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Trélon

Trélon est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Trélon
Trélon
Mairie et kiosque.
Blason de Trélon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Avesnois
Maire
Mandat
Thierry Reghem
2020-2026
Code postal 59132
Code commune 59601
Démographie
Gentilé Trelonais
Population
municipale
2 744 hab. (2020 en diminution de 7,86 % par rapport à 2014)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 32″ nord, 4° 06′ 12″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 251 m
Superficie 39,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Trélon
(ville-centre)
Aire d'attraction Fourmies
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fourmies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Trélon
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Trélon

    Géographie

    Trélon se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

    En fait, Trélon fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

    La commune se trouve à 110 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 50 km de Valenciennes, Mons (Belgique), 45 km de Charleroi (Belgique), à 15 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et 5 km de Fourmies.

    La commune est bordée par les villages suivants : Fourmies, Glageon, Ohain.

    La Belgique se trouve à 8 km, le département de l'Aisne à 10 km.

    Communes limitrophes

    Environnement

    Le maître verrier Werner Garcia.
    Vase signé W. Manner réalisé dans l'atelier du musée du verre à Trélon.

    Trélon est fortement lié à sa forêt, qui pourrait être l'un des restes de l'ancienne Haye d'Avesnes et plus largement de l'ancienne forêt charbonnière.

    La forêt de Trélon semble avoir évolué depuis le haut-Moyen Âge sous l'action des sylviculteurs qui y ont probablement favorisé le chêne. Le naturaliste J. Macquart disait d'elle en 1851 qu'elle était, à cette époque, couverte de chênes alors que, ajoute-t-il, « d'après la tradition locale, c'était autrefois de hêtres, ce qui paraît être confirmé par le nom de « faijne », donné à toutes les forêts dans cette partie de la France, et qui dérive évidemment du nom de fau, fuyard, fagus, de cet arbre »[1].

    La forêt a notamment alimenté en bois la verrerie blanche de Trélon située près du château de Mérode qui produisait du verre à vitre, puis qui fut rachetée en 1822 par la cristallerie de Baccarat[2], afin de produire du « verre au plomb » (cristal) ce qu'elle fera à partir de 1826, avant de finalement s'autonomiser (louée par Baccara au fils d'un de ses directeurs, qui quittera le groupe en 1874). Cette verrerie, devenue cristallerie puis à nouveau verrerie, fermera finalement ses portes en 1966.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 9,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 952 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubenton », sur la commune d'Aubenton, mise en service en 1998[9] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 999,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 69 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Trélon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Trélon, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 4 663 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,7 %), prairies (13,8 %), zones urbanisées (3,8 %), terres arables (2,9 %), eaux continentales[Note 8] (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie - Étymologie

    Dès l'époque romaine, il est fait mention du territoire trélonais sous la dénomination « Terluinum, Teloniae Castellum ». « Terluinum » signifie « terre lointaine ». Le nom actuel de la commune a subi l'influence de la langue régionale picarde. En langue picarde, « lon » signifie « loin ».

