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Audomarois

L’Audomarois est une « région naturelle » autrefois principalement maraîchère, située dans le département du Pas-de-Calais. Comme son nom le rappelle, il est centré autour de la ville de Saint-Omer et du marais Audomarois.

Audomarois
Subdivision administrative Hauts-de-France
Subdivision administrative Pas-de-Calais
Villes principales Saint-Omer,
Arques, Longuenesse,
Helfaut,Blendecques ,
Éperlecques,
Clairmarais, Serques
GĂ©ologie collines, marais, bocage,
pelouse calcaire,
Aire-sur-la-Lys,
Audruicq,
Ardres,
Lumbres
Relief maraîchage, élevage
RĂ©gions naturelles
voisines
Houtland, Blootland,
Calaisis,
Plateau de Licques,
Boulonnais

Image illustrative de l’article Audomarois
Localisation

Étymologiquement, « Audomarois » désigne aussi les habitants de la ville de Saint-Omer et ceux du Marais Audomarois. En 638, le Roi Dagobert décide de christianiser le nord de son royaume et confie cette mission à 4 moines : Omer, Bertin, Momelin et Ebertram. Audomar (forme ancienne d'Omer) devient Évêque de Thérouanne

Situation

Carte oĂą l'Audomarois apparait.
Localisation de l'Audomarois parmi les régions naturelles du Nord-Pas-de-Calais.

L'Audomarois, à cheval entre les départements du Nord et du Pas-de-Calais, est inclus dans l'arrondissement de Saint-Omer. Il est également en grande partie dans le périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Les régions limitrophes sont, du côté de la Flandre le Blootland (Dunkerque) au nord, le Houtland à l'est, le Calaisis au nord-ouest, et la plaine de la Lys au sud-est, et du côté de l'Artois le plateau de Licques et le Boulonnais à l'ouest, et le plateau de Fruges au sud-ouest.

Données physiques

Géologie et géomorphologie

L'Audomarois est situé en région basse de la pré-plaine maritime flamande[1]. Le Calaisis et le Blootland au nord, la plaine de la Lys au sud, la Flandre intérieure ou Houtland à l'est, et le plateau de Licques à l'ouest délimitent la région naturelle de l'Audomarois.

La vallée de l'Aa marque le paysage, ainsi que le canal de Neufossé qui relie la Lys à L'Aa depuis 1753 et sert de séparation avec la Flandre. À l'origine, le marais Audomarois était une dépression de Clairmarais, près de Saint-Omer, et serait une ébauche de boutonnière excavée dans l'argile yprésienne, à cause de la tectonique de blocs.

Le marais Audomarois est entouré à l'ouest par les collines du Haut-Pays de l'Artois, et à l'est par la chaîne des monts de Flandre et par la Flandre « boisée » à l'intérieur (Houtland). Les coteaux des collines sont occupés par des pelouses calcaires près d'Helfaut.

RĂ©seau hydrographique et ressources en eau

Un des bras de l'Aa Ă  Arques (Basse-Meldyck).

Sur une superficie de 660 km2, l'Audomarois comprend[2] 90 km de « cours d’eau principaux ». Leur exutoire final est la mer du nord, via le rĂ©seau des wateringues et le milieu semi-naturel remarquable des Ă©tangs du RomelaĂ«re qui abrite la RĂ©serve naturelle nationale des Ă©tangs du RomelaĂ«re. L'Audomarois est principalement irriguĂ© et drainĂ© par l'Aa, fleuve cĂ´tier qui se jette dans la mer du Nord Ă  Gravelines.

Le port de Gravelines constituait au Moyen Âge l'avant-port de Saint-Omer (ville qui fut elle-même portuaire lors de l'élévation marine de la période carolingienne).

