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Glénic

GlĂ©nic /glɛni/ (Glenic en occitan) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Creuse en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Glénic
Glénic
Le bourg de Glénic. Sur la gauche, le viaduc enjambant la Grande Creuse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Guéret
Maire
Mandat
Marie-France Dalot
2020-2026
Code postal 23380
Code commune 23092
DĂ©mographie
Gentilé Glénicois
Population
municipale
685 hab. (2020 en augmentation de 5,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 13â€Č 27″ nord, 1° 55â€Č 25″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 521 m
Superficie 27,60 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Vaury
LĂ©gislatives Circonscription unique
Localisation
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Glénic
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Glénic
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Glénic
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Glénic

    Ses habitants sont appelés les Glénicois(es).

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Glénic
    AnzĂȘme Jouillat Roches
    Saint-Fiel Glénic
    Sainte-Feyre Ajain

    Localisation

    SituĂ© sur la D 940, Ă  8 kilomĂštres de GuĂ©ret, le bourg de GlĂ©nic est perchĂ© Ă  342 mĂštres d'altitude. Il domine la vallĂ©e de la Grande Creuse, qu'enjambe un viaduc construit en 1905-1906 pour permettre le passage de la voie ferrĂ©e qui reliait La ChĂątre Ă  GuĂ©ret. Cette ligne a Ă©tĂ© dĂ©saffectĂ©e en 1952. Le territoire communal est arrosĂ© par la riviĂšre Creuse et par son affluent la Naute.

    Les communes limitrophes de Glénic sont Champsanglard, Saint-Fiel, Ajain et Jouillat.

    La commune s'étend sur 2760 hectares et ne comprend pas moins de 29 hameaux, écarts ou lieux-dits. On y dénombrait 1360 Glénicois et Glénicoises en 1901[1], mais seulement 592 en 2007 (620 en population légale)[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 953 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de GuĂ©ret, mise en service en 1975[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 023,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă  67 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  11,4 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Glénic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de GuĂ©ret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (65,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (34,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,3 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de GlĂ©nic est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Naute. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2018[24] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Glénic.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 402 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 141 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 35 %, Ă  comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 8] soumis Ă  PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mĂštres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[29].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de GlĂ©nic est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[30].

    Histoire

    Il fait peu de doute que les origines de Glénic sont au moins gallo-romaines. Au XIXe siÚcle, on a en effet retrouvé dans le bourg une piÚce en or à l'effigie de Faustine (décédée en 141), épouse d'Antonin le Pieux, et, dans le hameau de Villelot, une urne funéraire ainsi qu'une autre piÚce en or à l'effigie de Néron adolescent (piÚce datée vers 50-54)[31].

    Au demeurant, les plus anciens textes faisant mention de Glénic ne remontent qu'au XIIe siÚcle : en 1150, on écrit Glanic, au XIVe siÚcle, on cite le prieur et le chapelain de Glenico, et, enfin, la paroisse de Glénic en 1417[32].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? 2020 Roland Brunaud SE Retraité
    2020 en cours Marie-France Dalot SE Retraité

    La commune de Glénic appartient à la Communauté d'Aglomération du Grand Guéret. .

    DĂ©mographie

    La population de GlĂ©nic reste stable depuis une trentaine d'annĂ©es si l'on s'en tient aux chiffres de la population municipale (et non pas lĂ©gale). Son Ă©loignement relatif de GuĂ©ret et son relief ne lui permet pas, contrairement Ă  d'autres communes, de dĂ©velopper des zones d'habitat pavillonnaire. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[34].

    En 2020, la commune comptait 685 habitants[Note 9], en augmentation de 5,55 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3501 1671 2691 2681 2411 3081 3391 3601 360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4061 3311 3231 3411 3771 3501 3371 2501 203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2301 1811 1581 0231 007943929801684
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    617574531581605593592592631
    2017 2020 - - - - - - -
    666685-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Commune rurale, proche de GuĂ©ret, GlĂ©nic est essentiellement peuplĂ©e d’employĂ©s ou de fonctionnaires travaillant Ă  GuĂ©ret, de retraitĂ©s, de quelques artisans et d’agriculteurs. Bien que d’une moyenne d’ñge Ă©levĂ©e, la population a dĂ©sormais tendance Ă  se stabiliser et mĂȘme Ă  progresser. Historiquement, la premiĂšre vocation Ă©conomique de la Commune est agricole, principalement basĂ©e sur l’élevage. Le tourisme « vert » apparaĂźt peu Ă  peu comme un enjeu Ă©conomiquement important sur le territoire. La commune offre de ce point de vue de nombreux atouts tels que : une nature prĂ©servĂ©e et authentique, un patrimoine historique riche et diversifiĂ©, une richesse humaine basĂ©e sur les valeurs traditionnelles de solidaritĂ© du monde rural.

