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Emmerin

Emmerin est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Emmerin
Emmerin
Blason de Emmerin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
DaniĂšle Ponchaux
2020-2026
Code postal 59320
Code commune 59193
DĂ©mographie
Gentilé Emmerinois, Emmerinoises
Population
municipale
3 077 hab. (2020 en diminution de 3,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 627 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 35â€Č 39″ nord, 3° 00â€Č 09″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 41 m
Superficie 4,91 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Faches-Thumesnil
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Emmerin
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Emmerin
Liens
Site web www.ville-emmerin.net

    GĂ©ographie

    Emmerin dans son canton et son arrondissement.

    Situation

    Emmerin se situe Ă  3,5 km au sud de Lille dans le canton d'Haubourdin, localisĂ© dans le MĂ©lantois, Ă  la frontiĂšre des Weppes en Flandre romane.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 674 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Emmerin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lille (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 60 communes[16] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lille (partie française) est la quatriĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42 %), zones urbanisĂ©es (18 %), mines, dĂ©charges et chantiers (12,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11 %), prairies (10,4 %), forĂȘts (6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    HĂ©raldique

    Armes d'Emmerin (Nord)

    Les armes d'Emmerin se blasonnent ainsi :

    De gueules au lion [rampant] d'or, armé, lampassé et couronné d'azur.

    Toponyme

    Noms anciens :Hamerin en 1104, Amerin, en 1158, titre de l'abbaye du Mont-St- Eloi. Amerin , 1160, 1177, cart. du prieurĂ© d'Àubigny., Enmerin en 1603 puis Emmerin

    Histoire

    Avant la Révolution française

    Faits historiques : Terre dĂ©pendante de l'empire, longtemps rĂ©unie Ă  celle d'Haubourdin. — La chĂątellenie d'Emmerin contenait 104 bonniers 600 verges. — MĂȘme coutume qu'Haubourdin.

    Le marais d'Emmerin, par suite de contestations commencĂ©es en 1689, fut partagĂ© et sĂ©parĂ© de celui d'Haubourdin par arrĂȘt du Conseil, du .

    Avant 1789 : le village est divisé en 2 fiefs et régi par 2 familles nobles :

    • Emmerin Empire, cƓur du village actuel (180 familles) est tenu par le comtĂ© de Hainaut avec la famille De Houchin rĂ©sidant Ă  Paris.
    • Emmerin Chatellenie, comprenant le quartier de Ghermanez et celui du Faubourg (80 familles), sous la gouvernance de Lille avec la famille d'Hespel rĂ©sidant au chĂąteau de Ghermanez (Ets strada aujourd'hui).
    • 486 : Naissance probable du village Ă  l'Ă©poque du baptĂȘme de Clovis (le Roi des Francs)
    • : Une bulle pancarte Ă©crite par le pape Pascal II mentionne le nom du village d'Amerin (Nom provenant de Amerinium ou Ameringhem signifiant : domaine d'Aymard, un chef franc installĂ© le long du chemin des moines).
    • 1303 : Construction d'un chĂąteau fĂ©odal par Jean Ier de Namur, comte de Flandre. Celui-ci se trouvait Ă  l'emplacement des bassins de dĂ©cantation, prĂšs du chemin de Santes, (traces d'une motte fĂ©odale).
    • 1603 : Henri IV (Henri de Bourbon) propriĂ©taire du village le vendit Ă  Nicolas du Chastel de la Howardries, avec la seigneurie d'Haubourdin. Le , les terres et seigneuries d'Haubourdin et d'Emmerin sont Ă©rigĂ©es en vicomtĂ© au bĂ©nĂ©fice de Nicolas du Chastel, seigneur de la Howardrie[23].
    • 1614 : Robert de Fourmestraux, fils de Mahieu, bourgeois de Lille et de Marie Blondel, est seigneur de Guermanez (fief d'Emmerin). Marchand, bourgeois de Lille le , il Ă©pouse Ă  Lille son arriĂšre-petite-cousine Jacqueline de Fourmestraux, fille d'Étienne et de Catherine Imbert, baptisĂ©e Ă  Lille le , puis il se marie Ă  Lille avec Marie de le Deusle, dĂ©cĂ©dĂ©e le . Son fils Bon de Fourmestraux seigneur de Guermanez, et du chĂątel d'Emmerin lui succĂšde. Il nait Ă  Lille en fĂ©vrier 1627 (baptisĂ© le ), devient bourgeois de Lille le , puis est Ă©chevin de Lille. Il est anobli par lettres donnĂ©es Ă  Saint-Germain en Laye en avril 1670, devient donc Ă©cuyer. Il se marie Ă  Lille le avec Marie LucrĂšce Costa, fille d'Antoine, Ă©cuyer et de Marie GillĂšs[24].
    • 1641 : Incendie du chĂąteau fĂ©odal.
    • 1644 : Construction de "l'estaminet de la maison commune" (ou cafĂ© Keller). Tenu pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire par Barthelemy Wallart. Ce bĂątiment remarquable servira de Mairie de 1790 Ă  1852.
    • 1714 : Marie ThĂ©rĂšse de Lannoy (1687-1756), fille de Jean Baptiste François Olivier de Lannoy, chevalier, seigneur de SalomĂ©, bourgeois de Lille, grand bailli de Furnes et de Françoise Henriette de Tramecourt, est dame (Ă©quivalent de seigneur au fĂ©minin) d'Emmerin en 1714. Elle nait Ă  Lille en novembre 1687 (baptisĂ©e le ) et meurt Ă  La Madeleine le . Elle Ă©pouse Ă  Lille le Philippe François Le ClĂ©ment de Saint-Marcq (1674-1728), Ă©cuyer, fils de Philippe et de Marie Catherine Dubus. Il nait Ă  Lille en juillet 1674 (baptisĂ© le ). Il est colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis et meurt Ă  La Madeleine le , dont postĂ©ritĂ©[25].