L'Audomarois abrite des ressources en eau utilisées bien au-delà de l'Audomarois lui-même. il bénéficie d'eaux superficielles (masse d'eau continentale) et de deux nappes, dont l'une exploitable et exploitée ; la masse d'eau souterraine de la craie (Code 1001), l'autre étant la masse d'eau souterraine du sable tertiaire (code 1014)

Évaluation qualitative et quantitative des eaux (état 2008) :

  • Aa canalisĂ©e : En 2008, les Ă©valuations[3] de l'Aa canalisĂ©e (de la confluence avec le canal de NeufossĂ© Ă  la confluence avec le canal de la Haute Colme ont conclu Ă  un potentiel Ă©cologique mĂ©diocre, en raison notamment d'un mauvais Ă©tat biologique, d'un Ă©tat physico-chimique mĂ©diocre, et d'une « masse d’eau fortement modifiĂ©e et artificielle ». Une prĂ©sence importante de HAP a conduit Ă  provisoirement classer cette section en mauvais Ă©tat chimique. Au point que le comitĂ© de bassin a proposĂ© de repousser l'atteinte de l'objectif de « bon Ă©tat Ă©cologique » Ă  2021 (au lieu de 2015) Diverses mesures sont proposĂ©es pour atteindre cet objectif[4].
  • Aa-rivière et masse d'eau associĂ©e (de la nappe de la craie ; code AR02) : l'Ă©tat Ă©cologique a Ă©tĂ© en 2008 jugĂ© bon, de mĂŞme que l'Ă©tat biologique et physico-chimique. mais le contexte hydromorphologique doit ĂŞtre amĂ©liorĂ© (renaturation des berges et des fonds sur au moins 56 km) pour « conforter le bon Ă©tat Ă©cologique ». Son Ă©tat chimique et jugĂ© mauvais en raison de la prĂ©sence excessive de HAP, probablement d'origine industrielle. Des mesures d'amĂ©lioration de l'assainissement domestique sont Ă©galement proposĂ©es.
  • Le RomelaĂ«re est considĂ©rĂ© comme ayant un bon potentiel Ă©cologique et en bon Ă©tat biologique et physico-chimique.
  • Les eaux souterraines (code 1001 Craie de l’Audomarois) ne sont pas considĂ©rĂ©es comme surexploitĂ©es mais leur Ă©tat qualitatif est classĂ© « pas bon » par l'Ă©tat des lieux 2008. Des Mesures contre les pollutions diffuses visant notamment le phosphore, les nitrates, et les pesticides sont proposĂ©es (Techniques culturales alternatives, dont concernant les herbicides de synthèse, acquisition pour Ă©change ou renaturation dans les zones très vulnĂ©rables, lutte contre l’érosion dont en restaurant l'humus et par un couvert herbacĂ© sur les zones de menace pour les nappes, restauration d'un rĂ©seau de haies et talus perpendiculaires aux pentes, protection et restauration de zones humides…), mais Ă©tant donnĂ© les dĂ©lais de renouvellement de la nappe et l'ampleur des mesures Ă  prendre, le comitĂ© de bassin a demandĂ© une dĂ©rogation Ă  l'Europe en proposant de repousser l'atteinte du « bon Ă©tat qualitatif » Ă  2027 au lieu de 2015.

