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La Bassée

La Bassée est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

La Bassée
La Bassée
La mairie.
Blason de La Bassée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Frédéric Cauderlier
2020-2026
Code postal 59480
Code commune 59051
DĂ©mographie
Gentilé Basséennes, Basséens
Population
municipale
6 565 hab. (2020 en augmentation de 0,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 855 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 32â€Č 03″ nord, 2° 48â€Č 29″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 31 m
Superficie 3,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'AnnƓullin
LĂ©gislatives 5e circonscription du Nord
Localisation
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La Bassée
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La Bassée
Liens
Site web http://ville-labassee.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    La Bassée est une ville située au sud-ouest de Lille, aisément accessible par les routes nationales RN 41 depuis Lille, RN 47 depuis Lens, et les routes départementales 941 depuis Béthune et 947 depuis Estaires.

    La Bassée, élément des Weppes, fait partie de la Flandre romane.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Bassée
    Lorgies Illies
    Violaines La Bassée Salomé
    Haisnes Douvrin Marquillies

    Hydrographie

    La Bassée, le canal d'Aire.

    Le canal d'Aire Ă  La BassĂ©e rĂ©unit la Haute DeĂ»le (canalisĂ©e) Ă  la Lys (affluent de l'Escaut) sous Aire oĂč il se connecte au canal de NeufossĂ©.

    Mis en service en 1822, il a Ă©tĂ© concĂ©dĂ© Ă  une compagnie par la loi du . Long de 39 km de Bauvin Ă  Aire-sur-la-Lys, il longe dans toute son Ă©tendue la limite sud du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, qu’il met en communication, par l’aval, avec tous les ports du littoral, et, par l’amont, avec les centres industriels de Lille, Roubaix, Tourcoing, Saint-Quentin, Paris et aujourd’hui la "Plateforme Multimodale de Dourges"[1]. Il traversait autrefois BĂ©thune. Puis il est passĂ© au gabarit Freycinet puis au gabarit europĂ©en dans les annĂ©es 1960 comme tronçon du Canal de Dunkerque Ă  l'Escaut ; un embranchement de 3 km le relie Ă  Beuvry.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 708 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 762,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et Ă  22 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    La BassĂ©e est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©thune, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 94 communes[18] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (43 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), zones urbanisĂ©es (48,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 205, alors qu'il Ă©tait de 3 005 en 2014 et de 2 778 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 35 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Bassée en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) et trÚs largement en-dessous de celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement à la La Bassée en 2019.
    Typologie La Bassée[I 1] Nord[I 4] France entiÚre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 90,1 90,6 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 9,3 7,8 8,2

    Voies de communication et transport

    La gare.

    La commune est desservie par la gare de La BassĂ©e - Violaines, oĂč s'arrĂȘtent des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de BĂ©thune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise..

    Cette gare ferroviaire est le point de passage de nombreuses lignes de bus des rĂ©seaux Tadaƍ (lignes 35, 37, 58, 60), IlĂ©via (63), RĂ©seau interurbain du Nord (236) et la navette « Parc des Industries ».

    Deux projets de contournement de La BassĂ©e pourraient en 2008 ĂȘtre financĂ©s par le Conseil GĂ©nĂ©ral du Nord et des communautĂ©s d’agglomĂ©ration :

    • « contournement sud », avec une nouvelle voie rejoignant la RN41
    • « contournement nord » qui, prĂ©voit la crĂ©ation d’une route supplĂ©mentaire de 1 200 m.

    Les travaux devraient ĂȘtre achevĂ©s en 2011, et faire l'objet d'une dĂ©marche « Route HQE » portĂ©e par le conseil gĂ©nĂ©ral, avec des problĂšmes de fragmentation Ă©cologique Ă  rĂ©soudre (Cf. Trame verte rĂ©gionale).

    Toponymie

    Outre de riches et vastes zones humides, La BassĂ©e Ă©tait autrefois entourĂ©e de forĂȘts et petits bois.