    Depuis 1789

    • 1790 : Ă©lection du premier maire Louis François Dupont le .
    • 1791 : Union de Emmerin Empire et Emmerin Chatellenie.
    • 1840 : Construction de la nouvelle Ă©glise sur les fondations de l'ancienne qui menaçait de s'effondrer. À cette Ă©poque et dans la dĂ©cennies qui a suivi, selon le gĂ©ologue Jules Alexandre Alphonse Meugy (1852) Haubourdin et Emmerin ont intensĂ©ment exploitĂ© la tourbe qui s'est lentement autrefois formĂ©e dans les vastes marais de l'ancienne vallĂ©e alluviale de la DeĂ»le, « principalement dans le but d'utiliser la cendre de tourbe comme engrais » La tourbe se trouve souvent Ă  la surface du sol dans ceslocalitĂ©s oĂč elle forme « une couche de 1 Ă  3 m d'Ă©paisseur reposant sur un lit d'argile blanche. On l'extrait Ă  la drague. La tourbiĂšre d'Haubourdin occupe ving-cinq ouvriers pendant cinq Ă  six mois. Elle produit journellement 20 mĂštres cubes de tourbe humide ou 20 mĂštres cubes de toube sĂšche pesant 600 kil. le mĂštre cube. 10 ares fournissent au moins 30 000 tourbes Ă©quivalent chacune Ă  2 dĂ©cimĂštres cubes et valant 6 Fr?50 le mille. Les cendres se vendent 0,75 l'hectolitre. » En 1850, la tourbe n'est plus exploitĂ©e pour le chauffage dans le dĂ©partement du Nord, car l'industrie miniĂšre fournit en abondance un charbon vendu Ă  moindre coĂ»t[26].
    • 1855 : ouverture de la colonie de Guermanez, une des deux colonies pĂ©nitentiaires de Loos, dans le chĂąteau et les dĂ©pendances de Guermanez.
    • 1867 : Concession des eaux d'Emmerin Ă  la ville de Lille (Champ captant primitif).
    • 1867 : Peu avant qu'il ne soit fermĂ©, visite le de l'ImpĂ©ratrice EugĂ©nie de Montijo Ă  l'institut agricole pĂ©nitentiaire de Ghermanez (1855-1868).
    • 1918 : Le Kaiser Guillaume II passe en revue le les troupes de sa garde impĂ©riale derriĂšre la ferme "Bailly".
    • 1940 : Au cours de bataille d'Haubourdin, le , 12 civils (9 belges et 3 français) sont "fusillĂ©s" Ă  Emmerin Ă  l'arriĂšre d'une maison, exĂ©cutĂ©s sur ordre de l'officier commandant la 6Ăšme compagnie du 497e rĂ©giment de la Wehrmacht, reconnu ultĂ©rieurement coupable " d'homicides volontaires non justifiĂ©s par les lois et coutumes de guerre" (Jugement du du tribunal militaire de Metz siĂšgeant Ă  Lille). 8 autres civils (3 belges et 5 français) seront abattus au hasard des rues au cours de la mĂȘme journĂ©e par les soldats de la mĂȘme 6Ăšme compagnie.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 Louis François Dupont Laboureur
    1792 1795 Jean Baptiste Bauduin Laboureur
    1795 1798 Simon Joseph Castel Fermier
    1798 1799 Jean Baptiste Lutun Fermier
    1799 1800 Stanislas Lutun Laboureur
    1800 1802 Simon Joseph Castel Fermier
    1802 1813 Honoré Joseph Testelin
    1813 1821 Simon Joseph Castel fils
    1821 1846 Magloire Debuchy
    1846 1861 Pierre Joseph Cazier
    1861 1877 Pierre Joseph Cazier fils
    1878 1899 Jean Baptiste Castel
    1899 1907 Narcisse Gruyelle
    1907 1908 Charles Vaillant
    1908 1919 Arthur Roussel Paveur
    1919 1925 Pierre Cazier
    1925 1947 Arthur Roussel (1) Paveur
    1947 1964 Raphael Godin
    1964 mars 1971 Louis Crespel
    mars 1989 EugĂšne Lejeune MarĂąicher
    juin 1995 Yves Dupont
    mars 2014 Bernard André DVG Retraité
    En cours DaniÚle Ponchaux DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.
            (1) Mandat suspendu de 1939 à 1944 par la parenthÚse de la délégation (municipale) spéciale de 3 membres (Charles Elipot, président; Jules Delaru et Narcisse Dumont, membres), délégation mise en place par décret du  du gouvernement Daladier.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal de proximitĂ© de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai, du Conseil d'État Ă  Paris.Et les instances judiciaires europĂ©ennes.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[28].