Données humaines et économie traditionnelle

Histoire

L'Audomarois est intimement liĂ© Ă  l'histoire de la ville de Saint-Omer et du marais voisin (environ 3 700 hectares de zones humides en 2010, relique d'un immense marais drainĂ© par 160 km de « watergangs » depuis le haut Moyen Ă‚ge)[5]. Cette rĂ©gion se dĂ©veloppe au haut Moyen Ă‚ge en pendant Ă  ThĂ©rouanne, autour de quelques grandes abbayes et carrefours marchands.
La ville s'établit et se fortifie au XIIe siècle. Elle perd de son importance commerciale au XVIIe siècle, mais reste un centre militaire et religieux important.
Comme une grande partie de la région, l'Audomarois a connu les vicissitudes de nombreux conflits, de la période galloromaine jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Il en garde de nombreuses traces dont deux imposants blockhaus (Coupole d'Helfaut et Blockhaus d'Éperlecques devenus lieux de mémoire et de culture).
L'industrie relance la dĂ©mographie audomaroise au XIXe siècle (filatures, papeteries...) puis au XXe siècle malgrĂ© une importante Ă©migration vers le proche bassin minier[6]. La sociĂ©tĂ© rurale devient alors plus ouvrière[6]. Dans l'après-guerre, Les usines se reconstruisent rapidement dans la vallĂ©e de l'Aa, et sur les bords du Canal de NoeufossĂ©, une industrie prend un essor qu'elle conservera jusqu'Ă  la fin du XXe siècle : c'est la Verrerie-cristallerie d'Arques qui devenue Arc International fera travailler directement et indirectement jusqu'Ă  plus de 10 000 personnes dans l'Audomarois, causant une mutation spatiale et paysagère de l'Audomarois, avec une forte pĂ©riurbanisation, soutenue par une intercommunalitĂ© prĂ©coce (dès 1962) et industrialisation marquĂ©e (tĂ©lĂ©phonie, textile, fonderie, papeteries...) et la crĂ©ation de nombreux lotissements, zones industrielles, ZUP (Fort-Maillebois, Saint-Martin au Laert, Arques...) et routes, dans tout l'audomarois[6]. Saint-Omer ville « finie », contrainte par le marais d'un cĂ´tĂ© et les reliefs des plateaux siliceux de Longuenesse et d'Helfaut de l'autre doit alors mettre en place une politique de requalification et restructuration urbaine, accompagnĂ©e de crĂ©ation d'un urbanisme neuf Ă  sa pĂ©riphĂ©rie, et dans une constellation de villages distants, dans le cadre du SDAU de 1972, peu avant la crĂ©ation d'une Agence d'urbanisme (pour le District de Saint-Orner, en 1974 Ă  l'initiative du maire de Saint-Orner et prĂ©sident du District[6]. Le SDAU prĂ´ne une requalification urbaine fondĂ©e sur une politique volontariste de restauration immobilière et de reconstruction liĂ©e Ă  la rĂ©sorption de l'habitat insalubre Ă  Saint-Orner, mais aussi la construction ex nihilo d'un urbanisme commercial et d'un centre d'agglomĂ©ration hors-les-murs ainsi qu'une « jointure » urbaine entre Saint-Omer et Arques[6]. De nouvelles routes sont rĂ©gulièrement construites ou Ă©largies (rocade, voie nouvelle de la vallĂ©e de l'Aa (VNVA), voies expresses Saint-Omer-Dunkerque et Boulogne-Saint-Orner, desserte par l'autoroute A26, amĂ©nagements entre Saint-Omer et Lille. Ces travaux amĂ©liorant les accès, mais avec peu de mesures compensatoires pour l'environnement, aggravant la fragmentation Ă©cologique des paysages alors que depuis les annĂ©es 1980 surtout, la DRIRE et l'Agence de l'eau pointent peu Ă  peu quelques sources et sĂ©quelles de pollutions graves (mĂ©taux lourds notamment).