    Histoire

    • C'est une localité sans doute très ancienne car on y a retrouvé des tuiles, des débris d'origine romaine et des médailles d'Auguste et de Domitien. Dès l'époque romaine, il est fait mention du territoire trélonais sous la dénomination de Terluinum, Teloniae Castellum, notamment dans un acte du cartulaire de l'abbaye de Liessies. Terluinum signifie « terre lointaine ».
    • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
    • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
    • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
    • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
    • Son histoire est liée à l'histoire tourmentée de son château. Trélon appartient dès le XIe siècle à la famille d'Avesnes. Le château fut construit par Nicolas d'Avesnes en 1150. Le château est, à l'origine, une forteresse garnie d'un pont-levis, de larges douves et de grands remparts. Des dates se succèdent, long inventaire de sièges, de destructions, de reconstructions ; tour à tour français, bourguignon, espagnol, le château et les environs sont bien malmenés. Les habitants qui survivent aux destructions, aux pillages, doivent faire face aux famines et à la peste.
    • 1478 : Le château est assiégé par Jean de Luxembourg.
    • 1543 : assiégé par François 1er.
    • 1552 : Henri II reprend le château tombé entretemps aux mains de brigands.
    • 1637 : assiégé par Turenne.
    • 1651 : assiégé par le général Rose.
    • Au XVIe siècle, Louis baron de Mérode (maison de Mérode) épouse Louise de Blois, dame de Trélon.
    • 1604 : (ou le ) le roi d'Espagne Philippe IV fait de Trélon un marquisat rattachant les villes de Willies, Baives, Trélon, Ohain, Wallers, Moustier et Eppe-Sauvage, en faveur d'Herman-Philippe de Mérode, seigneur de Trélon[26].
    • 1620 - 1625 : Un nouveau château est érigé sur l'emplacement de l'ancienne forteresse.
    • 1625 : fondation du couvent des Carmes
    • 1678 : Trélon devient français après le traité de Nimègue.
    • 1704 : Le château est reconstruit, détruit en partie lors de la Révolution.
    • 1806 : Verrerie "blanche" : Création d'une gobeleterie qui devient une cristallerie neuf ans plus tard. La verrerie, installée près du château de Mérode, est rachetée en 1825 par les célèbres cristalleries de Baccarat. Elle cesse toute activité en 1932.
    • 1823 : Verrerie "Noire" : Création par Pailla et Collignon d'une verrerie à bouteilles pour le vin de champagne. Elle deviendra la société "Collignon Clavon" qui donnera son nom à la rue de l'atelier-musée du verre. En 1925, elle est vendue à Parant qui développa la verrerie vers le flaconnage de haut de gamme et ce jusqu'à sa fermeture en 1977.
    • 1830 : Le château est une nouvelle fois profondément remodelé dans le style Louis XIII, ne gardant que ses deux bâtiments centraux. C'est à cette époque qu'il devient un domaine de plaisance, ouvert sur son jardin à l'anglaise. Le château actuel est toujours habité par la famille de Merode.
    • 1860 : Au niveau du château, une tour renfermant une chapelle est bâtie.
    • Plans du cadastre napoléonien (1822 et 1882)[27].
    • 1885 : Le , la ligne de chemin de fer Maubeuge - Fourmies est inaugurée. Le tracé passe par Rousies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Solre-le-Château, Liessies, Trélon-Glageon.
    • Première guerre mondiale : Trélon se trouvera en zone occupée par les troupes Allemandes d' jusqu'au , date où le village est libéré par des troupes Françaises, 2 jours donc avant l'armistice. Après la guerre, des prisonniers de guerre allemands sont mis à disposition de nombre de communes de la région pour faciliter les opérations de déblaiement, reconstruction. Le , 250 prisonniers de guerre allemands se révoltent à Trélon[28].
    • 1929 : La famille de Mérode acquiert son titre princier en 1929 par le roi Albert 1er pour ses services rendus à la Belgique.
    • Seconde Guerre mondiale : Trélon est libéré le par des troupes américaines.
    • 1980 : création de l'atelier-musée du verre dans le cadre de l'écomusée de l'Avesnois dans la Grande Halle aux fours de l'ancienne verrerie Parant.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2010 de la troisième circonscription du Nord.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Trélon[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Fourmies.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes Guide du pays de Trélon, créée fin 1992.

    Celle-ci fusionne avec sa voisine pour créer, le , la communauté de communes du Sud Avesnois, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste de maires d'Ancien Régime[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1500 1512 Gobert (le jeune) Gillion tient un fief à Momignies qu'il a relevé de son père, fils de Gobert l'Ancien Gillion ancien échevin de Trélon (1458,1464,1476)
    1520 1530 Jehan Gillion fils de Gobert le Jeune Gillion
    1548 1554 Jehan Gillion fils de Gobert le Jeune Gillion
    1556 1558 Jehan Gillion fils de Gobert le Jeune Gillion
    juin 1585 1585 Charles Gillion bourgeois de Trélon, fils de Jehan Gillion, ancien mayeur de Trélon (1520-1530,1548-1554,1556-1558)
    1648 1649 Pierre Gillion homme de Fief du Hainaut, bourgeois de Trélon, fils de Jean Gillion, ancien échevin de Trélon (1619-1620,1632-1635)
    1776 1777 Joseph Gillion marchand, fils de Roch Gillion