    Suivant l'étymologie celtique ou en vieux français, La Bassée signifierait « Terre basse », bien que la ville soit située dans une plaine peu accidentée. L'expression « La bassée » pouvait autrefois désigner une zone humide et basse fréquemment inondée, avec un sens proche de celui que nous donnons au mot « bassin » dans l'expression « Bassin-versant »[25].

    Une vieille tradition, cette fois, voudrait que la ville autrefois importante, aurait été si réduite par les malheurs et la guerre qu'on l'aurait surnommée « l'Abaissée », mais aucune preuve n'étaye cette version, probablement issue des nombreuses guerres que la ville a subies.

    Enfin, selon Tite-Live, La Bassée aurait été l'ancienne résidence des Basses : Bassorum Oppidum.

    Noms anciens : Basseia, 1054, diplĂŽme de Bauduin de Lille. Basseya, Basceia, Baszeia, cart. de Marchiennes.

    Histoire

    La Bassée a connu comme beaucoup de localités du nord de la France une longue histoire mouvementée dont les origines, trÚs anciennes, sont mal connues, si ce n'est à travers des hypothÚses plus ou moins acceptables.

    Antiquité

    L'historien Martin Lhermite, pĂšre jĂ©suite nĂ© en 1596, dans son Ɠuvre Histoire des saints de la province de Lille, nous apprend que La BassĂ©e reçoit, en 390, la visite pastorale de saint DiogĂšne, premier Ă©vĂȘque d'Arras qui remplit sa mission d'Ă©vangĂ©lisation des terres de Flandre, encore paĂŻennes.

    Moyen Âge

    Il indique que, vers 430, les Francs font irruption dans les Gaules et refoulent les Romains aprĂšs de sanglants combats qui auraient eu lieu sur les territoires d'Illies, Marquillies et Lorgies. Rien d'historique ne semble avoir Ă©tĂ© recueilli sur la rĂ©gion bassĂ©enne sous les rois de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration franque. Selon les chroniqueurs, le pays Ă©tait alors presque entiĂšrement couvert de marais ainsi que de bois parcouru par des meutes de loups, bois oĂč une foule de hors-la-loi se rĂ©fugiaient pour assurer leur impunitĂ©.

    AprĂšs saint Vaast vers 510 et saint Dominique en 555, saint Amand, fondateur de l'abbaye de Marchiennes, y prĂȘchent l'Évangile.

    AprÚs Charlemagne, la contrée est, à diverses reprises, ravagée par les Normands. En 880, La Bassée est mise à feu et à sang et réduite à néant.

    La place forte était entourée de canaux et fossés toujours alimentés par un ensemble de canaux drainant les marais

    La Bassée encore à demi-entourée d'une immense marais devient une place religieuse et une place forte, disposant d'une place d'armes, habitée par un gouverneur et le « lieutenant du roy », lesquels gÚrent un important corps de garde et un « magasin de guerre ». Cette garnison a son pendant à Aire-sur-la-Lys et à Saint-Omer qui sont également chargés de veiller sur le canal de Noeufossé, véritable fortification protégeant le Sud de la région des invasions et menaces venant du nord depuis sa construction par les armées de Baudouin VI vers l'an 1000.
    La ville est alors entourée d'un réseau de petits canaux et fossé en eau, large et profonds « qui ne peut se vider à cause des marais et des canaux qui y entrent ». Des chemins couverts, des bastions et diverses portes, murs et demi-lunes étaient alors protégés de fossés et palissades. Les fortifications de la petite ville abritent aussi des infrastructures conventuelles (religieuses et augustins, autour de l'église Notre-Dame).

    Temps modernes

    Pendant la guerre franco-espagnole de 1635-1659, La BassĂ©e est une place forte des Pays-Bas espagnols. Elle sert de refuge aux villageois des environs et Ă  leurs troupeaux menacĂ©s par les incursions de l'armĂ©e française. Elle repousse un coup de main français le et, aprĂšs la prise d'Arras par les Français en 1640, les Espagnols renforcent ses remparts mais, le , le marĂ©chal de La Meilleraye s'en empare aprĂšs huit jours de siĂšge. La garnison, forte de 1 800 hommes, obtient de se retirer avec les honneurs de la guerre[26]. Les États des Pays-Bas, excĂ©dĂ©s par les pillages des Français, demandent au gouverneur espagnol Francisco de Melo de reprendre La BassĂ©e et lui offrent un subside de 80 000 florins. Melo se met en campagne avec 5 rĂ©giments espagnols, 3 italiens et 5 wallons ; il reprend Lens le , puis La BassĂ©e, qui se rend le aprĂšs 24 jours de siĂšge ; la garnison française, commandĂ©e par le capitaine Bourdonnet, Ă©vacue la place avec les honneurs[27].

