Glénic
GlĂ©nic /glÉni/ (Glenic en occitan) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Creuse en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Glénic | |||||
Le bourg de Glénic. Sur la gauche, le viaduc enjambant la Grande Creuse. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Guéret | ||||
Maire Mandat |
Marie-France Dalot 2020-2026 |
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Code postal | 23380 | ||||
Code commune | 23092 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Glénicois | ||||
Population municipale |
685 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 13âČ 27âł nord, 1° 55âČ 25âł est | ||||
Altitude | Min. 293 m Max. 521 m |
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Superficie | 27,60 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Vaury | ||||
LĂ©gislatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Creuse
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont appelés les Glénicois(es).
GĂ©ographie
Localisation
Situé sur la D 940, à 8 kilomÚtres de Guéret, le bourg de Glénic est perché à 342 mÚtres d'altitude. Il domine la vallée de la Grande Creuse, qu'enjambe un viaduc construit en 1905-1906 pour permettre le passage de la voie ferrée qui reliait La Chùtre à Guéret. Cette ligne a été désaffectée en 1952. Le territoire communal est arrosé par la riviÚre Creuse et par son affluent la Naute.
Les communes limitrophes de Glénic sont Champsanglard, Saint-Fiel, Ajain et Jouillat.
La commune s'étend sur 2760 hectares et ne comprend pas moins de 29 hameaux, écarts ou lieux-dits. On y dénombrait 1360 Glénicois et Glénicoises en 1901[1], mais seulement 592 en 2007 (620 en population légale)[2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de GuĂ©ret, mise en service en 1975[9] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 023,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă 67 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 11,8 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Glénic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (65,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (34,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,3 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de GlĂ©nic est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Naute. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2018[24] - [22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 402 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 141 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 35 %, Ă comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 8] soumis Ă PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mĂštres cubes[28]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de GlĂ©nic est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[30].
Histoire
Il fait peu de doute que les origines de Glénic sont au moins gallo-romaines. Au XIXe siÚcle, on a en effet retrouvé dans le bourg une piÚce en or à l'effigie de Faustine (décédée en 141), épouse d'Antonin le Pieux, et, dans le hameau de Villelot, une urne funéraire ainsi qu'une autre piÚce en or à l'effigie de Néron adolescent (piÚce datée vers 50-54)[31].
Au demeurant, les plus anciens textes faisant mention de Glénic ne remontent qu'au XIIe siÚcle : en 1150, on écrit Glanic, au XIVe siÚcle, on cite le prieur et le chapelain de Glenico, et, enfin, la paroisse de Glénic en 1417[32].
Politique et administration
La commune de Glénic appartient à la Communauté d'Aglomération du Grand Guéret. .
DĂ©mographie
La population de GlĂ©nic reste stable depuis une trentaine d'annĂ©es si l'on s'en tient aux chiffres de la population municipale (et non pas lĂ©gale). Son Ă©loignement relatif de GuĂ©ret et son relief ne lui permet pas, contrairement Ă d'autres communes, de dĂ©velopper des zones d'habitat pavillonnaire. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[34].
En 2020, la commune comptait 685 habitants[Note 9], en augmentation de 5,55 % par rapport Ă 2014 (Creuse : â3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Commune rurale, proche de GuĂ©ret, GlĂ©nic est essentiellement peuplĂ©e dâemployĂ©s ou de fonctionnaires travaillant Ă GuĂ©ret, de retraitĂ©s, de quelques artisans et dâagriculteurs. Bien que dâune moyenne dâĂąge Ă©levĂ©e, la population a dĂ©sormais tendance Ă se stabiliser et mĂȘme Ă progresser. Historiquement, la premiĂšre vocation Ă©conomique de la Commune est agricole, principalement basĂ©e sur lâĂ©levage. Le tourisme « vert » apparaĂźt peu Ă peu comme un enjeu Ă©conomiquement important sur le territoire. La commune offre de ce point de vue de nombreux atouts tels que : une nature prĂ©servĂ©e et authentique, un patrimoine historique riche et diversifiĂ©, une richesse humaine basĂ©e sur les valeurs traditionnelles de solidaritĂ© du monde rural.
