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PĂ©renchies

Pérenchies est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

PĂ©renchies
PĂ©renchies
La mairie.
Blason de PĂ©renchies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Karim Louzani
2023-2026
Code postal 59840
Code commune 59457
DĂ©mographie
Gentilé Pérenchinois
Population
municipale
8 584 hab. (2020 en augmentation de 4,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 833 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 40â€Č 07″ nord, 2° 58â€Č 23″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 38 m
Superficie 3,03 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'ArmentiĂšres
LĂ©gislatives 4e circonscription du Nord
Localisation
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PĂ©renchies
Liens
Site web https://www.ville-perenchies.fr/

    De la taille d'une petite ville et dotĂ©e d'une population avoisinant les 8 000 habitants, PĂ©renchies est devenue, au siĂšcle dernier, une citĂ© industrielle textile. SituĂ©e au nord-ouest de la mĂ©tropole lilloise, elle fait partie de la MĂ©tropole europĂ©enne de Lille.

    GĂ©ographie

    Description

    PĂ©renchies se situe dans le territoire historique des Weppes, en Flandre romane, Ă  7,4 km au nord-ouest de Lille.

    La commune dispose de la gare de PĂ©renchies, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et d'ArmentiĂšres, ou d'Hazebrouck, ou de Dunkerque.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Verlinghem, Frelinghien, Houplines, Lille, Lompret, Prémesques et Capinghem.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 665 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Maisons alignées de la rue Carnot, dont l'architecture est typique de la fin des années 1940.

    Typologie

    PĂ©renchies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lille (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lille (partie française) est la quatriĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (70 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (58,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (53 %), terres arables (25,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (17 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 587, alors qu'il Ă©tait de 3 332 en 2014 et de 3 086 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,3 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pérenchies en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  PĂ©renchies en 2019.
    Typologie PĂ©renchies[I 1] Nord[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 95,7 90,6 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 4 7,8 8,2

    Toponymie

    Selon M. Becquart en 1879, PĂ©renchies viendrait de Phaer ind sich qui signifierait "Signal remarquable de l’intĂ©rieur", mais selon le Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France il vient de Acus ou Iacus qui signifiait "Territoire"[22].

    Histoire

    Moyen Âge

    La premiÚre mention de Pérenchies, orthographié Pencies, apparaßt dans un manuscrit de 1101.

    Au Moyen Âge, les terres appartiennent Ă  une seigneurie vicomtiĂšre. Les seigneurs de PĂ©renchies y possĂšdent des terres et un donjon sur motte.

    En 1167, l'Ordre du Temple s'y est installé en construisant une commanderie et y possÚde des terres jusqu'au XIVe siÚcle[23].

    Parmi les seigneurs de Pérenchies, on retrouve les noms de Siger en 1181-1190, de Marguerite, mariée à Adam de la Bassée en 1295, et de Roger en 1305[24].

    Plusieurs fois, au cours des siÚcles, le village est détruit. On peut citer la bataille de Bouvines, durant laquelle Baudouin de Pérenchies fut fait prisonnier, le village fut pillé par les troupes françaises[25].

    À cĂŽtĂ© de la seigneurie de PĂ©renchies, figure Ă©galement sur la paroisse la seigneurie du Plouich[26].

    Monument funéraire en l'honneur de Pierre de Rosembois au Palais des Beaux-Arts de Lille.

    Dans le manuscrit de Jacques le Groux Ă  Fournes, on retrouve une Ă©pitaphe rimĂ©e en l'honneur de Pierre de Rosembois, seigneur de la Caulerie et de PĂ©renchies depuis l'achat de la seigneurie par sa femme en 1399 et Ă©cuyer du duc de Bourgogne Jean sans Peur[24]. Cette Ă©pitaphe est Ă©crite Ă  la suite de la mort de Pierre Ă  la bataille d'Azincourt[27] : “Par grand dĂ©sir d"honneur acquerre
    Alla chil escuyer en guerre,
    El pour le Roi, son droit seigneur,
    Souffrit mainte paine et labeur.
    Escuyer de trĂšs grand loz
    Nommé Pierre de Rosimbos,
    Larges, courtois, beaux, secrets,
    Et de tous gens estoit aymé.
    En son temps tint la seigneurie
    De la ville de PĂ©renchies,
    Et aussy de le Caulerie.
    Escuyer fut de l'Eseurie
    De haut, puissant ot redoubté
    Le duc Jean plein de bonté.
    Et perdy emprĂšs Rnisseauville
    La vie en l'an IVe mille
    Et quinze, si comme me remembre,
    Vingt et cinquiĂšme jour de novembre.
    Priez pour lui qui cy passez,
    Et pour tous les autres trespassez”.

