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Loos (Nord)

Loos (prononcé [lɔs]) est une commune française de la Métropole européenne de Lille, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle est limitrophe de la commune de Lille.

Loos
Loos (Nord)
L'hôtel de ville.
Blason de Loos
Blason
Loos (Nord)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Anne Voituriez
2020-2026
Code postal 59120
Code commune 59360
Démographie
Gentilé Loossois
Population
municipale
22 896 hab. (2020 en augmentation de 10,5 % par rapport à 2014)
Densité 3 294 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 36′ 46″ nord, 3° 00′ 52″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 49 m
Superficie 6,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lille-6
Législatives Première circonscription
Localisation
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Loos
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Loos
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Loos
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Loos
Liens
Site web www.ville-loos.fr

    Géographie

    Loos est située dans le département du Nord, dans le canton de Lille-6 et dans la première circonscription du Nord. Loos est une commune du sud-ouest de la banlieue lilloise, localisée dans le Mélantois, à la frontière des Weppes en Flandre romane.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Loos
    Sequedin Lille
    Haubourdin Loos
    Emmerin Wattignies

    Hydrographie

    La Deûle à Loos en 1955.

    Loos est traversée par la Deûle canalisée dès le milieu du XIIIe siècle et élargie à plusieurs reprises, l'aménagement le plus récent datant de 1968 avec la mise au gabarit de 3 000 t.

    Son parcours dans la commune a également été modifié lors de la construction de l'autoroute A25 de 1961 à 1963. Avant cette réalisation, le canal passait à l'emplacement de cette autoroute de la route de Sequedin jusqu'au niveau de la rue du Maréchal Joffre puis formait un coude et passait à l’est de la prison pour rejoindre son cours actuel. Cet ancien parcours a été remblayé.

    Réseaux Cars & Bus

    Loos est desservie par le réseau urbain Ilévia mais aussi le réseau régional Hauts de France, avec les lignes :

    Réseau Urbain et Interurbain desservant Loos
    Type Réseau Ligne Destinations Tarification en vigueur
    BUS ILEVIA 58 Loos Eurasanté Epi de Soil <> Santes Marais

    Via Lille CHU Eurasanté Métro

    ILEVIA
    BUS ILEVIA CO2 Lille CHU Eurasanté <> Pérenchies Europe ILEVIA
    BHNS ILEVIA L2 Wattignies Centre Commercial <> Loos Les Oliveaux ILEVIA
    BUS ILEVIA 10 Lille Gare Lille Flandres <> Lille CHU Centre Oscar Lambret ILEVIA
    BHNS ILEVIA L5 Haubourdin Le Parc <> Marcq en Baroeul Piscine ou La Madeleine Mongolfier ILEVIA
    CAR Hauts de France 879 Lille CHU Eurasanté Métro <> Chemy Croisette

    Via Seclin Hôtel de Ville

    ILEVIA

    Hauts de France si descente à Gondecourt ou Chemy

    CAR Hauts de France 882 Lille CHU Eurasanté Métro <> Gondecourt Lycée Marguerite de Flandre

    Via Houplin Ancoisne Le Bac

    ILEVIA

    Hauts de France si descente à Gondecourt

    CAR Hauts de France 858 Lille CHU Eurasanté Métro <> Billy Berclau École Maternelle ou Annoeulin Maison d'Arrêt

    Circule uniquement le Dimanche

    ILEVIA
    CAR Hauts de France 882 Sainghin en Weppes Place de Gaulle <> Loos Institut St Vincent de Paul ILEVIA
    CAR Hauts de France 880 Noyelles Les Seclin Coperche <> Beaucamps Ligny Institution Ste Marie ILEVIA
    CAR Hauts de France 880 Beaucamps Ligny Institution Ste Marie > Haubourdin Canteriaine Lycée Beaupré

    Uniquement le Mercredi

    ILEVIA

    Les lignes scolaires traversant la commune sont utilisable par tous les usagers du réseau même non scolarisés, néanmoins les élèves restent prioritaires pour utiliser ces lignes.

    Tous les arrêts présents sur la commune sont gérés par Ilévia.

    Réseau Ferroviaire

    La commune dispose d'une gare mais se situe également proche de plusieurs régionales mais aussi nationale et internationale

    Les abonnements et titres ILEVIA (sauf ticket ZAP) sont valables à bord des TER Hauts de France dans les limites de la Métropole Européenne de Lille.

