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ForĂȘt domaniale de Rihoult-Clairmarais

La forĂȘt domaniale de Rihoult-Clairmarais, plus souvent dĂ©nommĂ©e « forĂȘt de Clairmarais » est un des grands massifs boisĂ©s de la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais et l'un des deux seuls de Flandre française.

ForĂȘt de Rihoult-Clairmarais
Image illustrative de l’article ForĂȘt domaniale de Rihoult-Clairmarais
Route conduisant Ă  l'Ă©tang d'Harchelles, Ă  partir de Clairmarais
Localisation
CoordonnĂ©es 50° 45â€Č 21″ nord, 2° 20â€Č 15″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nord-Pas-de-Calais
DĂ©partement Pas-de-Calais,
GĂ©ographie
Superficie 1 200 ha
Compléments
Protection Natura 2000,
Statut ForĂȘt domaniale
Administration Office national des forĂȘts
Essences Charme, ChĂȘnes, hĂȘtre, aulne...
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
ForĂȘt domaniale de Rihoult-Clairmarais
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
ForĂȘt domaniale de Rihoult-Clairmarais
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
ForĂȘt domaniale de Rihoult-Clairmarais

Il couvre environ 1 200 hectares. C'est le plus grand massif boisĂ© de l'arrondissement de Saint-Omer, de la communautĂ© d'agglomĂ©ration et de l'est du Parc naturel rĂ©gional des Caps et Marais d'Opale.

Étymologie

Le nom « Rihoult » rappelle celui du « bois » (en flamand, Hoult) et « Ri » Ă©voquerait la notion de cours d'eau ou l'aspect « vallonnĂ© » de la forĂȘt localement caractĂ©risĂ©e par un relief en « peau d'orange ».

Le nom de « Clairmarais » Ă©voque une hygromorphie Ă©levĂ©e, qui persiste localement en dĂ©pit du fait que la forĂȘt a Ă©tĂ© substantiellement drainĂ©e (de mĂȘme que ses environs).

Zone humide en aval de l'étang d'Harchelles, avec petits embùcles formés par le bois mort. Ce type de barrage contribue à diminuer les inondations en aval et les sÚcheresses en amont
Régénération artificielle dans une zone de coupe rase
Carte de Cassini du Bois royal de Clairmarais (aux environs du milieu du XVIIIe siĂšcle), sur laquelle les forĂȘts et boisements proches ont Ă©tĂ© colorĂ©s en vert. On voit que le massif Ă©tait peu fragmentĂ© par les routes. On y distingue l'Ă©tang d'Archelle et son exutoire qui coule vers le nord.
Layon, dans une zone d'Ă©claircie
Ambiance forestiÚre de début de printemps (), petite mare avec ponte d'amphibiens (grenouille rousse) et carex
Ambiance de fin d'hiver. Les vieux chĂȘnes n'existent plus dans le massif, ce qui pose un problĂšme pour les organismes saproxylophages. Quelques beaux fĂ»ts subsistent nĂ©anmoins, comme celui-ci, en attente d'ĂȘtre coupĂ©
Chenille, , La richesse entomologique de la forĂȘt de Rihoult-Clairmarais est mal connue. Elle est peu Ă  peu inventoriĂ©e avec l'aide du PNR
Les mycologues inventorient Ă©galement peu Ă  peu les champignons forestiers (ici du bois-mort)
Les lichens sont de bons bioindicateurs, les espĂšces les plus fragiles ont disparu. Certaines espĂšces sont indicatrices d'eutrophisation, traduisant des apports d'azote d'origine agricole via l'air et la pluie.
La forĂȘt est aussi un lieu d'aventure et de dĂ©couverte pour les enfants
Plusieurs routes fragmentent la forĂȘt (voir carte IGN) ; mĂȘme interdites au public, elles sont des facteurs de fragmentation Ă©cologique de la forĂȘt
Au contraire d'une route, cette large allĂ©e enherbĂ©e n'est pas un facteur de fragmentation Ă©cologique de la forĂȘt

C'est une forĂȘt ancienne (ancien « Bois du Roy et de Clairmarais », devenu domanial et donc ouvert au public aprĂšs la RĂ©volution française).

Le massif situĂ© Ă  proximitĂ© du « marais de Clairmarais » (qui est une partie du marais audomarois) est dominĂ© par le chĂȘne, avec quelques parcelles enrĂ©sinĂ©es, sur sol argileux retenant l’eau en plusieurs endroits.