    En 2020, la commune comptait 3 077 habitants[Note 7], en diminution de 3,51 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8228038421 0161 1611 2061 2921 3401 400
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5821 6881 7701 5281 5611 5711 5951 5881 612
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6661 6841 6261 5531 5561 5811 6081 6321 682
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 8752 1092 3132 4112 9973 0292 8152 9333 199
    2015 2020 - - - - - - -
    3 1733 077-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 25,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 502 hommes pour 1 638 femmes, soit un taux de 52,17 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,8
    5,2
    75-89 ans
    7,2
    17,7
    60-74 ans
    20,0
    20,7
    45-59 ans
    21,2
    20,3
    30-44 ans
    20,7
    15,4
    15-29 ans
    11,8
    20,5
    0-14 ans
    18,3
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    L'estaminet de la maison commune.
    • L'Ă©glise Saint-BarthĂ©lĂ©my : en 1158, « Amerin » avait dĂ©jĂ  une Ă©glise paroissiale sous le vocable de saint BarthĂ©lĂ©my. En 1840, une nouvelle Ă©glise est construite sur les fondations de l'ancienne qui menaçait de s'effondrer.
    • L'estaminet de la maison commune, construit en 1644, en rouge barre, lieu de restauration et d'exposition.
    • Les marais et le bois d'Emmerin - inscrits Ă  l'Inventaire National du patrimoine Naturel - qui relĂšvent de l'Espace naturel Lille MĂ©tropole.
    • Le chĂąteau d'Emmerin, jadis habitĂ© par le sire d'Haubourdin, fut brĂ»lĂ© en 1641.
    • Le chĂąteau de Guermanez, style du XVe siĂšcle, Ă©tait affectĂ©, avec ses dĂ©pendances, Ă  l'institut agricole pĂ©nitentiaire fondĂ© par le docteur Faucher, en 1855.

    Transport

    RĂ©seaux Cars & Bus

    Emmerin est desservie par le réseau urbain Ilévia mais aussi le réseau régional Hauts de France, avec les lignes :

    RĂ©seau Urbain et Interurbain desservant Emmerin
    Type RĂ©seau Ligne Destinations Tarification en vigueur
    BUS ILEVIA 58 Loos Eurasanté Epi de Soil <> Santes Marais

    Via Lille CHU Eurasanté Métro

    ILEVIA
    TAD ILEVIA 21R Lille CHU Eurasanté Métro > Emmerin Mairie

    Sur reservation de 21h30 Ă  00h30 uniquement

    ILEVIA
    CAR ILEVIA 912 Seclin Apolda <> Haubourdin Canteraine Lycée Beaupré ILEVIA
    CAR ILEVIA 913 Emmerin Daudet <> Haubourdin CollĂšge Jules Ferry ILEVIA
    CAR Hauts de France 879 Lille CHU Eurasanté Métro <> Chemy Croisette

    Via Seclin HĂŽtel de Ville

    ILEVIA

    Hauts de France si descente Ă  Gondecourt ou Chemy

    CAR Hauts de France 882 Lille CHU Eurasanté Métro <> Gondecourt Lycée Marguerite de Flandre

