AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Douvrin

Douvrin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Douvrin
Douvrin
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Douvrin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement BĂ©thune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-Michel Dupont
2020-2026
Code postal 62138
Code commune 62276
DĂ©mographie
Gentilé Douvrinois
Population
municipale
5 733 hab. (2020 en augmentation de 13,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 598 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 30â€Č 38″ nord, 2° 49â€Č 56″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 32 m
Superficie 9,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Douvrin
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Douvrin
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Douvrin
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Douvrin
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Douvrin
Liens
Site web douvrin.fr

    Elle fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Douvrin est situĂ©e dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, dans le triangle Lens - BĂ©thune - Lille, Ă  10 km de Lens, 13 km de BĂ©thune et 25 km de Lille.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Communes limitrophes de Douvrin
    La Bassée Salomé
    Haisnes Douvrin Billy-Berclau
    Hulluch Wingles

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par deux cours d'eau :

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 709 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,1 j

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le terril et le marais de Wingles. Ce site se localise dans la dépression alluviale du Flot de Wingles, au nord de la ville de Lens, ancienne friche industrielle réaménagée en espace de loisirs, celui-ci est traversé par la RD 165 E et une voie ferrée[4].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la basse vallĂ©e de la DeĂ»le entre Wingles et Emmerin. La basse vallĂ©e est trĂšs morcelĂ©e et prĂ©sentes des vĂ©gĂ©tations hygrophiles eutrophes mais prĂ©sentant encore un grand intĂ©rĂȘt Ă©cologique, notamment avifaunistique en raison du contexte gĂ©ographique[Note 5] - [5].

    Urbanisme

    L'entrée de Douvrin en venant de Billy-Berclau.

    Typologie

    Douvrin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©thune, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 94 communes[9] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (45,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (55,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (21,4 %), zones urbanisĂ©es (20,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9,4 %), forĂȘts (3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[15].

    vue panoramique de Douvrin

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Le territoire est divisé en 4 parties :

    • Le Marais oĂč se trouvaient les blanchisseries. C’est la partie la plus rĂ©cente de la ville, la premiĂšre maison date de 1761 ;
    • Le village ;
    • Le QuĂ©valon oĂč Ă©tait construite la maladrerie (la maison des lĂ©preux) ;
    • Mongobert se situe dans la partie occidentale de Douvrin, appartenant au comte de Carency en 1741.

    Le territoire de Douvrin a peu Ă©voluĂ© depuis 1708. Il s’est agrandi avec la construction de nouvelles citĂ©s. La Française de MĂ©canique et la zone industrielle Artois Flandres occupent des terres autrefois agricoles.

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 163, D 163 E5 et D 941 et la route nationale 47 reliant Lens à Illies[16].

    Transport ferroviaire

    La commune est limitrophe, au nord, de la gare de La Bassée - Violaines, située sur la ligne de Fives à Abbeville, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Doverin en 1094 ; Dovrinium en 1096 ; Dovering en 1129 ; Dovrin en 1154 ; Drovin en 1165 ; Duvrinium en 1168 ; Dovrign en 1218 ; Douvring en 1275 ; Douverin en 1281 ; Douvrin en 1462 ; Douvrin-emprÚs-la-Bassée en 1463 ; Ouvrin en 1567 ; Douvrain-lÚs-la-Bassée au XVIIIe siÚcle[17], Douvrin en 1793 ; Douvrainet Douvrin depuis 1801[18].

    Le lieu est Ă©galement mentionnĂ© sous diverses formes dans la documentation ancienne : Dovrin en 1149[19], Dourim vers 1150, Duurim 1164, Dourin 1178[20]. La graphie avec uu reprĂ©sente vraisemblablement un w. Les formes transitoires en -ing sont liĂ©es Ă  l'influence de ce suffixe germanique, tout comme dans Douvrend (Seine-Maritime, Dowrenc 1034, Douvrenc vers 1060) qui est peut-ĂȘtre le mĂȘme mot. La graphie Douvrin semble se stabiliser Ă  partir du XVe siĂšcle, un document de 1652 notant nĂ©anmoins Douvrain.

    Doverin en flamand[21].

    L’étymologie de Douvrin se rattacherait au gaulois dubro qui signifie « eau »[22] - [23]. Xavier Delamarre[24] considĂšre que les formes exactes sont *dubron « eau », pluriel dubra « eaux », sans pourtant mentionner le toponyme Douvrin. L'identification du suffixe -in / -im fait difficultĂ©.

