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Capinghem

Capinghem (prononcĂ© [kapÉ›ÌƒÉĄÉ›m] ; en nĂ©erlandais : Campinghem, en flamand occidental : Kampingem) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord (59) en rĂ©gion Hauts-de-France. Elle fait partie de la MĂ©tropole europĂ©enne de Lille.

Capinghem
Capinghem
La mairie.
Blason de Capinghem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Christian Mathon
2020-2026
Code postal 59160
Code commune 59128
DĂ©mographie
Gentilé Capinghemmois, Capinghemmoises
Population
municipale
2 506 hab. (2020 en augmentation de 20,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 347 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 38â€Č 42″ nord, 2° 57â€Č 46″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 49 m
Superficie 1,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'ArmentiĂšres
LĂ©gislatives OnziĂšme circonscription
Localisation
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Capinghem
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Capinghem
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Capinghem
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Capinghem
Liens
Site web http://www.capinghem.fr/

    GĂ©ographie

    Capinghem dans son canton et son arrondissement

    Situation

    Capinghem se situe dans le pays des Weppes en Flandre romane Ă  km au nord-ouest de Lille (11,8 km par la route).

    Directement raccordĂ© au rĂ©seau autoroutier par la rocade Nord de Lille, Capinghem bĂ©nĂ©ficie au niveau du quartier « HumanicitĂ© », situĂ© Ă  cheval sur la commune de Lomme-Lille, d’un accĂšs direct Ă  la ligne 2 du MĂ©tro de la MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Capinghem
    Prémesques Pérenchies
    Capinghem Lille
    EnnetiĂšres-en-Weppes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 688 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Capinghem est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lille (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lille (partie française) est la quatriĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (67,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), zones urbanisĂ©es (35,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (10,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Histoire

    Avant la Révolution française

    Le premier acte connu remonte à 1124. Il s’agit de la donation de la düme à Saint-Pierre de Lille.

    Au Moyen Âge, la seigneurie de Capinghem ou fief de la Vichte compte comme l’une des plus importantes du secteur. Elle passe ensuite Ă  la famille Vilain de Gand dont l’illustre Maximilien, comte d'Isenghien, est connu pour avoir sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ© les ravages des Gueux (iconoclastes) en 1566.

    En 1646, lors du siÚge d'ArmentiÚres, les maréchaux de Gassion et de Rantzau, dirigeant l'armée française contre Lomme, assiÚgent la paroisse.

    Un dénombrement daté de 1543 donnait 33 feux (maisons). On en compte aujourd'hui plus de 850.

    Le village qui appartenait aux Pays-Bas espagnols est rattaché à la France en 1668.

    Au XVIIIe siÚcle, la seigneurie de Capinghem est détenue par la famille Rouvroy, originaire de Lille.

    Jacques-François-Alexandre Rouvroy (1697-1776), chevalier, seigneur de Fournes, Capinghem, Treupignies, est le fils de Jacques, seigneur de Fournes, receveur de l'hÎpital de la présentation Notre-Dame (Hospice Comtesse) à Lille, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, et de Marie-Madeleine Aronio. Il nait à Lille le , devient bourgeois de Lille le , succÚde à son pÚre dans le poste de trésorier de France au bureau de la généralité de Lille le , exerce la charge plus de vingt ans jusqu'au , ce qui lui vaut l'anoblissement pour lui et sa descendance. Il meurt à Lille le , à 78 ans, est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Marie-Claire-Joseph-Bonne Jacops, fille de Martin, écuyer, seigneur d'Ascq, et de Marie-Albertine Diedeman. Elle nait à Lille en mars 1706 (baptisée le ) et meurt le , à 75 ans[22], ou le , à 81 ans[23].

    Louis-Joseph-Anaclet de Rouvroy (1744-1820), écuyer, fils de Jacques-François-Alexandre, est le dernier seigneur de Capinghem. Il nait à Lille en juillet 1744 (baptisé le ), devient officier au régiment des gardes de la reine, exempt des gardes du comte d'Artois (futur Charles X), puis lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, prévÎt royal héréditaire de Lille, marguillier de l'église Saint-Maurice de Lille. Il émigre en 1793 (pendant la Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais), est amnistié par le décret du 4 thermidor an X (), et meurt à Lille le , à l'ùge de 76 ans. Il épouse Robertine-Joseph Le Comte de Bus (1758-1857), fille de Joseph-Auguste, écuyer, prévÎt héréditaire de Lille, et de Robertine-Joseph Imbert. Elle nait à Lille en janvier 1758 (baptisée le ) et meurt à Lille le , à 99 ans[24].

