Ohain (Nord)
Ohain est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Ohain | |||||
Église Saint-Martin d'Ohain. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | CC du Sud Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Sylvain Oxoby 2020-2026 |
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Code postal | 59132 | ||||
Code commune | 59445 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ohainais, Ohainaises | ||||
Population municipale |
1 193 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 02′ 27″ nord, 4° 07′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 204 m Max. 255 m |
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Superficie | 11,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Fourmies (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | 3e circonscription du Nord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Description
Ohain se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».
En fait, Ohain fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.
La commune se trouve à 135 km de Lille (Préfecture du Nord), 115 km de Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 55 km de Valenciennes, Mons (Belgique) ou Charleroi (Belgique) et à 18 km d'Avesnes-sur-Helpe (Sous-Préfecture). Ohain jouxte la ville de Fourmies.
La Belgique se trouve à 2 km.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubenton », sur la commune d'Aubenton, mise en service en 1998[7] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 999,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 69 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Ohain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48 %), terres arables (24,6 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Ancien nom : Oain (Carte de Cassini)
Histoire
- 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
- 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
- 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
- 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
- 1197, première mention d'Ohain, sous forme d'Oain, dans Le cartulaire du Mont Saint-Martin[21].
- En 1543, Ohain est saccagé par les troupes de François I, en 1552 et en 1554 par celles de Henri II, en 1651 et 1653 par les armées de Louis XIV[22].
- 1637 : la commune d'Ohain devient indépendante et ne constitue plus une dépendance de Trélon[23]).
- 1773 : la paroisse d'Ohain devient indépendante de la paroisse de Trélon.
- 1813 : mise en exploitation d'une mine de fer au lieu-dit du Trou Beumont. Une seconde mine de fer est exploitée de 1870 à 1874 dont la famille Mérode fut concessionnaire[24] (cf supplément spécial Le Courrier du 20/07/2012).
- 1828 : construction du presbytère.
- Au milieu du XIXe siècle, Ohain se développe sous l'administration de Charles Hanoteau, bienfaiteur de la commune. De cette période datent l'église, le cimetière et un grand bâtiment qui héberge la mairie et l'école[25]. Charles Hanoteau dote la commune par un legs d'une pompeuse salle de musique, maintenant salle polyvalente.
- 1843 : construction de l'église dédiée à Saint Martin.
- 1865 : création de la première filature par Delval-Hardy (cf supplément spécial Le Courrier du 20/07/2012).
- 1874 : création d'une deuxième filature par Bastien-Bourdu (cf supplément spécial Le Courrier du 20/07/2012).
- Plans du cadastre napoléonien (1823 et 1883) d'Ohain : site internet des Archives départementales du Nord
- Première guerre mondiale : Ohain se trouve en zone occupée par les troupes Allemandes d' jusqu'au , date où le village est libéré par des troupes Françaises, 2 jours donc avant l'armistice.
- Seconde guerre mondiale : Le 3 juin 1944, au lieudit « La Carnaille », 12 personnes perdent la vie à la suite du mitraillage par méprise d'un bus transportant des civils par 2 avions de chasse américains.
- 2000 : En , l'usine textile encore présente dans le village qui comportait 120 employés brûle. Une usine a été reconstruite en 2003 dans la commune voisine de Trélon.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2020, la commune comptait 1 193 habitants[Note 8], en diminution de 2,45 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 579 hommes pour 615 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin, construite vers 1843-1845 (date sur l'église: 1845), entièrement en pierres grises. Les vitraux de l'église datent de 1888 et proviennent d'un atelier de verrerie à Trélon.
- Orgues Delmotte de 1885 dans l'église Saint-Martin, restaurés en 1998, monument historique depuis 2010[37]
- La salle de musique, édifiée grâce au legs de Charles Hanoteau, bienfaiteur de la commune. Elle sert actuellement de salle des fêtes.
- Le monument aux morts, érigé après la guerre de 1914-1918, commémore aujourd'hui les morts de toutes les guerres, 1870-1871, 1939-45, Algérie et Indochine[38].
- Église, vitrail, œuvre d'un verrier de Trélon, 1888
- Église, un des stations du chemin de croix (station 3)
- Orgues Delmotte
- Salle de musique
- Le monument aux morts
- Un circuit des chapelles permet de visiter un grand nombre de chapelles et oratoires dans le bourg et les hameaux de la commune. La chapelle du Grand Dieu date de la fin du XVIIe siècle. Elle a reçu son nom de la grande statue du Christ qui remplit quasiment toute la chapelle. Cette statue a été sculptée par un infirme qui y a mis l'expression de ses propres souffrances[39]. Elle se trouve près de l'endroit où des fouilles ont mis au jour des traces d'habitation préhistorique. La chapelle Sainte-Face, Saint-Georges et Saint-Antoine de 1887 en pierre blanche de Saint-Dizier a été restaurée en 2011.
- Chapelle Sainte-Face, Saint-Georges et Saint-Antoine pendant la restauration.
- Chapelle du Grand Dieu
- Chapelle de 1870, Départementale D 83
- Chapelle au rondpoint de Trieux de Melsart
- Calvaire au Trieux de Melsart
Personnalités liées à la commune
- Ernest Lesaffre, maître de forges, maire de Ferrière-la-Grande, est né à Ohain en 1837
- Lydie Bastien, maîtresse de René Hardy, aurait travaillé pour les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale et a habité la commune dans sa jeunesse
- Christophe Rossignon, né le 26 novembre 1959 à Ohain, est un producteur et acteur français
Héraldique
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Les armes de Ohain se blasonnent ainsi : D’or à quatre pals de gueules, à la bordure engrêlée d’azur. |
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Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Aubenton - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ohain et Aubenton », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Aubenton - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ohain et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Fourmies », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Literary remains of the late Emannuel Deutsch. With a brief memoir (1874) p.195
- Alfred Desmasures Histoire des communes du canton de Trélon et notes historiques sur ses environs, Avesnes, 1860, p.71
- Supplément spécial Le Courrier du 20/07/2012
- Journal des Mines, 1811 p.318
- Alfred Desmasures Histoire des communes du canton de Trélon et notes historiques sur ses environs, Avesnes, 1860, pg 73
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du Département du Nord. Année 1807. », p. 144-145.
- « Ohain : après 30 ans de mandat, le maire Alain Rattez tire sa révérence sans regrets : Nous poursuivons notre série « Le bilan des maires » avec celui de la commune d’Ohain, Alain Rattez. Qui revient sur les réalisations de son mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Élection de maires », Le Courrier de Fourmies, no 3340,‎ , p. 18 (ISSN 0183-8415).
- Didier Docquier, « Élection à Ohain, Alain Rattez passe le témoin à Sylvain Oxoby : Après cinq mandats et trente et un ans à la tête de la commune, Alain Rattez a tiré sa révérence », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ohain (59445) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Malou Haine,Nicolas Meeùs, Dictionnaire des facteurs d'instruments de musique en Wallonie et à Bruxelles du 9e siècle à nos jours, p 122-125. Pierre Magdara, éditeur, (ISBN 2-87009-250-4).
- Memorialgenweb.org - Ohain : monument aux morts
- Alfred Desmasures Histoire des communes du canton de Trélon et notes historiques sur ses environs, Avesnes, 1860, pg 72