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31e rĂ©giment de dragons

Le 31e régiment de dragons (ou 31e RD) est une unité de cavalerie de l'armée française, créé en 1893.

31e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 31e régiment de dragons
insigne régimentaire du 31e régiment de dragons

Création 1893
Dissolution 1959
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de terre
Type RĂ©giment de dragons
RĂ´le Cavalerie
Devise Honneur, patrie
Inscriptions
sur l’emblème
La Mortagne 1914
Flandres1918
La Lys 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Croix de guerre 1914-1918
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918 2 palmes

Création et différentes dénominations

Filiation.

  • 1893 : CrĂ©ation du 31e rĂ©giment de Dragons.
  • 1940 : Dissous.
  • 1945 : CrĂ©ation du 31e rĂ©giment de Dragons.
  • 1945: Dissous.
  • 1948 : CrĂ©ation du 31e rĂ©giment de Dragons.
  • 1955 : Dissous.
  • 1958 : CrĂ©ation du 31e rĂ©giment de Dragons.
  • 1959 : Dissous.

Chefs de corps

  • 1893 ?
  • 1907: de Robieu
  • 1912 - : colonel Dezauney
  • - : lieutenant-colonel Lejay
  • : colonel Waddington
  • : colonel Waddington
  • : colonel Pascal
  • : colonel Bouchez
  • : colonel de Breuille
  • 1939: colonel Schlesser
  • : colonel Rey
  • 1954 : colonel Combourieu
  • 1958: colonel Raffer
  • 1959: colonel Oddo

Etendard

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur l'Ă©tendard[1]:

  • Etendard 1959

DĂ©corations

Historique des garnisons, combats et batailles du 31e régiment de dragons

La caserne du régiment à Épernay jouxtant le centre hospitalier Auban-Moët.
Le , un meeting organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration des syndicats viticoles de la Champagne rassemble Ă  Épernay 10 000 vignerons. Mais le ton monte et le , dans plusieurs communes du vignoble, la grève de l'impĂ´t est dĂ©cidĂ©e. Les jours qui suivent voient se multiplier les mises Ă  sac des caves et celliers des nĂ©gociants. Devant une situation quasi insurrectionnelle, le 31e rĂ©giment de dragons d'Épernay et des renforts de quatre autres rĂ©giments bloquent les accès aux principales villes et montent la garde chez les nĂ©gociants. Le , le prĂ©fet calme les vignerons en s'engageant Ă  obtenir l'arrĂŞt de l'achat de vins Ă©trangers.

Première Guerre mondiale

Stationné à Luneville, il est affecté à la 2e brigade de dragons de le 2e division de cavalerie d' à .

« A donné le plus remarquable exemple d'audace et de ténacité. », maréchal Philippe Pétain, 1918.

1918

L'étendard du 31e dragons décoré en 1918.

DrĂ´le de guerre

Le 31e régiment de dragons constitue la 4e brigade de cavalerie (4e BC) avec le 8e régiment de dragons. Cette brigade fait d'abord partie de la 2e division de cavalerie. En février 1940 les divisions de cavalerie sont transformées en divisions légères de cavalerie (DLC) et cette brigade est alors affectée à la 4e DLC[2]. Cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 9e armée dont elle dépend dans le cadre du plan Dyle en occupant d'abord la Meuse entre le fort de Dave et Yvoir, puis en poussant au-delà du fleuve, pour couvrir l'avance de l'aile gauche de l'armée[2]. La 4e BC suivra derrière le « groupement nord » de la division lequel doit progresser sur l'axe La Capelle – Trélon – Mettet – Saint-Gérard – Godinne – Assesse – Durbuy[2].

Reconstitution en juin 1940

En juin 1940, le régiment est reconstitué comme régiment de dragons portés à la 7e DLM, à un escadron mixte automitrailleuses/motocyclistes (avec 7 AMD White-Laffly[3]), quatre escadrons de fusiliers portés sur GMC ACK 353 et un escadron de mitrailleuses et d'engins[4].

De 1945 Ă  nos jours

Il participe à la guerre d'Algérie.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Traditions et uniformes

Devise

« Honneur, Patrie Â»

Personnages célèbres ayant servi au 31e Régiment de Dragons

Notes et références

  1. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  2. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delĂ  la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 33.
  3. François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3), p. 62
  4. Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135,‎ , p. 53-64

Sources et bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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