂšre rĂ©alisĂ©es au cours des annĂ©es 1990.
- Tour des Anglais, ou tour de Bonafos, est une tour carrée. La seigneurie de Marminiac appartenait aux Vielcastel dÚs le milieu du XIIIe siÚcle. Le chùteau de Marminiac, occupé par les garnisons anglaises et françaises, a été détruit pendant la guerre de Cent Ans. La tour conserve des éléments datant du XIIIe siÚcle et XIVe siÚcle, mais date, pour l'essentiel, d'une reconstruction du XVe siÚcle[46] - (Catherine Didon 1996, p. 138).
- Halle
- Ferme de Bouteille-Haut, inscrite au titre des monuments historiques en 1995 (Catherine Didon 1996, p. 132).
- ChĂąteau de Roquecave Ă©tait un ensemble fortifiĂ©. En 1614, Jean de Vielcastel a Ă©pousĂ© HĂ©lĂšne de Bonafos de Presque. Il a obtenu du roi Louis XIII le droit d'ajouter Marminiac Ă son nom. Il a construit le chĂąteau de Roquecave. Le chĂąteau passe aux Durfort, seigneurs de LĂ©obard Ă la fin du XVIIe siĂšcle. En 1714, le chĂąteau devient la propriĂ©tĂ© de François Louis Caors de la Sarladie par mariage. Ses descendants rĂ©sident Ă Roquecave jusqu'en 1834, date oĂč le chĂąteau est vendu Ă un agriculteur[47] - (Catherine Didon 1996, p. 134).
- ChĂąteau de Bonafous. En 1425, Marc de Bonafous rĂ©cupĂšre la tour, vestige de son chĂąteau dĂ©truit pendant la guerre de Cent Ans. En 1659, le chĂąteau est vendu Ă Jean-Marc de GaulĂ©jac, fils bĂątard, lĂ©gitimĂ© en 1625, de Gabriel de GaulĂ©jac, seigneur de Puycalvel. Pendant la RĂ©volution, un des fils de la famille, Paul-François de GaulĂ©jac, s'est enrĂŽlĂ© dans l'armĂ©e des Princes et a participĂ© Ă la guerre de VendĂ©e oĂč il est surnommĂ© « Renault l'Invincible ». Le chĂąteau a appartenu Ă la famille de Bonafous jusqu'en 1817 date Ă laquelle les fils de « Renault l'Invincible », complĂštement ruinĂ©s, ont dĂ» le vendre Ă Louis Bouson de La Comte qui l'a revendu en 1826 Ă Louis de La Sudrie qui lui a donnĂ© son aspect actuel. En 1845, il est vendu au notaire Marc Cangardel (Catherine Didon 1996, p. 138).
- Ăglise.
- Tour des Anglais.
- Halle.
Personnalités liées à la commune
- Paul-François de Gauléjac, né à Marminiac le . Avant la Révolution, il est officier au régiment provincial de Rodez. Au début de la Révolution, il est officier au régiment de Maine-Infanterie. Il a pris le chemin de l'exil, et s'est enrÎlé dans l'armée des Princes. Il est rentré en France au commencement de 1792 et a été emprisonné en 1794, délivré quatre mois aprÚs. Il a participé à la guerre de Vendée dans l'armée royaliste de Henri de La Rochejaquelein. Fait prisonnier par l'armée républicaine, il est condamné à mort et fusillé. Ayant survécu, il est surnommé « Renault l'Invincible » et « Trompe-la-Mort », il reprend le combat aux cÎtés de Rochambeau. Il est tué au cours d'un engagement à Courberie, le [48] - [49].
- Henri Cangardel, né le 6 juillet 1884 à Marminiac, mort le 30 janvier 1971 à Paris, armateur, président de la Compagnie Générale Transatlantique, membre de l'Académie de Marine, commandeur de la Légion d'honneur, un des promoteurs du célÚbre paquebot Normandie. Il était le fils, le petit-fils et l'arriÚre-petit-fils de trois maires de Marminiac.
- Roger BissiÚre (1886-1964), peintre, a habité au village de BoissiÚrette à partir de 1939. Il y avait son atelier et y décéda en 1964 ; il y est enterré. Son fils, le peintre Louttre.B, y a vécu aussi. BissiÚre a attiré dans la commune certains de ses amis, qui y ont acheté des maisons ou y ont vécu : l'écrivain Walter Lewino, les peintres Jean Léon, Rylsky et Charlotte Henschel.
- Jean-Marie Massou s'installe avec sa famille Ă Marminiac en 1974 oĂč sa mĂšre trouve le soutien du maire pour s'y Ă©tablir ; ses grands-parents maternels Ă©taient originaires de la ville[50]. Il y demeure jusqu'Ă la fin de sa vie en 2020. Dans la forĂȘt il creuse des galeries, crĂ©e des sculptures, grave des pierres, puis pratique le dessin, le collage, le chant. Ses crĂ©ations sont rattachĂ©es Ă l'art brut, mais Massou ne se considĂšre artiste qu'Ă la fin de sa vie, constatant que cela lui permet de partager plus facilement ses crĂ©ations[51]. Il fait l'objet du film Le Plein Pays d'Antoine Boutet, sorti en 2009, qui le fait connaitre Ă un plus large public. Le label La Belle Brut est crĂ©Ă© en 2015 pour diffuser ses crĂ©ations sonores. L'association Le SidĂ©ral, Club de l'amitiĂ© de Jean-Marie Massou est crĂ©Ă©e en 2021 pour prĂ©server et valoriser son Ćuvre[52].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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Voir aussi
Bibliographie
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