Capinghem
Capinghem (prononcĂ© [kapÉÌÉĄÉm] ; en nĂ©erlandais : Campinghem, en flamand occidental : Kampingem) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord (59) en rĂ©gion Hauts-de-France. Elle fait partie de la MĂ©tropole europĂ©enne de Lille.
Capinghem | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Christian Mathon 2020-2026 |
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Code postal | 59160 | ||||
Code commune | 59128 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Capinghemmois, Capinghemmoises | ||||
Population municipale |
2 506 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 347 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 053 636 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 38âČ 42âł nord, 2° 57âČ 46âł est | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 49 m |
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Superficie | 1,86 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pÎle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'ArmentiĂšres | ||||
LĂ©gislatives | OnziĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | http://www.capinghem.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Situation
Capinghem se situe dans le pays des Weppes en Flandre romane Ă 7 km au nord-ouest de Lille (11,8 km par la route).
Directement raccordĂ© au rĂ©seau autoroutier par la rocade Nord de Lille, Capinghem bĂ©nĂ©ficie au niveau du quartier « HumanicitĂ© », situĂ© Ă cheval sur la commune de Lomme-Lille, dâun accĂšs direct Ă la ligne 2 du MĂ©tro de la MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Capinghem est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatriÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pÎle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (67,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), zones urbanisĂ©es (35,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (10,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[21].
Histoire
Avant la Révolution française
Le premier acte connu remonte Ă 1124. Il sâagit de la donation de la dĂźme Ă Saint-Pierre de Lille.
Au Moyen Ăge, la seigneurie de Capinghem ou fief de la Vichte compte comme lâune des plus importantes du secteur. Elle passe ensuite Ă la famille Vilain de Gand dont lâillustre Maximilien, comte d'Isenghien, est connu pour avoir sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ© les ravages des Gueux (iconoclastes) en 1566.
En 1646, lors du siÚge d'ArmentiÚres, les maréchaux de Gassion et de Rantzau, dirigeant l'armée française contre Lomme, assiÚgent la paroisse.
Un dénombrement daté de 1543 donnait 33 feux (maisons). On en compte aujourd'hui plus de 850.
Le village qui appartenait aux Pays-Bas espagnols est rattaché à la France en 1668.
Au XVIIIe siÚcle, la seigneurie de Capinghem est détenue par la famille Rouvroy, originaire de Lille.
Jacques-François-Alexandre Rouvroy (1697-1776), chevalier, seigneur de Fournes, Capinghem, Treupignies, est le fils de Jacques, seigneur de Fournes, receveur de l'hÎpital de la présentation Notre-Dame (Hospice Comtesse) à Lille, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, et de Marie-Madeleine Aronio. Il nait à Lille le , devient bourgeois de Lille le , succÚde à son pÚre dans le poste de trésorier de France au bureau de la généralité de Lille le , exerce la charge plus de vingt ans jusqu'au , ce qui lui vaut l'anoblissement pour lui et sa descendance. Il meurt à Lille le , à 78 ans, est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Marie-Claire-Joseph-Bonne Jacops, fille de Martin, écuyer, seigneur d'Ascq, et de Marie-Albertine Diedeman. Elle nait à Lille en mars 1706 (baptisée le ) et meurt le , à 75 ans[22], ou le , à 81 ans[23].
Louis-Joseph-Anaclet de Rouvroy (1744-1820), écuyer, fils de Jacques-François-Alexandre, est le dernier seigneur de Capinghem. Il nait à Lille en juillet 1744 (baptisé le ), devient officier au régiment des gardes de la reine, exempt des gardes du comte d'Artois (futur Charles X), puis lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, prévÎt royal héréditaire de Lille, marguillier de l'église Saint-Maurice de Lille. Il émigre en 1793 (pendant la Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais), est amnistié par le décret du 4 thermidor an X (), et meurt à Lille le , à l'ùge de 76 ans. Il épouse Robertine-Joseph Le Comte de Bus (1758-1857), fille de Joseph-Auguste, écuyer, prévÎt héréditaire de Lille, et de Robertine-Joseph Imbert. Elle nait à Lille en janvier 1758 (baptisée le ) et meurt à Lille le , à 99 ans[24].