    Ernest NÚgre[25] pense qu'il s'agit d'un nom de personne germanique pris absolument : Theogrimus, en supposant que le groupe consonantique /gr/ ait pu donné /ir/ et l'initiale /t/ > /d/.

    Histoire

    Le lieu est habitĂ© depuis le XIe siĂšcle. Les premiers documents en faisant mention datent de 1098. Les chemins menant Ă  la ville sont anciens, celui entre Douvrin et Haisnes remonte Ă  l’Empire romain (Agrippa, gendre d’Auguste).

    L’existence de la mairie de Douvrin remonte à 1229. Il s’agissait d’une juridiction seigneuriale.

    Au XVIIIe siĂšcle, Douvrin est une partie de terroir imprĂ©gnĂ©e ou couverte d’eau parce qu’elle n’avait pas d’écoulement. La population — essentiellement agricole — s’élĂšve Ă  12 mĂ©nages. Le premier maire est Joseph Lirdeman, dont le nom est portĂ© par la salle des fĂȘtes de la ville. Les contours de certains bĂątiments de cette pĂ©riode peuvent ĂȘtre retrouvĂ©s : le manoir seigneurial (le siĂšge du fief seigneurial) et la premiĂšre Ă©glise.

    Théùtre d'affrontements entre Français et Espagnols, Douvrin rejoint définitivement le royaume de France en 1689, par le traité des Pyrénées, qui rattache l'ensemble de l'Artois à la France.

    Durant la RĂ©volution française, Joseph Lirdeman devient le premier maire. Cultivateur de 70 ans, il est Ă©lu maire le 5 fĂ©vrier 1790, par une assemblĂ©e qu'il prĂ©side, rĂ©unie dans l'Ă©glise. La commune ne comptait alors que 779 habitants. Une salle des fĂȘtes, construite en 1990, porte aujourd'hui son nom.

    Douvrin a beaucoup souffert de la PremiÚre Guerre mondiale, et la ville, décorée de la Croix de guerre 1914-1918, a été reconstruite presque en sa totalité.

    Seconde Guerre mondiale

    C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, Ă  la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grĂšve patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a dĂ©marrĂ©, avec Émilienne Mopty et Michel BrulĂ© (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant prĂšs de deux semaines[26]. C'est l'un des premiers actes de rĂ©sistance collective Ă  l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la dĂ©portation de 270 personnes[27], 130 mineurs Ă©tant par ailleurs fusillĂ©s Ă  la citadelle d'Arras. AprĂšs-guerre, la commune est aussi au cƓur de trois grands Ă©vĂ©nements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie des grĂšve des mineurs de 1947 et de celles de 1948.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[18].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Douvrin depuis 1991. auparavant, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Cambrin[18].

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douziÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1931 mai 1935 Julien Courcel[28] SFIO Délégué mineur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1947 François Lelong SFIO
    1947 1958 LĂ©opold Gleizes SFIO Agent des contributions indirectes
    1958 1981 Georges Gleizes[29]
    Fils du précédent
    SFIO puis PS Agent technique aux HBNPC
    1981 août 1982 Joseph Jacques[30] PS Décédé en fonction
    septembre 1982 mars 1983 Jean-Mary Valambois PS DĂ©lĂ©guĂ© dĂ©partemental de l'Éducation nationale
    mars 1983 mars 1989 Abel Brulé DVG
    mars 1989 juin 1995 Jean-Mary Valambois PS DĂ©lĂ©guĂ© dĂ©partemental de l'Éducation nationale
    juin 1995 mars 2001 Joseph Pasquier[31] DVG Directeur d'école retraité
    mars 2001 mars 2008 Vincent Pasquier
    Fils du précédent
    MRC[32] Responsable d'Ă©tablissement
    Vice-président d'Artois Comm. Béthune-Bruay
    mars 2008 23 mars 2009 Serge Gorillot SE Retraité des mines
    Décédé en fonction
    3 avril 2009 10 mai 2010[33] Claudia Guilbert SE DĂ©missionnaire
    mai 2010 En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Jean-Michel Dupont LDIV Comptable
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[34] - [35] - [36] - [37]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[38]

    Instances de démocratie participative

    La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes depuis 2005[39].

