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Violaines

Violaines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Violaines
Violaines
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Violaines
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement BĂ©thune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-François Castell
2020-2026
Code postal 62138
Code commune 62863
DĂ©mographie
Gentilé Violainois, Violainoises
Population
municipale
3 814 hab. (2020 en augmentation de 5,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 381 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 32â€Č 28″ nord, 2° 47â€Č 23″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 34 m
Superficie 10,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Douvrin
LĂ©gislatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Violaines
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Violaines
Liens
Site web https://www.villedeviolaines.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  25 km de Lille, 12 km de Lens et BĂ©thune, prĂšs du carrefour des RN 41 et RN 47 et a su garder sa ruralitĂ© tout en dĂ©veloppant les services d’une petite ville.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par deux cours d'eau :

    Urbanisme

    La D 941 (ancienne RN 41) dans le sud de Violaines.

    Typologie

    Violaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©thune, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 94 communes[6] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (79,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), zones urbanisĂ©es (12,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,9 %), prairies (2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Habitat et logement

    La cité d'Auchy.

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 659, alors qu'il Ă©tait de 1 515 en 2014 et de 1 448 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Violaines en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,2 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Violaines en 2019.
    Typologie Violaines[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 91,4 85,9 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 8,2 7,7 8,2

    Transport ferroviaire

    La commune est traversée par la ligne de Fives à Abbeville, et proche de la gare de La Bassée - Violaines, située à La Bassée et desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Villaines (1219) ; VillanÊ (1231) ; WillanÊ (1235) ; Wiulaines (1291) ; Viellaines (1296) ; Vialaines (1297) ; Welaines (1298) ; Villaines (1299) ; Violeinnes (XIIIe siÚcle) ; Viulaines (1301) ; Villenes (1307) ; Wilainnes (1309) ; Vuillaines (1331) ; Vieullaines (1334) ; Villaines-lÚs-le-Bassée (1369) ; Vieulaines-leez-le-Bassée (1421) ; [13].

    Histoire

    Antiquité

    Un temple consacrĂ© Ă  un dieu de la mythologie latine est mentionnĂ© au lieu-dit du “Mont Soret”[14].

    On y a Ă©galement retrouvĂ© de longues pierres disposĂ©es debout et Ă  intervalles rĂ©guliers (coutume des druides gaulois), ce qui laisse Ă  penser qu’à cette place s’élevait un village[14].

    Vers 432, Violaines et ses environs sont le théùtre de combats entre les Gallo-romains et les Francs[14].

    Moyen Âge

    Vers 880, les Normands pillent le secteur[14].

    Vers 1050, les rois de France font de La BassĂ©e une place forte. Le comte Baudouin V de Flandre fait construire un large fossĂ© pour relier les diffĂ©rentes riviĂšres de la rĂ©gion, prĂ©curseur du canal d'Aire[14].

    En 1201, le hameau de Baclerot se sépare de la paroisse de Violaines et constitue celle de Nova Capella, qui deviendra la commune de Neuve-Chapelle[14].

    Vers 1230, Violaines, relÚve du bailliage de Lens en Artois mais jouxte la Flandre à La Bassée, ce qui explique les nombreux conflits qui ont impliqué le village à partir de 1302 sous le rÚgne de Philippe le Bel, qui passe plus de six fois de la domination française (Artois) à la domination flamande ou réciproquement jusqu'en 1347[14].

    Vers 1560, le seigneur de Violaines tue le seigneur de Givenchy. Pour punir le meurtrier, Philippe II d’Espagne confisque la seigneurie Ă  son profit et la vend en 1676 Ă  la famille de Theullaine qui la possĂšde jusqu’en 1707[14]. Le , sont donnĂ©es Ă  Madrid des lettres de rĂ©habilitation de noblesse, contre finances, pour Marc-Antoine Pailly, seigneur du Grand-ChĂątelet, Steenbrugghe, Grand-Rieu et Violaine, cornette de la compagnie d'hommes d'armes du comte Albert, marquis de Berghes, natif de Tournai, fils de Gabriel, en son vivant capitaine d'infanterie wallonne, issu d'une famille d'ancienne noblesse piĂ©montaise. Les Pailly ont Ă©tĂ© dĂ©chus de la noblesse car s'Ă©tant longtemps occupĂ©s de nĂ©goce, « chose souillant le lustre de la noblesse ». Son frĂšre Jean-Baptiste Pailly, homme d'armes de la compagnie du sieur de Lannoy comte de la Motterie, est lui aussi rĂ©habilitĂ©[15]. En 1707, Monsieur de la RiviĂšre, seigneur de FlĂ©chinel, achĂšte la seigneurie de Violaines qui reste dans sa famille jusqu’en 1750[14].