    Culture locale et patrimoine

    Les attraits patrimoniaux de la commune sont nombreux avec, surtout, ses beaux paysages constituĂ©s de collines, traversĂ©s de riviĂšres et ponctuĂ©s de forĂȘts et d’étangs. De nombreux chemins de randonnĂ©e permettent d’aller Ă  la rencontre d’un patrimoine bĂąti typique oĂč prĂ©domine la pierre, construit par des hommes Ă  la fois agriculteurs et maçons : fermes anciennes Ă©rigĂ©es sur des sites gallo-romains, moulins sur la Creuse
etc. Le « petit patrimoine » est particuliĂšrement abondant dans les 27 villages que compte la commune : croix, fontaines, lavoirs, abreuvoirs. Son viaduc enjambant la Creuse, construit en 1904 (Voie ferrĂ©e GuĂ©ret–La ChĂątre), s’offre Ă  l’intĂ©rĂȘt du promeneur. Mais, ce qui fait principalement la notoriĂ©tĂ© de GlĂ©nic c’est son Ă©glise, remarquable ouvrage du XIIe siĂšcle.

    L'Ă©glise

    DĂ©diĂ©e Ă  la nativitĂ© de la Vierge, l’église de GlĂ©nic a Ă©tĂ© bĂątie de la fin du XIe siĂšcle au dĂ©but du XIIe siĂšcle Ă  l’emplacement d’un temple gallo-romain. Elle fut ensuite remaniĂ©e et fortifiĂ©e au XVe siĂšcle pendant la Guerre de Cent Ans. DĂ©pourvue de clocher, c’est un exemple remarquable d’architecture religieuse et militaire de facture romane et gothique. L’église a Ă©tĂ© classĂ©e au titre des Monuments Historiques le [37].

    Cette Ă©glise faisait partie d’un ancien prieurĂ© dĂ©pendant de l’abbaye Saint-Augustin-lĂšs-Limoges. Elle a Ă©tĂ© acquise par Raymond de Beinac, abbĂ© de Saint-Augustin Ă  Limoges, mort en 1182. En 1612, le prieurĂ© de GlĂ©nic fut uni Ă  perpĂ©tuitĂ© Ă  la mense conventuelle de cette abbaye. L’abbĂ© de Saint Augustin prit alors le titre de prieur de GlĂ©nic.

    L’église actuelle est composĂ©e d’une nef de quatre travĂ©es voĂ»tĂ©es d’ogives, terminĂ©e par une abside Ă  5 pans qui constitue le chƓur. Deux chapelles latĂ©rales se font face dans la seconde travĂ©e de la nef.

    Les récentes découvertes archéologiques ont permis de préciser la chronologie du site avec:

    - D’abord, une occupation antique du site dĂšs la pĂ©riode du Haut Empire (IIe siĂšcle ap. J.-C.) Ă  l’époque gallo-romaine. À l’emplacement de l’église ou trĂšs proche, la prĂ©sence d’un mausolĂ©e imposant a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la dĂ©couverte d’un linteau Ă©pitaphe exposĂ© au fond de l’église et portant notamment le nom de PACATUS dĂ©jĂ  identifiĂ© sur une inscription funĂ©raire Ă  Limoges. Les nombreux blocs de granite, vestiges architecturaux ou funĂ©raires prĂ©sents dans la construction actuelle en attestent l’origine.

    - une nĂ©cropole mĂ©rovingienne aurait ensuite succĂ©dĂ© au monument gallo-romain, hypothĂšse validĂ©e par les dĂ©couvertes mobiliĂšres effectuĂ©es Ă  l’intĂ©rieur de l’église. Deux sarcophages dont un en coffre de briques (du VIIe siĂšcle) tĂ©moins de cette Ă©poque sont exposĂ©s sous vitre Ă  droite en entrant. Un couvercle de sarcophage gravĂ© d’une Ă©pĂ©e se trouve dressĂ© chapelle Sud.

    - enfin, la construction d’une Ă©glise. Elle fut d’abord limitĂ©e au chƓur et Ă  deux travĂ©es (XIe siĂšcle). C’est Ă  partir du XVe siĂšcle, pendant la Guerre de Cent Ans, que sa vocation militaire apparaĂźt, probablement due Ă  sa situation stratĂ©gique. L’église fut alors fortifiĂ©e et agrandie. La nef primitive fut allongĂ©e de deux travĂ©es (voĂ»tes Ă  croisĂ©es d’ogives). Le chƓur surĂ©levĂ© et flanquĂ© de deux tourelles comportait un chemin de ronde aujourd’hui disparu. Deux Ă©chauguettes furent Ă©galement ajoutĂ©es. En 1973, des travaux intĂ©rieurs ont permis la dĂ©couverte d’un exceptionnel ensemble de peintures du XVe siĂšcle. Les dĂ©cors sont originaux avec notamment une interprĂ©tation de La Chute d’Adam et Eve.