    En juillet 1647, un sergent espagnol déserteur informe les Français que La Bassée n'a qu'une faible garnison. Ceux-ci, commandés par le maréchal Jean de Gassion, mettent le siÚge devant la ville le et l'entourent d'une contrevallation sur les lignes des siÚges précédents ; elle se rend le . L'archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg, qui est à Douai avec une armée de secours, arrive trop tard pour la dégager. Ces siÚges successifs laissent la ville et les villages environnants ruinés et dévastés[28] - [29]. Le , le prince de Condé remporte une nouvelle victoire sur les Espagnols à Pont-à-Vendin prÚs de La Bassée[30].

    La ville reçoit pour gouverneur François-Marie de Broglie, capitaine piémontais au service de la France.

    En 1660, elle est rendue à l'Espagne par le traité des Pyrénées mais redevient française lors de la guerre de Dévolution en 1667, acquisition reconnue par le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668. Le traité prévoyait le démantÚlement de ses fortifications qui est exécuté en 1673[31].

    Cette place forte était considérée comme stratégiquement importante par Louis XIV

    Vers 1708, la place protĂšge Ă  la fois l'Artois et Lille :

    « Monseigneur le duc de Bourgogne, en se retirant Ă  Tournay, avait projetĂ© de se porter avec toutes ses forces Ă  la BassĂ©e et d'achever les fortifications que les ennemis y avaient commencĂ©es ; en attendant le moment oĂč il pourrait exĂ©cuter ce projet, il y envoya aussi le 28 une brigade d'infanterie aux ordres de M. de Villiers pour renforcer M. de SĂ©zanne, que M. de Cheyladet y avait dĂ©jĂ  fait entrer au moment oĂč les ennemis l'avaient abandonnĂ© pour marcher vers l'Escaut. Monseigneur le duc de Bourgogne regardait ce poste comme trĂšs important, et pour couvrir l'Artois et pour se procurer le moyen de faire entrer quelque secours dans la citadelle de Lille, ce qui cependant Ă©tait devenu plus difficile que jamais, les ennemis ayant renforcĂ© les postes de Lambersart et de Loos. M. le duc de VendĂŽme proposait de son cĂŽtĂ© de construire une ligne depuis la BassĂ©e jusqu'Ă  la Lys, persuadĂ© que par ce moyen on empĂȘcherait les ennemis de tirer des subsistances de l'Artois, du Furnembach et des autres pays situĂ©s Ă  la gauche de cette riviĂšre, et que par lĂ  l'Ă©tablissement de leurs quartiers d'hiver leur deviendrait fort difficile.
    Le roi approuva le projet de monseigneur le duc de Bourgogne pour la Bassée, et lui recommanda d'établir aussi à Saint-Venant un poste qui fût en état de tenir pendant l'hiver[32]. »

    Révolution française et Empire

    En 1802-1803, pour ses transports, la ville est située sur le parcours de la diligence quotidienne reliant Lille à Béthune. Tous les jours, une barque permet d'attendre à Berclau, le passage de la barque Lille-Douai, pour y déposer et prendre voyageurs et marchandises[33].

    Époque contemporaine

    L'armée britannique entre dans les ruines de La Bassée pendant les combats de 1915-1918.

    Lors de la PremiÚre Guerre mondiale, la ville est ravagée pendant la bataille de La Bassée en 1914 et celle de la Lys en 1918. Elle est presque totalement rasée.

    La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [34].

    Les séquelles de guerre y sont restées visibles durant plus de 10 ans, temps de la reconstruction. En 1924, est posée la premiÚre pierre de l'hÎtel de ville[35].