    Jumelages

    Depuis le , la commune de Douvrin et celle de Gombe, en république démocratique du Congo, sont réunies au sein d'une association de coopération[40].

    Jumelages et partenariats de Douvrin.
    VillePays
    Gombe[41]République démocratique du Congo

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    Sur le territoire de la commune se trouve six Ă©tablissements[42].

    La commune administre deux écoles maternelles : les Capucines et les Glycines, et deux écoles élémentaires : Marie Curie et François Villon.

    Le département gÚre le collÚge Antoine de Saint-Exupéry.

    L'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) gÚre l'école privé Sainte Florine pour les sections maternelles et élémentaires.

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pÎle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Douvrinois[44].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[46].

    En 2020, la commune comptait 5 733 habitants[Note 8], en augmentation de 13,8 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7799091 1061 0661 1761 2381 2551 2821 217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2961 4641 4511 4371 6612 0822 2042 4012 730
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8013 0983 1101 8753 0553 2313 3763 7074 061
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 3504 6594 7364 4155 4425 4315 2295 1605 013
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 0385 6805 733------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,6 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 21,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 752 hommes pour 2 792 femmes, soit un taux de 50,36 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,1
    4,0
    75-89 ans
    6,7
    14,5
    60-74 ans
    15,7
    18,2
    45-59 ans
    18,0
    22,9
    30-44 ans
    21,6
    16,9
    15-29 ans
    16,0
    23,4
    0-14 ans
    20,9
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    MĂ©dias

    La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaßnes nationales de la télévision numérique terrestre française (TNT). Elle reçoit également la chaßne régionale Wéo Nord-Pas-de-Calais.

    Depuis le , la radio associative du bassin minier et de l'Artois Radio Plus émet depuis son site qui se trouve à Douvrin sur la fréquence 104,3 FM Radio Plus (Pas-de-Calais) et également en dab+ (Radio numérique terrestre) depuis septembre 2018[50].

    Économie

    Entreprises et commerces

    La ville abrite l'usine de fabrication de moteurs automobiles de la société Française de mécanique (filiale de Stellantis), et le parc des industries Artois-Flandres. Le site de Douvrin accueille une nouvelle usine de production de batteries de voitures électriques qui est inaugurée le 30 mai 2023[51]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L’église du SacrĂ©-CƓur ou Saint-Denis date du XVe siĂšcle. Elle est dĂ©truite Ă  deux reprises, en 1878 et durant la PremiĂšre Guerre mondiale et reconstruite en 1920. Certains Ă©lĂ©ments patrimoniaux de l'Ă©glise sont classĂ©s ou inscrits au titre d'objet aux monuments historiques :
      • le tableau (triptyque) classĂ© depuis le [52] ;
      • les verriĂšres du mur sud de la nef inscrites depuis le [53] ;
      • l'ensemble de dix-huit verriĂšres inscrit depuis le [54] ;
      • les verriĂšres de l'avant-chƓur inscrites depuis le [55] ;
      • la chaire Ă  prĂȘcher inscrite depuis le [56] ;
      • le calice inscrit depuis le [57] ;
      • les verriĂšres du mur nord de la nef inscrites depuis le [58].
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • Le monument aux morts, Ă©rigĂ© en 1927, commĂ©more les victimes des guerres de 1870-1871, 1914-1918 et 1940-1945. Un premier monument de 1907 est dĂ©truit durant la PremiĂšre Guerre mondiale[59].
    • Le jardin de la Paix.
    • L'ancienne gare de Douvrin sur la ligne Lens Sainte-Élisabeth - Violaines, desservi jusqu'en 1959 par le petit train Lens - Violaines [60].
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • L'entrĂ©e du jardin de la Paix.
      L'entrée du jardin de la Paix.
    • La croix du cimetiĂšre Sud.
      La croix du cimetiĂšre Sud.
    • L'ancienne gare.
      L'ancienne gare.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Douvrin Blason
    D'or au chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'argent[61].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    DĂ©tails
    Armes de la famille De Douvrin-Canteleu.