    Maire en 1802-1803 : L. Bonnemaison[31]. Maire en 1806 : G. Deltour[32].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1871 Louis Clavon Républicain Maître de verreries
    Conseiller général du canton de Trélon (1871 → 1874)
    maire en 1885 Joseph Motte Républicain
    modéré
    Marchand de liquides
    Conseiller d'arrondissement (1895 → 1901)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 1923 Achille Degouy[33] (1882-1940) SFIO puis PC Verrier
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1939 Demagny[34] SFIO
    octobre 1944 mai 1945 Gaston Dumesnil Président de la délégation municipale
    mai 1945 Georges Mailly
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1989 Marcel Beaumez[35] DVD Vétérinaire
    mars 1989 juillet 2020[36] François Louvegnies[37] - [38] DVD puis UDI Ingénieur civil des Eaux et Forêts
    Vice-président de la CC du Sud Avesnois (2014 → 2020)
    juillet 2020[39] En cours
    (au 16 juillet 2020)
    Thierry Reghem Professeur de sport
    Vice-président de la CC du Sud Avesnois (2020 →)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

    En 2020, la commune comptait 2 744 habitants[Note 9], en diminution de 7,86 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0101 1761 2611 3811 6741 8501 9151 9712 212
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3362 4352 6703 0003 2003 7523 9464 3444 308
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 8553 9533 8893 3813 4973 5953 2813 4403 480
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3 2003 2143 4383 1662 9232 8282 9653 0042 916
    2018 2020 - - - - - - -
    2 7982 744-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 338 hommes pour 1 460 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    2,5
    5,3
    75-89 ans
    11,1
    14,6
    60-74 ans
    16,0
    22,6
    45-59 ans
    19,2
    16,4
    30-44 ans
    16,4
    18,5
    15-29 ans
    15,5
    22,3
    0-14 ans
    19,4
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Trélon XVIIe - XIXe siècle. Appartient à la famille de Merode.
    • Musée-atelier du verre de Trélon. Antenne de l'Ecomusée de Fourmies, est consacré à l'activité verrière. Il est installé dans l'ancienne verrerie Parant, sont à voir : un four circulaire Boetius du XIXe siècle, un four Stein de 1920, des bouteilles, des flacons et des démonstrations.
    • Ancien moulin fin XVIIIe siècle (rue du Fourneau).
    • Maison de maître, 1786, brique et pierre bleue (rue du Maréchal-Foch).
    • Maison Thénard, 1936, style Art déco (rue de la Liberté).
    • L'église souvent remaniée mais dont les premières pierres datent de 1578. L'escalier « royal » qui donne à Trélon une allure médiévale.
    • Le couvent des Carmes fondé en 1625 par Philippe-Eugène de Merode, il est devenu hospice et maison de retraite en 1933.
    • Un kiosque à danser.
    • Château.
      Château.
    • Animation Epouvantail, été 2022
      Animation Epouvantail, été 2022
    • Église Saint-Léger.
      Église Saint-Léger.
    • Kiosque à musique.
      Kiosque à musique.
    • La Poupée de Cosette, tableau de Léon Comerre, natif de Trélon et conservé à la mairie.
      La Poupée de Cosette, tableau de Léon Comerre, natif de Trélon et conservé à la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique


    Plus que jamais Trelon.

    Les armes de Trélon se blasonnent ainsi : De gueules à deux fasces bretessées d’argent ; au franc-canton senestre d’hermine au chef d’argent.
    La devise est : Plus que jamais Terlon.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. , Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes, par J. Macquart, Membre résident dans les Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille, 1851 (page 192-193)
    2. Marc Nikitin, La naissance de la comptabilité industrielle en France, Université de Paris IX Dauphine, , 541 p. (lire en ligne [PDF]), p. 297-335 — Thèse d'état.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Aubenton - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Trélon et Aubenton », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Aubenton - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Trélon et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
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