Il ne comprend pas de réserve naturelle mais est situé dans le territoire d'un parc naturel régional.

Cette forĂȘt est jouxtĂ©e par les ruines de l’ancienne abbatiale cistercienne de Clairmarais, fondĂ©e par Bernard de Clairvaux (saint Bernard) en 1140, et dĂ©truite lors de la RĂ©volution française.

Localisation et contexte

Situé à la fois sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais (50°45'36.79"N 2°20'04.09" E), ce massif est sis aux deux tiers sur le territoire de la ville industrielle d'Arques, et en limite de la Flandre intérieure française.

Le contexte est celui d’une zone consacrĂ©e Ă  l’agriculture intensive au nord, et d’une zone urbaine et industrielle (Bonduelle, Verrerie cristallerie "Arques International" (Arcopal et Durand), incinĂ©rateur de Saint-Omer, etc.) et du marais audomarois au sud.

Le trĂšs faible taux rĂ©gional de boisement (7 Ă  8 % selon les maniĂšres de mesurer, soit environ quatre fois moins que le taux national qui est de 27 %) explique la forte frĂ©quentation de ce massif, et mĂȘme localement une relative sur-frĂ©quentation puisque le piĂ©tinement a fait disparaĂźtre toute trace de vĂ©gĂ©tation en plusieurs endroits (prĂšs d’aires de stationnement ou de pique-nique ou autour de l’étang d'Harchelles.

Ce massif a été touché lors des deux guerres mondiales (rares sont les arbres ayant plus de 90 ans).

Histoire

La rĂ©gion ayant connu une importante occupation prĂ©historique, on peut supposer que la forĂȘt, relique de l'immense forĂȘt charbonniĂšre dĂ©crite par les chroniqueurs de l'AntiquitĂ© et Jules CĂ©sar lors de la Guerre des Gaules, a Ă©tĂ© exploitĂ©e par des hommes prĂ©historiques.

Au haut Moyen Âge, alors que les forĂȘts continuent Ă  rĂ©gresser depuis la conquĂȘte des Gaules par CĂ©sar, la Morinie reste rĂ©putĂ©e pour ses marĂ©cages et ses immenses forĂȘts traversĂ©s par la voie romaine reliant ThĂ©rouanne (important centre universitaire et culturel Ă  l’époque) Ă  la mer. Le climat y a Ă©tĂ© plus chaud et plus ocĂ©anique Ă  l'Ă©poque de la derniĂšre petite l'transgression flandrienne (invasion marine des terres basses de Flandre maritime Ă  la suite d'une Ă©lĂ©vation du niveau de la mer), avec un maximum Ă  l'Ă©poque carolingienne, vers l'an 800. À cette Ă©poque, la mer venait jusqu'Ă  Watten, non loin de ce massif, et les eaux marines salĂ©es venaient jusqu’à Saint-Omer, non loin de la forĂȘt qui a alors probablement subi une influence ocĂ©anique plus marquĂ©e.

Au IXe, les moines de l'abbaye Saint-Bertin de Sithiu et les moines cisterciens des environs drainent la rĂ©gion audomaroise et notamment la partie sud-ouest de la forĂȘt, avec un rĂ©seau de larges fossĂ©s interconnectĂ©s (aujourd’hui 160 km watergangs drainent les 3 400 ha du marais audomarois, Ă©vacuant leurs eaux vers la mer du Nord Ă  Gravelines via l'Aa Ă  cette Ă©poque (et ensuite via le canal de NeufossĂ©). Le bois de la forĂȘt a sans Ă©tĂ© utilisĂ© pour la construction - il a mille ans environ, par Baudouin VI - d'un vaste ouvrage de fortification dit Noeuf FossĂ© ou canal de NoeufossĂ© pour notamment servir de dĂ©fense contre les Français entre 1054 et 1092. Cette fortification constituera longtemps la limite sud de la forĂȘt dans le doyennĂ© d'Arques. Cette fortification (fossĂ© + talus) formait une longue et Ă©paisse butte de terre entre la forĂȘt de Nieppe et celle de Clairmarais ; aujourd'hui, elle ne jouxte plus la forĂȘt qui a reculĂ©, mais elle s'Ă©tend encore de la Lys aux marais de Saint-Omer.

