CĂ©nac-et-Saint-Julien
Cénac-et-Saint-Julien est une commune française, située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
CĂ©nac-et-Saint-Julien | |||||
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Cénac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord | ||||
Maire Mandat |
Joëlle Debet Duverneix 2020-2026 |
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Code postal | 24250 | ||||
Code commune | 24091 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 199 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 48âČ 03âł nord, 1° 12âČ 18âł est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 252 m |
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Superficie | 19,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée Dordogne | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Situation
Cénac-et-Saint-Julien est une commune du Périgord noir située au bord de la Dordogne, au pied de la bastide de Domme, à onze kilomÚtres de la ville de Sarlat-la-Canéda et à dix-huit kilomÚtres de la ville de Gourdon.
Elle est proche de lieux touristiques tels que Castelnaud-la-Chapelle, Beynac, La Roque-Gageac, le chĂąteau des Milandes et les jardins de Marqueyssac.
Communes limitrophes
CĂ©nac-et-Saint-Julien est limitrophe de huit autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. CĂ©nac-et-Saint-Julien est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée Eg, fait partie des formations superficielles de type grÚze ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 808 - Sarlat-la-Canéda » et « no 832 - Gourdon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur |
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Moyen | non présent | ||||||||||||||||||||
Jurassique inférieur | non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 60 m et 252 m[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,87 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,59 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, le Céou, le Riol et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16] - [17]. Elle borde la commune au nord sur plus de quatre kilomÚtres, en deux tronçons, face à La Roque-Gageac et Vézac.
Le CĂ©ou, d'une longueur totale de 55,07 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de SĂ©niergues et se jette en rive gauche de la Dordogne Ă Castelnaud-la-Chapelle, face Ă VĂ©zac[18]. Il sert de limite naturelle au sud-ouest sur prĂšs de 700 mĂštres face Ă Saint-Cybranet.
Son affluent de rive droite le Riol prend sa source dans le sud de la commune qu'il arrose sur 600 mĂštres dont prĂšs de 400 mĂštres en limite de Saint-Martial-de-Nabirat.
- Depuis Domme, vue sur la Dordogne et le pont de CĂ©nac qui relie les communes de CĂ©nac-et-Saint-Julien (Ă gauche) et La Roque-Gageac.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de CĂ©nac-et-Saint-Julien.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă la confluence de la VĂ©zĂšre Ă Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[27] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 16 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[33].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Cénac-et-Saint-Julien[34] - [35]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[37] - [38]. Deux espÚces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur environ un tiers d'hectare et correspond au coteau situé en bordure de la route départementale 49, en limite de Domme.
ZNIEFF
CĂ©nac-et-Saint-Julien fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[39] - [40], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[41].
Urbanisme
Typologie
Cénac-et-Saint-Julien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [42] - [43] - [44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[45] - [46].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (58,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,5 %), forĂȘts (38,7 %), prairies (9,9 %), terres arables (3,8 %), zones urbanisĂ©es (3,5 %), eaux continentales[Note 9] (1,6 %)[47].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de CĂ©nac-et-Saint-Julien est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le CĂ©ou. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1996, 1997, 1999, 2000 et 2021[50] - [48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne amont » approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[51] - [52].
CĂ©nac-et-Saint-Julien est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[53]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[54] - [55].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[57]. 48,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
De par sa proximité avec Domme, Cénac est aussi appelé « Domme-Basse »[61] ou « Domme vieille » dans les actes anciens[62].
Cénac doit son nom à un personnage gallo-roman Cennus suivi du suffixe -acum[61] signifiant le « domaine de Cennus ». Saint-Julien tire son nom de Julien de Brioude, soldat romain martyrisé en l'an 304[63].
En occitan, la commune porte le nom de Senac e Sent Julian[64].
Histoire
Le territoire communal fut occupé dÚs l'ùge du bronze comme le prouvent les nombreux objets découverts dans la grotte Vaufrey[65].
L'abbaye de Moissac a fondé un prieuré à Cénac à la fin du XIe siÚcle[61].
Les premiĂšres apparitions Ă©crites connues des lieux remontent au milieu du XIIe siĂšcle (Senaco) et du XVIe siĂšcle (Sanctus Julianus)[61].