    La BassĂ©e connaĂźt de nouveaux combats lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant les combats de la LibĂ©ration de la France en 1944 oĂč elle est libĂ©rĂ©e par le 12e corps britannique[36].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de La Bassée[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les Ă©lections dĂ©partementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'AnnƓullin

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquiÚme circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    La Bassée est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1967 sous le statut de communauté urbaine et transformée en métropole en 2015, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menĂ©e par le maire sortant Philippe Waymel obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 685 voix (69,77 %, 25 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire), devançant trĂšs largement celle DVG menĂ©e par Catherine Desailly-gonez , qui a recueilli 730 voix (4 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 41,43 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[38].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD menĂ©e par FrĂ©dĂ©ric Cauderlier[39] — soutenu par le maire sortant Philippe Waymel, qui ne se reprĂ©sentait pas[40] — obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 069 voix (50,44 %, 22 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain), devançant de 19 voix celle DVC menĂ©e par Ludovic Vandoolaeghe[41] (1 050 voix, 49,55 %, 7 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,26 % des électeurs se sont abstenus[42] - [43].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[44]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1802-1803[45] François BaviÚre
    aprĂšs 1806-1807[46] - [47] J. B. Lhermite
    Les données manquantes sont à compléter.
    1840 Antoine SĂ©bastien Joseph Candelier
    1898 mai 1945 Alexandre Crespel[48] Cons. Docteur en droit de la Faculté de Paris
    Brasseur et négociant en grains
    Député du Nord (1919-1928)
    Conseiller d'arrondissement de La BassĂ©e (1895 → 1919)
    Conseiller général de La Bassée (1920-1940)
    Les données manquantes sont à compléter.
    août 1952 Maxime Poubelle Médecin
    Décédé en fonction
    aoĂ»t 1952 mai 1953 Émilia Poubelle Épouse du prĂ©cĂ©dent
    mai 1953 mars 1977 Henri Carlier DVD Conseiller général de La Bassée (1958-1964)
    mars 1977 mars 2001 Norbert Bommart PS Professeur d'histoire-géographie
    Conseiller général de La Bassée (1988-1994)
    mars 2001 mai 2020 Philippe Waymel DVD puis
    UMP-LR
    Kinésithérapeute
    Conseiller général de La Bassée (1994-2015)
    Conseiller dĂ©partemental d'AnnƓullin (2015 → )
    mai 2020[49] En cours
    (au 13 mai 2022[50])
    Frédéric Cauderlier DVC Gérant de société

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La Bassée fait partie de l'académie de Lille.

    L'école La Roseraie accueille les maternelles, l'école Jules Verne accueille les élÚves de cours élémentaires, du CP au CM2 ainsi qu'une classe de CLIS, et l'école Charlemagne accueille les élÚves de la Maternelle au CM2.

    Le collÚge public Albert Schweitzer a été entiÚrement reconstruit en 2012 pour plus de 800 élÚves.

    Le Lycée Professionnel Boilly se situe rue du CollÚge, à cÎté du complexe sportif Guy Drut.

    L'institution privée Notre-Dame est regroupée rue du Bois Saint Maur, ayant des élÚves de la maternelle à la troisiÚme.

    La commune est un pĂŽle d'enseignement d'environ 3000 Ă©lĂšves issus des Weppes et du Pas-de-Calais

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune relĂšve du tribunal judiciaire de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[52].

    En 2020, la commune comptait 6 565 habitants[Note 8], en augmentation de 0,74 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1082 1712 2092 4142 4802 4852 4752 5402 755
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7632 9583 1703 2463 4153 5453 6783 9074 017
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 3924 6314 8192 1203 5274 1094 4164 8555 004
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 3555 4636 0256 3196 0175 9145 8886 3046 421
    2020 - - - - - - - -
    6 565--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 3 088 hommes pour 3 457 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,7
    5,4
    75-89 ans
    9,9
    14,6
    60-74 ans
    15,1
    18,6
    45-59 ans
    17,1
    20,9
    30-44 ans
    19,3
    19,2
    15-29 ans
    18,3
    20,6
    0-14 ans
    18,5
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Cultes