    Philippe-Louis-Joseph Rouvroy (1782-1851), Ă©cuyer, fils de Louis-Joseph-Anaclet, nait Ă  Fournes-en-Weppes le . Il est commissaire du roi prĂšs la Monnaie de Lille, conseiller municipal de Lille (dĂ©cret impĂ©rial du ), dĂ©missionne le (Ă  la suite de la RĂ©volution de 1830 ?), et meurt le . Il s'est mariĂ© Ă  Lille le avec Louise-Sophie-Aronio de Romblay(1788-1868). Elle nait Ă  Lille en dĂ©cembre 1788 (baptisĂ©e le ) et meurt le , Ă  l'Ăąge de 79 ans. Elle Ă©tait la fille de Michel-EugĂšne-Joseph, Ă©cuyer, seigneur de Le Vigne, bourgeois de Lille, adjoint au maire de Lille (arrĂȘtĂ© du Premier consul NapolĂ©on Bonaparte du 13 thermidor an VIII -), conseiller de prĂ©fecture sous le Premier Empire, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, et de Marie -Philippine-ThĂ©odore Bruneau, dame de Beauffremez, La Rive[25].

    Depuis la Révolution française


    À la RĂ©volution française, sous l'impulsion d'Augustin François Tirant, premier maire, un nouvel essor Ă©conomique complĂšte l'activitĂ© agricole grĂące au dĂ©veloppement du travail du lin, du cuir et du petit artisanat.

    La population de Capinghem Ă©tait, en 1830, de 323 habitants dont 49 indigents secourus et 3 mendiants. À cette Ă©poque, le principal genre d'industrie, dans cette commune Ă©tait l'agriculture et le tissage des toiles. Les principales cultures agricoles Ă©taient le blĂ©, le lin et le colza, les autres cultures Ă©taient l'avoine, le trĂšfle, les fĂšves et, en moindre part, le tabac et les lĂ©gumes. Sur la superficie de 184 ha couvrant la commune, en 1830, il y avait 145 ha de terres labourables, 4 ha en prĂ©s, 26 ha en superficies plantĂ©es, 2 ha en propriĂ©tĂ©s bĂąties et 6 ha en routes, riviĂšres, etc[26].

    Pendant tout le XIXe siĂšcle, la population ne cesse d'augmenter au rythme des constructions nouvelles. L'implantation de la brasserie FrĂ©teur (1890) provoque mĂȘme un boum dĂ©mographique.

    Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, le village situé à proximité de la ligne de Front est détruit à plus de 95 %, ce qui entraßnera un net ralentissement de son essor. Il faudra attendre les années 1930 pour voir un renouveau économique et social.

    Aujourd'hui, Capinghem qui a vu sa population doubler en trente ans, prĂ©sente deux aspects. Le cƓur du village ancien autour de l’église a gardĂ© son caractĂšre rural. Par opposition, les nombreuses constructions autour des grands axes routiers lui donnent un aspect plus urbain.

    Un nouveau quartier, le laboratoire social «HumanicitĂ© », a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000 sous l’impulsion de l’UniversitĂ© catholique de Lille.

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Campingehem en 1143 (bulle du pape CĂ©lestin II pour St-Pierre de Lille, MirƓus, IV, 16); Kampingeim en 1159 (titre de St-Aubert, de Cambrai, Carpentier, Preuves, 84); Campinghem en 1201 (diplĂŽme de Bauduin, dĂ©nommant les chevaliers qui doivent l'accompagner dans son expĂ©dition de Terre-Sainte, Ă  Valenciennes, Mir. III, 73).