    Réseau Aérien

    La commune ne dispose pas d'aéroport sur son territoire, mais se situe proche de plusieurs selon la distance parcourue souhaitée :

    Aéroports les plus proches selon l'utilité
    Type Vocation Pays Aéroport Distance
    Low Cost et

    Classique

    Europe

    France

    Maghreb

    France Aéroport de Lille Lesquin 12 km
    Low Cost Europe

    Maghreb

    Moyen-Orient

    Belgique Aéroport de Charleroi Bruxelles Sud 123 km
    Low Cost et

    Classique

    Monde Belgique Aéroport de Bruxelles Zaventem

    Brussel Nationaal Zaventem Luchthaven

    133 km
    Low Cost Europe France Aéroport de Paris Beauvais Tillé 196 km
    Low Cost Europe

    Maghreb

    Moyen-Orient

    Pays Bas Aéroport de Rotterdam La Haye

    Rotterdam Den Haag Luchthaven

    182 km
    Classique Monde France Aéroport de Paris Roissy Charles de Gaulle 198 km

    Réseau routier

    Pour venir à Loos en voiture, il existe plusieurs moyens :

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 673 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Loos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26 %), terres arables (18,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %), forêts (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponyme

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Los en 1147, cart. dé Loos. de Laude vers 1167. Loz, Lohs, Laus, Latoe, Lauc, Lo vers 1273, cart. de FUnes. Lande , 1280, cart. de N.-D. de Condé.

    On peut hésiter entre lauth, terme germanique pour « prairie marécageuse » et lauha, également germanique pour « petit bois (clairsemé) ». On retrouve ce deuxième terme fréquemment en toponymie néerlandaise (noms de lieux en -lo(o). Le -s du pluriel est roman.

    Histoire

    Les chanoines de Seclin avaient l'autel de Loos, le pape Célestin III les confirma dans cette possession en 1182. Le chapitre nommait à la cure et avait deux gerbes de la dîme, qui était de neuf gerbes par cent verges.

    En 1202, Thierry et Guillaume de Loos participent à la quatrième croisade. Leur nom figure dans la deuxième salle des croisades du château de Versailles.

    Le , le roi d'Espagne Philippe II accorde à Loos une coutume particulière lui donnant le privilège de devenir une commune .

    Joseph Hespel, écuyer, est seigneur de Loos au XVIIIe siècle. Il a épousé Marie Madeleine Claire Bridoul. Leur fille Marie Julie Joseph (1712-1785), dame de Givenchy, nait et meurt à Lille. Elle a épousé Jean François Marie Aronio (1695-1774, mort à 79 ans), chevalier, seigneur de Romblay, Fontenelles, Desruelles, Verlannoy, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille[22].

    Le bureau de poste de Loos et le stade municipal ont été inaugurés par Pierre Mauroy, président de la communauté urbaine de Lille et maire de Lille à cette époque.

    Un livre d’Henri D'Hoossche raconte l'histoire de Loos, des origines à la 1re République. Il était donné aux élèves dans les années 1970 à l'occasion de l'obtention du BEPC.

    Les usines Thiriez, puis DMC après fusion en 1961, installées depuis 1875 à Loos en extension du site du Faubourg de Béthune étaient le principal employeur de la fin du XIXe siècle aux années 1980 avant leur fermeture en 2000.

    Fief des Maretz

    Vers 1600, Bauduin Muyssart est seigneur des Maretz sur Loos. Il a pris pour femme Maxellende le Cocq. Leur fille Barbe épouse Charles Petitpas (vers 1532-1614). Fils de Guillaume Petitpas, bourgeois de Lille, acquéreur de nombreux fiefs autour de Lille (à Gondecourt, Lesquin, Wasquehal, Roubaix,....) ,et de Jeanne Segon, Charles nait vers 1532, devient bourgeois de Lille le , échevin puis mayeur (maire) de Lille, connétable souverain des arbalétriers de Lille, anobli par lettres données à Bruxelles le , mort à Lille le , à 82 ans[23].

    Quartier d'Ennequin

    Ennequin, actuel quartier de Loos, était le siège d'une seigneurie avant la Révolution française. Les derniers titulaires en ont été des membres de la famille Le Thierry ou Lethierry, originaires de Calais au XVIIe siècle, installés à Lille et devenus bourgeois de Lille. Un descendant de ces seigneurs d'Ennequin va être conseiller d'arrondissement, un autre Joseph Désiré sera maire de Lille de 1832 à 1834 et va se distinguer lors d'une épidémie de choléra qui toucha la ville[24].

