Accueil🇫🇷Chercher

Beaucamps-Ligny

Beaucamps-Ligny est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Beaucamps-Ligny
Beaucamps-Ligny
La mairie.
Blason de Beaucamps-Ligny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Catherine Lefebvre
2020-2026
Code postal 59134
Code commune 59056
Démographie
Gentilé Beaucampois
Population
municipale
844 hab. (2020 en diminution de 1,63 % par rapport à 2014)
Densité 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 36′ 19″ nord, 2° 55′ 03″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 41 m
Superficie 5,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lille-6
Législatives 11e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaucamps-Ligny
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaucamps-Ligny
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Voir sur la carte topographique de Métropole européenne de Lille
Beaucamps-Ligny
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte administrative du Nord
Beaucamps-Ligny
Liens
Site web https://www.beaucamps-ligny.fr/

    Géographie

    Description

    Panorama du bourg.

    Beaucamps-Ligny est un bourg périurbain du pays des Weppes en Flandre romane situé à 10 km à l'ouest de Lille (13,5 km par la route), 10 km au sud d'Armentières et de la frontière franco-belge, 27 km d'Ypres, 21 km de Béthune, 21 km au nord de Lens

    Plusieurs ruisseaux intermittents drainent la commune.

    Vue panoramique de Beaucamps-Ligny

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 697 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaucamps-Ligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), zones urbanisées (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 346, alors qu'il était de 325 en 2014 et de 311 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaucamps-Ligny en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Beaucamps-Ligny en 2019.
    Typologie Beaucamps-Ligny[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 93 90,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 6,4 7,8 8,2

    Toponymie

    La détermination de l'origine des noms de lieux n'est pas souvent aisée. Ici, Beaucamps serait en partie d'origine Picarde puisque le terme "camps" correspond à "champs" en français. Par contre, "Beau" est orthographié en Français ; en Picard, il aurait été orthographié "Biau".

    Noms anciens pour Beaucamps : documents divers : Bellocampus (Gallo Flandria)

    Pour Ligny, le suffixe "y" correspond à la demeure, au domaine, à la propriété d'une personne. Noms anciens pour Ligny : 1168 : Latiniaco, cartulaire de l'abbaye de Loos ; 1174 : Laniaco, id. Le nom désignerait la demeure ou la propriété du Romain Latinius, occupant du lieu.

    Histoire

    Moyen Âge

    Une légende veut qu'en 1164, Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, se soit arrêté à Beaucamps dans sa fuite du roi d'Angleterre. La légende est tenace puisqu'une relique de la tasse dans laquelle il aurait bu est conservée. Les historiens démentent pourtant formellement son passage dans la commune alors qu'il partait se réfugier à Pontigny.

    Beaucamps et Ligny figurent dans les cartes du XIe siècle.

    Époque contemporaine

    Ignace-Joseph Breckvelt (1740-1813), né à Lille en janvier 1740, est curé de Beaucamp au moment de la Révolution française. Poursuivi par les révolutionnaires le , il se réfugie à la municipalité de Lille qui lui établit un passeport de vingt-quatre heures pour aller se réfugier à Menin. n'étant pas rentré, il est porté sur la liste des émigrés le et ses biens sont confisqués. Il prête serment de fidélité à la Constitution devant le maire de Beaucamp le 20 floréal an X (), ce qui lui vaut d'être rayé de la liste des émigrés le 6 brumaire an XI (). Il meurt curé de Loos le , à 73 ans[21].

    En 1832, la comtesse Henry de la Grandville (belle-fille par alliance de la famille de Flandres) née Marie-Caroline de Beauffort (1793-1865) fait venir les SÅ“urs de l'Enfant-Jésus pour soigner une épidémie de choléra ; en 1842 elle fait venir les frères Maristes pour fonder une école. Les deux écoles fusionnent en 1976 pour donner naissance à l'Institution Sainte-Marie qui accueille en 2007 plus de 2 750 Ã©lèves.

    Beaucamps est desservie de 1884 à 1937 par la gare de Beaucamps-Erquinghem sur la ligne de Wavrin à Armentières, favorisant les déplacements des personnes et le transport des marchandises. La rue de la Gare rappelle cette desserte[22].