    Il s'agit d'un type toponymique germanique spĂ©cifique au flamand, car on y note une double suffixation -ing-hem. L'Ă©lĂ©ment -hem est le produit de la monophtongaison du vieux bas francique *haim « foyer, maison » postulĂ© par ces correspondants germaniques occidentaux : allemand heim « foyer, maison », vieil anglais hām « foyer, maison, village » qui se poursuit dans l'ancien français ham « village », d'oĂč hamel > hameau. Hem est une forme spĂ©cifiquement flamande que l'on rencontre Ă©galement en Picardie occidentale. Le suffixe -ing est aussi caractĂ©ristique du germanique occidental, qui latinisĂ© en -ingos a abouti en domaine roman parfois Ă  la terminaison -an(s) (cf. chambellan, paysan, cormoran), -ain(s) ou encore -ein(s), voire -in. -inga(s) a donnĂ© -ange(s). -ing dĂ©notait un ensemble de personnes, une famille lorsqu'il Ă©tait prĂ©cĂ©dĂ© par un anthroponyme. L'Ă©lĂ©ment Cap- reprĂ©sente le nom de personne germanique Kampo, d'oĂč *Kamping « la famille, la parentĂšle de Kampo ».

    Le forme actuelle Capinghem montre que le toponyme s'est fixĂ© sous une forme d'ancien flamand, car il a cessĂ© d'ĂȘtre parlĂ© au profit du picard, alors que dans les rĂ©gions oĂč seul le flamand est la langue usuelle, il aurait Ă©voluĂ© en *Kampegem (cf. toponymes belges en -egem).

    HĂ©raldique

    Armes de Capinghem (Nord)

    Les armes de Capinghem se blasonnent ainsi De sable au lion d'argent.

    Politique et administration

    Maire de 1802 Ă  1807 : Aug. Tirant[27] - [28].

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    octobre 1947 mai 1953 RĂ©mi Turbe
    mai 1953 1960 Vincent Bultell
    1960 mars 1977 RĂ©mi Turbe
    mars 1977 juin 1995 Robert GhesquiĂšre
    juin 1995 septembre 2011 Dominique Verfaillie
    Novembre 2011 En cours Christian Mathon

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[30].

    En 2020, la commune comptait 2 506 habitants[Note 7], en augmentation de 20,89 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    317289290288318328305263255
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    250287290270298291306270313
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    327357353283351459582630722
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    9819969271 1301 1701 5241 5961 6171 695
    2018 2020 - - - - - - -
    2 5652 506-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  40,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 245 hommes pour 1 320 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    4,3
    75-89 ans
    6,0
    15,6
    60-74 ans
    15,8
    20,4
    45-59 ans
    19,8
    20,2
    30-44 ans
    15,2
    25,1
    15-29 ans
    27,8
    13,8
    0-14 ans
    13,9
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Société

    L’évolution de la population doit beaucoup au positionnement limitrophe de Capinghem avec une aire urbaine trĂšs bien Ă©quipĂ©e en infrastructure rĂ©centes de la MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille (PĂ©riphĂ©rique nord de Lille 70-90, MĂ©tro 90, Hopital 70-90, Centre Commercial 85-00).

    Ces atouts urbains, issus d’investissements massifs de la CUDL, ont entraĂźnĂ© des rĂ©flexions sur l’amĂ©nagement du secteur de « Tournebride ».

    Sous l’impulsion de l’ICL (Institut Catholique de Lille) et sous la forme d’une expĂ©rience urbaine et sociale, la crĂ©ation du quartier HumanicitĂ© a connu une rĂ©ussite trĂšs rapide.

    Capinghem, historiquement village limitrophe de l’aire urbaine Lille, bĂ©nĂ©ficie ainsi d’une avantageuse dualitĂ© ville-campagne.

    Pour tirer parti de cette exceptionnelle situation, des rĂ©flexions et des actions doivent maintenant permettre d’assurer la bonne prise en compte des Ă©volutions en cours et Ă  venir (comme notamment la connexion du « centre village » avec le secteur HumanicitĂ©-Tournebride ou l’intĂ©gration des voiries d’HumanicitĂ© dans le rĂ©seau routier de la MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille).

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Vaast.
    • Église Saint-Vaast, reconstruite en 1928 sur les ruines de l'Ă©glise nĂ©ogothique de 1852 dĂ©truite lors de la premiĂšre Guerre Mondiale.
    • L'autel de ce village avait Ă©tĂ© offert au chapitre de St-Pierre par Simon, Ă©vĂȘque de Tournai, donation qui fut confirmĂ©e par le pape CĂ©lestin II, en l'an 1143.
    • La statue du SacrĂ©-CƓur, Ă©rigĂ©e en 1945, situĂ©e rue de l'Église. ƒuvre du sculpteur Adolphe Masselot.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Capinghem et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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