    Époque moderne

    Représentation de Pérenchies dans l'Album de Croÿ[28]

    Les Rosembois conservent la seigneurie jusqu'en 1441, date à laquelle Jean du Vinage, riche bourgeois d'Ypres, la rachÚte à Marie Des Prez. Jean du Vinage, fils de Jean et mari de Marie Spiking selon Théodore Leuridan, la revendit ensuite à Charles d'Oignies, seigneur d'Estrées[24].

    La famille Du Vinage étant protestante, au XVIe siÚcle, la religion réformée semble y avoir tenu une école.

    La seigneurie passe ensuite de pĂšre en fils jusqu'Ă  la mort de Jean-François d'Oignies au siĂšge d'Arras en 1640. Il est remplacĂ© par sa sƓur Philippote.

    En 1668, Pérenchies et la région deviennent françaises par le traité d'Aix-la-Chapelle. Comme la ville limitrophe de Prémesques, le village est dévasté par l'armée victorieuse de Louis XIV.

    Mais en 1695 le village appartient à Nicolas-François Faulconnier, magistrat lillois anoblit en 1671, sans que l'on en connaisse les détails. Son fils brigadier du Roi étant mort, c'est son neveu Monsieur de Broide qui lui succÚde. Louis-Joseph de Broide (1684-1775), fils d'Henri de Broide, seigneur de Gondecourt, Beauffremez, Hellemmes, Escobecques, et de Marie Jeanne Fauconnier (1638-1707), est chevalier, seigneur de Pérenchies, d'Escobecques, Wambrechies. Baptisé à Lille le , il meurt à Lille le , célibataire[29].

    C'est enfin Charles-Simon Robert, gendre de M. de Broide, puis son fils Simon-Joseph Robert, seigneur de Wambrechies qui participa Ă  l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s aux États gĂ©nĂ©raux de 1789, qui seront les derniers seigneurs[24].

    À cĂŽtĂ© de la seigneurie principale de PĂ©renchies, le village comptait encore avant 1789 celle du Plouich.

    Édouard II Ingiliard ( -1745), fils d'Édouard Ier (1620-aprĂšs 1703), seigneur des Wattines sur Linselles et du Plouy, et de Marie-Catherine Fruict (1642-1714), est Ă©cuyer, seigneur des Wattines, de la Mairie, du Plouich, de Fromelles, de Maisnil. Il devient bourgeois de Lille le . Il est crĂ©Ă© chevalier le . Il meurt Ă  Lille le . Il Ă©pouse Ă  Lille le Marie-Catherine de Fourmestraux (1680-1723), fille de Paul, Ă©cuyer, seigneur de Canteleu, et de Jeanne-Claire de Blondel. Elle nait Ă  Lille en septembre 1680 (baptisĂ©e le ) et y meurt le [26].

    Romain-Albert Ingiliard (1702-1762), fils d'Édouard II Ingiliard, chevalier, seigneur du Plouich, de la Hamayde Ă  Neuville-en-Ferrain, nait Ă  Lille en septembre 1702 (baptisĂ© le ). Il se destine d'abord Ă  une carriĂšre ecclĂ©siastique : il est chanoine dans la collĂ©giale Saint-Pierre de Lille. puis il rentre dans la vie civile, devient contrĂŽleur des États de Lille, bourgeois de Lille le . Inscrit au rĂŽle des nobles de la province de Flandre par ordonnance du , marguillier de l'Ă©glise Sainte-Catherine de Lille, il meurt Ă  Lille le , est inhumĂ© dans le chƓur de cette Ă©glise prĂšs du buffet des marguilliers. Il Ă©pouse Ă  Lille le Catherine-Françoise Cardon (1713-1763), dame du Bourg, fille de Jean-Baptiste, Ă©cuyer, seigneur du Bourg, et de Françoise-Claire Wullems. Elle nait Ă  Lille en novembre 1713 (baptisĂ©e le ) et y dĂ©cĂšde le . Elle est enterrĂ©e dans l'Ă©glise Sainte-Catherine, vis-Ă -vis le chƓur, prĂšs du pilier de l'adoration. Le couple n'a pas eu d'enfants[30].