En 1827, les communes de CĂ©nac et de Saint-Julien-de-Castelnaud fusionnent sous le nom de CĂ©nac-et-Saint-Julien[6].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[66].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[67] - [68].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, CĂ©nac-et-Saint-Julien relĂšve[71] :
- du tribunal de proximité de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Jusqu'en 1827, les communes de Cénac et de Saint-Julien-de-Castelnaud étaient indépendantes.
DĂ©mographie de Saint-Julien-de-Castelnaud
DĂ©mographie de CĂ©nac, puis de CĂ©nac-et-Saint-Julien
En 1827, Saint-Julien-de-Castelnaud fusionne avec CĂ©nac qui devient CĂ©nac-et-Saint-Julien[6].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[74].
En 2020, la commune comptait 1 199 habitants[Note 12], en augmentation de 0,17 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le club de rugby de l'US Cénac, qui représente la commune au sein de la ligue Nouvelle-Aquitaine, a été créé en 1985. Lors de la saison 2021-2022, les T-Rexs décrochent le bouclier du terroir face au Club olympique Périgueux-Ouest.
Manifestations culturelles et festivités
Au printemps, foire aux fleurs dans le bourg de CĂ©nac (29e Ă©dition en [76]).
Ăconomie
Emploi
En 2015[77], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 503 personnes, soit 41,9 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (85) a augmenté par rapport à 2010 (74) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 16,8 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 162 Ă©tablissements[78], dont 103 au niveau des commerces, transports ou services, 21 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, 17 relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, 12 dans la construction, et 9 dans l'industrie[79].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la sociĂ©tĂ© Cerno (commerce de gros interentreprises alimentaire spĂ©cialisĂ© divers) situĂ©e Ă CĂ©nac-et-Saint-Julien se classe Ă la 28e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 32 794 kâŹ[80]. Tous secteurs confondus, elle se classe 5e, quant au chiffre d'affaires Ă l'exportation, avec 18 143 kâŹ[81].
Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, trois sociétés situées à Cénac-et-Saint-Julien se classent parmi les cinquante premiÚres de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :
- dans le commerce[82] :
- Cerno est 13e ;
- Coop Cerno du Périgord noir (commerce de gros interentreprises alimentaire spécialisé divers) se classe 49e avec 12 782 k⏠;
- dans l'agroalimentaire, Vidal Foies gras (prĂ©paration industrielle de produits Ă base de viande) se classe 48e avec 1 267 kâŹ[83].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Cénac[84], église romane du XIIe siÚcle, partiellement détruite par Geoffroy de Vivans pendant les guerres de religion, reconstruite au début du XXe siÚcle. Les absidioles ont été récemment restaurées.
- L'église Saint-Julien au hameau de Saint-Julien, classée monument historique le [85].
- Le platane du chùteau du Thouron qui s'appelle « Thermidor » fait partie des arbres remarquables de France[86]. Planté en 1735 par la famille de Maleville, il a vu la Révolution de 1789. Il mesure 7,60 m de tour de taille à 1,30 m du sol, 45 m environ de hauteur et 33 m d'envergure[Note 13] - [86].
- Le chĂąteau de Montmirail.
Personnalités liées à la commune
- François Taillefer (1836-1908) est un homme politique né et décédé à Cénac.
- Albert Cahuet (1877-1942), journaliste et écrivain, a vécu à Fondaumier, hameau de Cénac. Il est l'auteur de Pontcarral.
- Lucien de Maleville (1881-1964), artiste qui a peint la campagne sarladaise.
- Georges Boulanger (1913-1976), sénateur du Pas-de-Calais de 1952 à 1965, y possédait une demeure sur les hauteurs de la ville.
- Franck Dubosc (1963-), acteur et humoriste, est venu dans sa jeunesse en vacances estivales au camping de Cénac durant de nombreuses années avec sa famille.
HĂ©raldique
Blason | ||
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Détails | Le premier est aux armes de la famille Dufaure, qui possédait des biens à Montmirail, à Cénac. Le second est attribut de saint Julien, patron qui donna son nom à Saint-Julien. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[59].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cette déclaration est confirmée le 11 frimaire an 197 de la république (31 décembre 1989 nouveau style) signé : les commissaires.
- Cartes
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