Jusque dans les années 1990, le taux de chômage du bassin de Saint-Omer est sous la moyenne régionale et départementale, mais les emplois sont souvent peu qualifiés. « La période faste de l'accession sociale en neuf en périphérie qui a marqué la fin des années 70 » et le chômage progresse alors que l'activité industrielle décline à partir de la fin des « Trente Glorieuses ». La démographie diminue alors dans Saint-Omer centre au profit des villages et hameaux périphériques, et se stabilise globalement à partir de 1975 environ dans l'Audomarois[6]. Des OPAH améliore l'habitat, et une grande partie de la population peut continuer à travailler dans la ville ou à proximité. Faute de transports en commun, la ville est fréquemment engorgée par le trafic automobile, et les clients s'orientent vers les grands supermarchés, bien connectés au nouveau réseau routier[6]. Les hypermarchés se sont étendus en rendant vulnérable le commerce de centre-ville, malgré les efforts des défenseurs du commerce traditionnel dont la CCI (après qu'ils eurent promu la grande distribution)[6]. Un nouveau projet d'agglomération est mis en place à Saint-Omer, notamment financée par les CPER (contrat de plan État-Région), dans le cadre de la décentralisation. Il met à plat les stratégies de développement et d'aménagement, en s'appuyant sur un « dossier ville moyenne », un « programme de référence », la culture (deux musées de qualité à Saint-Omer et un classement « Ville d'art et d'histoire ») ainsi que sur une opération « cœur de pays » ; tout en poursuivant le développement routier et en créant un port fluvial sur le Canal de Noeufossé (à Arques), et en amenant le TGV (forme TER-GV) à Saint-Omer. Le nouveau Schéma Directeur intègre mieux l'environnement[6]. L'aménagement du territoire est piloté par le SMEP qui met en œuvre le Schéma Directeur avec les 85 communes du bassin d'emploi et le SMCO (Syndicat Mixte de la Côte d'Opale) qui associe les grandes agglomérations du littoral Nord-Pas-de-Calais et « défend des dossiers d'intérêt régional »[6].
En termes de formation universitaire, un IUT est crĂ©Ă© en 1992, en plus d'Ă©tablissements universitaires privĂ©s installĂ©s en 1990. En 2010, le pĂ´le urbain de l'aire urbaine (60 % environ de la population) s’articule autour de quelques petites villes autour de la Ville-Centre de Saint-Omer (15 000 habitants)[6]. L'audomarois dispose de peu de petits espaces verts de proximitĂ©, mais bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©sence proche du marais et de la forĂŞt domaniale de Rihoult-Clairmarais (encore peu accessibles par les transports en commun).
Alors que depuis les années 1970, l'agriculture intensive, le recul du bocage et de l'enherbement, corrélativement à l'aggravation de l'imperméabilisation par l'urbanisation et les routes ont accru la fréquence, la force et la rapidité des inondations, l'eau prend une importance écologique plus marquée avec l'installation de stations d'épuration urbaines et industrielles le long de l'Aa et avec la création du contrat de rivière puis SAGE de l'Audomarois[7]. À partir des années 1990, quelques réserves naturelles ou zones protégées sont créées (sur le Plateau d'Helfaut, des coteaux calcaires, et dans le marais alors que le parc naturel régional de l'Audomarois fusionne avec celui du Boulonnais pour donner le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. En 2010, un projet d'écoquartier nait à Clairmarais entre la forêt et le marais[5].