    Révolution française et Empire

    Le village compte 500 habitants en 1789 lors de la Révolution française.

    Le 29 mai 1790, Jean-Baptiste Vanelslande devenait le premier maire de la commune, qui comptait en son sein un comité révolutionnaire, il était composé de la premiÚre municipalité.

    L’État confisque les biens de l’Église, l’église est vendue le 26 avril 1799.

    Vers 1800, le bourg rural compte 151 maisons pour 728 habitants. Deux moulins y sont installĂ©s. Le chĂąteau et sa ferme sont d’ailleurs vendus Ă  Albert-Romain-Joseph-Mahy, maĂźtre de la poste aux chevaux de Lille. On y cultive des lĂ©gumes et du tabac[31].

    PĂ©renchies souffre beaucoup des guerres napolĂ©oniennes et de la campagne de 1814 et accueille le retour de Louis XVIII Ă  bras ouverts. En effet, selon le Journal royal, la mairie de PĂ©renchies offre au roi la remise des frais occasionnĂ©s par les convois militaires. Selon ce mĂȘme journal, la fĂȘte de la Saint-Louis est fĂȘtĂ©e avec beaucoup d’allĂ©gresse[32].

    Un service solennel pour le repos de l'ùme de Louis XVI est d'ailleurs organisé à l'église en 1818.

    Époque contemporaine

    En 1835, une Ă©cole primaire d’une classe ouvrit ses portes[31].

    L'Ăšre industrielle

    En 1835, une filature de coton est construite par Julien Le Blan, suivie par une filature de lin en 1838 ; celle-ci utilise la vapeur et utilise plus de cent machines Ă  filer, elle deviendra une des plus grandes usines du Nord avec plus de 3600 broches[33]. Les ouvriers, au nombre de 350 en 1848, sont des paysans et journaliers, qui ignoraient la difficultĂ© de la tĂąche. Le propriĂ©taire dĂ©clare d'ailleurs en 1840 « On n’a employĂ© que des enfants de la campagne qui n’avaient pas la plus lĂ©gĂšre idĂ©e du mĂ©tier qu’on allait leur apprendre »[34].

    En 1848, l'entreprise connait de nombreuses difficultĂ©s et finit par ĂȘtre en faillite, les pĂ©renchinois craignent de perdre leur emploi. Elle est finalement rachetĂ©e avec le chĂąteau par Donat Agache, membre de la famille Agache, et Charles Droulers, qui la dĂ©veloppent et lui donnent une importance nationale, la construction d’une gare et de la ligne de chemin de fer Lille-Dunkerque coupant le village en deux a sĂ»rement pesĂ© dans la dĂ©cision des deux hommes[35].

    Le 11 septembre 1854, les frĂšres Jacquin, un ingĂ©nieur et un ouvrier belges, tentent de faire dĂ©railler le train de l’Empereur NapolĂ©on III Ă  PĂ©renchies, mais leur « machine infernale » est dĂ©couverte par la police. Ils ont toutefois le temps de fuir en Belgique[36].

    À la mort de Donat Agache en 1857, c'est son fils Edouard Agache, qui deviendra conseiller municipal de la ville, qui lui succùde.

    C'est à cette époque que l'église Saint-Léger fut bùtie par Charles Leroy dans un style typiquement flamand, comme en témoigne l'utilisation des briques rouges, et néogothique.

    À partir de 1880, c’est la Belle Époque, la ville est modernisĂ©e. Un bureau tĂ©lĂ©graphique est installĂ© en 1891[37], la commune est Ă©clairĂ©e au gaz Ă  partir de 1905 et cette mĂȘme annĂ©e les premiers sapeurs pompiers sont embauchĂ©s pour l’usine, ils desservent ensuite toute la ville[38].

