Accueil🇫🇷Chercher

5e division de cavalerie (France)

La 5e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Elle combat en Belgique dans la bataille de Charleroi, bat en retraite comme toutes les unités alliées avant de participer à la bataille de l'Ourcq. Elle est impliquée dans la plupart des combats ponctuant la course à la mer jusqu'en . Une fois le front figé, la 5e division de cavalerie est déplacée sur les principales zones d'offensives françaises pour pouvoir exploiter la percée espérée des lignes allemandes. En 1918, la division est engagée dans les combats défensifs du printemps et de l'été.

Les chefs de la 5e division de cavalerie

  • - : gĂ©nĂ©ral de Montaigu
  • - : gĂ©nĂ©ral Charreyron
  • : gĂ©nĂ©ral de JessĂ©
  • - : gĂ©nĂ©ral Duhesme
  • - : gĂ©nĂ©ral Donop
  • - : gĂ©nĂ©ral Poulleau
  • …
  • : gĂ©nĂ©ral Mayniel
  • - : gĂ©nĂ©ral Sordet[1]
  • 1er mai 1913 - : gĂ©nĂ©ral Bridoux
  • 10 - : gĂ©nĂ©ral Lallemand du Marais
  • - : gĂ©nĂ©ral Allenou
  • - : gĂ©nĂ©ral BrĂ©card
  • - : gĂ©nĂ©ral Lacombe de la Tour
  • : gĂ©nĂ©ral Simon
  • …
  • - : gĂ©nĂ©ral Destremeau

Avant 1914

Le 15e régiment de chasseurs en 1911.

La Première Guerre mondiale

Composition

1914

1915

  • - : mouvement vers Auxi-le-Château ; repos et instruction (Ă©lĂ©ments Ă  pied en secteur vers Wailly et Berles-au-Bois).
  • - : mouvement vers Avesnes-le-Comte. Tenue prĂŞte Ă  intervenir en vue de la poursuite dans les offensives des et (seconde bataille d'Artois), non engagĂ©e. Le , ramenĂ©e vers Auxi-le-Château (Ă  partir du , Ă©lĂ©ments Ă  pied en secteur vers Neuville-Saint-Vaast, puis vers Notre-Dame-de-Lorette).
  • - : mouvement vers le sud d'Amiens, Ă  partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion de SĂ©zanne ; repos.
  • 21 septembre - 8 octobre : mouvement vers le nord de Châlons-sur-Marne. Tenue prĂŞte vers Suippes Ă  intervenir dans la seconde bataille de Champagne (Ă©lĂ©ments engagĂ©s Ă  pied vers Souain).
  • 8 - : mouvement vers Esternay ; repos.
  • - : mouvement vers le nord ; Ă  partir du , occupation d'un secteur au nord de Prosnes, dĂ©placĂ© Ă  gauche le vers le nord-ouest de Prosnes et la ferme des Marquises.

1916

  • 13 - : retrait du front, Ă  partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion de LunĂ©ville.
  • - : occupation d'un secteur entre EmbermĂ©nil et le Sânon.

1917

  • - : retrait du front ; mouvement vers MontbĂ©liard et HĂ©ricourt ; instruction au camp d'Arches et de Villersexel.
  • - : transport par V.F. dans la rĂ©gion de Provins, puis mouvement vers le sud de Pargnan. Tenue prĂŞte Ă  intervenir en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames, non engagĂ©e.
  • - : mouvement vers Soissons, stationnement (du au , Ă©lĂ©ments engagĂ©s Ă  pied vers Laffaux ; autres Ă©lĂ©ments en secteur vers Barisis-aux-Bois).
  • - : occupation (avec des Ă©lĂ©ments des 1re et 3e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
  • - : retrait du front ; repos vers Chantilly.
  • - : mouvement vers l'est de Noyon, puis occupation (avec des Ă©lĂ©ments des 1re et 3e DC) d'un secteur entre Fresnes et Barisis-aux-Bois.
  • - : retrait du front (Ă©lĂ©ments maintenus en secteur jusqu'au ) ; mouvement vers la rĂ©gion de Luzarches ; puis transport par V.F. dans celle de Corbie. Tenue prĂŞte vers Nesle, Ă  intervenir en vue de la poursuite dans l'offensive britannique projetĂ©e vers Cambrai ; non engagĂ©e.
  • - : mouvement vers L'Isle-Adam ; repos et instruction.
  • - : mouvement vers Noyon ; puis occupation (avec des Ă©lĂ©ments des 1re et 3e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.

1918

Affectation

L'entre-deux-guerres

Escadron motocycliste du 5e bataillon de dragons portés lors des manœuvres militaires de Lorraine en septembre 1930.

En 1925, la 5e division de cavalerie a son état-major à Meaux et est constituée des unités suivantes[2] :

Les 5e et 15e chasseurs sont dissous le [3]. La division reçoit le 5e bataillon de dragons portés en 1930[4] puis le 5e groupe d'automitrailleuses en 1933.

La 5e division de cavalerie devient la 2e division légère mécanique en 1937.

Notes et références

  1. Almanach de Gotha pour l'année 1910, Paris, , 799 p.
    partie "annuaire diplomatique"
  2. « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)
  3. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 214-215
  4. « Histoire des Divisions Légères Mécaniques », sur tanaka-world.net, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unitĂ©s : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.