Philippe-Louis-Joseph Rouvroy (1782-1851), Ă©cuyer, fils de Louis-Joseph-Anaclet, nait Ă Fournes-en-Weppes le . Il est commissaire du roi prĂšs la Monnaie de Lille, conseiller municipal de Lille (dĂ©cret impĂ©rial du ), dĂ©missionne le (Ă la suite de la RĂ©volution de 1830 ?), et meurt le . Il s'est mariĂ© Ă Lille le avec Louise-Sophie-Aronio de Romblay(1788-1868). Elle nait Ă Lille en dĂ©cembre 1788 (baptisĂ©e le ) et meurt le , Ă l'Ăąge de 79 ans. Elle Ă©tait la fille de Michel-EugĂšne-Joseph, Ă©cuyer, seigneur de Le Vigne, bourgeois de Lille, adjoint au maire de Lille (arrĂȘtĂ© du Premier consul NapolĂ©on Bonaparte du 13 thermidor an VIII -), conseiller de prĂ©fecture sous le Premier Empire, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, et de Marie -Philippine-ThĂ©odore Bruneau, dame de Beauffremez, La Rive[25].
Depuis la Révolution française
à la Révolution française, sous l'impulsion d'Augustin François Tirant, premier maire, un nouvel essor économique complÚte l'activité agricole grùce au développement du travail du lin, du cuir et du petit artisanat.
La population de Capinghem était, en 1830, de 323 habitants dont 49 indigents secourus et 3 mendiants. à cette époque, le principal genre d'industrie, dans cette commune était l'agriculture et le tissage des toiles. Les principales cultures agricoles étaient le blé, le lin et le colza, les autres cultures étaient l'avoine, le trÚfle, les fÚves et, en moindre part, le tabac et les légumes. Sur la superficie de 184 ha couvrant la commune, en 1830, il y avait 145 ha de terres labourables, 4 ha en prés, 26 ha en superficies plantées, 2 ha en propriétés bùties et 6 ha en routes, riviÚres, etc[26].
Pendant tout le XIXe siĂšcle, la population ne cesse d'augmenter au rythme des constructions nouvelles. L'implantation de la brasserie FrĂ©teur (1890) provoque mĂȘme un boum dĂ©mographique.
Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, le village situé à proximité de la ligne de Front est détruit à plus de 95 %, ce qui entraßnera un net ralentissement de son essor. Il faudra attendre les années 1930 pour voir un renouveau économique et social.
Aujourd'hui, Capinghem qui a vu sa population doubler en trente ans, prĂ©sente deux aspects. Le cĆur du village ancien autour de lâĂ©glise a gardĂ© son caractĂšre rural. Par opposition, les nombreuses constructions autour des grands axes routiers lui donnent un aspect plus urbain.
Un nouveau quartier, le laboratoire social «HumanicitĂ© », a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000 sous lâimpulsion de lâUniversitĂ© catholique de Lille.
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Campingehem en 1143 (bulle du pape CĂ©lestin II pour St-Pierre de Lille, MirĆus, IV, 16); Kampingeim en 1159 (titre de St-Aubert, de Cambrai, Carpentier, Preuves, 84); Campinghem en 1201 (diplĂŽme de Bauduin, dĂ©nommant les chevaliers qui doivent l'accompagner dans son expĂ©dition de Terre-Sainte, Ă Valenciennes, Mir. III, 73).
- Kampingem en flamand.
