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Saint-Cybranet

Saint-Cybranet est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Cybranet
Saint-Cybranet
Le monument aux morts et l'Ă©glise de Saint-Cybranet.
Blason de Saint-Cybranet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
Maire
Mandat
Nelly Caminade
2020-2026
Code postal 24250
Code commune 24395
DĂ©mographie
Population
municipale
366 hab. (2020 en diminution de 11,17 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 47â€Č 21″ nord, 1° 10â€Č 15″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 270 m
Superficie 10,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée Dordogne
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Cybranet
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Saint-Cybranet

    GĂ©ographie

    Généralités

    En PĂ©rigord noir, dans le quart sud-est du dĂ©partement de la Dordogne, la commune de Saint-Cybranet s'Ă©tend sur 10,33 km2. Le territoire communal est arrosĂ© Ă  l'est par le CĂ©ou, un affluent de la Dordogne.

    En bordure du Céou, le bourg de Saint-Cybranet, traversé par la route départementale 50, se situe, en distances orthodromiques, douze kilomÚtres au sud-sud-ouest de Sarlat-la-Canéda et dix-huit kilomÚtres au nord-ouest de Gourdon.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Cybranet et des communes avoisinantes.

    Saint-Cybranet est limitrophe de quatre autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Cybranet est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e j6-7, date du KimmĂ©ridgien terminal au Tithonien, composĂ©e de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux Ă  lumachelles. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Eg, fait partie des formations superficielles de type grĂšze ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentĂ©es. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 832 - Gourdon » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Saint-Cybranet.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 70 mĂštres[5] au nord, lĂ  oĂč le CĂ©ou quitte la commune et entre sur celle de Castelnaud-la-Chapelle, et 270 mĂštres[5] au sud, au lieu-dit Pech de GrĂ©zelle[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 10,33 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 10,75 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le CĂ©ou et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 11 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le CĂ©ou, d'une longueur totale de 55,07 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de SĂ©niergues et se jette en rive gauche de la Dordogne Ă  Castelnaud-la-Chapelle, face Ă  VĂ©zac[16]. Il arrose la commune du sud-est au nord sur quatre kilomĂštres et demi dont 850 mĂštres servent de limite naturelle, face Ă  CĂ©nac-et-Saint-Julien.

    • Le CĂ©ou Ă  Saint-Cybranet.
      Le CĂ©ou Ă  Saint-Cybranet.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Cybranet.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă  la confluence de la VĂ©zĂšre Ă  Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 872 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[25] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  18 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cybranet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-CanĂ©da, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (43,9 %), forĂȘts (38,9 %), terres arables (9,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,7 %)[37].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Cybranet est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CĂ©ou. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996 et 1999[40] - [38]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne amont » approuvĂ© le , pour les crues du CĂ©ou[41] - [42].

    Saint-Cybranet est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[43]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Cybranet.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 5,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [48].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[50].

    Toponymie

    Le nom du lieu signifie le « petit Saint-Cyprien » et se réfÚre à Saint-Cyprien, situé en bord de Dordogne, au nord-ouest[51].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Cibranet[52].

    Histoire

    Le territoire communal est occupé dÚs l'époque gallo-romaine.

    L'église présente quelques éléments romans, antérieurs à la premiÚre mention écrite connue du lieu, qui remonte à la fin du XVe siÚcle sous la forme « Saint Cyprianet », latinisée en Sanctus Cyprianetus en 1556[51].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 1983 Marius Lacoste DVG
    avant 1988 1989 Gabriel Delbarry
    1989 mars 2008 Jean Marty
    mars 2008[55] mai 2020 Claudine Farfal SE[56] Guide touristique
    mai 2020 En cours Nelly Caminade

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Cybranet relĂšve[57] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[59].

    En 2020, la commune comptait 366 habitants[Note 11], en diminution de 11,17 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    516408454487525565572605593
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    608555568545547513503455411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    424410401328325311300316293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    288277273280310350368373410
    2018 2020 - - - - - - -
    371366-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    DĂ©monstration d'une moto faucheuse lieuse lors de la fĂȘte des battages 2016.

    En aoĂ»t, la FĂȘte des battages, avec brocante, vide-greniers et exposition de vĂ©hicules anciens[61].

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 194 personnes, soit 46,9 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (vingt-sept) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (dix-huit) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  13,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte soixante-cinq Ă©tablissements[63], dont trente-quatre au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, neuf dans la construction, huit relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et deux dans l'industrie[64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Marc[65], des XIVe et XIXe siĂšcles.
    • L'ancien presbytĂšre.
    • Le chĂąteau de Goursac.
    • Les Jardins de l'AlbarĂšde[66], crĂ©Ă©s en 1990 et labellisĂ©s jardin remarquable[67].
    • Le dolmen du Pech d'Esparoutis.
    • Calvaires, cabanes en pierre sĂšche, fours, fontaines, lavoirs, puits.
    • Le clocher-mur de l'Ă©glise Saint-Marc.
      Le clocher-mur de l'Ă©glise Saint-Marc.
    • La nef.
      La nef.
    • La chaire.
      La chaire.

    Patrimoine naturel

    Le champ de tournesol fait partie du site inscrit. Au loin, les coteaux de la rive droite du CĂ©ou avec au centre le pech d'Esparoutis.

    Une zone d'environ 120 hectares, au nord de la commune, fait partie d'un site inscrit depuis 1969 et étendu à huit autres communes : « vallée de la Dordogne et vallée du Céou, s'étendant de Beynac à Vitrac »[68] - [69].

    À l'intĂ©rieur de cette zone, sur environ 35 hectares, en rive droite du CĂ©ou, au niveau du pech d'Esparoutis, le territoire communal fait partie du rĂ©seau Natura 2000 : « les coteaux calcaires du causse de Daglan et de la vallĂ©e du CĂ©ou », oĂč peuvent se rencontrer cinq espĂšces animales protĂ©gĂ©es : trois de chauves-souris et deux de papillons[70] - [71].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Cybranet Blason
    D'azur Ă  la fasce cousue de sinople chargĂ©e de quatre besants d'or, deux rangĂ©s en pal Ă  dextre et deux rangĂ©s en pal Ă  senestre, au soleil levant, Ă  la truite ployĂ©e en pal, regardant le soleil, brochant sur le tout et soutenue d'un besant, le tout du mĂȘme.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[49].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Cybranet » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
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