    En 1900, la population atteint plus de 3 200 personnes tout en ayant doublĂ©e entre 1876 et 1911, cela mĂšne Ă  l'ouverture de l’école communale pour filles, jadis appelĂ©e LĂ©on Gambetta et aujourd’hui Jean MacĂ©, et de l’école maternelle Louis Pasteur en 1905. Le village devient une vĂ©ritable ville industrielle dont toute la vie et le dĂ©veloppement gravitent autour des Ă©tablissements Agache, qui emploient dĂ©sormais plus de 2 000 personnes.

    L'entreprise Demeyere est créée par Lucien Demeyere en 1909, elle est située rue de la PrévÎté[39].

    Depuis la PremiĂšre Guerre mondiale

    , la guerre est dĂ©clarĂ©e contre l’empire allemand, la ville est occupĂ©e le et subit souvent les bombardements alliĂ©s, la commune servant de base arriĂšre de repli pour les troupes allemandes. L’évacuation complĂšte de la ville est dĂ©cidĂ©e en 1917, le clocher de la ville est dynamitĂ©.

    Le bilan est dĂ©sastreux: la ville, l’usine et l’église sont presque totalement dĂ©truites, 105 soldats d’origine pĂ©renchinoise sont tuĂ©s. Le chĂąteau n'est pas reconstruit son emplacement devient un Ă©tang de pĂȘche[40].

    La ville a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [41].

    Dans les annĂ©es suivant la fin de la guerre, la ville renaĂźt de ses cendres. L’usine est le premier bĂątiment reconstruit. Des baraquements, citĂ©s et habitations provisoires voient le jour. Des travailleurs Italiens et Polonais arrivaient en masse et aidaient la reconstruction de la ville, les communes de Lisieux et SĂ©lestat devinrent mĂȘme les marraines de PĂ©renchies. Entre 1921 et 1924, l’église Saint-LĂ©ger est restaurĂ©e. Cependant, la ville ne retrouvera qu’en 1921 la population qu’elle avait en 1911.

    La ville fĂȘte le centenaire de les usines Agache en 1928, un buste d'Edouard Agache est inaugurĂ©. Il sera cependant fondu durant la Seconde guerre mondiale[42].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée. Certains de ses habitants rejoignent la Résistance dÚs 1941. 150 Pérenchinois sont fait prisonniers. La ville est libérée le 6 septembre 1944 et le 2 septembre 1945, un calvaire catholique, construit par Adolphe Masselot, est érigé[43].

    Au cours du XXe siĂšcle, diverses populations Ă©trangĂšres (Belges, Polonais, Italiens, Portugais), viennent s’installer dans la commune.

    AprÚs la Seconde Guerre mondiale, la ville est particuliÚrement concernée par le baby-boom, la population de la ville ayant presque doublé entre 1945 et 1960. De nombreuses nouvelles rues et habitations voient le jour. En 1976, le collÚge Jacques Monod, le complexe sportif Pierre Lecerf et la base de loisir (en collaboration avec les villes de Lompret et de Verlinghem) ouvrent leurs portes pour répondre à cette rapide augmentation de la population adolescente[44].

    ParallÚlement à son développement, la ville est de plus en plus intégrée à la métropole lilloise à partir de 1989, par la construction de la station de métro Saint-Philibert à Lomme et le développement du réseau Ilévia.

    En 1985, l’usine Agache ferme ses portes et quitte PĂ©renchies, l'activitĂ© Ă©conomique sera restaurĂ©e par l'arrivĂ©e en 1991 de l'usine Roxane Nord, rachetĂ©e par Cristaline, Ă©tant donnĂ© la dĂ©couverte de la source Saint-LĂ©ger en 1979[45].

    Depuis les annĂ©es 1990, l’arrivĂ©e des supermarchĂ©s (Aldi[46] en 1995, Match[47] en 2006, Lidl[48] en 1997) et le dĂ©veloppement de la zone commercial de Lomme font concurrence aux petits commerces, dont les estaminets. ParallĂšlement, depuis les annĂ©es 2000, une politique d’urbanisation est menĂ©e sur les terrains vagues et en friche, ou les champs[49].