    Jacques Charles Joseph Le Thierry (1736-1782), seigneur d'Ennequin, est le fils de Charles Simon Joseph Le Thierry; bourgeois de Lille et de Marie Françoise Gabrielle Prévost. Il nait à Lille en février 1736 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , passe garde-marteau de la maîtrise des eaux et forêts à Lille, et meurt le . Il épouse à Lille le Marie Anne Françoise de Bonneval (1734-1815), fille de Jean Anne Alexandre et de Marie Jeanne Noiret de Saint-Antoine. Elle nait à Lille en avril 1734 (baptisée le ) et meurt à Lille le à 80 ans[24].

    Charles Marie Désiré Le Thierry (1766-1858), succède à son père Jacques Charles Joseph dans la seigneurie d'Ennequin.Il nait le , exerce la profession de négociant après la Révolution française, devient conseiller municipal de Lille dès la mise en place de la nouvelle administration communale en 1790, chevalier de la Légion d'Honneur le [25], marguillier de l'église Saint-Maurice de Lille, puis de l'église Saint-André de Lille, et meurt le , à l'âge de 91 ans. Il épouse à Lille le Catherine Charlotte Virnot (1770-1851), fille d'Urbain Dominique, seigneur de Lamissart, et de Catherine Joseph Charlotte Lenglart. Elle nait à Lille le et meurt le , à 80 ans[24]. Urbain Charles, conseiller d'arrondissement et Joseph Désiré, maire de Lille de 1832 à 1834, chevalier de la Légion d'honneur, sont des enfants de Charles Marie Désiré[24].

    Politique et administration

    Loos dans son canton et son arrondissement.

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des élections municipales de 2014, la liste « Choisir Loos » (sans étiquette) conduite par Anne Voituriez a obtenu 49,78 % des suffrages exprimés et 27 élus, la liste « 100% Loos » (LUG) conduite par le maire sortant Daniel Rondelaere 42,78 % et 7 élus, la liste « d'union locale divers gauche divers droite RBM » (LFN) conduite par Jean-Claude Puchaux 7,43 % et 1 élu. Le taux d'abstentions était de 41,36 %[26].

    Liste des maires

    En 2010, la commune de Loos a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[27].

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1793 Philippe Gilquin
    1793 1794 Floris Deroullers
    1794 1795 Jean-Baptiste Glorieux
    1795 1800 Pierre Vanhoofe
    1800 1803 Casimir Castellain
    1803 1813 Charles-Denis Platel
    1813 1830 Casimir Castellain
    1830 1831 François Guilbert
    1831 1834 Félix Masquelez
    1834 1843 Duburcq-Masurel
    1843 1848 Ernest Le Liepvre
    1848 1856 Charles Gilquin
    1856 1892 Edouard Billon Droite Conseiller général du Canton d'Haubourdin (1885-1892).
    1892 1893 Auguste Wacquez-Lalo
    1893 1925 Georges Potié Gauche radicale Député de la 5e circonscription de Lille (1910-1914).
    1925 1929 Léon Thiriez
    1929 1935 Victor Vermesse
    1935 1944 Maurice Lejour
    1944 1945 Marcel Villette
    1945 1980 Eugène Avinée SFIO puis PS Pharmacien
    1980 1992
    (démission)
    Georges Dupont PS Conseiller régional
    1992 mars 2014 Daniel Rondelaere PS Enseignant retraité
    Conseiller général du canton d'Haubourdin (1994 → 2015)
    mars 2014 En cours Anne Voituriez[29] SE-DVC Avocate
    17e vice-présidente de la MEL (depuis 2014)

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[30].

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal judiciaire de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Lille métropole à Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Depuis 1996, une partie de la ville est placée en Zone Urbaine Sensible ; le quartier des Oliveaux et l'Épi de soil y sont placés car depuis plusieurs années de nombreux problèmes y sont apparus.

    Depuis 2017, des discussions sont menées afin de faire du quartier des Oliveaux une Zone de Sécurité Prioritaire en effectif de police nationale.