Culture locale et patrimoine
Les attraits patrimoniaux de la commune sont nombreux avec, surtout, ses beaux paysages constituĂ©s de collines, traversĂ©s de riviĂšres et ponctuĂ©s de forĂȘts et dâĂ©tangs. De nombreux chemins de randonnĂ©e permettent dâaller Ă la rencontre dâun patrimoine bĂąti typique oĂč prĂ©domine la pierre, construit par des hommes Ă la fois agriculteurs et maçons : fermes anciennes Ă©rigĂ©es sur des sites gallo-romains, moulins sur la CreuseâŠetc. Le « petit patrimoine » est particuliĂšrement abondant dans les 27 villages que compte la commune : croix, fontaines, lavoirs, abreuvoirs. Son viaduc enjambant la Creuse, construit en 1904 (Voie ferrĂ©e GuĂ©retâLa ChĂątre), sâoffre Ă lâintĂ©rĂȘt du promeneur. Mais, ce qui fait principalement la notoriĂ©tĂ© de GlĂ©nic câest son Ă©glise, remarquable ouvrage du XIIe siĂšcle.
L'Ă©glise
DĂ©diĂ©e Ă la nativitĂ© de la Vierge, lâĂ©glise de GlĂ©nic a Ă©tĂ© bĂątie de la fin du XIe siĂšcle au dĂ©but du XIIe siĂšcle Ă lâemplacement dâun temple gallo-romain. Elle fut ensuite remaniĂ©e et fortifiĂ©e au XVe siĂšcle pendant la Guerre de Cent Ans. DĂ©pourvue de clocher, câest un exemple remarquable dâarchitecture religieuse et militaire de facture romane et gothique. LâĂ©glise a Ă©tĂ© classĂ©e au titre des Monuments Historiques le [37].
Cette Ă©glise faisait partie dâun ancien prieurĂ© dĂ©pendant de lâabbaye Saint-Augustin-lĂšs-Limoges. Elle a Ă©tĂ© acquise par Raymond de Beinac, abbĂ© de Saint-Augustin Ă Limoges, mort en 1182. En 1612, le prieurĂ© de GlĂ©nic fut uni Ă perpĂ©tuitĂ© Ă la mense conventuelle de cette abbaye. LâabbĂ© de Saint Augustin prit alors le titre de prieur de GlĂ©nic.
LâĂ©glise actuelle est composĂ©e dâune nef de quatre travĂ©es voĂ»tĂ©es dâogives, terminĂ©e par une abside Ă 5 pans qui constitue le chĆur. Deux chapelles latĂ©rales se font face dans la seconde travĂ©e de la nef.
Les récentes découvertes archéologiques ont permis de préciser la chronologie du site avec:
- Dâabord, une occupation antique du site dĂšs la pĂ©riode du Haut Empire (IIe siĂšcle ap. J.-C.) Ă lâĂ©poque gallo-romaine. Ă lâemplacement de lâĂ©glise ou trĂšs proche, la prĂ©sence dâun mausolĂ©e imposant a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la dĂ©couverte dâun linteau Ă©pitaphe exposĂ© au fond de lâĂ©glise et portant notamment le nom de PACATUS dĂ©jĂ identifiĂ© sur une inscription funĂ©raire Ă Limoges. Les nombreux blocs de granite, vestiges architecturaux ou funĂ©raires prĂ©sents dans la construction actuelle en attestent lâorigine.
- une nĂ©cropole mĂ©rovingienne aurait ensuite succĂ©dĂ© au monument gallo-romain, hypothĂšse validĂ©e par les dĂ©couvertes mobiliĂšres effectuĂ©es Ă lâintĂ©rieur de lâĂ©glise. Deux sarcophages dont un en coffre de briques (du VIIe siĂšcle) tĂ©moins de cette Ă©poque sont exposĂ©s sous vitre Ă droite en entrant. Un couvercle de sarcophage gravĂ© dâune Ă©pĂ©e se trouve dressĂ© chapelle Sud.
- enfin, la construction dâune Ă©glise. Elle fut dâabord limitĂ©e au chĆur et Ă deux travĂ©es (XIe siĂšcle). Câest Ă partir du XVe siĂšcle, pendant la Guerre de Cent Ans, que sa vocation militaire apparaĂźt, probablement due Ă sa situation stratĂ©gique. LâĂ©glise fut alors fortifiĂ©e et agrandie. La nef primitive fut allongĂ©e de deux travĂ©es (voĂ»tes Ă croisĂ©es dâogives). Le chĆur surĂ©levĂ© et flanquĂ© de deux tourelles comportait un chemin de ronde aujourdâhui disparu. Deux Ă©chauguettes furent Ă©galement ajoutĂ©es. En 1973, des travaux intĂ©rieurs ont permis la dĂ©couverte dâun exceptionnel ensemble de peintures du XVe siĂšcle. Les dĂ©cors sont originaux avec notamment une interprĂ©tation de La Chute dâAdam et Eve.
