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Ajain

Ajain est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle appartient au canton de Saint-Vaury.

Ajain
Ajain
Vue du bourg d'Ajain depuis le cimetiĂšre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Guéret
Maire
Mandat
Guy Rouchon
2020-2026
Code postal 23380
Code commune 23002
DĂ©mographie
Gentilé Ajainois, Ajainoises
Population
municipale
1 043 hab. (2020 en diminution de 6,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 12â€Č 23″ nord, 1° 59â€Č 40″ est
Altitude Min. 310 m
Max. 562 m
Superficie 33,14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Vaury
LĂ©gislatives Circonscription unique
Localisation
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Ajain
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Ajain
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Ajain
Liens
Site web www.ajain.fr

    GĂ©ographie

    Généralités

    La Creuse au pont de la route départementale 100, en limite d'Ajain (à gauche) et Sainte-Feyre.

    Dans la moitiĂ© nord du dĂ©partement de la Creuse, la commune d'Ajain s'Ă©tend sur 33,14 km2[1]. Elle est bordĂ©e au sud-ouest sur cinq kilomĂštres par la Creuse, en limite de Saint-Laurent et Sainte-Feyre, et arrosĂ©e par plusieurs de ses affluents et sous-affluents de rive droite, comme la Gasne ou le ruisseau des Mazeaux.

    L'altitude minimale avec 310 mĂštres[1] se trouve localisĂ©e au sud-ouest, lĂ  oĂč la Creuse quitte le territoire communal et sert de limite entre celles de GlĂ©nic et de Sainte-Feyre. L'altitude maximale avec 560[2]. ou 562 mĂštres[1] est situĂ©e Ă  l'est, au lieu-dit le Grand Bois.

    En bordure de la route nationale 145 — (2 x 2 voies), axe Montluçon-Bellac, accessible par l'Ă©changeur no 46 — et traversĂ© par les routes dĂ©partementales (RD) 3, 11, et 63A1, le bourg d'Ajain est situĂ©, en distances orthodromiques, onze kilomĂštres Ă  l'est-nord-est du centre-ville de GuĂ©ret, la prĂ©fecture.

    Le territoire communal est Ă©galement desservi par les RD 16 et 100.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Ajain
    Roches Ladapeyre
    Glénic Ajain
    Sainte-Feyre Saint-Laurent Pionnat

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 032 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de GuĂ©ret, mise en service en 1975[9] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 023,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă  70 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  11,4 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[16] - [17].

    Aucune aire protégée ne concerne le territoire communal.

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    En 2022, deux ZNIEFF sont recensĂ©es sur la commune d’aprĂšs l'INPN[20].

    Le site « Ă©tang de Signolles et Ă©tang de Champroy », ou « Ă©tang des Signolles et Ă©tang de Champroy », est une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[Note 6] de 37 hectares, entiĂšrement situĂ©e sur le territoire d'Ajain[21] - [22].

    Cette zone prĂ©sente une diversitĂ© biologique importante avec 150 espĂšces animales recensĂ©es dont huit espĂšces dĂ©terminantes (un insecte, un mammifĂšre et six oiseaux), ainsi que 113 espĂšces vĂ©gĂ©tales dont deux dĂ©terminantes de plantes phanĂ©rogames.

    Un petit site d'environ seize hectares fait partie de la ZNIEFF de type 2[Note 7] « vallĂ©e du Verraux et ruisseaux affluents (Fragne, ClavĂ©rolles, rio Bazet) » ; correspondant Ă  la vallĂ©e du premier affluent de rive droite du ruisseau de l'Étang de ClavĂ©rolles, ce site est localisĂ© dans l'est du territoire communal, Ă  l'est et au nord-est du lieu-dit-Rameix[23].

    • L'Ă©tang de Signolles vu depuis l'est.
      L'Ă©tang de Signolles vu depuis l'est.
    • L'Ă©tang de Champroy vu depuis sa rive sud-ouest.
      L'Ă©tang de Champroy vu depuis sa rive sud-ouest.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur Ajain.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur Ajain.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur Ajain.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur Ajain.

    Urbanisme

    Typologie

    Ajain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [24] - [25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de GuĂ©ret, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (63,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (33,8 %), forĂȘts (32,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,6 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %), eaux continentales[Note 10] (0,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,4 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ajain est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ajain.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 545 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 130 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 24 %, Ă  comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 11] soumis Ă  PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mĂštres cubes[37]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Ajain est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[39].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom d'Agenh[40].

    Histoire

    Carte postale du village en 1909.

    Avant la Révolution française, la majorité des habitants du village d'Ajain étaient tenanciers de la commanderie de Blaudeix[41].

    Ajain fait partie des trÚs nombreuses communes françaises créées dans les débuts de la Révolution[1].

    En , les rĂ©voltĂ©s d'Ajain sont des paysans des communes d'Ajain, Ladapeyre et Pionnat qui marchent sur GuĂ©ret. Ils veulent dĂ©livrer leurs camarades emprisonnĂ©s pour s'ĂȘtre opposĂ©s Ă  l'impĂŽt des 45 centimes que le gouvernement provisoire de la nouvelle RĂ©publique vient de voter le . À l'entrĂ©e de la ville, l'affrontement avec la Garde nationale fait 16 morts parmi les manifestants[42].

    Politique et administration

    RĂ©gion

    Jusqu'au , Ajain comme toutes les communes du département de la Creuse faisait partie de la région Limousin.

