3e division de cavalerie (France)
La 3e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
3e division de cavalerie | |
Pays | France |
---|---|
Branche | Armée de terre |
Type | Division de cavalerie |
RĂ´le | Cavalerie |
Garnison | Compiègne |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de l'Ourcq) 1914 - 1re Bataille de Picardie 1914 - 1re Bataille d'Artois 1914 - 1re Bataille des Flandres 1918 - 3e Bataille des Flandres 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - quatrième bataille de Champagne |
Création et différentes dénominations
- 3e division de cavalerie
- : transformée en 3e division légère
Les chefs de corps
- - : général Ressayre
- .
- : général Bonie
- : général Zeude
- - : général Lafouge
- : général Mennessier de La Lance
- - : général de Benoist
- .
- : général Trémeau
- - : général Marion
- .
- - : général Lastours
- : général de Boissieu
- .
- 1925 : général Sauvage de Brantes (pl)[1]
- .
- : général Audibert
- : général d'Humières
- - : général Petiet
La Première Guerre mondiale
Composition
- 13e Brigade de Dragons - Compiègne
- 3e Brigade de Cavalerie Légère - Meaux
- Éléments organiques divisionnaires
- 3e Groupe Cycliste du 18e Bataillon de Chasseurs Ă Pied
- 4e Groupe Ă Cheval du 42e RĂ©giment d'Artillerie de Campagne
- Sapeurs Cyclistes du 3e RĂ©giment du GĂ©nie
- Groupe d'automitrailleuses et autocanons : 2e, 3e et 12e GAMAC
1914
- mobilisation dans la 6e région.
- - : transport par V.F. dans la région d'Aubenton.
- 5 - : exploration de la rive droite de la Meuse, en direction de Dinant et de Liège.
- 15 - : exploration au nord de la Sambre ; Ă partir du , engagement sur la Sambre Ă l'ouest de Charleroi (bataille de Charleroi).
- - : repli sur Jeumont, Cambrai, Péronne, Roye, Montdidier et Beauvais, jusque dans la région de Versailles.
- 5 - : engagée dans la bataille de l'Ourcq. Combats vers Nanteuil-le-Haudouin.
- - : mouvement vers le nord de Compiègne. Engagée dans la première bataille de Picardie (combat dans la région de Chaulnes), puis dans la première bataille d'Artois (combats d'Arras et d'Aix-Noulette), puis dans la première bataille des Flandres (combats de La Bassée, de Lestrem, de Laventie et de Fromelles).
- - 1er novembre : retrait du front, repos vers Steenvoorde.
- 1er - : mouvement vers la région de Cassel (éléments engagés à pied dans la bataille d'Ypres, combats de Messines).
- - : mouvement vers Wormhout ; repos.
- - : mouvement vers Saint-Pol ; repos (éléments en secteur vers Aix-Noulette et Liévin).
1915
- - : mouvement vers Saint-Just-en-Chaussée ; repos.
- - : transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; puis mouvements successifs, le vers Ramerupt, le 1er avril vers Bar-le-Duc, le vers Vaucouleurs, le vers Baccarat ; repos.
- - : transport par V.F. dans la région d'Amiens. Tenue prête les et , à intervenir dans les seconde et troisième bataille d'Artois ; non engagée (éléments à pied en secteur du 1er juillet au vers Foncquevillers et du au vers Bailleulval).
- - : occupation d'un secteur vers Berles-au-Bois et Bailleulval (par alternance avec la 1re DC).
1916
- - : retrait du front, mouvement vers la région de Poix, puis vers celle de Marseille-en-Beauvaisis ; repos (éléments en secteur vers Armancourt et Andechy, à partir du ).
- - : occupation d'un secteur vers Andechy et Armancourt (par alternance avec la 1re DC).
- - : retrait du front ; mouvement vers le camp de Crèvecœur ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers la région d'Aumale ; repos.
- - 1er octobre : mouvement vers Corbie. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille de la Somme ; non engagée (éléments à pied en secteur vers Biaches du au , puis du au ).
- 1er octobre - : mouvement vers Ailly-sur-Noye ; repos (éléments à pied en secteur vers Biaches, du au ).