    Temps modernes

    En 1493, les Espagnols, alors maütres de la Flandre, s’emparent de Violaines qui reste espagnole jusqu’en 1659[14].

    Révolution française et Empire

    En 1812 une grande famine sévit dans la région[14].

    Époque contemporaine

    Violaine, dont l'activitĂ© Ă©conomique Ă©tait jusqu'alors liĂ©e au tissage de la laine, s'industrialise Ă  partir de 1864, lorsque, dans le hameau de Dours, actuelle citĂ© de la gare, s’installent des usines de distillation de la houille et de fabrication de briquettes[14].

    En 1853, le conseil municipal dĂ©cide la crĂ©ation d’une mairie et d’une Ă©cole pour garçons et filles[14]. En 1865 est mise en service la ligne de Fives Ă  Abbeville avec une gare Ă  Vilaines, qui accompagne le dĂ©veloppement Ă©conomique de la localitĂ©.

    En 1881, les houillĂšres de BĂ©thune font construire des quais le long du canal., et en 1887, un four Ă  coke est installĂ© Ă  Violaines, ainsi que, Ă  la mĂȘme Ă©poque, une distillerie de betteraves[14].

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Violaines est Ă©vacuĂ© par les habitants dĂšs 1914, « chassĂ©s par l’ennemi ou la pluie d’obus et de shrapnells »[16].

    À la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale, le village est considĂ©rĂ© comme dĂ©truit[17] et a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].

    En 1921, rĂ©pondant Ă  une sollicitation de l’État qui appelait Ă  la solidaritĂ© pour reconstruire les villages ravagĂ©s, les cantons de ThĂšze et d’Arzacq (Basses-PyrĂ©nĂ©es) parrainent la reconstruction de Violaines[16] et les Ă©coles de Salin-de-Giraud (13) celle de la reconstruction des Ă©coles de Violaines.

    Seconde Guerre mondiale

    Plaque commémorant les combats de mai 1940.

    Une plaque rappelle que lors de la Bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, des soldats français du 7e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI) et des soldats britanniques du 7e bataillon du Régiment du Worcestershire, du Queen's Own Cameron Highlanders, du Régiment royal de la Reine et de l'Argyll and Sutherland Highlanders ont combattus les unités blindées de la 7e Panzerdivision du 23 au

    Le village est de nouveau détruit lors de la Seconde Guerre mondiale.

    De l'AprĂšs-Guerre au XXIe siĂšcle

    RelevĂ© de ses ruines, Violaines s’industrialise avec en 1956 la reconstruction de la centrale Ă©lectrique et en 1969 l’édification de l’Usine de l’Industrielle et du Logement.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1991 du canton de Cambrin, annĂ©e oĂč elle est rattachĂ©e au canton de Douvrin[19]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Douvrin

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douziÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Violaines était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est dĂ©sormais membre la commune.

    La commune est incluse dans le territoire du SIZIAF (Syndicat mixte de la zone industrielle Artois-Flandres) dans lequel elle est représentée par la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane[20].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1804 Philippe-Albert Bollet[21] - [14] PropriĂ©taire du chĂąteau situĂ© dans le marais d’Auchy (“la ferme de Dours”)
    Député à la Convention française
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1925 1944 Pierre LecƓuche[22] SFIO Entrepreneur en bñtiment
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 mars 1959 Pierre LecƓuche[22] SFIO Entrepreneur en bñtiment
    mars 1959 mars 1989 Henri Hecquet
    (1929-2010)
    SFIO puis PS Gérant de coopérative
    PrĂ©sident du SIVOM de Douvrin (1974 → 1977)
    mars 1989 mars 2001 Raymond Cacan[16] PS Enseignant
    PrĂ©sident du SIVOM des Deux cantons (1995 → 2001)
    Maire de Vergt (2008 → 2020)
    mars 2001 mars 2014[23] Jean-Bernard Firmin PS
    mars 2014 En cours
    (au 13 avril 2022)
    Jean-François Castell Agent ERDF-GRDF[24] - [25] - [26] - [27]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[28] - [29]

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats de Violaines.
    VillePaysPĂ©riode
    Wandhofen (d)[30]Allemagnedepuis

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[32].