Les fouilles archĂ©ologiques et les travaux de restauration extĂ©rieurs et intĂ©rieurs entrepris depuis 1995 ont permis de consolider lâĂ©difice, de mettre en valeur le dĂ©cor intĂ©rieur, de restaurer le mobilier et les statues et enfin de prĂ©senter au public les dĂ©couvertes les plus remarquables.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1989[38].
Le viaduc
InaugurĂ© le , le viaduc de GlĂ©nic a nĂ©cessitĂ© trois annĂ©es dâefforts pour sa construction de Ă . Franchissant la Creuse, il permettait de relier GuĂ©ret Ă La ChĂątre par le chemin de fer (train Ă vapeur). La ligne exploitĂ©e par Compagnie du chemin de fer de Paris Ă OrlĂ©ans, dâune longueur de 75,5 km, ne put ĂȘtre construite que grĂące Ă une subvention du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Creuse de 4 000 francs par kilomĂštre. Les trains de voyageurs circulĂšrent sur le viaduc jusquâen 1939 et les convois de marchandises jusqu'en 1952, annĂ©e de la fermeture dĂ©finitive de la ligne de La ChĂątre Ă GuĂ©ret.
Le viaduc en chiffres :
- longueur totale 202,10 m
- Largeur : 4,50 entre parapets
- Hauteur : 20 m
- 16 arches
- Volume de maçonnerie estimé : 7 331 m3
- Rayon de courbure : 300 m
- CoĂ»t de la construction 295 300 francs (environ 965 631 âŹ)
- Ăglise de la NativitĂ©-de-la-Vierge
- Viaduc
- Le viaduc et le pont sur la Creuse.
Personnalités liées à la commune
René Bugeaud dit René Villelot (1903-1981)
NĂ© en 1903, RenĂ© Bugeaud, ancien militaire qui plus tard prendra comme nom dâĂ©crivain RenĂ© Villelot voit son destin basculer en 1946 le jour de lâouverture de la chasse. Ce jour-lĂ , un malencontreux accident le prive de la vue. RĂ©fugiĂ© Ă jamais dans les tĂ©nĂšbres, câest dĂ©sormais par lâĂ©criture poĂ©tique quâil portera son regard sur le monde qui lâentoure en particulier ces paysages, traditions et coutumes de la Creuse quâil aimait tant. Certains dâentre nous se souviennent de lui et du bruit de ses sabots qui lui permettait de se repĂ©rer, lorsquâil allait chez « Dudule » Ă cĂŽtĂ© du viaduc faire les courses, chercher le lait Ă Villelot ou encore promener sa petite fille Josette. Pour que lâĂ©criture lui soit plus facile, son fils Jean, lui avait confectionnĂ© un ingĂ©nieux guide ligne, tandis que Josette lâaidait dans sa rĂ©daction en lui relisant ses textes, les corrigeant et les dactylographiant. Plusieurs de ses textes ont dâailleurs Ă©tĂ© publiĂ©s dans la revue : « Nous, pour vous ! », ainsi quâun recueil de poĂ©sies : « Souvenir et clapotis des bords de Creuse. » que vous pouvez consulter Ă la mairie. Câest avec beaucoup dâhumilitĂ© et de talent quâil y consigne ses souvenirs et pensĂ©es dans un langage simple mais trĂšs Ă©mouvant. TĂ©moin de notre histoire, amoureux des paysages et de la nature, RenĂ© Bugeaud sâest Ă©teint en 1981 nous laissant une Ćuvre poĂ©tique trĂšs personnelle et typique de notre commune.
« Câest sans illusion ni prĂ©tention que jâai Ă©crit ces poĂšmes, mais Ă la recherche dâoccupations et distractions, afin de meubler cette nuit sans fin dans laquelle je me dĂ©bats. » RenĂ© Bugeaud, Bonnavaud, 1979.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[27].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Notes
Références
- Amédée Carriat, Almanach pittoresque et historique de la Creuse pour 2001, Guéret, Lecante, 2000, p. 67.
- Source INSEE
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Gueret Bongeot - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Glénic et Guéret », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Gueret Bongeot - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Glénic et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Glénic », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Glénic », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « barrage de Confolent », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Abbé André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Limoges, Vve Ducourtieux, 1902 (Laffite reprints, 2000), pp. 302-305. La piÚce figurant Néron porte l'inscription NERONI CLAVDIO DRVSO GERM. COS. DESIG., ce qui signifie qu'il était consul "désigné"...
- Lecler, Ibid., p. 302.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise de la Nativité de la Vierge », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Notice no PA00100082, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
Souvenirs et clapotis des bords de Creuse, René Bugeaud dit René Villelot, 1979
Liens externes
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