    Durant la première guerre mondiale, le château de Ligny est occupé par les troupes allemandes et tout particulièrement par l'armée bavaroise. Dès le il sert de quartier général au commandement général de la XIIIème armée dirigée par le général von Oppeln et composée, entre autres, des fameux Uhlans bavarois et Wurtembougeois et voit passer dans ses murs Rupprecht de Bavière, prince héritier de Bavière à la fin de 1915. Éloigne du front, il sert par la suite et jusqu'au second semestre de 1918 de cantonnement aux différents régiments de réserve de la 6e armée bavaroise. Devant l'avance alliée d'août 1918, la retraite allemande se fait rapidement. Le château est riche des documents qui ne peuvent tomber aux mains de l'ennemi. Ne pouvant les transporter le commandement allemand ordonne la destruction du château.

    Le marquis de Venevelles, ayant reçu des dommages de guerre prévoit en 1920 une reconstruction du château ainsi que de la ferme et de l'église adjacentes. Seule la ferme "Perche" est reconstruite.

    À la fin de la Première Guerre mondiale, il ne reste plus que 34 habitants à Ligny. Son maire, René Delesalle, maire de Ligny-en-Weppes, propose au village de Beaucamps de fusionner les deux communes [23] et demande au préfet du Nord leur rattachement, qui est décidé en 1927, donnant naissance à Beaucamps-Ligny[24].

    Politique et administration

    Situation administrative

    En 1927 Beaucamps fusionne avec Ligny et devient Beaucamps-Ligny[24]

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1793 à 1982 du canton d'Haubourdin, année où elle intègre le canton de Lomme[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Lille-6

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la onzième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Beaucamps-Ligny est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1967 sous le statut de communauté urbaine et transformée en métropole en 2015, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Beaucamps puis de Beaucamps-Ligny[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800[26] 1808[27] Arnoult Joseph Lallemand
    1808 1821 Augustin Joseph Premesques
    1821 1830 M. Bide de la Granville Comte
    1830 1834 Charles Augustin Joseph Premesques
    1834 1861 Pierre François Delesalle
    1861 1885 Adolphe Hubert Joseph Premesques
    1885 1882 Henri Joseph Lemesre
    1892 1925 Alphonse Jean Baptiste Joseph Desbonnets
    1925 1939 Charles Lictevout
    1939 1940 Jules Desbonnets
    1940 1947 Narcisse Beharel
    1947 1965 Alexandre Desbonnets
    1965 1989 André Courtois
    1989 1995 Jean-Marc Betchem
    1995 avril 2014 Frédéric Motte Chef d'entreprises
    Président du Medef Nord Pas-de-Calais et Lille Métropole
    avril 2014[28] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Catherine Lefebvre Réélu pour le mandat 2020-2026[29]
    Liste des maires successifs de Ligny jusqu'à la fusion de 1927[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791 Marie Alexandre Joseph Lefebvre de Lattre Châtelain de Ligny
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1809 Marie Alexandre Joseph Lefebvre de Lattre Ancien émigré
    Châtelain de Ligny
    1809 1814 Marie Louis Ignace Cardon de Garsignies Châtelain de Ligny
    1814 1833 Charlemagne Premesques
    1833 1848 Pierre André Joseph Ridon
    1848 1860 Eugène Louis Joseph Waymel
    1860 1886 Louis, Ignace Joseph Anatole Cardon de Garsignies
    1886 1892 Alfred Joseph Waymel
    1892 1914 Herbert de Venevelles Marquis de Venevelles
    Châtelain de Ligny
    Les données manquantes sont à compléter.
    1925 1927 René Delesalle

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Beaucamps-Ligny relève de l'académie de Lille.

    L'école communale du Tulipier jouxte la mairie.

    L'établissement scolaire privé dénommé Institution Sainte Marie[30] fondé en 1842 par une communauté de Frères Maristes comprend une école maternelle, une école primaire, un collège, un lycée général et des classes préparatoires PCSI[31]. Cette institution regroupe environ 3000 élèves venant du Nord et du Pas de Calais.

    • École du Tulipier
      École du Tulipier
    • Institution Sainte Marie (bâtiment des 6ème)
      Institution Sainte Marie (bâtiment des 6ème)
    • Salle des fêtes Manu-Courtin
      Salle des fêtes Manu-Courtin

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

    En 2020, la commune comptait 844 habitants[Note 8], en diminution de 1,63 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    770671715711754766778750762
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8839641 0151 0101 1211 1411 2251 1651 144
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 052680658430526946992864990
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    666697676699857914912904877
    2017 2020 - - - - - - -
    856844-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 424 hommes pour 427 femmes, soit un taux de 50,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    0,7
    7,6
    75-89 ans
    5,7
    14,7
    60-74 ans
    17,1
    23,7
    45-59 ans
    24,1
    15,7
    30-44 ans
    17,1
    19,7
    15-29 ans
    18,0
    17,6
    0-14 ans
    17,3
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Média