    En 2020, la commune comptait 3 814 habitants[Note 3], en augmentation de 5,07 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9539361 0011 0351 1171 1061 0471 0481 099
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1391 2291 2821 2381 2251 2051 2251 2331 348
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4311 5861 7461 1361 5941 7261 7231 7281 813
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 8171 9842 4252 8903 5243 5773 6883 6873 671
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 6303 7733 814------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  35,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). De mĂȘme, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 809 hommes pour 1 911 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,50 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,9
    4,5
    75-89 ans
    6,4
    15,4
    60-74 ans
    18,0
    22,5
    45-59 ans
    21,3
    19,8
    30-44 ans
    19,1
    17,2
    15-29 ans
    15,8
    20,3
    0-14 ans
    18,5
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Économie

    La commune compte plusieurs zones d'activité :

    • Zones d’activitĂ©s industrielles et artisanales
    • Zone artisanale du RĂ©tuy
    • Zone d’activitĂ©s de la Cochiette
    • Site de l’ancienne centrale des HouillĂšres du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais.
    • MaĂŻs cultivĂ© dans le marais pour la fabrication de biocarburants
      Maïs cultivé dans le marais pour la fabrication de biocarburants
    • Serres Ă  fraises.
      Serres Ă  fraises.
    • Paysage agricole de la commune. Au loin, La BassĂ©e.
      Paysage agricole de la commune. Au loin, La Bassée.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, rĂ©partis sur 109 lieux inclus dans le pĂ©rimĂštre du bassin minier, le site no 77 de Violaines est formĂ© par la citĂ©-jardin d'Auchy[36] - [37].

    • La citĂ© d'Auchy.
      La cité d'Auchy.
    • La citĂ© d'Auchy.
      La cité d'Auchy.

    Autres lieux et monuments

    • Le canal d’Aire Ă  La BassĂ©e.
    • L'Ă©glise Saint-Vaast.
    • Le monument aux morts[38].
    • Les chemins de randonnĂ©es pĂ©destres balisĂ©s.
    • L'Ă©tang communal de pĂȘche.
    • Le camping municipal comportant treize emplacements
    • L'Ă©glise Saint-Vaast.
      L'Ă©glise Saint-Vaast.
    • e monument aux morts.
      e monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Violaines dans les arts et la culture

    C'est en traversant cette ville, que l'écrivain Paul Claudel, a l'idée de créer le nom de « Violaine » pour un personnage de sa piÚce de théùtre : L'Annonce faite à Marie (1912) ; depuis, ce prénom est portée par de nombreuses femmes.

    HĂ©raldique

    Blason de Violaines Blason
    D’or Ă  la fasce bretessĂ©e contre-bretessĂ©e d’azur surmontĂ©e d’un lambel d’azur.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Courant Harduin (E3660830) » (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    13. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 389.
    14. « Histoire de Violaines », Découvrir Violaines, sur https://www.villedeviolaines.fr (consulté le ).
    15. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 262-263.
    16. Daniel Cabarry, « Violaines n’a pas oubliĂ© », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Arzacq s’est engagĂ© en sĂ©ance de Conseil du 24 juin 1922 Ă  participer au remboursement des emprunts contractĂ©s par le bourg sis entre Lille et BĂ©thune, sur une durĂ©e de trois dĂ©cennies ».
    17. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    18. Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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    24. RU. MU., « Violaines : Jean-François Castell (Violaines Ă  venir) est Ă©lu dĂšs le premier tour : Comme en 2008, il n’y aura pas de second tour Ă  Violaines. Jean-François Castell (Violaines Ă  venir) est Ă©lu avec 57,01 % des voix. Patrick Debert (28,96 %), investi par le PS pour succĂ©der au maire sortant Jean-Bernard Firmin, paie la prĂ©sence de l’adjoint aux travaux Jean-Luc Fache (14,03 %). », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    25. « Violaines : Jean-François Castell Ă©lu maire, « sans amertume ni rancƓur » : Violaines, samedi matin. La salle des fĂȘtes Paul-CĂ©zanne est comble pour l’installation du conseil municipal sorti des urnes dimanche. L’assemblĂ©e procĂšde Ă  l’élection du maire. Jean-François Castell, tĂȘte de la liste « Violaines Ă  venir » qui a recueilli 57,01 % des suffrages, est seul candidat au poste. Il est Ă©lu avec 23 voix et 4 bulletins blancs », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    27. Ruben Muller, « Les projets des maires Ă  Violaines : «Notre pĂŽle jeunesse doit ĂȘtre exemplaire», pour Jean-François Castell : Outre l’aboutissement de l’implantation du supermarchĂ© Leclerc, le gros chantier du premier mandat de maire de Jean-François Castell est la mise en place d’un pĂŽle jeunesse chargĂ© des affaires scolaires, des activitĂ©s pĂ©riscolaires et des centres de loisirs », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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