Il s'agit d'un type toponymique germanique spĂ©cifique au flamand, car on y note une double suffixation -ing-hem. L'Ă©lĂ©ment -hem est le produit de la monophtongaison du vieux bas francique *haim « foyer, maison » postulĂ© par ces correspondants germaniques occidentaux : allemand heim « foyer, maison », vieil anglais hÄm « foyer, maison, village » qui se poursuit dans l'ancien français ham « village », d'oĂč hamel > hameau. Hem est une forme spĂ©cifiquement flamande que l'on rencontre Ă©galement en Picardie occidentale. Le suffixe -ing est aussi caractĂ©ristique du germanique occidental, qui latinisĂ© en -ingos a abouti en domaine roman parfois Ă la terminaison -an(s) (cf. chambellan, paysan, cormoran), -ain(s) ou encore -ein(s), voire -in. -inga(s) a donnĂ© -ange(s). -ing dĂ©notait un ensemble de personnes, une famille lorsqu'il Ă©tait prĂ©cĂ©dĂ© par un anthroponyme. L'Ă©lĂ©ment Cap- reprĂ©sente le nom de personne germanique Kampo, d'oĂč *Kamping « la famille, la parentĂšle de Kampo ».
Le forme actuelle Capinghem montre que le toponyme s'est fixĂ© sous une forme d'ancien flamand, car il a cessĂ© d'ĂȘtre parlĂ© au profit du picard, alors que dans les rĂ©gions oĂč seul le flamand est la langue usuelle, il aurait Ă©voluĂ© en *Kampegem (cf. toponymes belges en -egem).
HĂ©raldique
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Les armes de Capinghem se blasonnent ainsi De sable au lion d'argent. |
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Politique et administration
Maire de 1802 Ă 1807 : Aug. Tirant[27] - [28].
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[30].
En 2020, la commune comptait 2 506 habitants[Note 7], en augmentation de 20,89 % par rapport Ă 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 1 245 hommes pour 1 320 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Société
LâĂ©volution de la population doit beaucoup au positionnement limitrophe de Capinghem avec une aire urbaine trĂšs bien Ă©quipĂ©e en infrastructure rĂ©centes de la MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille (PĂ©riphĂ©rique nord de Lille 70-90, MĂ©tro 90, Hopital 70-90, Centre Commercial 85-00).
Ces atouts urbains, issus dâinvestissements massifs de la CUDL, ont entraĂźnĂ© des rĂ©flexions sur lâamĂ©nagement du secteur de « Tournebride ».
Sous lâimpulsion de lâICL (Institut Catholique de Lille) et sous la forme dâune expĂ©rience urbaine et sociale, la crĂ©ation du quartier HumanicitĂ© a connu une rĂ©ussite trĂšs rapide.
Capinghem, historiquement village limitrophe de lâaire urbaine Lille, bĂ©nĂ©ficie ainsi dâune avantageuse dualitĂ© ville-campagne.
Pour tirer parti de cette exceptionnelle situation, des rĂ©flexions et des actions doivent maintenant permettre dâassurer la bonne prise en compte des Ă©volutions en cours et Ă venir (comme notamment la connexion du « centre village » avec le secteur HumanicitĂ©-Tournebride ou lâintĂ©gration des voiries dâHumanicitĂ© dans le rĂ©seau routier de la MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille).
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Vaast, reconstruite en 1928 sur les ruines de l'Ă©glise nĂ©ogothique de 1852 dĂ©truite lors de la premiĂšre Guerre Mondiale.
- L'autel de ce village avait Ă©tĂ© offert au chapitre de St-Pierre par Simon, Ă©vĂȘque de Tournai, donation qui fut confirmĂ©e par le pape CĂ©lestin II, en l'an 1143.
- La statue du SacrĂ©-CĆur, Ă©rigĂ©e en 1945, situĂ©e rue de l'Ăglise. Ćuvre du sculpteur Adolphe Masselot.
Personnalités liées à la commune
- Depuis 2005, le chef Pierrot de Lille y tient l'auberge de La Marmite[35].
- Le sculpteur Adolphe Masselot a été inhumé au cimetierre de Capinghem.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p.410-411 (lire en ligne).
- Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 552-553.
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p.411-414 (lire en ligne).
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p.209-210 (lire en ligne).
- Source : Annuaire statistique du Nord -Danel, 1830
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord. Pour ⊠(0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 124-125.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Capinghem (59128) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
- Portrait - Pierrot, star sans Ă©toile sur Le Point