Au cƓur de la forĂȘt, l'Ă©tang d'Harchelles Ă©tait exploitĂ© par les moines dĂšs le IXe siĂšcle, voire avant, pour la tourbe, le gibier, les champignons, les glands, le poisson, etc.

La forĂȘt a probablement maintes fois servi de refuge ou de lieux de combats, dont lors de l’arrivĂ©e des Vikings dans la rĂ©gion, lors des batailles franco-flamandes de 1303 et 1304, durant la guerre de Cent Ans entre la France et l'armĂ©e anglo-flamande en 1340, puis en 1346, 1369 et 1435, etc. et jusque lors des derniĂšres guerres mondiales. Elle a cependant Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par les grands amĂ©nagements militaires de bĂ©ton, Ă  la diffĂ©rence d’autres zones proches utilisĂ©s pour la construction de blockhaus gĂ©ants (Ă©perlecques, plateau d'Helfaut).

La forĂȘt de Clairmarais semble avoir toujours produit un bois rĂ©putĂ© de qualitĂ©, et jusqu’à l’apparition de la tronçonneuse et des scieries, elle a fourni du travail Ă  des charbonniers et de nombreux bĂ»cherons et scieurs de long qui habitaient Clairmarais, et les hameaux du Haut-Arques et de MalhĂŽve.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, une piste d'aviation a Ă©tĂ© construite en bĂ©ton sur le Haut-Arques Ă  quelques kilomĂštres de la forĂȘt par l'armĂ©e allemande. Cette piste et les environs ont plusieurs fois Ă©tĂ© bombardĂ©s.

Environnement, Ă©cologie

Classements

La richesse du massif a justifié son classement en ZNIEFF de type 1 et dans le réseau Natura 2000, abritant une réserve biologique domaniale. C'est à ce titre un des éléments importants de la trame verte nationale (confirmée par le Grenelle de l'Environnement en 2007) et de la trame verte régionale.

Du point de vue phytosociologique, le groupement forestier dominant a été désigné comme étant le Primulo vulgaris-Carpinetum betuli, par le Centre régional de phytosociologie de Bailleul[2].

Étangs

Plusieurs Ă©tangs y ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es, dont l'Ă©tang d'Harchelles (« Archel » signifiait autrefois dans la rĂ©gion osier[3]). Cet Ă©tang a Ă©tĂ© vidangĂ© au printemps 1995 puis curĂ© parce qu'il Ă©tait en voie d'eutrophisation et surtout d'atterrissement (La hauteur d'eau n'excĂ©dait plus 60 cm avec une Ă©paisseur de vase atteignant les 1,50 m et sa partie amont Ă©tait en grande partie colonisĂ©e par une roseliĂšre). 150 000 m3 de vase Ă©taient Ă  retirer de l'Ă©tang. Le public a Ă©tĂ© prĂ©venu par voie de presse que seraient dans le mĂȘme temps rĂ©alisĂ©s une rĂ©fection des berges (dĂ©gradĂ©es par les pĂȘcheurs, promeneurs et quelques rats musquĂ©s), des amĂ©nagements pour les promeneurs, et les berges du fossĂ© d'alimentation (pieux traitĂ©s, avec un plan et profil rectifiĂ© (plus linĂ©aire). Selon la presse[4]; 1,5 tonne de poissons (dont 2 sandres de 8 kg, 150 carpes communes d'environ 4,5 kg, et 90 % de gardon, brĂȘme ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s lors de la vidange de l'Ă©tang, mais aucun brochet ni perche.

Évolutions

À cause de l’exploitation intensive, pour partie en coupe rase suivie d'une rĂ©gĂ©nĂ©ration artificielle (plantations en alignements) la forĂȘt est cependant devenue trĂšs pauvre en bois-mort ce qui explique la pauvretĂ© des espĂšces saproxylophages et la relative pauvretĂ© en champignons forestiers et localement en humus forestier. Pour ces raisons, et Ă  cause du drainage et d'une frĂ©quentation Ă©levĂ©e dans le centre du massif, ce massif n’exprime probablement pas tout son potentiel Ă©cologique.

Faune

Les amphibiens encore trÚs nombreux dans les années 1960 ont fortement régressé dans le massif.

Roadkill : En quelques points, depuis plusieurs dĂ©cennies, de nombreux individus d'espĂšces protĂ©gĂ©es (crapaud commun, grenouilles, salamandres et plusieurs espĂšces de tritons) meurent Ă©crasĂ©es ou blessĂ©es sur les routes (lĂ  oĂč elles n’ont pas dĂ©jĂ ) disparu, faute de battrachoduc (Ă©coduc).