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le clocher de l'Ă©glise de 1920.
    • L'Ă©glise Saint-Vaast. Avant l'Ă©glise Saint-Vaast actuelle, se succĂšdent sur son emplacement plusieurs Ă©difices depuis le Moyen Âge, dĂ©truits par les incendies et les guerres. Une vaste Ă©glise nĂ©ogothique, rĂ©alisĂ©e par Camille Tierce et Charles Leroy, est fortement touchĂ©e par les obus lors des bombardements du 17 au puis dĂ©truite pendant la PremiĂšre Guerre mondiale.
      L'avant-derniÚre église est alors construite sur les plans d'Auguste Corbeau et René Delannoy, associés à l'architecte communal Léon Debatte, avec les premiers procédés de béton moulé des années 1920. Elle est livrée en 1930[56]
      L'Ă©difice, dĂ©moli en 2003 (Ă  l'exception du clocher), est remplacĂ© en 2005 par un lieu de culte d'architecture moderne conçu par l'architecte Gustave Demoulin et mĂȘlant le bĂ©ton armĂ© au verre. La nouvelle Ă©glise laisse plus de place Ă  la lumiĂšre tout en disposant d'amĂ©nagements modernes, moyennant un emprunt qui court jusqu'en 2054[57] - [58] - [59].
    Le monument aux morts et l'Ă©glise.
    • Monument aux morts, initialement destinĂ© Ă  la municipalitĂ© d'Orchamps-Vennes (Doubs), qui reprĂ©sente au sommet de l'ouvrage une statue de Jeanne-d'Arc, et Ă  sa base un groupe constituĂ© d'une Alsacienne (debout) et une Lorraine (Ă  genoux) en costumes traditionnels, situĂ©es en face d'un Poilu, dans la tradition du thĂšme de la libĂ©ration de l'Alsace-Lorraine, en grĂšs rose et gris des Vosges, pierre de Chauvigny pour le groupe des trois personnages.
      Inauguré en 1927 malgré une polémique liée à la représentation de Jeanne-d'Arc sur un monument destiné avant tout à rendre hommage aux Poilus, il a été financé notamment par une souscription publique, une soirée de gala au cinéma L'Idéal en 1925, la vente d'insignes confectionnés par les élÚves de la classe de Mademoiselle Gambier et un don de la ville anglaise de Preston[60].
    • Monument en l'honneur de Louis-LĂ©opold Boilly, peintre, dessinateur et lithographe (La BassĂ©e 1761 - Paris 1845);
    • Monument en l'honneur de Maurice Bouchery (1897 - 1944) chef du mouvement de rĂ©sistance « Voix du Nord »[61].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de La Bassée Blason
    De gueules à une demi-fleur de lys d'argent défaillante à dextre.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • EugĂšne Mannier, Recherches sur la ville de La BassĂ©e et ses environs, Paris, Imprimerie H. Carion pĂšre, , 218 p. (lire en ligne), sur Gallica.
    • Norbert Bommart, La BassĂ©e jadis et naguĂšre, Editions Sertip, , 197 p. (prĂ©sentation en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    • « La BassĂ©e », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Le canal d’Aire Ă  La BassĂ©e », sur www.mairie-hinges.fr.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre La Bassée et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre La Bassée et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    25. Cette dénomination existe ailleurs en France par exemple dans le bassin de la Seine.
    26. EugÚne Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 26-32.
    27. EugÚne Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 33-38.
    28. EugÚne Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 40-46.
    29. Charles DelaroiÚre, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 373-374, lire en ligne.
    30. EugÚne Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46.
    31. EugÚne Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46-48.
    32. MĂ©moires militaires relatifs Ă  la succession d'Espagne sous Louis XIV, de Jean Jacques Germain Pelet, DĂ©pĂŽt de la guerre, France, Chapitre : Campagne de Flandre—1708, page 149 (voir)
    33. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 218, lire en ligne.
    34. Journal officiel du 13 août 1920, p. 11820.
    35. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
