Ferrière-la-Petite
Ferrière-la-Petite est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
Ferrière-la-Petite | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre | ||||
Maire Mandat |
Thomas Piette 2020-2026 |
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Code postal | 59680 | ||||
Code commune | 59231 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 081 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 202 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 14′ 26″ nord, 4° 01′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 188 m |
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Superficie | 5,35 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Maubeuge (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://ville-ferrierelapetite.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Ferrièrois, Ferrièroises (petits Ferrièrois).
Géographie
Contiguë à Ferrière-la-Grande. Située sur la Solre
Altitude 137 m à la gare et 184 m au château d'eau
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 75 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Ferrière-la-Petite est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,2 %), terres arables (24,3 %), zones urbanisées (13,2 %), forêts (11,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Histoire
La découverte d'un cimetière mérovingien est une preuve que le village était habité depuis au moins le VIe siècle.
Au XIIIe siècle, le village fait partie de la dot de Jeanne de Hainaut qui épouse Louis de Châtillon, fils du seigneur d'Avesnes. En 1224, Balderise de Roisin vend ses possessions qu'il tenait en fief de Wautier d'Avesnes à l'abbaye d'Hautmont
Ferrière-la-Petite était une ancienne dépendance de Ferrière-la-Grande, dont elle est séparée au XIVe siècle.
En 1718, des potiers s'installent à Ferrière-la-petite. Quelques décennies plus tard, la poterie est devenue la plus importante activité économique.
Au XVIIIe siècle Lebrun Lamoral de la Vigne construit une vaste demeure, devenue mairie par la suite. Il légua cette demeure à son gendre Charles, seigneur de Bousies. Charles avait déjà créé une faïencerie en 1789 à Nimy en Belgique et il crée en 1798 une faïencerie à Ferrière-la-Petite, qui est pendant 70 ans, jusqu'à 1868, la renommée du village. Les poteries fonctionnent jusqu'en 1957, année où le dernier four s'éteint. Depuis 1982, grâce à des bénévoles, la poterie reprend vie dans le musée de la poterie et de la faïence.
Une autre activité économique est l'exploitation du marbre, surtout important vers la fin du XIXe siècle.
Le 29 août 1885, la ligne de chemin de fer Maubeuge - Fourmies est inaugurée. Elle permet aux habitants d'aller travailler dans le pôle industriel du Val de Sambre. Le tracé passe par Rousies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Solre-le-Château, Liessies, Trélon. La section Ferrière-la-Grande - Glageon de la ligne Maubeuge-Fourmies a fonctionné jusqu'à 1972. Depuis, la gare de Ferrière-la-Petite est désaffectée. En octobre 2003 est inauguré sur son tracé un chemin de randonnée, dénommé « sentier Émeraude », qui par la suite est intégré dans la « voie verte de l'Avesnois » qui à son tour est devenu un tronçon d'un des Chemins de Compostelle, celui de la Norvège par la Belgique à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le 24 août 1914, dès la retraite des troupes françaises de Belgique, Ferrière-la-Petite, qui était un centre de résistance du camp retranché de Maubeuge, se trouve sous le feu des allemands. Il n'y a pas eu de bataille, mais après une série d'attaques journalières sur les avant-postes, le centre du village subit les 6 et 7 septembre des bombardements violents et toute la journée du 7 des attaques d'infanterie, avant de capituler le soir même. Le lendemain, trois bataillons français sont emmenés en captivité[21].
Toponymie
Tout comme Ferrière-la-Grande, Ferrière-La-Petite tient son nom des nombreuses mines de fer qui ont été exploitées durant très longtemps. Ferrière-La-Petite possédant moins de mines de fer que Ferrière-La-Grande, elle prit le surnom de "La-Petite" bien avant qu'il soit officialisé.
Héraldique
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Les armes de Ferrière-la-Petite se blasonnent ainsi : De gueules à la fasce d’argent, chargée de trois brêmes au naturel. |
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Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2020, la commune comptait 1 081 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 521 hommes pour 543 femmes, soit un taux de 51,03 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église Saint-Médard, du XVe siècle, remanié en 1843
- Mairie du XVIIIe siècle.
- La carrière au blanc, dont proviennent les pierres blanches pour la mairie.
- Un calvaire datant de 1820 (dont des statues ont été volées), une statue du Sacré-Cœur, quelques chapelles-oratoires.
- Le monument aux morts. Par rapport à ce monument, la commune a créé en 2011 un atelier sur les monuments aux morts de la région. Cet atelier étudie leur place dans la création artistique de leur temps, sur leur potentiel actuel de patrimoine méconnu.
- La voie verte de l'Avesnois qui relie Ferrière-la-Grande à Glageon passe dans la commune.
- Parc naturel régional de l'Avesnois.
- La départementale D436 à Ferrière-la-Petite.
- L'église Saint-Médard.
- Chevet de l'église Saint-Médard
- Le calvaire.
- Une chapelle.
- Le monument aux morts.
- La Solre et l'entrée de la « voie verte de l'Avesnois »
- La « voie verte de l'Avesnois » à l'ancienne gare de Ferrière-la-Petite.
Musées
- Musée vivant de la poterie de Ferrière-la-Petite, rue de la Cour des Potiers.
- Le Musée de la Faïence et de la Poterie
- Le Musée de la Faïence et de la Poterie
Personnalités liées à la commune
- Camille Sauvage : chef d'orchestre et compositeur (1910-1981)
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ferrière-la-Petite et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ferrière-la-Petite et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1914-1918/2_rit_historique_1914-1918.pdf Ferrière-la-Petite sur le site www.ancestramil.fr
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
- « Annuaire statistique département du nord année 1807 », p. 130-131.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ferrière-la-Petite (59231) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).