    Adopté par la municipalité en mai 1960.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la SaÎne). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Région trÚs urbanisée pauvre en milieux naturels
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - flot de Wingles amont (E3010900 ) » (consulté le )
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « ZNIEFF 310013760 - terril et marais de Wingles », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « ZNIEFF 310013759 - Basse Vallée de la Deûle entre Wingles et Emmerin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    16. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consultĂ© le ).
    17. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    19. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 68 Article Douvrend.
    20. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes
, Volume 2. p. 938.
    21. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    22. François de Beaurepaire, op. cit.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    24. Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions errance. p. 151 - 152.
    25. Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes
, Volume 2. p. 938.
    26. "Chronique de la grÚve des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maßtre de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
    27. « GrÚve des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le )
    28. Notice COURCEL Julien , version mise en ligne le 4 novembre 2010, derniĂšre modification le 4 novembre 2010
    29. « Georges Gleizes, maire de Douvrin de 1958 Ă  1981, n’est plus : Georges Gleizes est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  94 ans, mardi, Ă  Ambleteuse oĂč il vivait depuis de nombreuses annĂ©es. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    30. « DĂ©cĂšs de Joseph Pasquier, les Douvrinois perdent leur ancien maire : Jeudi soir Joseph Pasquier, ancien maire de Douvrin s’est Ă©teint chez lui rue Cauwet Ă  l’ñge de 82 ans. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    31. « Le bilan des maires – Douvrin : l’éloge du « bien vivre » par Vincent Pasquier », La Voix du Nord, 21 aoĂ»t 2007.
    32. « Douvrin : Claudia Guilbert, maire, dĂ©missionne : La nouvelle est tombĂ©e hier lors du conseil municipal. Claudia Guilbert, maire de Douvrin, dĂ©missionne. Une information confirmĂ©e par la sous-prĂ©fecture de BĂ©thune, qui a reçu une lettre de l'Ă©dile « tout rĂ©cemment ». », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    33. « Douvrin: Jean-Michel Dupont rĂ©Ă©lu, nomme 8 adjoints et 3 conseillers dĂ©lĂ©guĂ©s », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    34. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    35. Edouard Wayolle, « Douvrin: pĂŽle enfance, friche de la piscine... le point sur les projets du maire : Maire depuis 2010 aprĂšs le dĂ©cĂšs de Serge Gorillot et la dĂ©mission de Claudia Guilbert, Jean-Michel Dupont a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu en mars grĂące Ă  25 petites voix d’avance sur son ancienne adjointe Corinne Harel. Un bail de six ans au cours duquel il devrait y avoir un peu d’action aprĂšs un mandat passĂ© essentiellement Ă  redresser la barre financiĂšre », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    36. « Douvrin : Jean-Michel Dupont confirmĂ© Ă  son poste de maire : Enfin la commune de Douvrin va pouvoir aborder cette nouvelle annĂ©e 2015 avec davantage de sĂ©rĂ©nitĂ©. « La demande d’annulation des Ă©lections municipales a Ă©tĂ© rejetĂ©e par le conseil d’État », indique en effet le maire, Jean-Michel Dupont », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. Françoise Moncheaux, « Douvrin : Jean-Michel Dupont Ă©lu pour un 3e mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. La Voix du Nord, « Douvrin: au conseil municipal des jeunes, cinq projets programmĂ©s par six Ă©lus : En 2005, Serge Gorillot, alors adjoint au maire, a crĂ©Ă© un conseil municipal jeunes en prĂ©cisant qu’il serait renouvelĂ© tous les deux Ă  trois ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    39. « Association de coopération Douvrin-Gombe », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
    40. « https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b/20160036/811 »
    41. « Établissements scolaires de Douvrin », sur le site du ministĂšre de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consultĂ© le ).
    42. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
    43. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Douvrin (62276) », (consultĂ© le ).
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Pas-de-Calais (62) », (consultĂ© le ).
    49. Radioplus.fr - Site officiel.
    50. Une premiùre gigafactory française de batteries pour l’automobile ouvre dans le Pas-de-Calais
    51. « le tableau (triptyque) PM62000584 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    52. « les verriÚres du mur sud de la nef PM62007825 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    53. « les verriÚres du mur sud de la nef PM62007821 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    54. « les verriÚres du mur sud de la nef PM62007823 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    55. « la chaire Ă  prĂȘcher PM62007501 », sur pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le ).
    56. « la chaire Ă  prĂȘcher PM62007502 », sur pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le ).
    57. « la chaire Ă  prĂȘcher PM62007824 », sur pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le ).
    58. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    59. « 62276 », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.