    Tous ces changements rĂ©cents mĂšnent Ă  partir de 2015 Ă  un dĂ©sir de dĂ©sengorgement des principales rues de la ville, dont la circulation est devenue trĂšs dense. un projet d'interdiction du passage des camions a mĂȘme Ă©tĂ© proposĂ©[50], et en 2022 la MĂ©tropole europĂ©enne de Lille a fait de la rue de Lomme une rue Ă  sens unique[51].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Quesnoy-sur-Deûle[52]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'ArmentiÚres

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatriÚme circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Pérenchies est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015, prennant la suite de la communauté urbaine de Lille (CUDL) créée en 1966 et qui a pris en 1996 le nom de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD du maire sortant Bernard Provo obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 2 487 voix (70,63 %, 25 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire), devançant trĂšs largement celles menĂ©es respectivement par[53] :
    - Nadine Somon (DVD, 574 voix, 16,30 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Didier Decallonne (PS-PCF-EELV, 460 ,voix, 13,06 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 39,26 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVC menĂ©e par ValĂ©rie Provo[54] obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 1 133 voix (44,96 %, 21 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain), devançant de 99 voix celle DVD menĂ©e par BenoĂźt Delobel[55] 1 034 voix, 41,03 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus).
    Une troisiĂšme liste, DVG menĂ©e par Philippe Vanbeneden[56], a recueilli 353 voix (14 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus), lors d'un scrutin marquĂ© par la pandĂ©mie de Covid-19 en France oĂč 59,17 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[57] - [58].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1802-1807 A. J. Hovelacque[59]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1945 Joseph Pollet Fait fonction de maire
    1945 1947 Maurice Vanhonacker Ouvrier du textile
    1947 1963
    (décÚs)
    Joseph Pollet MRP Employé d'usine
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Quesnoy-sur-DeĂ»le (1951 → 1963)
    1963 1963 Henri Wagnon employé de bureau
    1963 mars 1971 Paul Desquirez DVD Menuisier
    mars 1971 juin 1995 Roger Dutriez DVD Artisan cordonnier
    juin 1995 mars 2001 Didier Pira PS Coordinateur Sécurité Prévention Santé
    mars 2001 31 mars 2015[60] Bernard Provo[61] - [62] DVD Directeur général des services retraité
    DĂ©missionnaire
    13 avril 2015[63] juillet 2020[64] DaniÚle Lekien DVD Retraitée
    juillet 2020[65] septembre 2022[66] - [67] Valérie Provo DVC Professeur des écoles
    DĂ©missionnaire
    septembre 2022[68] 30 avril 2023 Carole Gruson
    30 avril 2023[69] En cours Karim Louzani SE Directeur général d'associations

    Jumelages

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[71].

    En 2020, la commune comptait 8 584 habitants[Note 7], en augmentation de 4,04 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750728728803808802913914940
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0841 1791 4091 5542 0982 5382 7852 6873 164
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 4833 9484 2072 2474 3464 4514 4574 5282 726
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 0505 5706 8586 9267 1867 6397 7837 8018 289
    2017 2020 - - - - - - -
    8 4248 584-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 4 006 hommes pour 4 407 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,5
    5,0
    75-89 ans
    8,1
    14,0
    60-74 ans
    15,2
    19,1
    45-59 ans
    18,5
    20,9
    30-44 ans
    20,6
    17,2
    15-29 ans
    15,9
    23,3
    0-14 ans
    20,3
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[74]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Cultes

    Institut Sainte-Marie (1re entrée)
    Institut Sainte-Marie (2de entrée)

    Économie

    Pérenchies accueille le siÚge social et la principale usine de l'entreprise de meubles Demeyere, créée en 1909.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le calvaire

    On peut signaler :

    • Sur la place de la ville se trouvent la mairie, l'Ă©glise Saint-LĂ©ger et le monument aux morts.
    • Le calvaire situĂ© rue du GĂ©nĂ©ral Leclerc.

    L'héritage des usines Agache se retrouve dans de nombreux lieux: l'ancienne usine Agache, la rue Edouard Agache ainsi que l'étang Agache.

    Gastronomie

    La spécialité de Pérenchies la tarte à prÎnes, une tarte aux prunes à gros bords[75].