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 22 896 habitants[Note 8], en augmentation de 10,5 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0401 0071 0611 1601 5641 8913 4044 1174 082
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 1695 1725 7026 3336 7066 6177 7537 9248 770
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 51310 64011 46812 19713 86514 23314 36214 67814 882
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    18 36721 00721 53020 64020 65720 86921 41020 81922 076
    2020 - - - - - - - -
    22 896--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 10 558 hommes pour 11 868 femmes, soit un taux de 52,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,4
    4,0
    75-89 ans
    6,2
    9,7
    60-74 ans
    12,5
    18,2
    45-59 ans
    17,0
    20,4
    30-44 ans
    18,9
    25,1
    15-29 ans
    26,0
    22,3
    0-14 ans
    18,0
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame de Grâce.
    Genièvre de Loos.
    • L'église Notre-Dame-de-Grâce : la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, achevée et bénie en 1591, fut bientôt agrandie et consacrée par l'évêque Michel d'Esne, en 1611. Les archiducs Albert et Isabelle y vinrent en pèlerinage après leur entrée solennelle à Lille ; et leur exemple fut suivi. Cette chapelle devint, à la fin du siècle dernier, un domaine national et fut vendue ; elle ne fut détruite qu'après 1811 ;
    • L'église Sainte-Anne : elle date du début du XXe siècle, gravement endommagée par un incendie d'origine criminelle le . Le coupable a été puni de trois ans de prison dont deux avec sursis le et un appel à contribution a été lancé pour sa reconstruction ;
    • La chapelle du château de Landas (6 avenue Kühlmann) : elle date du XVIIe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1984[38] ;
    • Les monument et crypte aux morts : dans le cimetière Leclerc, inscrits au titre des monuments historiques en 2022[39] ;
    • Usine chimique : Loos accueille depuis 1828 une plate forme importante de l'industrie chimique « Produits Chimiques de Loos » dit PC Loos, qui est le 6e des grands sites français (en tonnage annuel) produisant encore du chlore avec le procédé à cathode de mercure (procédé qui date de 1927 et qui a par exemple permis de produire environ 18 000 tonnes par an vers 2005, au moyen de 36 cellules d'électrolyse)[40] - [41]. Ce chlore est produit est consommé sur place, dans les ateliers de production de chlorure ferrique et d’eau de Javel et par société CHEMILYL[41]. En 1991, la présence de thorium et d'uranium a été détectée dans une lagune du site (lagune Vernay)[42]. « La préfecture du Nord assure un suivi du volet mercure de l’usine, elle a notamment demandé, en 2000, la réalisation d’une étude visant à évaluer, au plan de la santé, les conséquences des rejets de mercure autour du site »[41]. Le syndicat des professionnels du chlore et le MEDAD ont en 2003 négocié un accord qui vise aussi selon le Ministère chargé de l'écologie à appliquer la directive IPPC[43] - [44], déclinée par un arrêté préfectoral d', conforme à une circulaire () imposant un calendrier de réduction des émissions de mercure à respecter jusqu’en 2020[41].
    • Distillerie d'alcool ; la ville de Loos était également connue pour cette distillerie produisant du genièvre. Elle a été rachetée par une autre grande firme et démolie depuis.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Loos se blasonnent ainsi : « De gueules à trois croissants d'or. »

    En , la ville de Loos présente un nouveau logo[45].

    • Évolution du logo
    • Logo de 2008 à mai 2015.
      Logo de 2008 à .
    • Logo depuis mai 2015.
      Logo depuis .

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles Séraphin Joseph Spriet, Loos : ses abbés, ses seigneurs, Lille : impr. Lefebvre-Ducrocq, 1898. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • Patrimoine des Hauts-de-France Nos beffrois : Les 23 monuments du patrimoine mondial de l'Unesco Découvrez les 44 beffrois de la région, Amiens, La Voix du Nord, le Courrier picard, hors-série, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    23. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 561-563.
    24. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.362-364 (lire en ligne).
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    42. Inventaire géographique des déchets radioactifs de l'ANDRA, édition 2004
    43. Maîtrise et prévention des pollutions (Directive IPPC) 16 décembre 2009 (mis à jour le 17 janvier 2011) -
    44. INERIS/AIDA, Directive no 96/61/CE du 24/09/96 relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution (JOCE n° L 257 du 10 octobre 1996) ; Texte abrogé par l'article 22 de la directive no 2008/1/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 (JOUE n° L 24 du 29 janvier 2008)
    45. Odette Lavallez, « Loos : la ville a un nouveau logo qu’elle lance dès ce mois de mai », sur www.lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, (consulté le ).
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