L’Audomarois en tant que territoire ne doit pas être confondu avec le pays de Saint-Omer (plus large et plus récent puisque officiellement créé en 2004 par le regroupement volontaire de 5 intercommunalités, soit 82 communes), et qui est le périmètre d’un SCOT.

Culture, langue et traditions

  • Peintres de l'Audomarois :
    • François-Nicolas Chifflart (1825-?), peintre et dessinateur
  • Écrivains :
  • Musiciens :
    • Jehan Titelouze (1563 ca -1633), musicien, considĂ©rĂ© comme le père de la musique d'orgue française.
    • Pierre Dupont (1888-1969), flĂ»tiste, chef de musique de l'orchestre de la garde rĂ©publicaine, chef de l'harmonie des mines de Courrières, vice-prĂ©sident de la SACEM.
  • Scientifiques :
  • Langue :

On y parle le picard sur la rive gauche de l'Aa, tandis que la rive droite a longtemps parlé flamand occidental (quartiers de Lysel et du Haut-Pont de Saint-Omer).

  • Traditions :
    • le pèlerinage du 15 aoĂ»t Ă  la grotte « Notre-Dame de Lourdes », Ă  Clairmarais, attire chaque annĂ©e plus de 50 000 visiteurs[8]. La grotte, en ciment, fut construite en 1935 par un père assomptionniste[9].
    • le cortège nautique du Haut-Pont, soutenu par le Parc naturel rĂ©gional, est un cortège d'embarcations Ă  fond plat sur l'Aa canalisĂ©, entre Saint-Omer et Clairmarais. Les bateaux sont Ă©quipĂ©s de structure Ă©voquant des scènes ou des personnages comme Marie Grouette, et sont dĂ©corĂ©s de milliers de fleurs en crĂ©pons.

Terroirs et productions

Les ressources géologiques ont permis le développement d'activités déjà anciennes : cimenterie, fours à chaux, extraction de la tourbe dans le marais, extraction de l'argile pour la fabrication de tuiles.

Paysages et architecture traditionnelle

L'Audomarois est un pays relativement plat de marais ou anciens marais, reliques de forêts et d’habitat dispersé, entouré de quelques plateaux (plateau d'Helfaut, plateau de Longuenesse séparés par la vallée de l'Aa). Dans le marais, les petites maisons de maraîchers et les canaux ou watergangs sont typiques du paysage local. Les moulins ont aussi joué un rôle important dans l'assèchement des marécages.

L'Audomarois est l'une des entités paysagères retenus par l'Atlas régional des paysages de 2008[10]

Animaux et végétaux associés aux terroirs

On peut distinguer les productions maraichères de la faune et de la flore locale.

L'Audomarois est le premier marais maraicher de France, avec la culture du chou-fleur, du chicon (endive), de la carotte de Tilques, de la pomme de terre, de la courgette mais aussi plantes aromatiques, de pommes, poires, prunes, fruits rouges...

L'Audomarois présente des milieux variés, avec une grande diversité d'oiseaux, d'insectes, de chauves-souris...

  • Le marais, composĂ© de zones humides, est un milieu de vie pour de nombreuses espèces, comme le rare blongios nain, emblème du parc naturel rĂ©gional.
  • Les Landes d'Helfaut prĂ©sentent des milieux calcaires.

Gastronomie

Évolutions récentes

Avec la disparition progressive des maraîchers qui avaient une fonction d'entretien du paysage du marais, le marais Audomarois voit son aspect se banaliser, avec l'introduction de cultures céréalières et le comblement des fossés. La création de la Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre permet de mieux préserver la flore et la faune typique du marais.

Le phénomène de périurbanisation de l'agglomération de Saint-Omer jusqu'à Éperlecques, aggrave le « mitage » de l'habitat dans l'Audomarois.

Sites

Références bibliographiques

Notes et références

  1. Philippe Decroix, La maison rurale en Artois, , 96 p. (ISBN 978-2-902894-58-1, lire en ligne), p. 71.
  2. selon le projet de SDAGE (état 2008) (Fiche-territoire « Audomarois » du SDAGE)
  3. « évaluations faites pour la DCE ÉTAT DES EAUX Eaux superficielles continentales »
  4. Voir page 3/5 de la Fiche-territoire « Audomarois » du SDAGE (télécharger)
  5. Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer ; Un éco-quartier à Clairmarais ; Mission d’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU) ; Cahier des charges, juin 2010, et projet (Tandem +)
  6. Comité d’Orientation (CODOR) du CERTU, CETE Nord-Picardie, Intégration des études urbaines-Agglomération de Saint-Omer. 1999, et Synthèse des monographies (été 1999), coordonnée par M. Meunier-Chabert, 27 pp
  7. http://www.sage-audomarois.com/
  8. « La Grotte », La Grotte Notre-Dame de Lourdes, sur Clairmarais,
  9. Père Régis-Marie de La Teyssonnière, « Clairmarais », sur Le blog du Père Régis-Marie (consulté le )
  10. Voir le chapitre Approche territoriale "audomarois" - Atlas des paysages de la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, Diren, 2008, PDF, 10,1 Mo

Voir aussi

Villes et villages de l'Audomarois

Tourisme

Administrations

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