    Traditions

    Les maires successifs de Pérenchies ont toujours tenu à préserver le patrimoine et les traditions de la ville depuis les années 1980. En témoignent la mise en place chaque année de ducasses dans le quartier de l'Europe[76] et de braderies dans les bas de la ville et dans la rue de la PrévÎté.

    l'étang Agache le soir, il est déconseillé aux petits enfants de s'y aventurer pour ne pas croiser la Marie-Groëtte.

    À la Toussaint, une fĂȘte costumĂ©e en l'honneur de Marie-GroĂ«tte (ou Marie-Grauette), une sorciĂšre du folklore de l'Audomarois et de la Flandre française, est organisĂ©e depuis 1981[77]. La sorciĂšre hanterait les marĂ©cages et les Ă©tangs ainsi que les eaux de l'Aa et de la Lys et attirerait les enfants dans les profondeurs grĂące Ă  son « groĂ«t », une fourche. Une phrase en patois picard est encore parfois entendue : « Au cƓur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie Grauette saque les Ă©fants au fond de l’iau aveucque sin groĂ«t qu’alle a toudis dins s’main. » que l'on peut traduire par « Au cƓur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie-GroĂ«tte entraĂźne les enfants au fond de l'eau avec sa fourche qu'elle porte toujours dans sa main. »[78].

    Les quatre gĂ©ants sont aussi au cƓur de la ville culturelle de la ville.

    Ils Ă©taient initialement au nombre de deux, il s'agit de M. et Mm. TartaprĂŽnes, couple de pĂątissiers en bois et en osier, crĂ©Ă©s par l'Union commerciale Ă  la suite de la braderie de PĂ©renchies de 1936. Leur construction est chargĂ©e Ă  un menuisier et un charpentier de la ville tandis que les costumes sont confectionnĂ©s avec du tissu offert par les Ă©tablissements Agache. En 2003, ils sont restaurĂ©s par M. Tricart, ils mesurent dĂ©sormais 4 mĂštres 50 et doivent ĂȘtre portĂ©s par deux hommes ou par des roulettes[79].

    À la suite de la mise en place d'une ConfrĂ©rie de la Tarte Ă  prĂŽnes, chargĂ©e de promouvoir la tarte Ă  prunes et de reprĂ©senter les traditions de la ville[80], deux autres gĂ©ants sont prĂ©sentĂ©s en septembre 2014. Ils font rĂ©fĂ©rence au au passĂ© industriel de la ville et portent le nom de Jeanne la fileuse et d'Henri le tisserand.

    Autrefois, un défilé de majorettes était aussi organisé chaque année le long de la rue de la PrévÎté lors du nouvel an.

    Une association vouée à l'étude et la valorisation de l'histoire de la ville, appelée Si Pérenchies m'était contée.., possÚde d'ailleurs un blog[81].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de PĂ©renchies Blason
    De sinople à l'écu d'argent et un bùton componé de gueules et d'argent brochant en bande sur le tout
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    DĂ©tails
    Ces armes sont celles de l'ancienne famille seigneuriale.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Si PĂ©renchies m’était contĂ©e
, Philippe Jourdan ().