    Cette région fusionne avec l'Aquitaine et Poitou-Charentes pour former au la région Nouvelle-Aquitaine.

    Le président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine est le socialiste Alain Rousset depuis 2016, réélu en 2021.

    Circonscription

    Ajain appartenait à la premiÚre circonscription de la Creuse qui était composée des cantons de : Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury et la Souterraine.

    À la suite du redĂ©coupage des circonscriptions lĂ©gislatives françaises de 2010, la Creuse ne comporte plus qu'une circonscription unique regroupant les anciennes premiĂšre et deuxiĂšme circonscriptions de la Creuse. Ce nouveau dĂ©coupage Ă©lectoral s'applique Ă  partir des Ă©lections lĂ©gislatives de 2012.

    Lors des élections législatives de 2022, la députée Catherine Couturier d'étiquette LFI-NUPES a été élue pour la XVIe législature de la CinquiÚme République.

    DĂ©partement

    Le département de la Creuse a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois.

    Jusqu'aux élections cantonales de 2011, les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée de six ans. Dans la Creuse, il y a alors 27 cantons et donc 27 conseillers généraux. Ces derniers élisent en leur sein le président du Conseil général de la Creuse.

    Ajain faisait alors partie du canton de Guéret-Nord.

    À la suite redĂ©coupage cantonal de 2014, le nombre de cantons descend Ă  quinze. Dans chacun d'entre eux est Ă©lu un binĂŽme mixte de conseillers dĂ©partementaux Ă  partir des Ă©lections dĂ©partementales de 2015. Les 30 conseillers dĂ©partementaux Ă©lisent le prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental de la Creuse.

    Ajain est désormais rattachée au canton de Saint-Vaury.

    Lors des élections départementales de 2021, c'est le binÎme socialiste composé de Philippe Bayol et d'Armelle Martin qui a été élu.

    La présidente du conseil départemental est Valérie Simonet (Les Républicains) depuis 2015, réélue en 2021.

    Communauté de communes

    Ajain fait partie des communes fondatrices de la « communauté de communes de Guéret Saint-Vaury », une structure intercommunale regroupant 17 communes à sa création en 1999 : Ajain, Gartempe, Guéret, La Brionne, La Chapelle-Taillefert, La SauniÚre, Montaigut-le-Blanc, Saint-Christophe, Saint-Fiel, Saint-Laurent, Saint-Léger-le-Guérétois, Saint-Silvain-Montaigut, Saint-Sulpice-le-Guérétois, Saint-Vaury, Saint-Victor-en-Marche, Sainte-Feyre et Savennes.

    Elle passe ensuite à 19 communes au , avec l'adhésion de BussiÚre-Dunoise et Glénic.

    Au , avec l'arrivĂ©e de trois nouvelles communes AnzĂȘme, Jouillat et Saint-Éloi, l'intercommunalitĂ© regroupe 22 communes et change de nom et de structure en devenant la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand GuĂ©ret.

    Celle-ci s'élargit de nouveau le , composée de 25 communes, avec l'arrivée de Mazeirat, Peyrabout et Saint-Yrieix-les-Bois.

    Elle est prĂ©sidĂ©e depuis 2014 par Éric Correia, conseiller municipal de GuĂ©ret et conseiller rĂ©gional de Nouvelle-Aquitaine (de 2015 Ă  2021).

    Liste des maires

    La mairie en 2022.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jean Luc Bernard RPR
    mars 2008 2014 Jean Boyer[43]
    mars 2014 En cours Guy Rouchon PS Retraité

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[45].

    En 2020, la commune comptait 1 043 habitants[Note 12], en diminution de 6,87 % par rapport Ă  2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5721 4331 3941 4461 8381 8351 8152 1562 156
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0702 0122 0271 9371 9741 8811 9101 9721 937
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9791 7901 5371 3951 3251 3281 2291 1311 161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1281 0828879329821 0341 0871 0921 098
    2015 2020 - - - - - - -
    1 1301 043-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  24,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (25,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 44,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 38,4 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 508 hommes pour 598 femmes, soit un taux de 54,07 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,47 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    2,0
    90 ou +
    11,8
    14,2
    75-89 ans
    18,7
    22,9
    60-74 ans
    18,3
    18,0
    45-59 ans
    15,6
    16,9
    30-44 ans
    13,1
    9,3
    15-29 ans
    7,6
    16,7
    0-14 ans
    14,9
    Pyramide des ùges du département de la Creuse en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    3,4
    10,5
    75-89 ans
    14,8
    23,9
    60-74 ans
    22,8
    22
    45-59 ans
    20,8
    15
    30-44 ans
    14
    13,5
    15-29 ans
    11,2
    13,8
    0-14 ans
    12,9

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La façade ouest de l'Ă©glise de l'Assomption-de-la-Vierge.
      La façade ouest de l'église de l'Assomption-de-la-Vierge.
    • Modillons de la façade sud.
      Modillons de la façade sud.
    • La nef.
      La nef.
    • La fontaine et la chapelle de Bonnefond.
      La fontaine et la chapelle de Bonnefond.
    • Le mĂ©morial des Creusois morts pour la France en Afrique du Nord.
      Le mémorial des Creusois morts pour la France en Afrique du Nord.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[36].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. Les deux panneaux indicateurs à l'angle du chemin menant à la chapelle indiquent « Chapelle de Bonnefond ».
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AbbĂ© Dardy, Ajain (Creuse) Paroisse SĂ©minaire de l'An 1000 Ă  l'An 1900.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

      Références

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