Un des principaux sites de reproduction de salamandres a Ă©tĂ© fortement perturbĂ© par l’effondrement de la digue de l’étang d'Harchelles, qui a entrainĂ© la vidange brutale du lac, Ă  la suite d'un violent orage (au milieu des annĂ©es 1990).

Flore

Quelques espĂšces vĂ©gĂ©tales, dont Hottonia palustris autrefois localement trĂšs abondantes ont fortement rĂ©gressĂ© ou disparu. La forĂȘt a abritĂ© une population importante de Primula vulgaris Huds qui a disparu du sud de la Belgique et de la Flandre cultivĂ©e sur environ 40 km au nord de la forĂȘt.

Habitats

En 2005, des crĂ©dits Interreg ont permis Ă  l’ONF, avec le Parc naturel rĂ©gional des Caps et Marais d'Opale, d’initier un programme de restauration de 30 mares forestiĂšres dans les forĂȘst de Desvres, Boulogne-sur-Mer et de Rihoult-Clairmarais (30 000 â‚Ź)

Chasse

Les baux de chasse sont une source de revenu important pour l'ONF. La forĂȘt est chassĂ© pour le petit gibier (faisans d’élevage) et ses sangliers et chevreuils (agrainĂ©s). En dĂ©pit de la taille du massif, les cerfs y ont disparu depuis plusieurs siĂšcles du fait de leur chasse. Lors des actions de chasse Ă  balle, tout ou partie du massif peut ĂȘtre fermĂ© au public pour limiter les risques d'accidents par balle perdue.

QualitĂ© de l'eau, de l'air et des sols. Peu de donnĂ©es semblent disponibles, mais la forĂȘt de Clairmarais est gĂ©ographiquement situĂ©e sous le vent de toutes les industries de la vallĂ©e de l'Aa, et de l'incinĂ©rateur de Saint-Omer.

Aspects sanitaires

Comme dans les autres forĂȘts rĂ©gionales, on a constatĂ© une mortalitĂ© quasi totale des ormes dans les annĂ©es 1970-1980.

On a aussi constatĂ© depuis les annĂ©es 1970 une augmentation rĂ©guliĂšre du nombre de tiques, susceptibles d’ĂȘtre vecteur de la maladie de Lyme.

Des épisodes de botulisme semblent avoir réguliÚrement touché l'étang d'Archelles. Par exemple 150 canards colvert étaient signalés morts en fin d'été 1994 à la suite d'une intoxication botulique due probablement à l'eutrophisation du milieu.

Des mortalitĂ©s par saturnisme aviaire sont Ă©galement possibles (Ă  la suite de l'ingestion de plomb de chasse ou de pĂȘche).

Gestion

Elle est assurĂ©e par l'ONF. Une bonne gestion passe par la connaissance et la mĂ©moire des actions de gestion. L'ancien sommier de la forĂȘt est conservĂ© par l'ONF.

La forĂȘt domaniale Rihoult-Clairmarais, ainsi que la forĂȘt de Nieppe, ont fait l’objet dans les annĂ©es 1990 d’application d'une typologie forestiĂšre intĂ©grĂ©e[5].

Aménagements

Ce massif a depuis plusieurs siĂšcles fait l’objet d’une exploitation trĂšs intensive, en dĂ©pit de quelques pentes et zones humides qui ne la facilitent pas. Cette gestion s’est longtemps traduite par une structure en taillis produisant des bois aujourd'hui jugĂ©s de moindre valeur que les troncs de futaies que pourrait produire cette forĂȘt. L’essentiel de la forĂȘt fait donc depuis quelques dĂ©cennies l’objet d’une dĂ©marche de conversion du taillis sous futaie (qui rĂ©sulte d’une exploitation intensive depuis le Moyen Âge) en futaie rĂ©guliĂšre, au fur et Ă  mesure des coupes rases suivies de replantations et/ou de rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle.