    Articles connexes

    Liens externes

    • « PĂ©renchies », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Pérenchies et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. Jean-pierre Compere, « Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ...: PĂ©renchies en 1505 grĂące Ă  une enquĂȘte fiscale », sur Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ..., (consultĂ© le )
    23. « Cartulaires des commanderies TempliÚres », sur www.templiers.net (consulté le )
    24. Commission historique du Nord Auteur du texte, « Bulletin de la Commission historique du département du Nord », sur Gallica, (consulté le )
    25. Revue nationale de Belgique, Libr. Polytechnique, (lire en ligne)
    26. Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.84 (lire en ligne).
    27. weppesenflandre, « Le 25 octobre 1415, Pierre de Rosembos, seigneur de Pérenchies, est... », sur Skyrock, (consulté le )
    28. Jean-Marie Duvosquel, Albums de CroĂż, vol. 12, PU du Septentrion,
    29. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 24-25, lire en ligne.
    30. Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.84-86 (lire en ligne).
    31. Jean-pierre Compere, « Si Pérenchies m'était contée ...: Histoire d'une petite ville française du nord de la France : PERENCHIES », sur Si Pérenchies m'était contée ..., (consulté le )
    32. Journal royal, (lire en ligne)
    33. Le Moniteur industriel, (lire en ligne)
    34. Jean-pierre Compere, « Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ...: En 1789 se rĂ©unissent les Etats GĂ©nĂ©raux Ă  Versailles. PĂ©renchies Ă  l’heure de la RĂ©volution française (2). », sur Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ..., (consultĂ© le )
    35. Jean-pierre Compere, « Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ...: La sociĂ©tĂ© de pĂȘche AGACHE. Quelques documents supplĂ©mentaires
 », sur Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ..., (consultĂ© le )
    36. Le Droit, (lire en ligne)
    37. Jean-pierre Compere, « Au fil de nos rĂ©unions d’histoire locale
 Les 2 et 9 septembre 2021. 3Ăšme partie/3 », sur Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ..., (consultĂ© le )
    38. « L’usine textile Agache a aussi fourni ses pompiers Ă  la commune », sur La Voix du Nord, (consultĂ© le )
    39. « Historique - Demeyere Group - Fabrication de meubles », sur www.demeyeregroup.com (consulté le )
    40. Jean-pierre Compere, « Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ...: La sociĂ©tĂ© de pĂȘche AGACHE. Quelques documents supplĂ©mentaires
 », sur Si PĂ©renchies m'Ă©tait contĂ©e ..., (consultĂ© le )
    41. Journal officiel du 18 septembre 1920, p. 13709.
    42. Jean-pierre Compere, « Si Pérenchies m'était contée ...: LE CENTENAIRE DES ETABLISSEMENTS AGACHE EN 1928 », sur Si Pérenchies m'était contée ..., (consulté le )
    43. Jean-pierre Compere, « Si Pérenchies m'était contée ...: Commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale. TroisiÚme partie. », sur Si Pérenchies m'était contée ..., (consulté le )
    44. « Rentrée dans le collÚge Jacques Monod à Pérenchies, métamorphosé aprÚs deux ans de travaux », sur La Voix du Nord, (consulté le )
    45. « ROXANE NORD (PERENCHIES) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 382903490 », sur www.societe.com (consulté le )
    46. « Etablissement ALDI MARCHE à PERENCHIES (59840) sur SOCIETE.COM (40309364400439) », sur www.societe.com (consulté le )
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    53. RĂ©sultats officiels pour la commune PĂ©renchies
    54. « Municipales à Pérenchies : la liste de Valérie Provo, sans étiquette mais pas sans couleur », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    55. « Pérenchies : Benoßt Delobel sera le candidat de la majorité aux municipales », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    56. « - Municipales : « Pérenchies ensemble ! », la liste « divers gauche » assumée de Philippe Vanbeneden », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    57. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Nord (59) - Pérenchies », sur interieur.gouv.fr, MinistÚre de l'Intérieur (consulté le )
    58. « Municipales Ă  PĂ©renchies : ValĂ©rie Provo a su surfer sur une volontĂ© de changement : DevancĂ©e d’une voix par BenoĂźt Delobel (divers droite) au 1er tour, ValĂ©rie Provo (divers centre) a finalement devancĂ© le candidat de la majoritĂ© sortante de 99 voix. Les PĂ©renchinois qui ont votĂ© (40,83 %) ont exprimĂ© une volontĂ© de changement qui a fait un second perdant : Philippe Vanbeneden (divers gauche) », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    59. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