- - : mouvement vers la région de Compiègne et à partir du occupation (par alternance avec la 1re DC) d'un secteur entre Tracy-le-Mont et l'Oise, étendu à droite, le jusque vers la ferme Quennevières.
1917
- - : retrait du front ; repos et instruction vers L'Isle-Adam, puis à partir du au camp de Crèvecœur.
- 17 - : mouvement vers le front. À partir du , poursuite des troupes allemandes à la suite de leur repli. Prise de Noyon et de Chauny.
- - : retrait du front, mouvement vers Villers-CotterĂŞts ; repos et instruction.
- 15 - : mouvement vers la région Chéry-Chartreuve. Tenue prête à intervenir, en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames ; non engagée.
- 18 - : mouvement vers l'ouest de Château-Thierry.
- - : mouvement vers la région de Villers-Cotterêts, puis à partir du occupation d'un secteur entre l'Oise et Barisis-aux-Bois (du au , éléments engagés vers Laffaux). Au repos du au , puis occupation (avec des éléments de la 5e DC) d'un nouveau secteur entre Fresnes et Barisis-aux-Bois.
- - : retrait du front ; mouvement vers la région de Pontoise, puis à partir du vers celle de Chantilly ; repos.
- - : mouvement vers Noyon et occupation (avec des éléments des 1re et 5e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
- - : retrait du front ; mouvement vers Pontoise ; repos.
1918
- - : transport par V.F. dans la région de Charité.
- - : transport par V.F. dans la région d'Amiens, repos. À partir du , mouvement vers les Flandres.
- - : engagée à pied dans la troisième bataille des Flandres. Combats au mont Kemmel.
- 3 - : retrait du front ; mouvement par Ă©tapes vers Aumale.
- - : mouvement vers Mareuil-sur-Ourcq. Le 1er juin, engagée dans la troisième bataille de l'Aisne, vers Marizy-Sainte-Geneviève ; à partir du , travaux vers Marolles.
- - : mouvement vers l'ouest de Senlis, puis vers Montmirail ; repos.
- 2 - : mouvement vers l'ouest de Châlons-sur-Marne. À partir du , engagée dans la quatrième bataille de Champagne dans la région de Montvoisin.
- 20 - : retrait du front, mouvement vers le nord de Château-Thierry. Tenue prête à intervenir dans la poursuite en direction de Fismes ; non engagée.
- - : mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. Puis mouvement vers Nogent-sur-Seine ; repos.
- - : mouvement vers la vallée de la Suippe. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille de Champagne et d'Argonne ; non engagée.
- - : stationnement au sud-est d'Épernay, puis mouvement vers la région de Nancy.
Rattachement
- mobilisation : corps Sordet
- : corps Bridoux
- : corps Conneau
- : 1er corps de cavalerie
L'entre-deux-guerres
En 1925, la division a son état-major à Lunéville et est constituée comme suit[1] :
- 2e brigade de dragons, de Lunéville (général Moineville (pl)) :
- 8e régiment de dragons, de Lunéville ;
- 31e régiment de dragons, de Lunéville.
- 8e brigade de dragons, de Colmar (général Destremau) :
- 11e régiment de dragons, de Colmar ;
- 12e régiment de dragons, de Colmar.
- 4e brigade de dragons, de Metz (général Chassoux) :
- 28e régiment de dragons, de Metz ;
- 30e régiment de dragons, de Metz ;
- 8e régiment de hussards, de Strasbourg.
La Seconde Guerre mondiale
La division, rebaptisée 3e division légère de cavalerie (3e DLC), participe à la bataille de France qui commence le . Elle est chargée de pénétrer dans le Grand-duché de Luxembourg en cas d'invasion allemande. Elle progresse de 15 kilomètres dans le territoire du Grand-duché avant de se heurter aux divisions allemandes et de se replier derrière la ligne Maginot.
Notes et références
- « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)
- À partir de cette date, les 4e et 9e régiment de cuirassiers deviennent le 4e et le 9e régiment de cuirassiers à pied. Le 4e est affecté à la 1re DC, le 9e reste à la 3e DC.
- En provenance de la 10e Division de Cavalerie qui vient d'ĂŞtre dissoute.
Voir aussi
Bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
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