    • L'Élan[37] le webzine de Beaucamps-Ligny pour suivre l'actualité du village :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Pierre. Elle contient notamment une statue en bois de chêne du XVIe siècle représentant saint Michel terrassant le dragon (classée MH en 1935).
    • Cimetière militaire allemand, où reposent les corps de 2 628 soldats de la Première Guerre mondiale
    • L'église Saint-Pierre de Beaucamps-Ligny
      L'église Saint-Pierre de Beaucamps-Ligny
    • Le monument aux morts
      Le monument aux morts
    • Cimetière militaire allemand.
      Cimetière militaire allemand.
    • Le presbytère
      Le presbytère
    • Chapelle de Ligny
      Chapelle de Ligny

    Personnalités liées à la commune

    • Le nom de certains seigneurs et châtellains nous est parvenu :
      • À la Révolution française, la famille de Flandres est seigneur de Radinghem et de Beaucamps, et la famille Lefebvre de Lattre l'est pour Ligny et La Fresnoye.
      • Le château de Ligny a été la possession des familles de Ligny, de Brimeu, Guillebaut, d'Oignies, Le Sauvage, de Mol, d'Hangouart puis passe par les épouses à  la famille Lefebvre de Lattre, dont les membres sont les derniers seigneurs de la vicomté de Ligny de la fin du XVIIe siècle à 1808.
        Marie-Alexandre-Joseph Lefebvre de Lattre, possède à cette date 95% du village de Ligny et prend part à l’assemblée de la noblesse des bailliages de Lille et d’Arras, tenues  mars 1789, pour l’élection des députés aux Etats-Généraux.
        Premier maire de Ligny en 1791, il émigre à Saint-Denis (Pays-Bas autrichiens). Rentré d’émigration, il est à nouveau nommé maire de Ligny de 1800 à 1809. Resté royaliste sous l’Empire, il héberge, en juillet 1804, dans sa résidence de Reims, le célèbre chevalier Alexandre Gonsse de Rougeville, qui avait lors du complot de l'œillet tenté de sauver la reine Marie-Antoinette de la prison du Temple et est plus connu dans l’Histoire sous le nom du Chevalier de Maison-Rouge.
        En 1809, le château subit un grave incendie détruisant la façade avant. Ruiné, Marie-Alexandre-Joseph, vend le château et donne sa démission.
      • Marie Louis Ignace Cardon de Garsignies lui succéde comme maire et châtelain. Cette famille restaure le château et le conserve jusqu'en 1892.
      • Hubert d'Espaigne, marquis de Venevelles qui épouse Marie-Bibiane Cardon de Garsignies, propriétaire du château par ce mariage, est également maire et conserve le château jusqu'à la fin de la première guerre mondiale.

    Héraldique

    Beaucamps
    Blason de Beaucamps Blason
    De sinople à la fasce d'hermines.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Beaucamps-Ligny », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Beaucamps-Ligny et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Beaucamps-Ligny et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 489-490.
    22. « Quand la Grand’Rue de Beaucamps conduisait à la gare d’Erquinghem-le-Sec : Nous vous proposons, pour ces vacances de Toussaint, de découvrir l’histoire de quelques villages des Weppes à travers le nom de leurs rues. Septième escale à la rencontre d’une ancienne voie ferrée des Weppes », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ligny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. « Liste des maires », sur https://www.beaucamps-ligny.fr (consulté le ).
    26. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
    27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 120-121, lire en ligne.
    28. « Beaucamps-Ligny : Catherine Lefebvre majoritaire, mais quatre sièges restent à pourvoir : Frédéric Motte, le maire sortant, avait accordé sa confiance à Catherine Lefebvre pour lui succéder. Les électeurs ont majoritairement fait la même chose. La candidate est élue au premier tour avec huit de ses colistiers. Elle sera forcément majoritaire au sein du conseil municipal. « On est super content, clame la Beaucampoise. Même si on peut toujours faire mieux, c’est déjà une victoire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    30. Site de l'Institution Sainte-Marie.
    31. « PCSI Institution Saint Marie Beaucamps », sur http://pcsi.stemariebeaucamps.fr/.
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaucamps-Ligny (59056) », (consulté le ).
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    37. L'élan - Magazine en ligne sur l'actualité du village
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.