En mai–, les associations de protection de l’environnement et certains riverains, via la presse, relayĂ©e par le dĂ©putĂ©-maire de la commune d’Arques (Michel Lefait) ont protestĂ©, notamment auprĂšs du ministre HervĂ© Gaymard, Ă  propos du caractĂšre trop intensif de la gestion et en particulier de l’abattage des arbres avant qu’ils aient atteint leur maturitĂ©, demandant plus de concertation dans l’avenir de l’amĂ©nagement des forĂȘts. En rĂ©ponse, le ministre a promis un bilan des coupes et que le programme de coupes des quinze annĂ©es suivantes ferait l’objet d’une concertation « prĂ©vue par l’article L. 133-1 en application de l’article L. 3-1 de la loi n° 2001-602 du d’orientation sur la forĂȘt ».

Gestion de la chasse

Elle vise à préserver les équilibres dits « sylvocynégétiques ». L'agrainage est pratiqué depuis plusieurs décennies dans le cadre du Plan de chasse.

Au moment de la chasse au grand gibier, les accĂšs Ă  la forĂȘt peuvent ĂȘtre fermĂ©s. Plusieurs routes sont fermĂ©es aux vĂ©hicules toute l’annĂ©e, ce qui offre une meilleure tranquillitĂ© aux animaux (hors pĂ©riode de chasse).

Loisirs

La forĂȘt accueille de trĂšs nombreux visiteurs, randonneurs, cyclistes, Ă©coliers, habitants du Parc et de l'Audomarois, quelques cavaliers, chasseurs et cueilleurs de champignons, au point que les abords de l'Ă©tang d'archelle, lieu le plus frĂ©quentĂ© ont dĂ» ĂȘtre restaurĂ©s dans les annĂ©es 1990.

Cet afflux s'explique par le peu de boisement ouverts au public dans cette région, la proximité d'aménagements de loisirs, dont le camping de Clairmarais) et sa position de vaste espace boisé situé dans un espace régional fortement urbanisé.

Des sorties randonnĂ©es et dĂ©couverte peuvent y ĂȘtre organisĂ©es par les associations locales, le PNR et l'office de tourisme, l'ONF


Galerie d'images

  • Plantations localement dominĂ©e par la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, sur coupe rase (oct 2002)
    Plantations localement dominée par la régénération naturelle, sur coupe rase (oct 2002)
  • rĂ©gĂ©nĂ©ration dense de charmes sur site replantĂ© aprĂšs coupe rase
    régénération dense de charmes sur site replanté aprÚs coupe rase
  • Chemin de lisiĂšre de parcelle et dĂ©bardage. Les joncs indiquent une zone tassĂ©e par les engins
    Chemin de lisiÚre de parcelle et débardage. Les joncs indiquent une zone tassée par les engins
  • Faisan d'Ă©levage relĂąchĂ© en forĂȘt pour la chasse (oct 2002)
    Faisan d'Ă©levage relĂąchĂ© en forĂȘt pour la chasse (oct 2002)
  • Nouveaux Ă©tangs, amĂ©nagĂ©s dans une zone de coupe rase en rĂ©gĂ©nĂ©ration artificielle
    Nouveaux étangs, aménagés dans une zone de coupe rase en régénération artificielle
  • Vaches pĂąturant en lisiĂšre de forĂȘt
    Vaches pĂąturant en lisiĂšre de forĂȘt
  • RĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle dense de charmes
    Régénération naturelle dense de charmes
  • Parcelle de rĂ©sineux, oĂč les strates basses (muscinale, herbacĂ©e, buissonnante) ont disparu, Ă©touffĂ©es par la plantation
    Parcelle de rĂ©sineux, oĂč les strates basses (muscinale, herbacĂ©e, buissonnante) ont disparu, Ă©touffĂ©es par la plantation

Notes et références

  1. Coordonnées prises sur la route, prÚs de l'extrémité de l'étang d'Harchelles, sur Google Maps
  2. Documents phytosociologiques (Doc. phytosociol.) ISSN 0153-9264 CODEN DOPHDS, 1986, vol. 10, no1, pp. 415-422 (9 ref.)
  3. Louis Vermesse (1861) "Vocabulaire du patois lillois" (Avril 1861), et avec une petite introduction expliquant les zones de différents "parlés" dans la région voir article Archel. accÚs au document scanné par le département de linguistique de l'Université de Toronto (PDF, 238 pages), ou version Gallica (ouvrage qui a connu plusieurs rééditions).
  4. Voix du Nord, article de JP CHAVAUDRA du 6 avril 95
  5. Source : Proposition pour une typologie forestiĂšre intĂ©grĂ©e. Exemples d'application aux forĂȘts de la Flandre française intĂ©rieure

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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