    36. Jacques Mordal, La bataille de France, 1944-1945, 1964, p. 162.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    38. Résultats officiels pour la commune La Bassée
    39. « La liste de Frédéric Cauderlier, à La Bassée, comporte deux tiers de nouveaux », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    40. « FrĂ©dĂ©ric Cauderlier officiellement dĂ©signĂ© comme successeur par le maire de La BassĂ©e : Philippe Waymel, 70 ans, a annoncĂ© il y a un mois qu’il ne briguerait pas de quatriĂšme mandat, et qu’il avait trouvĂ© son successeur. FrĂ©dĂ©ric Cauderlier, 45 ans, prĂ©sident de l’union commerciale, se lance donc en politique », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. « Candidat aux municipales à La Bassée, Ludovic Vandoolaeghe dévoile sa liste et ses projets pour le canal », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    42. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Nord (59) - La Bassée », sur interieur.gouv.fr, MinistÚre de l'Intérieur (consulté le )
    43. « FrĂ©dĂ©ric Cauderlier vainqueur Ă  La BassĂ©e, avec 19 voix d’avance : Avec une abstention historique, logiquement attribuĂ©e au coronavirus, le dĂ©pouillement a eu lieu dans une ambiance trĂšs tendue. Le successeur dĂ©signĂ© par Philippe Waymel l’emporte avec les voix du centre-ville. Ludovic Vandoolaeghe n’exclut pas un recours », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    44. « Les maires de Bassée (la) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
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    49. « À La BassĂ©e, FrĂ©dĂ©ric Cauderlier Ă©lu maire en l’absence de l’opposition : C’est la salle Vox qui a accueilli, samedi matin, le conseil d’installation permettant aux Ă©lus du 15 mars dernier de dĂ©signer le maire de la commune. Les sept Ă©lus de la liste de Ludovic Vandoolaeghe ont choisi de boycotter la cĂ©rĂ©monie, lors de laquelle six adjoints ont Ă©tĂ© Ă©lus », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    50. Anne-GaĂ«lle Besse, « La BassĂ©e: les querelles judiciaires entre le maire et son opposant changent de dimension : FrĂ©dĂ©ric Cauderlier a dĂ©posĂ© plainte pour diffamation et dĂ©nonciation calomnieuse suite Ă  une plainte, classĂ©e sans suite, l’accusant de favoritisme dans une affaire de logement social. Il a demandĂ© que la mairie prenne en charge ses frais de justice », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la BassĂ©e (59051) », (consultĂ© le ).
    55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
    56. B.S. (CLP), « Le patrimoine disparu des Weppes (5): les multiples vies de l’église de La BassĂ©e : Cet Ă©tĂ©, nous vous proposons de dĂ©couvrir le patrimoine disparu des Weppes, effacĂ© par plus de 2 000 ans d’invasions ou par l’évolution des modes de vie. Dernier arrĂȘt Ă  l’église de La BassĂ©e, qui a connu bien des dĂ©boires au cours des siĂšcles », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    57. « Église Saint-Vaast », sur https://www.pss-archi.eu, (consultĂ© le ).
    58. « L’église de LaBassĂ©e, deux siĂšcles de changements : La premiĂšre Ă©glise de la ville est mentionnĂ©e vers le VIe siĂšcle. l’actuelle est bien plus rĂ©cente ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    59. « Pour sa belle Ă©glise nĂ©e en 2006, La BassĂ©e endettĂ©e jusqu’en
 2054 : En 2003, La BassĂ©e injectait prĂšs de quatre millions d’euros pour reconstruire son Ă©difice religieux et d’autres petits travaux. Un chantier titanesque financĂ© par un prĂȘt sur 51 ans. Dont il faut rembourser le triple. De quoi s’inquiĂ©ter pour les finances de la commune ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    60. Raphael Georges, Christophe Deguffroy, Aubry Martine, « La Bassée », sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, Les monuments aux morts - France-Belgique-Autres pays, (consulté le ).
    61. Auguste Grauwin, « Monument Maurice Bouchery », Les combattants de l'ombre, sur https://paras.forumsactifs.net (consulté le ).
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