    Via Houplin Ancoisne Le Bac

    ILEVIA

    Hauts de France si descente Ă  Gondecourt

    CAR Hauts de France 858 Lille CHU EurasantĂ© MĂ©tro <> Billy Berclau École Maternelle ou Annoeulin Maison d'ArrĂȘt

    Circule uniquement le Dimanche

    ILEVIA
    CAR Hauts de France 882 Sainghin en Weppes Place de Gaulle <> Loos Institut St Vincent de Paul ILEVIA
    CAR Hauts de France 880 Noyelles Les Seclin Coperche <> Beaucamps Ligny Institution Ste Marie ILEVIA
    CAR Hauts de France 880 Beaucamps Ligny Institution Ste Marie > Haubourdin Canteriaine Lycée Beaupré

    Uniquement le Mercredi

    ILEVIA

    Les lignes scolaires traversant la commune sont utilisable par tous les usagers du rĂ©seau mĂȘme non scolarisĂ©s, nĂ©anmoins les Ă©lĂšves restent prioritaires pour utiliser ces lignes.

    Les lignes : Liane 2 (de 5h Ă  01h tous les jours) et CO2 (de 5h Ă  22h tous les jours) desservent la fin de Loos (Nord) Ă  l'arrĂȘt : La MarliĂšre. BĂ©nĂ©ficiant d'amplitudes et de frĂ©quences horaires plus importantes, Il faut ensuite marcher 10 min pour arriver a Emmerin

    Emmerin dispose de six arrĂȘts de bus tous gĂ©rĂ©s par IlĂ©via.

    RĂ©seau Ferroviaire

    La commune ne dispose pas de gare mais se situe proche de plusieurs régionales mais aussi nationale et internationale

    Les abonnements et titres ILEVIA (sauf ticket ZAP) sont valables à bord des TER Hauts de France dans les limites de la Métropole Européenne de Lille.

    RĂ©seau AĂ©rien

    La commune ne dispose pas d'aéroport sur son territoire, mais se situe proche de plusieurs selon la distance parcourue souhaitée:

    Aéroports les plus proches selon l'utilité
    Type Vocation Pays AĂ©roport Distance
    Low Cost et

    Classique

    Europe

    France

    Maghreb

    France AĂ©roport de Lille Lesquin 10 km
    Low Cost Europe

    Maghreb

    Moyen-Orient

    Belgique AĂ©roport de Charleroi Bruxelles Sud 104 km
    Low Cost et

    Classique

    Monde Belgique AĂ©roport de Bruxelles Zaventem

    Brussel Nationaal Zaventem Luchthaven

    110 km
    Low Cost Europe France Aéroport de Paris Beauvais Tillé 141 km
    Low Cost Europe

    Maghreb

    Moyen-Orient

    Pays Bas AĂ©roport de Rotterdam La Haye

    Rotterdam Den Haag Luchthaven

    180 km
    Classique Monde France AĂ©roport de Paris Roissy Charles de Gaulle 179 km

    RĂ©seau routier

    Pour venir Ă  Emmerin en voiture, il existe plusieurs moyens :

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • EugĂšne Lejeune "Regards sur le PassĂ©...de 1800 Ă  1976 " (Bulletins municipaux 1972-1976)
    • RenĂ©-Henri Delporte « Amerin hier, Emmerin aujourd'hui » (1993 - Foyer culturel du Houtland)
    • RenĂ©-Henri Delporte « Emmerin, 900 ans d'histoire » (2004 - Ed. Le Livre d'Histoire - Lorisse)
    • Michel Grave – GaĂ«tan Lassue « Petites histoires emmerinoises –IllustrĂ©es » (2007)
    • RenĂ©-Henri Delporte « Emmerin, quelques pages d’histoire –Recueil no 1 » (2014 –ENFC)
    • RenĂ©-Henri Delporte « Les fusillĂ©s d’Emmerin - Retour sur les journĂ©es tragiques des 28, 29, 30 et »  (2017 – IPNS)
    • RenĂ©-Henri Delporte "Emmerin, de nouvelles pages d'histoire' - recueil d'articles - 84 pages (2020-IPNS)..

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. La commune de Houplin-Ancoisne est séparée par un étroit corridor de la commune de Noyelles-lÚs-Seclin
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Emmerin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 197, lire en ligne.
    24. Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.247-254-257 (lire en ligne).
    25. Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.105 (lire en ligne).
    26. Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M. Meugy, Membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : )
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Emmerin (59193) », (consultĂ© le ).
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
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