    Les fouilles archĂ©ologiques et les travaux de restauration extĂ©rieurs et intĂ©rieurs entrepris depuis 1995 ont permis de consolider l’édifice, de mettre en valeur le dĂ©cor intĂ©rieur, de restaurer le mobilier et les statues et enfin de prĂ©senter au public les dĂ©couvertes les plus remarquables.

    L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1989[38].

    Le viaduc

    InaugurĂ© le , le viaduc de GlĂ©nic a nĂ©cessitĂ© trois annĂ©es d’efforts pour sa construction de Ă  . Franchissant la Creuse, il permettait de relier GuĂ©ret Ă  La ChĂątre par le chemin de fer (train Ă  vapeur). La ligne exploitĂ©e par Compagnie du chemin de fer de Paris Ă  OrlĂ©ans, d’une longueur de 75,5 km, ne put ĂȘtre construite que grĂące Ă  une subvention du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Creuse de 4 000 francs par kilomĂštre. Les trains de voyageurs circulĂšrent sur le viaduc jusqu’en 1939 et les convois de marchandises jusqu'en 1952, annĂ©e de la fermeture dĂ©finitive de la ligne de La ChĂątre Ă  GuĂ©ret.

    Le viaduc en chiffres :

    • longueur totale 202,10 m
    • Largeur : 4,50 entre parapets
    • Hauteur : 20 m
    • 16 arches
    • Volume de maçonnerie estimĂ© : 7 331 m3
    • Rayon de courbure : 300 m
    • CoĂ»t de la construction 295 300 francs (environ 965 631 €)
    • Église de la NativitĂ©-de-la-Vierge
      Église de la NativitĂ©-de-la-Vierge
    • Viaduc
      Viaduc
    • Le viaduc et le pont sur la Creuse.
      Le viaduc et le pont sur la Creuse.

    Personnalités liées à la commune

    René Bugeaud dit René Villelot (1903-1981)

    NĂ© en 1903, RenĂ© Bugeaud, ancien militaire qui plus tard prendra comme nom d’écrivain RenĂ© Villelot voit son destin basculer en 1946 le jour de l’ouverture de la chasse. Ce jour-lĂ , un malencontreux accident le prive de la vue. RĂ©fugiĂ© Ă  jamais dans les tĂ©nĂšbres, c’est dĂ©sormais par l’écriture poĂ©tique qu’il portera son regard sur le monde qui l’entoure en particulier ces paysages, traditions et coutumes de la Creuse qu’il aimait tant. Certains d’entre nous se souviennent de lui et du bruit de ses sabots qui lui permettait de se repĂ©rer, lorsqu’il allait chez « Dudule » Ă  cĂŽtĂ© du viaduc faire les courses, chercher le lait Ă  Villelot ou encore promener sa petite fille Josette. Pour que l’écriture lui soit plus facile, son fils Jean, lui avait confectionnĂ© un ingĂ©nieux guide ligne, tandis que Josette l’aidait dans sa rĂ©daction en lui relisant ses textes, les corrigeant et les dactylographiant. Plusieurs de ses textes ont d’ailleurs Ă©tĂ© publiĂ©s dans la revue : « Nous, pour vous ! », ainsi qu’un recueil de poĂ©sies : « Souvenir et clapotis des bords de Creuse. » que vous pouvez consulter Ă  la mairie. C’est avec beaucoup d’humilitĂ© et de talent qu’il y consigne ses souvenirs et pensĂ©es dans un langage simple mais trĂšs Ă©mouvant. TĂ©moin de notre histoire, amoureux des paysages et de la nature, RenĂ© Bugeaud s’est Ă©teint en 1981 nous laissant une Ɠuvre poĂ©tique trĂšs personnelle et typique de notre commune.

    « C’est sans illusion ni prĂ©tention que j’ai Ă©crit ces poĂšmes, mais Ă  la recherche d’occupations et distractions, afin de meubler cette nuit sans fin dans laquelle je me dĂ©bats. » RenĂ© Bugeaud, Bonnavaud, 1979.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[27].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Notes

      Références

      1. Amédée Carriat, Almanach pittoresque et historique de la Creuse pour 2001, Guéret, Lecante, 2000, p. 67.
      2. Source INSEE
      3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
      4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
      7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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