    60. Delphine Tonnerre, « Le maire de PĂ©renchies, Bernard Provo, annonce sa dĂ©mission en fin de conseil », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    61. Adeline Boldoduck, « Le bilan des maires : À PĂ©renchies, Bernard Provo va mener sa derniĂšre campagne Ă©lectorale : Suite de notre sĂ©rie sur les bilans des maires, avec Bernard Provo, le maire apolitique de PĂ©renchies et ancien directeur gĂ©nĂ©ral des services, qui brigue un troisiĂšme mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    62. Delphine Tonnerre, « PĂ©renchies : Bernard Provo s’installe et fustige de nouveau ce qu’il qualifie de « mauvaise opposition » : Deux heures, un discours offensif, beaucoup de monde, les gĂ©ants Ă  l’entrĂ©e, une gerbe au monument aux morts
 Il y avait mĂȘme les majorettes et l’harmonie Agache pour aller du restaurant scolaire jusqu’en mairie : l’installation du conseil municipal de PĂ©renchies, qui a eu lieu samedi soir, fleurait bon la tradition », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    63. Gilles Contraire, « DaniĂšle Lekien Ă©lue sans surprise maire de PĂ©renchies : Le scĂ©nario Ă©tait Ă©crit Ă  l’avance. DaniĂšle Lekien, ancienne premiĂšre adjointe de Bernard Provo, a Ă©tĂ© Ă©lue maire de PĂ©renchies lundi soir devant cent cinquante personnes, un record. Olivier Baillion, conseiller municipal de la majoritĂ©, a renoncĂ© Ă  se prĂ©senter. Rien ne devrait changer, donc
 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
    64. « PĂ©renchies : DaniĂšle Lekien choisit de ne pas se reprĂ©senter aux Ă©lections municipales : Vive Ă©motion cette semaine Ă  la mairie de PĂ©renchies dans les rangs de la majoritĂ©. En poste depuis avril 2015, DaniĂšle Lekien, la maire, a annoncĂ© Ă  ses Ă©quipes vouloir cĂ©der sa place. Une dĂ©cision personnelle qu’elle nous livre aujourd’hui », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    65. « ValĂ©rie Provo est officiellement devenue ce dimanche la nouvelle maire de PĂ©renchies : Élue par le conseil municipal, ValĂ©rie Provo est devenue ce dimanche matin la nouvelle maire de la commune. AprĂšs une campagne tendue et une majoritĂ© sortant renversĂ©e, la nouvelle maire a Ă©tĂ© sobre dans son discours, parlant de respect et de tolĂ©rance, au service de tous. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    66. « Élue depuis deux ans, ValĂ©rie Provo, maire de PĂ©renchies, annonce sa dĂ©mission : Des Ă©lus de la majoritĂ© municipale et des agents de la ville ont distribuĂ© ce mercredi, dans les boĂźtes aux lettres des PĂ©renchinois, une lettre ouverte dans laquelle ValĂ©rie Provo annonce sa dĂ©mission du poste de maire. Une surprise, deux ans Ă  peine aprĂšs son Ă©lection », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    67. « PĂ©renchies : Valentin Alsters choisi pour succĂ©der Ă  ValĂ©rie Provo, maire dĂ©missionnaire : Selon nos informatuons, l'adjoint au maire chargĂ© notamment des associations a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Carole Grusin, premiĂšre adjointe, lors d'un vote Ă  bulletins secret organisĂ© jeudi soir au sein de la majoritĂ© municipale. Une rĂ©union marquĂ©e par des tensions au sein du groupe », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    68. Jean-François Rebischung, « Carole Gruson Ă©lue maire de PĂ©renchies, mais sans majoritĂ© absolue : Suite Ă  la dĂ©mission de ValĂ©rie Provo fin aoĂ»t, les Ă©lus du conseil municipal de PĂ©renchies Ă©taient rĂ©unis, ce jeudi soir, pour Ă©lire un nouveau maire. L’ancienne premiĂšre adjointe, Carole Gruson, a Ă©tĂ© Ă©lue, mais elle ne dispose pas d’une majoritĂ© absolue. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Finalement, Carole Gruson a Ă©tĂ© Ă©lue dĂšs le premier tour avec seulement 12 voix (pour 29 votants), le nombre de bulletins nuls (7) et blancs (9) abaissant Ă  7 (au lieu de 15) le nombre voix permettant d’obtenir la majoritĂ© absolue des votes exprimĂ©s ».
    69. « Karim Louzani, nouveau maire de PĂ©renchies: «Il va falloir que l’on renoue avec les habitants» : Vainqueur du second tour de l’élection municipale partielle de dimanche dernier, Karim Louzani, 56 ans, sera officiellement Ă©lu maire de PĂ©renchies ce dimanche matin(1). Le nouvel homme fort de la commune s’est fixĂ© un cap et des prioritĂ©s. Entretien. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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